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Critiques de Clémence Godefroy (104)
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Love in 56K

J’avais très envie de lire de la romance ces temps-ci : ma précommande des éditions du Chat Noir étant arrivée à point nommé avec ce livre qui promettait une chouette histoire d’amour sans prise de tête. La couverture réalisée par Cécile Guillot me rappelait un peu I.R.L. d’Agnès Marot, en plus romantique. J’avais déjà beaucoup aimé Eros Automaton de Clémence Godefroy et j’avais tellement envie de retrouver sa plume que j’ai aussi commandé Les héritiers d’Higashi, sorti plus ou moins en même temps que celui-ci, mais dans la collection Neko (inspiration japonaise). Cette petite romance se lit très rapidement, il ne m’a pas fallu une journée pour la finir !



Après les vacances, Erika retrouve ses deux meilleures amies Chris et Marissa pour entamer son avant-dernière année de secondaire. Elles ne font partie d’aucun groupe social ensemble (sportifs, pompon girls, club d’échec…), c’est « juste » leur amitié qui les unit. J’ai beaucoup aimé ce groupe d’amies dont l’amitié est simple, mais pure, elles se font confiance, se confient l’une à l’autre, se défendent ensemble contre les harceleurs… Elles prennent toutes des chemins différents, mais elles ne se jugent ou ne se jalousent pas entre elles, elles respectent leurs choix mutuels, sans se moquer (ou alors gentiment, sans méchanceté) et en essayant d’aider quand la situation le demande.Comme quoi, pas besoin d’être populaire pour avoir une super bande de potes !



Cette histoire se passe en 1997 : c’était un temps où internet n’était pas encore dans tous les foyers et où utiliser internet signifiait couper la ligne de téléphone. Si j’ai reconnu certains procédés, j’étais encore trop jeune à ce moment-là pour utiliser internet. Je m’identifie du coup plus à Emily, la petite sœur qui écoutait son boys band préféré en boucle (Backstreet Boys forever
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Love in 56K

UN EXCELLENT ROMAN YA !

Je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle parution de la collection chat blanc. Cette collection nous offre vraiment des romans YA qui se démarque en explorant des univers originaux.



Ici c’est un retour en arrière, on se retrouve en 1997 et ce fut un véritable bonheur de découvrir les prémices d’internet. Clémence Godefroy a su exploiter l’époque en abordant des thèmes intéressants qui mettent en lumière les débuts d’internet.



Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance générale du roman, j’ai été projetée dans un passé pas si lointain, j’ai trouvé que l’histoire était vraiment bien construite, on se sent proche des personnages, on craque pour certains, on en déteste d’autres.



UNE INTRIGUE FRAÎCHE ET ADDICTIVE !

On suit Erika, notre narratrice. A la rentrée scolaire, elle est bien décidée à profiter de son année auprès de ses amies, et si elle arrive à séduire le beau Scott Petterson, alors elle aura concrétiser un de ses secrets les mieux gardés.



Erika est une jeune fille très attachante. Elle est un peu en décalage avec les jeunes filles de son âge, réservée et plutôt accro à la littérature, Erika se complaît dans son monde imaginaire, et en découvrant la nouvelle série de livre, Les sorciers de Bellwood, elle va trouver le réconfort qu’elle cherche tant.



Erika se cherche encore, elle va trouver sa place petit à petit au sein de son petit monde. Épaulée par ses deux meilleures amies.



Clémence Godefroy a su me divertir du début à la fin. J’ai adoré me retrouver dans les années 90, découvrir les débuts d’internet, cette révolution qui ouvrira le champ des possibles à notre héroïne.



L’intrigue est simple et en même temps on décèle les problématiques que nos personnages vont affronter, on se prend au jeu des déboires amoureux de nos trois héroïnes. J’ai adoré les émotions que ce roman m’a fait ressentir, c’était tellement proche de ce que j’ai pu ressentir lors de mes premiers émois…



EN BREF :

[Love in 56K] est un roman YA qui m’a énormément plu. L’autrice plante le décor lors de l’année scolaire 1997-1998. L’ambiance du roman est fidèle à l’époque, les personnages sont attachants et touchants. Clémence Godefroy nous propose un roman qui se démarque, ce fut une lecture rafraîchissante qui ravira les romantiques et les amoureuses de la lecture.
Lien : http://www.lmedml.fr/2019/08..
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Love in 56K

'amour est souvent au coeur des romans de Clémence Godefroy. Dans Love in 56K, il en sera question mais pas seulement : amitié, problèmes d'adolescence et quête de soi seront également au rendez-vous. Bienvenue dans les années 1998 !



Bienvenue dans un lycée américain

J'ai commencé ce livre sans jeter un oeil au résumé. Ce qui m'a surprise le plus pendant les premiers chapitres, a été la sensation de lire un roman se déroulant en France, jusqu'à ce que des détails viennent perturber l'intrigue : aucun lycéen français ne possède de voiture pour se rendre en cours avec ses amis !



Clémence Godefroy est française, mais elle a recrée avec brio cette ambiance lycée américaine qui regroupe pas mal de clichés, et qu'on retrouve dans certaines séries tv. Cependant, elle y a ajouté sa touche personnelle pour que ces clichés ne nuisent pas à la qualité de l'intrigue.



Par exemple, au niveau des personnages, on retrouve les différents groupes typiques : les nerds du club d'informatique, l'équipe de sport (basket, football), les pom-pom girls populaires, la peste de service, la bande de copines intellos, le meilleur ami gay.



Les nuances interviennent dans la construction des personnages. Ainsi, dans l'équipe de basketball, Scott est aussi un geek qui a du mal à s'intégrer; dans le club informatique, on compte une future diplômée de grande université très sûre d'elle, … Chacun n'est pas celui qu'il semble être et c'est ce qui fait la richesse de ce récit.



