AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Claire North (513)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La soudaine apparition de Hope Arden

Perfection, une sorte de Siri / Google now dont l'unique objectif est de vous faire atteindre la perfection. Il connait tout de vous, même si vous avez coché les clauses de confidentialité. Tous vos déplacements, loisirs, courses, travail sont analysés, traités et Perfection vous conseille la bonne marche à suivre pour atteindre l'élite mondiale du sourire ultrabright et de la peau tannée par les meilleures UV de la planète. Mais gare à vous si vous décidez de ne pas suivre ses conseils ou avez un compte en banque un peu juste.

Mais Perfection croise sur sa route Hope Arden, jeune femme qui souffre d'invisibilité. Vous l'oubliez dès que vous détournez le regard. Et Hope a l'espoir que cela change.



Le sujet du livre avait tout pour m'intéresser : les conséquences des nouvelles technologies, dont les suggestions et l'anonymat d'internet, sur nos modes de vie. Une déclinaison du concept d'invisibilité sociale dans nos sociétés, une interrogation sur la conformité, la société.

Mais cela ne fait pas tout. Des personnages, interactions binaires : la solitaire fuyant la solitude; le frère qui corrompt le projet de sa soeur; le voleur tombant amoureux du policier qui la traque, un méchant pas si méchant... Ajouter y les états d'âmes fluctuants et tirants en longueur de l'héroïne.

Pas d'analyses poussées sur le web, pas d'explications scientifiques. Sur les réseaux, je vous conseille le très bon Les affinités de Robert Charles Wilson.

Catherine Webb nous parle du World Wide Web, construit son récit comme une séance de surf : on passe d'un événement à un autre, du passé au présent, d'un lieu à un autre. Bonne idée mais qui cache malheureusement une intrigue faiblarde. L'auteur doit s'en apercevoir, revient à la moitié du livre à un récit chronologique et tente de relancer l'histoire en basculant dans l'espionnage.

Pour faire bonne figure, entrecoupez les paragraphes de mantras, aphorismes digne de la méthode Coué, et donnez la définition de chaque mot (l'héroïne ayant passé une partie de sa vie dans une bibliothèque !).

Je comprends la démarche de l'auteur mais cela n'a pas fonctionné sur moi.



Trop de gnangans. Trop de bons mots. Trop de politiquement correct. Trop de visites. Trop de superficialités. Trop de religiosité.

Hope Arden est une voleuse-hackeuse sans scrupule. Un autre personnage rappelle le courant anarchiste insurrectionnel. Un pamphlet anarchiste contre la société ? Non, rassurez vous, à la fin, la morale est sauve. Ouf !

Ceci dit, Catherine Webb a atteint son but, trois jours plus tard, j'avais déjà tout oublié de l'histoire de Hope Arden. Comme quoi, il y a une chance pour les mauvais souvenirs.

J'avais adoré Les quinze premières vies d'Harry August, j'ai détesté La Soudaine Apparition de Hope Arden.


Lien : http://lechiencritique.blogs..
Commenter  J’apprécie          80
Du bout des doigts

Kepler est un fantôme, il vit dans la peau d'autres gens, il habite le corps d'inconnus et le quitte plus ou moins vite, sans leur faire de mal, ni leur laisser le moindre souvenir. Sautant d'un corps à l'autre par simple contact, d'une vie à l'autre, homme-femme, jeune-vieux, riche-pauvre en fonction du désir et/ou des besoins. Cela a commencé dans une ruelle sombre, le jour où il fut tué. Tendant la main vers son assassin, il se retrouva à contempler son propre corps par les yeux de son meurtrier. Aujourd'hui on essaie de l'éliminer et on tue ses hôtes, Kepler ne sait pas qui cherche à le tuer ni pourquoi mais il compte bien le découvrir.



Ce roman magistral qui oscille entre thriller fantastique et polar n'est pas d'une lecture facile, il faut quelques pages pour entrer dans l'histoire et comprendre le mécanisme de l'écriture. Malgré de nombreux flash-back et d'incessants changements de corps donc de points de vue, la lecture reste fluide. A chaque instant, on sait où on est, qui on est. A aucun moment le lecteur n'est perdu dans l'histoire ce qui est un atout du livre. Les chapitres relativement courts donnent de la vie au livre et en font un très bon page-turner. De plus c'est un roman intelligent qui nous amène à nous poser des questions sur l'identité et la réalité du moi.



