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Citations de Clare Mackintosh (267)


Certains secrets de famille ne devraient pas être ébruités en dehors du cercle familial.
D'autres ne devraient pas l'être du tout.
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On pourrait croire que c'est arrivé en un éclair, mais pour moi c'était l'inverse. Le temps a ralenti. J'ai senti mon poing se serrer, mes ongles s'enfoncer dans ma paume. J'ai senti le frisson électrique parcourir mon bras du poignet à l'épaule, repartir dans l'autre sens après une pause. La tension monter, monter, de plus en plus.
L'hématome allait de ta tempe à ta gorge.
"Je regrette", ai-je dit.
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J'ai commencé à boire pour le plaisir.
J'ai continué parce que je ne pouvais plus m'arrêter.
Entre les deux, j'avais perdu mon chemin.
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Quel genre de mère n'essaie même pas de sauver son bébé ?
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On ne sait jamais ce qui se passe dans l'intimité des gens. Sur dix de vos amis, deux sont victimes ou coupables de violence conjugale. Deux. Combien d'amis avions- nous? Nous ne devions pas être les seuls.
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Rien de tel que la découverte d'un cadavre pour vous gâcher le réveillon.
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Chaque fois que ça m'arrivait, je m'excusais. Je disais que c'était "arrivé comme ça", sans prévenir, que je n'avais pas pu m'en empêcher. Je me déteste aujourd'hui d'avoir débité tous ces mensonges. Je savais exactement ce que je faisais. Et après cette première fois, quel que fût mon degré d' ébriété et de colère, j'ai toujours fait en sorte que les bleus ne se voient pas.
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" Trois personnes peuvent garder un secret, si deux d'entre elles sont mortes."
Benjamin Franklin
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Quand on est jeune, on croit ses parents parfaits. Ils vous crient peut-être dessus un peu trop souvent, ou vous privent d'argent de poche jusqu'à ce que vous ayez rangé votre chambre, mais ce sont vos parents. Ils vous aiment et c'est réciproque.
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"Il n'aurait voulu changer sa femme pour rien au monde, mais il aurait aimé changer le monde pour elle."
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Le vent rabat ses cheveux mouillés sur son visage et elle plisse les yeux pour se protéger de la pluie. Par ce temps, tous sont pressés et filent à vive allure sur les trottoirs glissants, le menton enfoui dans le col. Les voitures qui passent éclaboussent leurs chaussures ; le bruit de la circulation l’empêche d’entendre plus de quelques bribes du flot de paroles qui a commencé au
moment où les grilles de l’école se sont ouvertes. Les mots sortent pêle-mêle de sa bouche dans l’excitation suscitée par ce nouveau monde dans lequel il grandit.
Elle saisit quelque chose à propos d’un meilleur ami, d’un exposé sur l’espace, d’une nouvelle maîtresse. Elle baisse les yeux et sourit de son enthousiasme, ignorant le froid qui se faufile sous son écharpe. Le garçon lui
rend son sourire et lève la tête pour sentir la pluie, ses cils mouillés noircissant le contour de ses yeux.
— Et je sais écrire mon nom, maman !
— C’est très bien mon fils, dit-elle en s’arrêtant pour embrasser avec amour son front humide. Tu me montreras à la maison ?
Ils marchent aussi vite que des jambes de cinq ans le permettent. De sa main libre, elle porte son sac d’école, qui claque contre ses genoux.
Presque arrivés.
Les phares se reflètent sur l’asphalte mouillé, les éblouissant à intervalles réguliers. Ils attendent un trou dans la circulation pour traverser rapidement la route encombrée, et elle agrippe plus fort la petite main enfermée dans le gant de laine soyeux, de sorte qu’il doit courir pour la suivre. Des feuilles détrempées sont accrochées aux barrières ; leurs couleurs vives prennent peu à peu des teintes ternes.
Ils atteignent la rue calme au coin de laquelle se trouve leur maison, heureux à l’idée de se retrouver bientôt au chaud. Se sentant en sécurité aux abords
de son quartier, elle lui lâche la main pour écarter des mèches de cheveux de ses yeux et rit de la cascade de gouttelettes que cela provoque.
— On y est, dit-elle pendant qu’ils tournent au coin.
J’ai laissé la lumière allumée pour nous.
De l’autre côté de la rue, une maison de briques rouges. Deux chambres, une toute petite cuisine et un jardin parsemé de pots qu’elle a l’intention de remplir de fleurs. Juste tous les deux.
— Le premier arrivé a gagné, maman…
Il ne s’arrête jamais, débordant d’énergie depuis l’instant où il se réveille jusqu’au moment où sa tête tombe sur l’oreiller. Toujours en train de sauter ou de courir.
— Allons-y !
En un clin d’œil, c’est la sensation de vide à côté d’elle tandis qu’il court pour retrouver la chaleur de l’entrée éclairée par le porche. Lait, biscuit, vingt
minutes de télévision, bâtonnets de poisson au dîner.