L'auteur aborde plusieurs sujets sur cette période charnière de Première-Terminale propres aux américains : les fêtes entre élèves, le souci d'aller s'inscrire ou non dans une université après la remise des diplômes, les virées au centre-commercial, les jobs d'appoint, le sous-sol aménagé en antre d'ado, le fait d'avoir ou non une voiture, et surtout la sexualité naissante.



Tout contribue à recréer cette époque de liberté surveillée, de désir d'émancipation, de rêves à venir de ces adolescentes américaines mais qui s'étend aussi aux françaises sur certains points comme la sexualité.



Premiers émois amoureux dans la vie d'une lycéenne

Erika est le personnage principal de cette histoire. cette année, elle a décidé avec sa bande de copines qu'elle se montrerait plus adulte. Mais voilà, elle a développé une passion pour une saga littéraire empruntée à sa petite soeur. C'est un secret honteux qu'elle préfère garder pour elle. Et il est d'autant plus honteux car elle écrit de la fanfiction dessus ! Ses amies ont aussi des secrets, mais on les découvrira plus tard…



Clémence Godefroy sait évoquer avec finesse, à travers le portrait de ces trois amies, les interrogations sur ce qu'est grandir, les expériences sexuelles et amoureuses, le bouillonnement intérieur hormonal, la métamorphose de son corps, la peur d'être soi face au regard des autres et les hobbys honteux.



A travers l'histoire d'Erika surtout, elle propose une ode au courage d'être soi, la volonté d'aimer et de vivre ses passions, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Car le lycée est impitoyable : on abordera le harcèlement scolaire, la timidité amoureuse et ses maladresses, la jalousie maladive.



Le seul bémol que j'ai pu trouver est une fin de roman qui m'a semblée un peu abrupte ou du moins, j'aurais apprécié un récit plus long.



Une ode à la fin des années 1990



Ce roman est destiné à deux publics : l'adolescent lambda qui découvre des sujets qui le touchent mais dans le contexte de la fin des années 90. Mais aussi, l'adulte qui a vécu cette période et se remémore la saveur de certains détails (ce qui est mon cas).



L’auteure a parfaitement réussi, par petites touches à nous plonger dans la vie d’un ado de cette période. On aborde le style musical très pop, la mode un peu flashy par moments, les débuts d’internet et des connexions incertaines, les cours d’éducation sexuelle foireux, les boybands, le coût important d’un ordinateur, la quasi absence des téléphones portables, et surtout la saga des sorciers de Bellwood qui ressemble un peu à celle d’Harry Potter.



Le plus gros clin d’oeil réside dans les forums de fanfiction, véritable refuge pour les timides, nerds, intellos de l’époque, où l’on peut échanger autour d’un sujet qui vous passionne sans être jugé et retrouver des gens intéressés par les mêmes centres d’intérêts. Pour certains, c’est aussi un moyen de développer leurs talents d’écrivain.



En conclusion : un roman Young adult mode d’emploi sur comment avoir le courage d’être soi au lycée, qui traite également avec finesse le sentiment amoureux. Un petit bijou à découvrir autant pour les ados que pour les nostalgiques de la fin des années 90.
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Love in 56K

Ce qui m’a déconcertée dans ce roman, c’est le fait qu’il y avait de longs passages de cette saga fictive qu’Erika lisait. Je n’ai pas trouvé que cela apportait grande chose à l’intrigue et je me suis mise donc à ne plus lire ces passages. Dans l’ensemble, il me manquait un petit quelque chose pour être complètement séduite par ce roman, même si je l’ai tout de même bien aimé.



Même s’il me manquait un petit quelque chose, Love in 56k est une lecture bien sympathique avec son côté vintage, la romance n’est pas beaucoup mise en avant mais c’est surtout cette ambiance particulière des années 1990 qu’on retrouve à travers cette lecture. Un roman sur une tranche de vie adolescente et ce qui va avec: le premier émoi amoureux, premier ordinateur, premier accès à internet et tout son monde. Ajoutons à cela la découverte d’une saga qui nous passionne.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Love in 56K

Ce roman reste pour les jeunes enfants (8-10 ans), vu mon âge, ce n'est pas pour moi.

J'ai eu un mal de chien a entrer dans l'histoire.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Je les ai trouvés niés, insipides, sans réellement d'importance.

La plume est fluide et facile à lire.



Le livre dans le livre, ne m'a pas du tout aidé à apprécier ma lecture

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Love in 56K

Love in 56k est une tranche de vie lycéenne qui a su me toucher non seulement par son personnage principal en qui je me suis beaucoup reconnue mais aussi par la nostalgie qu’elle a fait naître chez moi. J’ai adoré découvrir une héroïne qui partage mes centres d’intérêt et la manière dont Clémence Godefroy en parle montre bien que c’est aussi son cas. Ce roman est traversé par une intelligence et une sensibilité que je n’aurais pas soupçonné au moment de l’ouvrir. Ça a été une excellente surprise et je vous le recommande très chaudement ! D’autant qu’il est actuellement en promotion au prix de 10 euros, ce serait dommage de manquer le coche.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Love in 56K

Je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition le Chat Noir pour la réception et la lecture de ce titre. Il fait partie de la collection du chat blanc, une nouvelle collection de cette maison d'éditions qui a décidé de s'ouvrir à un nouveau thème. La couverture reste simple, attire l’œil avec ces différentes couleurs et que dire de ces 011000101010101010101 caractéristique de l'internet ? Elle est efficace, de plus au toucher elle est très douce avec des reflets sur le titre, le nom de l'auteur et bien entendu le chaton.



Lorsque je l'ai reçu, j'étais en pleine lecture de thrillers en tout sens. Ce livre est doux, permettant de passer à autre chose en prenant son temps (même si sincèrement je l'ai lu en 2 heures tellement je voulais savoir la fin). Une pause bien méritée, un retour en arrière. 1997/1998, je me souviens très bien encore où j'étais (à l'IUT)! Pas de téléphone portable partout comme maintenant, pas de réseaux internet chez tout le monde, mais plutôt dans des salles spécialisées, bref j'ai une très bonne mémoire de ce temps où les gens de 20 ans utilisaient le courrier, ou le téléphone standard pour communiquer, les jambes aussi pour aller voir quelqu'un... bref je m'égare.