Après Les quinze premières vies d'Harry August, ce deuxième roman de Catherine Webb, publié sous le pseudonyme de Claire North, est un énorme coup de cœur.
Lien : http://les-lectures-du-maki...
Commenter  J’apprécie          80
Les quinze premières vies d'Harry August

Voici une lecture sur laquelle il m’est bien difficile d’émettre un jugement définitif. Encore quelques heures après avoir tourné la dernière page, mon impression reste mitigée. Car bien que m’étant plongé avec grand enthousiasme dans ce roman dont le résumé m’avait immédiatement fait penser à l’œuvre géniale de Ken Grimwood « Replay », j’éprouvai vite une certaine pointe de déception. Du moins au départ. La première moitié du roman n’est tout simplement pas parvenue à m’emballer. J’ai trouvé les événements rapportés ainsi que leur écriture un peu trop simpliste et « raplapla ». En gros, sans grand intérêt, notamment de par son manque de piment. Je n’ai ni trépigné d’impatience en attendant de connaître la suite, ni éprouvé grande émotion. Heureusement cela change après les 200 premières pages (voir un peu plus) ou l’histoire prend un tout autre tournant et parvient à tenir le lecteur en haleine. Et cela jusqu’au dénouement que j’ai trouvé particulièrement touchant. Plus que surprenante, la fin laisse cependant un léger sentiment d’inachevé. Car de nombreuses questions restent sans réponses entre autre sur le devenir d’Harry ainsi que de l’ensemble de ses semblables. Une lecture donc que je qualifierais malgré ma déception du départ d’agréable, sans prise de tête, notamment grâce au style fluide quoique « banal » de l’auteure. Les chapitres sont relativement cours, ce qui épargne au lecteur de se perdre dans une masse de détails de toute façon peu présents. De ce fait, ça va vite et le lecteur n’a que peu d’occasion de souffler au cours de cette quête de vérité à travers les nombreuses vies d’Harry. Cela tombe bien car la fin du monde approche, ce qui laisse peu de temps pour tergiverser. Ce roman que l’on peut sans hésitation mettre dans la catégorie SF n’est donc certes pas le nirvana (du moins pas le début) mais reste toutefois divertissant de par un suspens de plus en plus grandissant mais surtout de par l’évolution de la relation plus que complexe entre Harry et Vincent. Un bouquin que je n’aurais très certainement pas eu l’occasion de découvrir avant un bon moment sans Babelio ainsi que les Éditions Delpierre qui ont eu la grande gentillesse de m’envoyer cet ouvrage à chroniquer. Je les en remercie chaleureusement.







Commenter  J’apprécie          80
Le chant des déesses, tome 1 : Pénélope, Reine ..

Sur la toile de fond des resucées des histoires de la mythologie gréco-romaine qui pullulent à l’heure actuelle, « Pénélope reine d’Ithaque » se démarque : point de romance cucul mâtinée de pouvoirs surnaturels ou de combats homériques. Ce sont les femmes qui sont mises en valeur et ça aussi, c’est une bouffée d’oxygène. D’autant que le récit de la ruse de Pénélope, fait par la déesse Héra – rien que ça ! –, ne manque pas d’humour.

La narratrice ne perd pas une occasion de pointer les divergences entre la réalité triviale, où les femmes savent se montrer héroïques et discrètes dans leur héroïsme, et le récit officiel, y compris celui des poètes dont Homère, qui exalte avant tout le courage viril.

Très original aussi, la façon de faire interagir les humains et les dieux dans le roman. Les premiers ne voient jamais les seconds qui n’ont qu’un pouvoir et des interventions subreptices sur la réalité, plus souvent liés à leurs mesquineries ou à leurs querelles internes qu’à la hauteur de vue qu’on pourrait être tentés leur prêter.

Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Le Serpent, premier tome de la trilogie La Maison des Jeux de Claire North (ou Catherine Webb) est un court roman à l'écriture impeccable et à la présentation soignée.



Une novella à la narration atypique avec un narrateur observateur invisible qui nous prend à parti ; au concept intriguant et original, celui d'une maison des jeux où la Basse Loge est réservée aux simples parties d'échecs, de dès ou de dames, quand la Haute Loge est l'antre de jeux bien plus... sophistiqués et dangereux. Et où la politique vénitienne n'est rien de plus qu'un Tarot grandeur nature...



Je me suis régalée avec ce petit livre, même si la lecture est un peu complexe quand on ne lit pas ce roman d'une seule traite. J'ai adoré Thene, héroïne brimée par un mari alcoolique, accro aux jeux et endetté qui cherche à reconquérir sa liberté et sa vie.
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur

Et bien je l'aime beaucoup cette maison des jeux. Aurais-je le cran d'y participer ? Que mettrais-je alors en jeu ? Je ne sais pas, mais je me régale lors de mes lectures.



Après un premier tome très stratégique, ici on assiste à un jeu assez différent, une simple partie de cache-cache. Mais rien n'est jamais simple, surtout à la maison des jeux. Face à un stratège qui possède des cartes puissantes, notre protagoniste a peut-être une force à faire valoir, les relations humaines.



J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, le cadre est complètement différent mais cela ne nous perd pas, certaines choses se raccrochent au premier tome et à ce que l'on peut imaginer du tome 3. Le jeu du tome 2 peut sembler bateau et pourtant j'ai eu plaisir à le suivre, j'ai évidemment penser à Running Man de Stephen King / Richard Bachman, j'adore ce genre d'intrigues et le cadre de la maison des jeux avec ces joueurs, leurs cartes, leurs motivations secrètes, m'a beaucoup plu. Les personnages également sont très réussis, et j'espère les retrouver (enfin, une partie) lors du dernier tome.



