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Citations de Claudia Piñeiro (132)


"C’est l’apanage des grands personnages de la littérature, nous trouvons toujours un trait, une facette, un geste qui nous invite à nous reconnaître en eux. Ou du moins, à nous mettre à leur place.”
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Nurit, je te l'assure, ma chérie, ce roman est mauvais ; sais-tu pourquoi ? Parce que tu étais amoureuse, tu avais la tête ailleurs, et l'amour et l'art, cela ne fait pas bon ménage. Le sexe et l'art, oui. L'amour en souffrance aussi. Mais cet amour débile, de chéri chéri, amour de ma vie, celui-là, non.
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......je ne sais pas pourquoi Mariano était tombé amoureux de moi. En supposant qu’au-delà de la déconvenue qu’il avait eue cet été-là en se faisant plaquer par sa copine, il était bel et bien tombé amoureux de moi. Personnellement, je ne serais jamais tombée amoureuse de moi. Je lui avais souvent posé la question : “Qu’est-ce qui t’a plu chez moi ?” Et, chaque fois, il me répondait : “Tout.” Mais dire “Tout”, c’était comme dire “Rien du tout”. Je n’avais jamais réussi à obtenir de précision concrète : tes yeux, ton sourire, ni même tes nichons, ou tes jambes. J’aurais préféré qu’il me dise “tes nichons” plutôt que cette réponse : “Tout.”
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Quand des choix informatifs négligent certaines nouvelles, on peut parler de censure. Ne laissez personne choisir à votre place. J'ai bien dit personne. Lisez beaucoup de quotidiens, regardez beaucoup de journaux télévisés, tous, même ceux avec lesquels vous n'êtes pas d'accord et, seulement après, faites votre propre choix. Hiérarchiser les nouvelles en fonction de nos propres critères et non par les choix que l'on nous impose, c'est faire de la contre-information. Et la contre-information, ce n'est pas un gros mot, bien au contraire. Cela veut dire informer depuis un autre espace, depuis un espace détaché du pouvoir.
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Quand un journaliste cesse d'informer pour donner son opinion, s'il veut rester honnête, il faut qu'il le dise clairement à ses lecteurs. On peut prendre position, mais on ne peut pas faire passer son opinion pour de l'information.
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Mon père avait coutume de dire que la culpabilité est une bâtarde. Ce à quoi ma mère lui répondait : "C'est toi qui es un bâtard".
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Parfois, ce n'est pas si mal d'être un con, ça permet de ne pas perdre sa dignité. Et, quand on est entouré que par de la merde, c'est important de surnager.
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Pourquoi un cadre vide vous met-il dans un état pareil ? demande le gamin. [...] Parce que la série est rompue, dit Brena. Parce que ce qui est là nous parle, et ce qui n'est pas là nous interroge, dit Nurit.
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... c'est pour cela qu'elle détestait ce dicton populaire d'après lequel les seins parfaits étaient ceux qu'on réussissait à faire entrer dans une coupe à champagne. Une coupe ronde, bien entendu, pas une flûte.
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Pourquoi tellement de gens croient-ils que leur vie a quelque chose d'exceptionnel, alors que moi, je crois que la mienne est pareille à celle de tout le monde ?
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...les gens qui dépendent de la gentillesse des inconnus en dépendent parce qu'ils sont seuls au monde. Même si, dans les faits, ils sont effectivement entourés. Si quelqu'un dépend de la gentillesse d'un inconnu, c'est que ceux qui l'entourent ne sont pas des gens sur lesquels il a pu compter.
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C'est dans le décodage du discours de l'autre que nous commettons les pires erreurs, lorsque nous comblons les vides en cherchant à interpréter ce qu'a voulu dire celui qui en fait n'a rien dit du tout.
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Cela lui donne l'impression qu'il y a quelque chose dans son aspect qui attire leur attention. [...] Peut-être le livre, mais cela l'ennuie de marcher sans lire. Peut-être qu'ils pensent que c'est une sale habitude, dangereuse car elle empêche de faire attention où l'on marche. Si c'est le cas, alors ils ignorent que Nurit Iscar a l'habitude de lire dans n'importe quelle circonstance : quand elle marche, quand elle prend le bus ou le métro, quand elle fait la queue à la banque, et même au cinéma, tant que les lumières n'ont pas été éteintes avant le début du film.
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Yo pensé, lo tendría que hablar con Ernesto, preguntarle si le pasaba algo. Y casi lo hago. Pero después me dije, ¿y si me pasa como a mi mamá que por preguntar le salió el tiro por la culata? Porque ella veía medio raro a papá y un día fue y le preguntó : "¿Te pasa algo, Roberto?". Y él le dijo: "¡Sí, me pasa que no te soporto más!". Ahí mismo se fue dando un portazo y no lo volvimos a ver. Pobre mí mamá.
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J'écris pour moi, à la première personne. Je m'écris. Sur la première page, j'inscris "Carnet de bord" et non "Journal". Pour écrire un journal, il faut se sentir sûre de l'intérêt que présente le récit de notre propre vie, ce qui n'est pas mon cas. La conviction que cette vie, aussi dure qu'elle ait pu être ou qu'elle soit encore, justifie, du point de vue de celui qui la raconte, qu'elle soit retranscrite jour après jour, scène par scène. Et cette conviction, je ne l'ai pas.
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[ Le livre ] était creux. Il n'y avait pas de pages à l'intérieur, c'était juste une couverture rigide. Une boîte de fausse littérature. Sur la tranche, je lus "Faust "de Goethe. Je le remis à sa place. Entre "La vie est un songe "de Calderon de la Barca et "Crime et châtiments "de Dostoïevski. En allant vers la droite, deux ou trois autres classiques, puis cela se répétait : "La vie est un songe", "Faust", "Crime et châtiments", en lettres d'or en relief. La même série sur tous les rayonnages.
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Claudia Piñeiro
Quand nous partons vivre à Altos de la Cascada, nous disons que nous le faisons pour nous « mettre au vert », pour partir en quête d’une vie saine et sportive, en quête de sécurité. En nous retranchant derrière ces excuses, même vis-à-vis de nous-mêmes, nous n’avouons pas vraiment ce qui nous mène ici. Et, le temps passant, nous finissons même par oublier. L’arrivée à La Cascada génère une sorte d’oubli magique du passé. Le passé s’est arrêté la semaine dernière, le mois dernier, l’année dernière « quand nous avons joué l’inter-country et l’avons gagné ». Petit à petit s’effacent les amis de toujours, les lieux qui jadis nous semblaient indispensables, quelques parents, nos souvenirs, nos erreurs. Comme si, arrivés à un certain âge, il nous était possible d’arracher les feuilles de notre journal et de commencer à en écrire un nouveau.
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Pablo Simó is at his desk drawing the outline of a building that will never exist. He has been making the same sketch for years, like a man condemned to have the same dream every night: one about an eleven-storey tower facing north. There's a series of identical drawings in a file, he doesn't know exactly how many, he lost count a long time ago - more than a hundred, less than a thousand. They aren't numbered, but each one is dated and signed: Pablo Simó, Architect.
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Quand on ne prête aucune importance aux atrocités passées, elles laissent des plaies ouvertes et, pire encore, il est certaines personnes qui s'arrogent parfois le droit de réparer ce que la justice a en son temps laissé impuni. Il n'empêche que cette justice rendue à titre personnel constitue une nouvelle atrocité qui alimente un cycle infini de haine et de vengeances. Est-il moins assassin que les autres, celui qui tue quelqu'un qui mérite de mourir ?
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Es como la menopausia, puede tardar más o menos, pero ninguna se salva.
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