Erika a 16 ans, est au lycée et coup de chance une de ses amies a obtenu le permis et a le droit de conduire un véhicule plutôt atypique, mais il signifie la Liberté ! La liberté de ne plus être obligé de prendre le bus comme les autres élèves. Cela fait un peu enrager sa petite soeur Emily, 11 ans, mais finalement cela passe tout seul. Le jour de la rentrée, Erika, Chris et Marissa prennent leurs marques de nouveau. Le regard de Erika se perd sur le physique de Scott, un élève qu'elle connaît depuis pas mal d'années. Lui qui était plus proche du fil de fer se retrouve avec un physique plus imposant. Il suffit d'un regard pour que les repères s'évaporent. Erika en est à cette constatation lorsqu'elle va comprendre qu'il est entré dans le groupe des basketteurs. Des changements importants pour un lycée qui voit ses élèves séparés par des idées (comme dans la plupart des lycées, les intellos, les sportifs, les joueurs, etc, etc) C'est leur dernière année entre ses murs, une année c'est long à l'école, mais lorsque l'on a un emploi du temps comme celui de Erika et ses amies, les mois risquent de passer bien plus vite que prévu.



C'est amusant de lire une histoire qui ressemble beaucoup à ce qui peut se passer dans la réalité. Le retour dans le passé m'a beaucoup plu, avec toutes les explications et les sous-entendus de l'auteur sur l'internet. Ce prodige qui peut rassembler des foules et détruire une vie. Je revois mon oncle utiliser le minitel et donc couper la ligne téléphonique pour y accéder, je nous revois marcher pour aller voir si quelqu'un allait bien ou juste pour un rendez-vous parce que le téléphone n'était pas partout (surtout chez ma grand-mère). Une copie conforme de cette époque où nous étions mieux dans un sens. Moins de jalousie, moins de regards, moins de m'as-tu-vu. L'histoire est bien appliquée à notre passé. Le lycée, ce microcosme où se côtoient bon nombre d'éléments différents. Les sportifs qui mangent à une table bien précise avec les cheerleaders ici, les fameux nerds, les solitaires, les copieurs. Le livre est établi sur l'année scolaire complète sans pour autant aller trop loin dans certains détails.



Erika, Chris et Marissa sont de très bonnes amies, s'avouant tout enfin presque. Elles sont solidaires, complètement différentes, ne se jugent pas et ont chacune une très bonne écoute. Une amitié forte, solide que l'on voit peu, mais qui existe. Si l'une d'entre elles est attaquée, les deux autres sortent les griffes. J'adore leur fonctionnement. Les premiers émois amoureux, les premières bases (il faut lire le livre pour comprendre ce terme :p), et puis la découverte de l'internet et de ce que cela peut apporter. Erika découvre une histoire, celle des sorciers de Bellwood (un brin harry potter pour ne citer que cette saga), qui est prenante. Nous avons un livre dans un livre, avec des extraits de ces tomes entrecoupés de la vie de Erika qui suit un peu ce qui lui arrive. La découverte donc des fanfictions, des lieux où des gens aiment la même chose et en parlent sans que ce soit dans une bibliothèque miteuse, mais plutôt dans un sous-sol (désolée, je ne pouvais pas ne pas la faire celle-ci). L'envie pour cette jeune fille d'en savoir plus sur les personnages, sur la suite de leurs aventures. L'imagination de Erika est débordante.



Qui dit lycée dit également la jalousie, celle qui fait mal en faisant croire des choses, en s'amusant à aller jusqu'au harcèlement. C'est aussi le soutien de certains, le professeur qui raconte un pan de sa vie pour faire comprendre que c'est arrivé à tout le monde, mais qu'il ne faut pas s'arrêter à cela. Les racontars, les mots de trop, tout cela ne doivent pas être un frein à l'épanouissement. L'auteur apporte ne touche de fraîcheur avec Emily la petite sœur de Erika et aussi avec les comportements de certains. Je pense aux cousins qui sont vraiment dans l'âge bête, il n'y a pas d'autres mots et les parents qui tentent de comprendre leurs enfants. Le lycée est une véritable jungle pour les adolescents.



J'ai beaucoup aimé la façon dont la fanfiction de Erika intercepte sa propre vie. Ses émotions, ses désirs, ses pensées évoluent au fil du temps, tout comme son écriture. Cela donne envie de reprendre de vieilles histoires et de les remettre à flot juste pour le plaisir. Erika, Chris et Marissa ont chacune leur histoire, même si le livre tourne plus autour de Erika. Ses deux amies ont un rôle important et par-dessus tout, elles aussi ont des besoins, des envies et des secrets. Leur trio amical est vraiment fort, car même lorsque l'une d'entre elles cache quelque chose, les deux autres tendent des perches pour l'aider à en parler, jusqu'à même laisser couler avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Il y a d'autres personnages, comme ce Scott avec sa nouvelle plastique, à force de s'entraîner, il a enfin une place dans l'équipe de basket. Il ne change pas sa manière d'être, il fait plus attention à son intimité et préfère ne pas dévoiler ce qu'il ressent. Entre lui et Erika, il y a beaucoup de jeux de regards, de non-dits et de pertes de temps. Il se passe quelque chose, mais l'auteur ne s'attarde pas sur cette "romance". Au contraire, elle parle de tout, du manque de confiance en soi, de ne pas savoir comment réagir face à certaines situations, du poids des secrets, de la nouveauté.