Bref c'est encore une très belle surprise et je vais me dépêcher de lire le tome 3.
Commenter  J’apprécie          70
Sweet Harmony

Voici une novella dérangeante et malaisante en ce qu'elle pointe du doigt des dérives sociales bien réelles d'une manière implacable.



Nous suivons Harmony et sommes témoins de sa descente aux enfers dans une alternance entre passé et présent, ce qui renforce encore le propos. À Londres, à une époque proche de la nôtre, la santé est régie par une nanotechnologie et on peut acheter des extensions pour paraître plus beau, pour ressentir plus de choses etc. Évidemment ça a un coût et celui-ci augmente très vite, trop vite. Un crédit par ci, un crédit par là et voilà Harmony prise dans une spirale infernale connue malheureusement de beaucoup de gens...



Sweet Harmony est glaçant en ceci qu'elle met en avant toute la pression quotidienne à être beau, à bien présenter, parce qu'être beau offre des avantages. Elle montre à quel point il est facile de se laisser endoctriner. C'est violent et si réaliste qu'on referme le livre avec un malaise palpable...



Et ça, c'est dû au talent de Claire North pour raconter des histoires.
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Une lecture étonnante !

Je n'ai tout d'abord pas accroché au style et pendant la majorité de ma lecture, je ne savais pas quoi en penser... C'est un livre que je ne conseillerais pas aux personnes qui aiment tout comprendre car il faut sacrément accepter de se laisser porter.

Beaucoup d'éléments m'ont fait penser au Cirque des rêves d'Erin Morgenstern (que j'avais adoré) et ça a pas mal renforcé mon intérêt.

Finalement c'est une bonne lecture et je serais curieuse de lire les autres tomes. L'histoire est très riche, intriguante et complète bien que le roman soit très court.
Commenter  J’apprécie          72
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Ce roman avait tout pour me plaire sur le papier. La couverture est magnifique mais, parce que oui il y a un mais... et pas un petit.

Je suis passé à côté de cette lecture.

Plusieurs choses m'ont dérangé, la narration à la 3ème personne qui met trop de distance. Je n'ai pas réussi à me sentir "impliquée". Le personnage de Thene ma totalement laissé de marbre.
Commenter  J’apprécie          70
84K

Ce roman est pour le moins déstabilisant. L’écriture est hachée, l’auteure bien souvent ne finit pas ses phrases, parfois il n’y a pas de point à la fin des phrases, pas de virgule dans les phrases, pas de majuscule en leur début… l’auteure enchaine dans un même chapitre plusieurs temporalités, mêle les personnages de plusieurs temporalités les uns aux autres, … le lecteur n’a plus qu’à bien s’accrocher …



Qu’est ce donc que cet objet littéraire non identifié ? En fait, un roman de dystopie assez original et glaçant.



Nous sommes dans un futur proche, en Angleterre. Tout a été privatisé, même la vie des gens. Tout a une valeur ou pas, un coût ou pas, tout se monnaye.



Théo Miller travaille dans une agence où il est chargé d’auditer le prix des délits et crimes, en fonction de la valeur des choses, des biens et des personnes.



Tu as tué ta belle-mère ? Très bien. En fonction de la valeur de celle-ci, de sa production ou non dans la société, une valeur va être attribuée à sa vie et le coupable devra payer la somme évaluée pour échapper à la prison. Si ta belle-mère était vieille et coutait une retraite à la société sans que dans son quotidien elle contribue à l’économie du pays et bien la somme à payer ne sera pas très élevée… Ca fait réfléchir ? Non ? Glaçant…



Théo fait son travail consciencieusement. Mais, un jour, le voici devoir évaluer le prix d’une amie d’enfance assassinée… Pourquoi a-t-elle été assassinée ? Théo va enquêter et se retrouver mêlé à une histoire bien complexe qui va à la fois le renvoyer à sa propre histoire et qui pourrait bien faire trembler le fonctionnement du pays et ses dirigeants.



C’est un futur proche, possible, glaçant que l’auteure nous présente et dans lequel elle déploie son histoire.



Bien que j’ai eu beaucoup de difficulté à suivre et à accrocher à la façon qu’a l’auteur de structurer son récit, c’est un roman atypique qui mérite que l’on s’y intéresse. C’est complexe, bien souvent obscur, mais pas inintéressant.



Ayant déjà lu plusieurs romans de Claire North qui m’avaient beaucoup plu, ce fut la raison pour laquelle je n’ai pas abandonné celui-ci. Mais bon… roman difficile d’accès et difficile à suivre. Je vous aurais prévenus : )

Commenter  J’apprécie          71
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Et si le monde et la politique n'était qu'un jeu ? Ou plutôt plusieurs partis de jeu en simultané où l'enjeu serait d'ordre politique, économique, voire vital.