La routine qu’ils ont si vite adoptée, à peine à la moitié du premier trimestre d’école.
La voiture surgit de nulle part. Un grincement de freins humides, le bruit sourd d’un garçon de cinq ans qui percute le pare-brise et tourne sur lui-même avant de retomber sur la route. Elle se précipite devant la voiture toujours en mouvement, puis glisse et tombe lourdement sur les mains, le choc lui coupe le souffle.
Tout s’est passé en un clin d’œil.
Elle s’accroupit à côté de lui, cherchant désespérément un pouls. Son haleine forme un nuage blanc solitaire dans l’air. Elle voit une ombre s’étendre sous
la tête de l’enfant et entend son propre gémissement comme s’il provenait de quelqu’un d’autre. Elle lève les yeux vers le pare-brise flou, dont les essuie-glaces balaient la pluie dans la nuit qui s’épaissit, et crie au conducteur invisible de lui venir en aide.
Elle se penche et ouvre son manteau pour réchauffer le garçon, son ourlet épongeant l’eau de la chaussée.
Et alors qu’elle l’embrasse et le supplie de se réveiller, le halo de lumière jaune qui les enveloppe se réduit en un faisceau étroit ; la voiture fait marche arrière. Le moteur hurle son mécontentement lorsque le conducteur
essaie deux, trois, quatre fois de faire demi-tour dans la rue étroite, éraflant dans sa précipitation l’un des immenses sycomores qui bordent la rue.
Puis vient l’obscurité.
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La routine est réconfortante, familière, rassurante. La routine te tranquillise. La routine te perdra
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Imagine que tu rentres tard du travail et qu'il n'y a pas âme qui vive. Tu n'as pas rechargé ton téléphone et personne ne sait où tu es. Les pas derrière toi se rapprochent et tu sais, parce que ça t'arrive tous les jours, que tu es seule; qu'entre le quai et la sortie, tu ne verras personne. Tu sens un souffle sur ta nuque et la panique te gagne, il fait noir, il fait froid, il pleut
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Peu à peu, sans que je m'en aperçoive, mon chagrin a changé de forme, passant d'une douleur vive et irrégulière, impossible à museler, à une souffrance sourde et constante que je peux reléguer dans un coin de ma tête. Et si je ne la réveille pas, je peux faire semblant que tout va bien. Que je n'ai jamais eu d'autre vie. p.152
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A l'époque où Ray s'était engagé dans la police, tout semblait très simple. Arrêter les criminels et protéger les braves gens. Aider les victimes d'attaques au couteau et d'agressions, de viols et de dégradations, et participer à la construction d'un monde meilleur. Mais le faisait-il vraiment ? Il était enfermé dans son bureau de huit heures du matin à huit heures du soir, ne sortant sur une affaire que lorsque la paperasse pouvait attendre, obligé de se plier aux exigences de la direction même quand cela allait à l'encontre de ses principes. p.95
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La direction veut des résultats rapides,... c'est tout ce qui les intéresse... Si une affaire n'est pas résolue en quelques semaines - quelques jours dans l'idéal -, elle n'est plus prioritaire et elle est remplacée par une autre. p.67
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La douleur que j'éprouve est si physique qu'il semble impossible que je sois encore en vie ; impossible que mon cœur continue de battre alors qu'il est en lambeaux. J'aimerais graver une image de lui dans mon esprit, mais tout ce que je vois quand je ferme les yeux, c'est son corps sans vie dans mes bras. Je l'ai laissé tomber et je ne me le pardonnerai jamais. p.61
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Déstabilisée par mon sac à dos de fortune, je perds l'équilibre et me cogne, roule et glisse jusqu'en bas du sentier. Du sable humide crisse sous mon poids et je reprends mon souffle, m'attendant à avoir mal quelque part. Mais je n'ai rien. Je me demande un bref instant si je suis immunisée contre la douleur physique : si le corps humain est conçu pour gérer à la fois la souffrance physique et morale. Ma main me fait encore mal, mais ça me semble loin, comme si elle appartenait à quelqu'un d'autre. p.53
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Ils croient avoir gagné la partie [masquer] maintenant que Melissa est morte. [/masquer] Ils croient que c'est fini.
Ils se trompent.
Ça ne fait que commencer.
[...]
Et bien sûr, je t'ai, toi.
Toi, et des milliers d'autres femmes qui font la même chose tous les jours.
Je te vois, mais toi, tu ne me vois pas.
Jusqu'à ce que j'en décide autrement.
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C'est maintenant que les regrets m'assaillent. Pas à cause du crime que j'ai commis ni même parce que j'ai vu une femme se noyer dans son propre sang. Mais parce qu'elle n'aura jamais à répondre de ses crimes devant un tribunal. Elle a gagné, au bout du compte.
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