Par contre j'aurai aimé avoir la confirmation de qui est Hannah, j'ai bien un doute, mais sans plus. J'avoue que je n'aurai pas été contre un peu plus de détails, connaître la suite, savoir ce qu'ils vont devenir. Il est clair que je me suis attachée à eux.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Erika. Le lycée est un lieu qui peut à la fois être convivial et sauvage. L'amour au balbutiement d'internet tout en douceur.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/love-in-56k-clemence-godefroy-a166225074
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Love in 56K

J'ai adoré cette lecture.



Le roman est frais, bien construit. Il aborde des sujets qui nous touche comme la quête de soi, l'épreuve de l'amitié, les balbutiements d'un amour, les débuts de l'Internet. Nous replongeons dans la fin des années 90 avec une certaine nostalgie mais surtout avec beaucoup de plaisir.



Tout est orchestré et mené avec brio et les pages s'écoulent à une vitesse fulgurante !



La plume est vraiment agréable à lire.
Lien : https://aucoindeden.blogspot..
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Love in 56K

Bref « love in 56k » est un roman plaisant qui nous plonge dans le quotidien d’une ado. Quotidien qui pourrait être celui de biens de jeunes, et ce quelle que soit l’époque. Plusieurs sujets y sont abordés avec justesse, des thèmes assez récurrents des romans young adult mais tellement importants, tel que le regard des autres, la méchanceté gratuite pour ne pas dire autre chose, etc... C’est aussi un roman qui, pour ma génération, apportera son lot de souvenirs, de sourires et peut-être de nostalgie, et fera découvrir aux plus jeunes ce que fut la découverte d’internet. J’ai aussi aimé le côté fanfiction qui est un monde que je ne connais absolument pas, ne lisant pas du tout ce genre. Sûrement à tort, à priori.



Lire ma chronique :

http://www.limaginarium.fr/love-in-56k.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/l..
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Love in 56K

Love in 56K, c'est un roman qui a la nostalgie d'une époque, qui parlera à nombre d'entre nous, c'est une histoire de jeunesse, de tout ce qu'elle a de plus innocent, mais de plus difficile aussi !
Lien : http://elo-dit.over-blog.fr/..
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Love in 56K

Nous sommes en septembre 1997, et Erika Schmidt fait sa rentrée à Westbridge High. Elle espère beaucoup de cette rentrée : de bonnes notes, de bons moments avec ses meilleures amies, pouvoir avoir une place à la rédaction du journal du lycée, et – peut-être – se rapprocher de Scott Peterson.

Tout ne se passe pas forcément comme prévue, et Erika va trouver une échappatoire dans la lecture d'une nouveau série de roman : Les Sorciers de Bellwood. Cette lecture va lui ouvrir les portes d'un nouveau monde, car en attendant la parution du prochain tome, elle va trouver un forum de fans sur Internet, où non seulement elle va pouvoir dialoguer avec des personnes partageant sa passion, mais aussi lire et partager des fanfic sur ses personnages préférés. Sa connexion 56K va être son lien le plus cher avec le monde, son réconfort et sa place d'appartenance, loin d'un monde extérieur où elle peine à trouver sa place.

Je suis toujours très intéressée par les éditions du Chat Noir, qui publie un certain nombre de petites pépites. Et Love in 56K ne dérogent pas à la règle !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Montres enchantées

J’ai parcouru et dégusté avec beaucoup de plaisir cette anthologie steampunk parue au Chat noir. Comme d’habitude avec cet éditeur, les textes sont soignés, sélectionnés avec soin et très bien écrits.



Dans cette anthologie, ce n’est pas moins de 17 auteurs qui se proposent d’écrire une nouvelle appartenant au genre du steampunk dont le thème tourne autour de la montre et du temps. Et quelle bonne idée! En effet, rien de mieux que la montre pour symboliser le temps qui lie les hommes à la marche du monde et au progrès. Le temps s’avère, dans chacune de ces nouvelles, un allié précieux ou au contraire un dangereux ennemi. Je ne chroniquerai pas toutes les nouvelles, ce serait bien trop long! Je vais revenir seulement sur celles qui m’ont le plus marquée mais dans l’ensemble, tous les textes de cette anthologie sont bons voire excellents!



J’ai beaucoup apprécié la nouvelle d’Hélène Duc, intitulée Allergène car je trouve qu’elle entre en résonance avec les problèmes de société actuels. En effet, dans ce récit, Hélène Duc met en scène un homme qui en vient à détester les machines et plus particulièrement les automates. Ces derniers ont pris une place considérable dans la société au point de supplanter les hommes dans leur travail et leurs tâches quotidiennes. Le héros se voit ainsi préférer un automate pour effectuer sa tâche de clerc de notaire: moins de frais, plus de rentabilité et bien moins de plainte, c’est l’employé idéal! Le héros est licencié et décide alors de mener sa vengeance et de tuer autant qu’il le peut les automates créateurs de vide et de souffrance. Un certain Sherlock va même être réquisitionné pour mener l’enquête aux côtés du bien connu inspecteur Lestrade. J’ai trouvé l’intrigue habile et bien menée ainsi que la façon qu’a l’auteur d’employer l’intertextualité pour enrichir sa nouvelle.



Dans Tourbillon aux Trois Ponts d’Or, Fabien Clavel revisite avec brio l’énigme d’un meurtre commis dans une chambre close. Un jeune inspecteur, flanqué d’un commissaire ventru et finaud, va devoir résoudre ce mystère. Fabien Clavel fait écho aux Gaston Leroux et autres Conan Doyle en mettant à la sauce steampunk cette énigme de genre. C’est intelligent, réussi, bien construit et très efficace.



J’ai adoré enfin Le Club des érudits hallucinés de Marie-Lucie Bougon. Le titre seul m’a déjà séduite! L’auteur met en scène une bande d’érudits tous un peu loufoques qui se livrent à des expériences sur le temps. En quelques lignes, elle parvient à dresser toute une galerie de portraits tous plus drôles les uns que les autres. J’ai surtout apprécié la manière dont l’auteur exploite le thème du club d’érudits pour jouer avec ses codes et mieux le détourner. C’est très drôle et fin en même temps. La chute de la nouvelle m’a beaucoup surprise également et n’a en rien entaché mon plaisir.