C'est ce que propose de manière originale ce premier tome de fantasy de la Maison des jeux. Ce roman est brillant.



Venise : 1610. Mariée à un homme qui a liquidé sa dot et tout son argent, Thene se retrouve à jouer dans la maison des jeux. Elle joue si bien que peu de temps après elle est conviée dans une partie de jeu sélective en grandeur nature, opposant 4 joueurs.

Tel une partie d'échec, nous pouvons admirer la stratégie des personnages, voir évaluer la qualité de leur jeu, les coups portés plus ou moins fatals. L'unique règle : interdiction pour les joueurs de s'entretuer, ce qui laisse encore beaucoup d'autres possibilités.



Tant d'éléments qui gravitent autour d'une question fondamentale : pourquoi joue t'on ? Les joueurs sont-il eux même les pions d'une plus grand partie ? Tant de questions qui donnent envie de lire le second tome.



Le récit est prenant et finit en apothéose. Le narrateur suit les stratégies des personnes en faisant preuve d'un voyeurisme intéressant.

Commenter  J’apprécie          70
Le chant des déesses, tome 1 : Pénélope, Reine ..

Avec sa série Le chant des déesses, l’autrice, Claire North, nous propose de découvrir l’histoire d’une de ces femmes oubliées : Pénélope, la femme d’Ulysse, qui a attendu le retour de son mari durant près de vingt ans, alors que ce dernier est parti pour la guerre de Troie. Une guerre qui va durer dix ans, et il faudra encore dix années de plus à Ulysse pour retrouver le chemin d’Ithaque. Des années durant lesquelles Pénélope va user de nombreux stratagèmes pour ne pas avoir à reprendre un époux alors que la plupart de ses conseillers lui annoncent qu’Ulysse est surement mort, et qu’elle doit se remarier pour protéger le royaume.



Pénélope, la femme serviable et dévouée, qui va attendre sagement son mari, alors que ce dernier ne va pas hésiter à vivre plus d’un amour durant son périple. Aaaaaah, les douces joies des mythes antiques…



L’Histoire ne retiendra que le nom d’Ulysse et de son Odyssée, lui qui obtiendra toute la gloire, poursuivant ses aventures, trompant sa femme, et cherchant sa propre renommée. Mais, dans ce livre, Claire North remet la lumière sur les femmes d’Ithaque et sur Pénélope, qui, durant près de vingt ans, aura tout fait pour protéger le trône de son mari tout en maintenant la politique de son pays, subvenant aux besoins de son peuple malgré les luttes, les attaques et bien d’autres choses, et à qui, finalement, Ulysse doit tout.



J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman une fois les premiers chapitres passés, plantant le décor mais étant assez complexes à prendre en mains. Car l’histoire de Pénélope est racontée par la déesse Héra sans que, pour autant, le fabuleux n’intervienne. L’autrice s’en tient aux faits et nous dévoile une histoire crédible sur la façon dont Pénélope a dû diriger son île sans argent, sans hommes en âge de travailler (les autres ayant tous suivis Ulysse parti pour Troie), sans véritables alliés, tout en se protégeant de la myriade de prétendants qui voudraient l’épouser pour mettre la main sur ce royaume, sa couronne et ses prétendues richesses, mais aussi des pillards qui attaquent ses terres.



J’ai aimé découvrir l’histoire de ces femmes à travers les yeux d’Héra, elles qui sont restées chez elle pendant que leurs maris sont partis à la guerre et qui ont dû prendre les choses en main. Héra, déesse du mariage et protectrice des femmes, parle de ces dernières avec amour, comme une mère parlerait de ses enfants. On voit leurs actions à travers son doux regard et on ressent parfaitement la fierté d’Héra dans leur force et leur chagrin, dans leurs échecs ou leur malheur.



Il y aurait encore de nombreuses choses à dire et à analyser sur cette histoire. La principale étant que l’autrice nous livre ici une très belle interprétation de l’Odyssée d’Homère à travers les yeux d’Héra et de Pénélope. C’est aussi lumineux que sanglant, avec des luttes de pouvoir brutales tout en étant délicieusement subversif. J’ai déjà hâte de voir ce que Pénélope fera par la suite !
Lien : https://aliceneverland.com/2..
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Ma dernière lecture : La maison des jeux, tome 1 : Le Serpent de Claire North que je ne vous résumerai pas pour que vous ressentiez le même plaisir et la même surprise que moi en découvrant cette novella, la 36e parue dans la collection Une Heure Lumière chez Le Belial.



A propos de laquelle j'ai terriblement envie de vous donner mon avis tout de même...



Mais, avant, il faut que je vous parle de l'état d'esprit dans lequel je me suis procuré ce livre.