J’ai vraiment apprécié cette anthologie que j’ai dégusté à petites goulées. Chaque auteur a su s’approprier les codes du steampunk et a su me plonger à chaque fois dans un monde bien construit. J’ai vraiment aimé cette balade au cœur des Londres ou des Paris du 19ème siècle, tout droit sortis de l’imagination fertile de nos auteurs. Chaque nouvelle est une vraie réflexion sur le temps et sur l’évolution de l’homme. La machine est souvent au cœur du récit. Elle est bien souvent destructrice et effrayante et permet à chaque fois de mesurer la folie de l’homme qui lui lie trop souvent son destin. Un vrai coup de cœur pour moi.
Lien : http://carolivre.wordpress.c..
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Montres enchantées



Ce recueil steampunk de 17 nouvelles sur le thème du temps est captivant. Les nouvelles sont très travaillées, la plume des auteurs est généralement excellente et le lecteur se retrouve entraîné dans des histoires toujours plus fantastiques.



La disparition, la perte, la fuite, le manque, la patience, l'éphémère, le passé, le présent, le futur, la fin, l'oubli, la vérité, autant de thèmes et de sujets abordés à travers ces histoires. Parfois sombre, parfois mystérieuses, ces nouvelles nous plongent au cœur de contrées à la fois si lointaines et si proches de notre monde.

Le temps permet aux auteurs de jouer avec, de le faire avancer, reculer, accélérer, ralentir, tourner... Ainsi, des personnages d'époques différentes pourront se rencontrer et des choses enfouies être réveillées. Le futur pourra, lui, être imaginé et servir de sonnette d'alarme sur certains sujets.



En conclusion, c'est un excellent recueil, de qualité, au thème du temps très bien inspiré et aux nouvelles captivantes. À découvrir.


Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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Montres enchantées

Un recueil vraiment intéressant.



J’aime bien les nouvelles et les anthologies. Ici le thème est original et je suis contente de découvrir de nouvelles plumes et de voir comment elles ont traité le thème des montres enchantées. Dans l’ensemble, j’ai apprécié ce recueil même si j’ai été marqué par certaines nouvelles alors que je pense être passé un peu à côté d’autres. Voici mon avis rapide sur chacune des 17 nouvelles de l’anthologie.



Et depuis, je compte les heures de Geoffrey Legrand

C’est une nouvelle bien menée entre passé et présent. Le thème est bien visible et le traitement original. Les thèmes principaux, vengeance, honneur, sont traités avec justesse le tout dans un Londres Steampunk où l’auteur n’en fait pas trop ni trop peu. Une nouvelle pas mal du tout.



Comment meurent les fantômes de Sophie Dabat

L’univers steampunk développé par Sophie Dabat est vraiment intéressant entre 19è et 21è siècle. Cette nouvelle est touchante et sensible, sur une jeune fille qui ne se voit aucun avenir, qui n’a pas reçu l’affection de ses parents qui ont fait le deuil de leurs autres enfants d’une façon assez singulière. La lecture m’a plongé dans une mélancolie et le style de l’auteur s’est accordé à cette impression.



Le Toquant de Clémence Godefroy

On découvre ce qu’est le Toquant, les doutes et les peines de Lucien. Cette nouvelle est très bien écrite dans un univers bien posé. Cependant, je n’ai pas été transcendé par l’histoire. J’espère que j’apprécierai plus le roman de Clémence Godefroy qui fait suite, qui m’attend dans ma PAL.



Allergène de Hélène Duc

Je n’ai pas vraiment apprécié cette nouvelle qui pour moi fait intervenir trop de références littéraires sans vraiment de lien les unes avec les autres.



Tourbillon au Trois Ponts d’Or de Fabien Clavel

Une pointe de fantastique, une autre de steampunk et une grosse touche d’enquête policière, héritière des Sherlock/Poirot/Carnacki. C’était pas mal du tout, j’ai beaucoup apprécié cette nouvelle et j’ai bien accroché au duo et à leur façon de déduire ce qu’il s’est passé dans cette chambre. Dommage que ça soit si court d’ailleurs ^^



The Pink Tea Time Club de Cécile Guillot

Lottie est une jeune fille un peu écervelée alors que Vivian est beaucoup plus mature et présent plus de sang froid. Le lecture découvre la création du Pink Tal Time Club et des différents modes côtoyant le notre. Le récit est frais mais assez court. J’aurai l’occasion de lire le roman de Cécile qui suit cette nouvelle.



Je reviendrai de Laurent Pendarias

Malheureusement, je n’ai pas trop accroché à cette nouvelle. Pourtant, il y a des éléments intéressants, de bonnes idées et la chute est bien trouvée. Mais j’ai manqué de développement pour vraiment tout saisir.



Le club des érudits hallucinés de Marie Lucie Bougon

Une nouvelle à laquelle j’ai bien accroché, le lecteur découvre un peu de chaque membre du club dont fait par exemple partie un certain Gustave qui a créé qui a créé une tout d’expérimentation en plein Paris. L’écriture et le style m’ont beaucoup plu, ça sonne juste.



When Time drives you insane de Lucie G. Matteoldi

Cette nouvelle se démarque vraiment du reste des nouvelles dans sa construction, sa structure déroutante. Le style utilisé est exigeant. Son étrangeté marquera les esprits. Elle est très originale, déroutante, travaillée. Une variation sur le mythe d’Orphée et Eurydice.



Derrière les engrenages de Marie Angel

J’ai beaucoup aimé le développement de cette nouvelle, où l’on comprend doucement où l’autrice veut en venir, où on découvre la ville, son fonctionnement. J’ai surtout apprécié la chute.



Pacte mécanique de Esther Brassac

Une nouvelle courte qui m’a beaucoup plu, j’ai aimé l’écriture d’Esther Brassac et l’histoire si triste de Claytorn et de Glasgow. L’ambiance de cette nouvelle est une bonne surprise.



La mécamonstruosité de Monsieur Helpiquet de Adeline Tosello

Cette nouvelle est assez riche en détails, très imagées. On arrive facilement à détester M. Helpiquet, qui se semble accorder d’importance qu’à lui-même. L’univers est intéressant avec les lubricompiosteurs, une petite dénonciation de la sur-consommation et de la difficulté de traiter les déchets. On a une galerie hétéroclite de personnages dans la cabine. Il y a beaucoup d’imagination dans cette nouvelle.



L’agonie des aiguilles de Marine Sivan

J’ai bien aimé cette nouvelle, une sorte d’enquête. C’est un mélange des genres comme la nouvelle de Fabien Clavel, Steampunk, historique, polar, intrigue politique. Très complète et très sympa à découvrir.



Da Svidaniya Rossiia ! de Marianne Stern

C’est toujours un plaisir de lire une nouvelle de Marianne Stern. C’est bien écrit, fluide. J’ai apprécié le côté historique de la nouvelle, comme souvent dans les écris de cette autrice. Ici, le lecteur retrouve la Russie, Anastasia, la triste fin des Tsars. J’ai apprécié l’usage du thème de la montre dans cette nouvelle.



Au fil du temps de Claire Stassin

Une histoire d’immortalité, de temps. La montre créé le temps jusqu’à ce que tout s’effondre. C’est très bien écrit, poétique. Mais j’avoue ne pas avoir vraiment bien compris la chute…



Le cimetière des heures perdues de Pascaline Nolot

J’ai beaucoup apprécié cette nouvelle construite en plusieurs phases, la naïveté du jeune homme, la détermination d’Isobel. Il est intéressant de découvrir ce qu’il se passe à Édimbourg.



Malvina Moonlore de Vincent Tassy

L’écriture de Vincent Tassy est très prenante. L’histoire est originale autant que le personnage d’Edgar. L’ambiance est étrange et beaucoup de questions se posent sur l’intérêt d’Edgar pour cette poupée horloge. La fin est particulièrement bien trouvée.



Ce recueil présente donc, pour moi, beaucoup de nouvelles qui m’ont vraiment marqué, même s’il est vrai qu’il en a quelques unes sur 17 que ne n’ai pas vraiment comprise ou dont le traitement du thème m’a moins emballée. En tout cas, il y a beaucoup de steampunk, d’univers inventifs et de personnages singuliers. Il est amusant de voir comment le thème des montres enchantées a été traité, comment la montre est indissociable du temps mais aussi des automates.
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Montres enchantées

Même si je ne possède pas énormément de titres des éditions du Chat noir, je suis leur actualité avec attention. L’an dernier, leur anthologie steampunk Montres enchantées avait fortement retenu mon attention, au point de le demander à Dawn quand j’ai gagné un lot chez elle, qui me l’a acheté aux Imaginales cette année-là.



17 nouvelles composent ce recueil de presque 400 pages, la plupart d’auteurs peu connus ou même dont c’est la première publication, quelques-uns plus visibles car déjà publiés par le Chat noir ou ailleurs. Toutes steampunk, donc que des histoires mêlant fantastique, technologie et/ou histoire.



J’ai énormément apprécié ce livre. Parmi ses plus grands atouts, il y a la grande variété qui le compose. 17 histoires avec des montres enchantées… Ne va-t-on pas s’ennuyer au bout d’un moment ? Pas du tout, les nouvelles ne sont absolument pas répétitives. De longueur, contenu et inspiration très variables, elles nous amènent de surprise en surprise tout en respectant le thème. Les auteurs rivalisent de créativité, inventant des univers ou reprenant à leur compte des éléments réels pour les détourner et alternant les genres et les styles avec brio. L’ambiance XIXème plusieurs fois choisies permet aussi d’introduire de nombreuses références et clins d’œil aux événements et romans de ce siècle. Il est rare que dans ce type d’ouvrage j’apprécie toutes les nouvelles, mais là la grande majorité m’a beaucoup plu. Petit tour d’horizon (j’ai mis des cœurs sur mes nouvelles préférées).



Et depuis, je compte les heures de Geoffrey Legrand

C’était une bonne entrée en matière. La nouvelle étant assez longue, on a le temps de s’immerger dans l’univers et dans l’histoire. C’est aussi un bon mélange de différents genres et les références m’ont plu. La plume était également soignée, bref, un plaisir !



Comment meurent les fantômes de Sophie Dabat

Je connaissais déjà l’auteure pour d’autres textes et j’ai été contente de la retrouver ici. C’est une triste histoire mais qui m’a bien plu. Le personnage de Doris m’a beaucoup touchée et m’a semblé très « vrai ».



Le Toquant de Clémence Godefroy

Ce texte aborde un sujet qui me plaît toujours (cf. Chobits de Clamp) : qu’est-ce que l’âme et une machine peut-elle avoir des sentiments. Là aussi, j’ai eu de la peine pour Lucien. L’écriture là aussi m’a beaucoup plu. Auteure très prometteuse !



Allergène d’Hélène Duc

L’une des rares nouvelles que je n’ai vraiment pas aimées. C’est à mon sens un coup manqué, car l’auteure a voulu trop en faire. Il y a une prolifération de références, ça part dans tous les sens. Je me suis vite lassée. Quant à la fin, elle ne m’a absolument pas convaincue. Trop facile, et on la voit venir de loin.



♥ Tourbillon aux Trois Ponts d’Or de Fabien Clavel

Je connais cet écrivain de nom, c’était ma première découverte de ses textes et je suis plus que convaincue ! C’est une excellente nouvelle policière et fantastique, j’ai été captivée. Tout est maîtrisé à la perfection dans ce texte (j’exagère à peine). À présent, j’ai très envie de le découvrir avec quelque chose de plus long. Si vous avez des conseils à me donner, je suis preneuse !