Il y a une bonne semaine, j'ai dû m'avouer une chose : je n'ai pas beaucoup de temps pour lire en ce moment. N'en déplaise aux jolis pavés dans mal PAL que j'ai commencé et que je peine à poursuivre. Et qui vont donc devoir encore attendre un peu...



En parallèle, j'ai vu passer des critiques sympathiques sur des textes courts et je me suis dit : pourquoi pas, même si, jusqu'à présent, je n'étais pas convaincue par le format de la novella que je considérais comme trop limité pour développer une histoire...



Je me suis procuré le roman de Claire North, séduite par l'idée d'une collection complète dans laquelle je pourrais piocher en cas de coups durs comme en ce moment...



Et finalement...



Passé la découverte du mode de narration qui m'a tenu un peu à distance au début, j'ai été réellement transportée par ce récit de 150 pages, qui a pour cadre la Venise du début du XVIIe siècle. Une intrigue efficace et prenante qui trouve la place pour laisser des éléments en suspens. Ce qui m'a poussée à acheter le tome 2 et 3 dans la foulée...



Me voilà donc réconciliée avec le format de la novella !



Plus qu'une chose à vous dire : "Jouez, et tous les mystères seront révélés."
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 3 : Le Maître

Moins d’un siècle après Le Voleur, Le Maitre montre toute la dimension que peut prendre le Jeu. Argent vient de défier la Maitresse de la Maison des Jeux. Celle-ci est donc temporairement fermée alors que se joue Le Jeu Ultime de la Maison des Jeu. L’enjeu est la direction de la Maison des Jeux et de la Haute Loge, le plateau de jeu est le Monde, les pions sont innombrables et les dégâts collatéraux sans limite. Pas de temps imparti, la dernière partie a duré 40 ans, juste une partie d’échec : faire chuter le roi pour gagner la partie.Dans ce troisième tome, l’histoire est racontée à la première personne et nous suivons le meilleur joueur de la Maison : Argent contre la joueuse la plus puissante, celle qui décide, la Maitresse des Jeux. Un jeu à l’échelle planétaire où les pions sont un ministre, un général, la NSA ou un sénateur : démesure et grandeur pour faire tomber le roi de l’adversaire. Dans ce dernier tome, l’autrice met tous ses personnages sur le plateau et nous propose un final grandiose, à la hauteur de son récit intelligemment tissé.



Peut être moins extravagant dans son style que les précédents tomes, l’effet de surprise est passé, mais tout aussi captivant dans son déroulé, Le Maitre propose une intrigue très prenante tout offrant aux lecteurs beaucoup d’informations sur la Maison des Jeux et l’histoire de sa Maitresse. De bout en bout, cette novella m’a tenu en haleine et j’ai trouvé la fin juste excellente.



La trilogie de la Maison des Jeux se place parmi mes meilleures lectures de la collection Une Heure Lumière. J’ai été bluffée et totalement conquise par l’histoire que nous conte Claire North : c’est brillant et captivant. Une lecture coup de cœur de bout en bout que je vous recommande très chaudement.
Lien : https://chutmamanlit.fr/2023..
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur

Nous voici dans le tome 2 de la Maison des Jeux, intitulé « Le voleur ».



Pour rappel du contexte de l’histoire : la maison des jeux est un établissement mystérieux dans lequel nous pouvons trouver une basse loge où les joueurs se défient autour de jeux traditionnels (échecs, backgammon, tarot, majhong, etc) et misent de l’argent. Les plus habiles, les plus doués, sont conviés dans la haute loge, par la maîtresse des jeux, pour se défier autour de plateaux de jeux grandeur nature : la ville, le pays ou le monde entier devient le terrain des belligérances. Les mises sont également plus conséquentes : on y pari des années de vie, sa mémoire ou bien plus encore.



Nous sommes en 1938 en Thaïlande. Remy Burke et Abhik Lee sont des joueurs de la haute loge. Abhik va piéger un soir Remy, le faisant boire un peu plus que de raison, et va lui faire accepter une partie de cache-cache à l’échelle du pays. Remy a parié sa mémoire, Abhik 20 années de vie. Celui qui reste caché le plus longtemps gagne. Mais, … les cartes distribuées sont-elles bien équitables ?



Commence alors une vaste chasse à l’homme. Remy est le premier à se cacher.



Le lecteur est à nouveau pris à partie par l’auteure comme spectateur de cette course poursuite débridée.



Nous nous attachons bien vite au malheureux Remy qui commence sa partie avec une sacrée gueule de bois.



Nous sommes dans cet opus davantage dans un roman d’aventures que dans un roman fantastique. C’est haletant, empli de nombreuses surprises et de retournements de situation. Le rythme est effréné.



J’ai à nouveau beaucoup aimé cette lecture, j’ai pris plaisir à suivre Remy, à admirer sa détermination et sa force de volonté de s’en sortir par tous les moyens avec beaucoup d’ingéniosité.



J’ai également apprécié de retrouver par petites touches des personnages du premier volet de la série.



Je vous recommande vivement cet ouvrage, un conseil : prenez bien votre souffle avant d’en commencer la lecture : )

Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 3 : Le Maître

Conclusion de cette trilogie. Le maître se déroule de nos jours. Le joueur Argent a défié la Maîtresse de Jeu elle-même. C’est désormais le Grand Jeu, à côté duquel les jeux précédents semblent dérisoire. Le globe terrestre est désormais réduit aux dimensions d’un échiquier, à travers lequel Argent doit tracer sa voie s’il veut vaincre son adversaire. Ici, les deux protagonistes jouent pour le contrôle de la Maison des Jeux, et ont pour pièces non des personnes mais des armées entières, des factions, des organisations, des nations même. Le résultat de cette partie déterminera l’orientation du monde ; plus rien ne sera désormais comme avant…



Le maître se déroule sur un tout autre plan : ce n’est plus un jeu mais LE jeu. Le défi ultime, sur un plateau d’échecs qui n’est autre que le monde entier, dans notre période contemporaine. Les personnages ne font plus dans la dentelle, sortent l’artillerie lourde et nous offrent du grand spectacle. Une sorte de synthèse des deux premiers volumes, alliant ruse, tactique, stratégie d’un côté, et flair, instinct et… autre chose de l’autre. C’est parfois digne d’un film américain où ça pète de partout, mais c’est fichtrement prenant, jusqu’au dernier quart très blablateux mais pas moins passionnant.



On a donc dans cette trilogie trois jeux différents, et l’on pourrait penser que ça s’arrête là. Pourtant, il y a bien plusieurs fils rouges qui relient ces trois textes et créent un ensemble harmonieux. Ce dernier volume nous apporte le plus d’informations sur la Maison, sa Maîtresse en titre, et tous les enjeux qui en découlent.

En cela, Le maître est à la fois une sorte de synthèse des deux premiers volumes, un prolongement et un aboutissement de la trilogie. Ce dernier tome apporte également, en plus du recul et de la hauteur de vue sur ce plateau de jeu géant, une ouverture qui dépasse même la raison d’être de la Maison.



Le Maître révèle la construction d'ensemble de la Maison, faite de fils rouges, d'échos, de personnages récurrents, de réminiscences et de souvenirs, de promesses et de pactes qui ponctuent la série jusqu’à ce dernier volume, sorte de point d’orgue de la trilogie.



Ce dernier volume m’a également fait réaliser la manière avec laquelle tout était calculé d’avance. Par les personnages, certes; Argent étant particulièrement brillant dans sa capacité à envisager et calculer sur le long terme. Mais par l’autrice surtout, notamment pour construire tout ceci sur trois volumes et nous sortir de son chapeau de magicienne un Oiseau qui relance le jeu quand on pense que c’est fini.

La trilogie nous interroge sur les notions de libre-arbitre, liberté d’action et de choix. Les ficelles sont-elles tirées, comme l’écrivain démiurge sur son œuvre, par des puissances annexes et qui nous dépassent, qui nous sont inconnues ? Le maître est particulièrement perturbant pour cela, et formidablement bien réalisé, car il transforme notre quotidien en un jeu… et on tend, parfois, à se demander si ceux qui nous dirigent, ne considèrent pas tout cela comme un jeu également. Le rapprochement des deux est assez glaçant tant la vision ludique du Maître paraît presque crédible…



Enfin, j’ai particulièrement aimé le questionnement posé dans le dernier volume : le cœur, ou la raison ? La vie n’est-elle qu’un jeu de calculs, de statistiques, de raisonnement logique, ou répond-elle à des instincts plus primaires ? De quoi est fait l’être humain, et vers quel côté l’humanité doit-elle pencher pour subsister ? Faut-il d’ailleurs qu’elle penche, ou est-elle plutôt un jeu d’équilibre entre ces deux forces contraires ?

On comprend alors toute la raison de la création de La maison des jeux, mais aussi cela offre, a posteriori, un autre regard sur Le serpent et Le voleur.



Alors certes, ce dernier volume c'est du grand spectacle, ça pète de tous les côtés et ça a un effet très cinéma américain, jusqu'à un blabla final soporifique (mais pas inintéressant). C'est ce qui coûte une demi-étoile à ma note finale... Malgré tout, quel final ! J'ai adoré cette série que je trouve remarquablement ficelée, construite, pensée, jusqu'au bout.


Lien : https://zoeprendlaplume.fr/c..
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 3 : Le Maître

En mars 2022 paraissait La Maison des jeux tome 1, le serpent, chez Le Bélial’ dans la collection Une Heure Lumière. C’était un titre un peu spécial, dans la mesure où il s’agissait du premier tome de la trilogie La Maison des Jeux, une série de novellas formée de trois récits indépendants mais subtilement liés entre eux. Dans ce premier opus, le lecteur faisait connaissance avec cette fameuse maison des jeux dans la Venise du XVIIe siècle, puis le second La maison des jeux 2 – Le voleur nous emmenait à Bangkok en1938. Le dernier tome, Le maître, vient de paraitre et propose à nouveau un saut dans le temps en situant son action de nos jours.