Une bibliothèque, c’est une âme de cuir et de papier. Il n’y a pas meilleur moyen pour fouiller dans les tréfonds d’une psyché que de jeter un œil aux ouvrages qui la composent.

The Pink Tea Time Club de Cécile Guillot

J’ai déjà lu plusieurs œuvres de Cécile Guillot. J’avais vu des chroniques assez négatives sur sa série The Pink Tea Time Club, et j’avoue que j’avais peur de ne pas aimer, mais en fait j’ai passé un très bon moment. J’ai donc été agréablement surprise de si bien accrocher. C’est amusant, légèrement déjanté, je n’ai pas trouvé l’héroïne plus tête-à-claques que bien d’autres et l’intrigue était assez prenante. J’ai bien envie de découvrir la suite, mais je trouve les épisodes chers rapport au nombre de pages =/



Je reviendrai de Laurent Pendarias

Et un peu de philo ! Je vous le dis, vive la diversité de ce recueil. J’ai été très impressionnée par ce texte parce que je suis une quiche en philo (j’avais de bonnes notes au lycée mais me suis plantée au bac et avec la prépa j’ai bien compris que ce n’était pas fait pour moi XD). En plus, je n’avais pas vu venir la chute, le contexte et les personnages étaient très différents de ce qu’on peut lire dans les autres nouvelles.



Le Club des Érudits Hallucinés de Marie-Lucie Bougon

J’ai bien aimé aussi celle-là. Je suis curieuse de découvrir Auguste de Villiers de L’Isle-Adam maintenant ! Il y avait pas mal de références bien distillées dans ce texte, et un suspense sympathique. La fin m’a plu.



♥ When Time Drives You Insane de Lucie G. Matteoldi

Cette nouvelle reprend un mythe de l’Antiquité. Ce qui m’a le plus séduite, c’est clairement le style (en particulier les passages oniriques), très travaillé, et qui donne une ambiance absolument unique à ce texte. Tout à fait convaincue je suis. Encore une très bonne nouvelle qui ajoute à l’originalité du recueil.



Derrière les engrenages de Marie Angel

Nouvelle sympathique mais qui manque peut-être d’un peu de clarté, et la fin ne m’a pas convaincue. Sinon elle est bien écrite et les personnages de Sylvine et Théo sont attachants.



Pacte mécanique d’Esther Brassac

Une nouvelle très sombre, au style soigné mais assez peu naturel. L’univers semble en tout cas intéressant. Le texte donne envie de découvrir le roman qu’il précède, La Nuit des Cœurs Froids.



La mécamonstruosité de Monsieur Helpiquet d’Adeline Tosello

L’une de celles qui m’ont le moins plu. Je n’y ai pas trouvé beaucoup d’intérêt et le personnage principal est franchement désagréable.



L’agonie des aiguilles de Marine Sivan

Je n’étais pas convaincue au début, et finalement j’ai été complètement prise dedans. C’est une nouvelle bien dosée, il y a du mystère, de l’action… J’en voudrais bien une suite, même si elle se suffit à elle-même.



Da Svidaniya Rossiia ! de Marianne Stern

Vous vous êtes toujours demandé ce qu’il est arrivé exactement à l’archiduchesse Anastasia Romanov ? Marianne Stern a une réponse à vous offrir ! J’ai bien aimé cette nouvelle, car j’ai été surprise du sujet choisi, auquel je ne m’attendais pas du tout. Là encore, on a un traitement du thème qui diffère du reste de l’anthologie.



Au fil du temps de Claire Stassin

Bonne nouvelle, univers intéressant, mélange végétal/métallique que j’ai trouvé très sympa et très visuel. En plus, il y a une vraie chute.



Le cimetière des heures perdues de Pascaline Nolot

L’action se passe à Édimbourg, donc ça me plaît ! Le mélange de l’horlogerie se fait ici avec la magie. Pas mal du tout.



Malvina Moonlore de Vincent Tassy

L’une des plus étranges nouvelles du recueil, mais très réussie, en particulier la fin. Brrrr !



C’est sans aucun doute que je vous conseille cette excellente anthologie steampunk, qui en plus permet de découvrir plein d’auteurs francophones peu connus !
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Montres enchantées

Excellent. Riche et varié. Le steampunk revisite tous les pays d'Europe.
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Montres enchantées

Il est vraiment amusant et intéressant de découvrir cette anthologie six ans après sa publication. On peut ainsi compter le nombre de nouvelles qui sont devenues des romans et des romans d’une très bonne qualité, qui plus est, au sein de la collection Black Steam du Chat Noir. Si je n’ai pas accroché à tous les textes pour des questions de goût, ça n’empêche pas ceux-ci d’être remarquables. On sent un travail de sélection rigoureux qui en vient à me convaincre de lire davantage ce type d’ouvrage alors que je suis plutôt frileuse en règle générale. Bravo au Chat Noir !
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Montres enchantées

La mouvance steampunk m'attire, mais à petites doses, car les auteurs tournent malheureusement très vite en rond. J'ai vu fleurir ce genre d'univers comme une mode sur les tables des libraires et j'avoue en avoir vite eu assez. Mais lorsque ce livre est paru, il m'a de suite fait de l’œil. Il s'agit d'un recueil comportant dix-sept nouvelles d'auteurs confirmés comme d'écrivains débutants.



Il faut d'abord souligner la qualité d'ensemble des textes. Que l'on aime ou que l'on aime pas certaines nouvelles, toutes sont globalement bien écrites et originales. Certes, des éléments reviennent souvent, mais leur utilisation dans l'histoire leur donne une originalité qui leur est propre. Les auteurs nous plongent dans des univers à la fois semblables et très différents. C'est cela le charme de ce genre de recueil, naviguer dans des univers à la fois nouveaux et vaguement connus. Un beau voyage en somme !