Au fur et à mesure des tomes, l’histoire prend de l’ampleur, gagne en intensité, en durée et en enjeux. Ce troisième tome nous fait entrer de plain pied dans le Grand Jeu. Exit les jeux familiaux ou jeux de carte ou d’apéro, cette fois il va y avoir du lourd, du très lourd, avec une partie de jeux qui dure des années avec un gain exceptionnel à la clé : La Maison des jeux. Pas seulement bien entendu, puisqu’à travers elle, on emporte les rênes de l’évolution du monde, la place tant enviée de maître/maîtresse des jeux, celui ou celle qui contrôle tout sans être forcément à l’abri des facéties de ses joueurs. Et celle d’Argent, que l’on a appris à connaitre précédemment, est de vouloir devenir calife à la place du calife en l’affrontant autour d’une partie d’échec dont le plateau est le monde, et dans laquelle les participants sont les rois à mettre en échec. Chacun dispose de plusieurs pièces, le gagnant doit abattre le roi adverse. Cependant, les moyens de chaque joueur ne sont pas les mêmes, autant financièrement qu’en terme de forces de pièces.



Cette fois la narration est à la première personne. On est au plus près du jeu qui se déroule, de sa fuite en avant pour échapper aux assauts du roi adverse, pour éviter la mort le narrateur parcourt le monde en essayant de se cacher. Il est pourtant prêt pour cette partie à laquelle il aspire depuis très longtemps, affutant ses armes, ses pièces, ses ressources tel le joueur aguerri qu’il est. Les pertes vont être nombreuses de chaque côté dans cet affrontement, en vies humaines, en ressources financières. Les pions sont variés: des ministres, des assassins ou de simples employés. Les ressources également: ordinateurs, téléphones ou millions. En excellent joueur, il faut savoir gérer tout ce dont on dispose au mieux et ne pas se laisser aller à l’émotion, rester concentré jusqu’au bout et garder à l’esprit que seul compte le Grand jeu.



Claire North est une joueuse exceptionnelle, une maîtresse reine qui joue avec ses lecteurs, leur fournissant des indices au fil de ses trois récits. Elle dispose d’une plume aiguisée, d’un sens de la caractérisation des personnages formidable, d’un grand sens de la construction narrative, d’un soucis du détail. Elle met toutes ses ressources au service d’une trilogie exceptionnelle, magistrale dans sa narration où elle n’oublie pas de façonner une atmosphère particulière, des personnages que l’on voit très peu mais très détaillés, des petits riens qui accrochent le lecteur et lui donnent envie de tourner les pages sans s’arrêter. Le maître ressemble pas mal au second tome pour l’aspect course effréné, mais il s’y ajoute des questionnements moraux, notamment sur le prix à payer, sur le fonctionnement du monde.



Le maître est ainsi une conclusion parfaite à cette série de La Maison des jeux. Claire North assemble toutes ses pièces pour nous offrir un récit parfaitement construit, intelligemment et finement brossé depuis le premier tome. En effet, les trois livres n’en forment qu’un seul avec trois histoires et époques différentes. Avec La Maison des jeux, l’autrice devient la maîtresse de la collection Une Heure Lumière, une série qu’il ne faut pas rater et si possible lire les trois à la suite pour en déceler toutes les subtilités.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur

Deuxième volet de la trilogie consacrée à la Haute Loge, une maison de jeux où tout peut être misé, y compris des connaissances ou des années d'existence. Le premier tome se situait à Venise au XVIIème siècle, celui-ci effectue un bond de 300 ans pour nous plonger dans la Thaïlande de 1938. Remy Burke accepte une partie de cache-cache contre le très retors Abhik Lee, prêt à tout pour l'emporter. Déjà, Remy s'est fait piéger dans les grandes largeurs par son adversaire: éméché, il a accepté de mettre en jeu toute sa mémoire dans une partie de cache-cache à travers la Thaïlande. Un pays où il ne connait personne et où son apparence occidentale l'empêche de se dissimuler. Abhik Lee, de son côté, joue sur son territoire et dispose d'importants moyens pour l'emporter. Ce qui implique que la partie est faussée dès le départ. Dès lors pourquoi la Maison des Jeux, réputée pour sa neutralité, l'a-t-elle acceptée?

Deuxième roman court de Claire North sur ces "casinos" d'un genre très particuliers, LE VOLEUR débute de manière quelque peu longuette tandis que le héros déboussolé essaye de se cacher de son adversaire. Une partie déstabilisante, façon "étranger en terre étrangère", qui pose les bases d'un récit comme toujours sibyllin. Néanmoins, l'intrigue se met en place progressivement, au fil des rencontres du principal protagoniste avec d'autres joueurs. Il doit, en effet, impérativement trouver de l'aide pour espérer l'emporter face à son très déterminé adversaire.

Avec cette deuxième livraison, le lecteur en apprend un peu plus sur la Haute Loge, organisation qui régit la destinée du monde depuis des lustres. Mais l'auteur ne distille les informations qu'au compte-gouttes, gardant une large part de mystères sur les mécanismes de fonctionnement de cette Maison des Jeux. Les joueurs disposent de "cartes" qu'ils peuvent jouer aux moments opportuns et qui, généralement, représentent des individus susceptibles de leur apporter leur aide. Dès lors, l'Histoire se revisite de manière complotiste puisque la Maison des Jeux existe de tout temps et en tout lieu, influençant les événements du monde dans un but secret. Le premier tome adoptait le principe classique du candide: il suivait une nouvelle joueuse découvrant les bases de ces parties épiques, le second tome, également classiquement, nous place aux côtés d'un joueur expérimenté mais ici dépouillé de ses avantages. D'où un affrontement à la façon de David contre Goliath tandis qu'en coulisse la Haute Loge, soi-disant neutre, tire les ficelles et avance ses pions en vue, probablement, d'un champ de bataille planétaire à venir. Réponses (?) aux nombreuses questions en suspens dans le dernier volet…


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur

Après une première partie, Le Serpent, se déroulant dans la Venise du XVIIe siècle, la Maison des Jeux de Claire North nous entraîne désormais avec Le Voleur dans la Thaïlande de 1938, à l’heure où les empires coloniaux britanniques et français connaissent leur dernier souffle et où l’impérialisme japonais attise les tensions dans toute l’Asie du Sud-Est. Cette nouvelle partie voit s’affronter deux joueurs, Rémy Burke et Abhik Lee, dans une gigantesque partie de cache-cache à travers tout le pays. Mais cette partie est déséquilibrée dès le départ et derrière les deux joueurs s’en cachent d’autres et une partie encore plus grande et aux enjeux autrement plus colossaux qu’une où ne se jouent après tout que des vies et leurs souvenirs…

Si vous n’avez pas lu Le Serpent, vous pouvez toujours prendre le jeu en cours de route. Thene, la protagoniste de la première partie et un autre personnage y font leurs apparitions, mais l’histoire de Le Voleur se tient parfaitement toute seule. Avec toujours cette mise à distance du récit qui nous est narré par un observateur extérieur (qui se permet de commenter l’action des joueurs ou de nous livrer un aperçu du passé et du futur des gens qu’ils croisent), qui peut plaire ou rebuter. Même s’il semble que, dans ce volume, l’observateur ne soit pas si impartial qu’il y paraît et que l’on se surprend à essayer de deviner son identité. Là où dans Le Serpent, le principal intérêt de l’histoire était le portrait de Thene et la façon dont celle-ci s’affirmait à travers le jeu et la partie en cours ; ici, Rémy et Abhik sont presque secondaires. Ce qui marque le plus ce sont les rencontres faites par Rémy durant sa fuite, les différents portraits d’une Thaïlande oubliée et correspondant pourtant si bien à ce que notre imaginaire occidental en devine. Avec pour ma part, une mention spéciale pour Fon et le vieux pêcheur. Notons d’ailleurs en passant un portrait au vitriol du colon britannique raciste et condescendant avec le couple dans le train dégouté par l’apparition d’un joueur (lui aussi britannique, mais cachant son identité). L’autre attrait à mes yeux du Voleur est de lever un peu plus le voile sur le fonctionnement de la Maison des Jeux et sur les règles qui président à son fonctionnement. Et du coup, je serais présente en 2023 pour la troisième — et dernière ? — partie au sein de cette Maison des Jeux.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
Commenter  J’apprécie          70
La Maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Rendez-vous immanquable, cette nouvelle sortie de la collection "Une heure lumière" a été une très grosse surprise.



Premier volume d'une trilogie "La maison des jeux", "Le Serpent" est nous plonge au cœur d'un jeu de plateau grandeur nature, de coups bats stratégiques, sous le regard de la mystérieuse et mystique Maison des jeux. La partie est tout simplement palpitante, on ne peut pas s'arrêter tant on veut connaître le prochain coup, la finalité de cette partie.



Le narrateur nous conte cette histoire, conscient d'être un observateur extérieur omniscient et nous invite à l'accompagner dans ses observation. Nous sommes des joueurs observant l'échiquier d'une petite partie dans la grande.



Petit coup de coeur, "Le Serpent - La maison des jeux" est une excellente lecture ! Je serais pour suivre le prochain jeux et surtout découvrir les œuvres de Claire North !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Claire North (1366)Voir plus

Quiz Voir plus

Notre-Dame de Paris

Cathédrale gothique par excellence, son édification commence en 1163 et dure plus de ...

150 ans
160 ans
170 ans
180 ans

12 questions
104 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , Paris (France) , cathédralesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}