La suite de la chronique sur le blog !
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Montres enchantées

L’anthologie « Montres enchantées » regroupe dix-sept nouvelles sur les univers steampunk et les mécanismes d’horlogerie sous tous les engrenages (si je puis dire).



Enquête policière, voyage dans le temps, quête de l’amour, vengeance, androïdes monstrueux ou pas… les sujets sont d’une grande variété et empreints d'originalité. On sent la passion des auteurs au travers de leurs écrits et le plaisir de la lecture est au rendez-vous.



Si l’on retrouve des écrivains déjà connus, tels Fabien Clavel ou encore Sophie Dabat, d’autres publient ici leurs premiers textes, tous avec beaucoup de brio il faut le souligner.



En refermant ce recueil, j’ai le sentiment d’avoir voyagé très loin dans le temps, l’espace et le monde des rêves. Ce fut une lecture agréable dont je vais garder le souvenir pendant longtemps, je pense.



Si j’ai apprécié chacun de ces textes, j’avoue que l’un d’entre eux m’a particulièrement enthousiasmée. Il s’agit de « When time drives you insane », de Lucie G. Matteoldi, qui raconte une histoire revisitée d’Orphée et Eurydice. Une nouvelle merveilleusement écrite, pleine de poésie et de charme. Bravo !



Donc, comme vous l’aurez certainement compris, j’ai beaucoup aimé cette anthologie alors que je suis habituellement peu férue de ce genre trop court à mon goût. Je ne peux que la recommander aux amateurs de steampunk.
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Montres enchantées

Le Chat Noir fait partie de ces maisons d'édition que j'essaye de suivre assez assidument (j'ai malheureusement perdu un peu le fil ces derniers mois, difficile de lire toutes ces sorties plus alléchantes les unes que les autres !).

J'attendais impatiemment la publication de ce recueil sur le thème du steampunk, séduite par le sujet et curieuse de découvrir ce que les nombreux auteurs pouvaient proposer sur celui-ci. J'ai finalement profité de la venue de certains d'entre eux au Salon du Vampire il y a quelques semaines pour me lancer enfin dans la lecture.



Gros morceau que cet ouvrage qui rassemble les textes de 17 auteurs différents. Les grands noms côtoient les novices mais aucune publication ne fait tâche, à mon avis. Toutes ont parfaitement leur place ici et chacun apporte sa pierre à l'édifice. La qualité est au rendez-vous et plusieurs auteurs m'ont surpris par la richesse de leur texte et leur maîtrise des mots malgré la difficulté de l'exercice (difficile de dire assez et bien en peu de pages).

Bien sûr, certaines nouvelles ont fait davantage mouche que d'autres, question d'intérêt et de sensibilité oblige mais aucune, je dis bien aucune ne m'a foncièrement déçue ou ennuyée. J'ai juste été moins marquée par certaines dont les intrigues et personnages me parlaient moins ; mais encore une fois, aucune n'est tombée à plat. Sur un ensemble de 17 textes, c'est plutôt rare et mérite d'être souligné !

Le passage du temps ou encore la conscience des machines, voilà deux grands thèmes que vous pourrez retrouver ici, accompagnés d'intrigues liées à la sorcellerie, aux vampires, aux malédictions et vengeances en tout genre... Le contexte oscille entre l'Angleterre victorienne et le Paris de la fin du XIXe, l'industrialisation des deux pays se prêtant tout particulièrement au sujet !



Comme d'habitude lorsque je présente un recueil, je ne vous parlerai pas de toutes les nouvelles mais seulement de celles qui m'ont le plus plu et le plus marquée. J'en retiens six que je place en haut du panier et quelques autres qui, sans m'avoir chamboulée, ont tout de même retenu mon attention.

Ma préférée d'entre toutes est sans doute Le Toquant de Clémence Godefroy. Première publication de l'auteure (et j'espère la première d'une longue liste !), j'ai été charmée par le thème et son traitement ; j'y ai trouvé une grande sensibilité et une grande intelligence. J'ai été très touchée par les protagonistes, notamment par la relation qui unit l'étudiant à l'automate dont il doit prendre soin pour son examen d'étude. La question de la conscience de la machine est au centre du texte et c'est le sujet qui me parle le plus. Mathieu Guibé m'a appris (j'espère que je ne dévoile pas un grand secret) que cette nouvelle donnerait prochainement naissance à un roman... je serai évidemment au rendez-vous !

Difficile d'être objective avec When time drives you insane de Lucie G. Matteoldi puisque la demoiselle est ma meilleure amie et que je ne peux que la soutenir. Malgré tout, en faisant abstraction de l'amitié qui me lie à l'auteure, difficile de ne pas remarquer l'extrême soin apporté à la langue (certains pourront être désappointés par le style parfois un peu ampoulé avec des tournures presque poétiques... mais creusez un peu plus loin, ça vaut le coup !), la richesse de l'atmosphère et l'originalité du mythe d'Orphée et Eurydice revisité à la sauce steampunk agrémenté d'une touche d'archéologie !

Outre la conscience une nouvelle fois allouée aux automates de Derrière les engrenages, c’est ce qui se cache derrière la scène et la chute proposés par Marie Angel qui m’ont séduite. J’ai aimé l’univers mis en place en quelques pages à peine et j’y ai très vite été plongée, touchée par Sylvine et sa situation.

On repart du côté des fouilles archéologiques avec L’Agonie des aiguilles. La découverte mise à jour par les chercheurs implique un éclaircissement d’un grand évènement du passé… ce qui pourrait avoir de sérieuses répercussions sur le présent. Marine Sivan met en place une petite enquête plutôt bien construite. Le lecteur tourne aisément les pages, curieux d’avoir le fin mot de l’histoire : à quoi a pu servir cette étrange montre ?

Marianne Stern touche à une « légende » moderne en la personne de la Grande Duchesse Anastasia de Russie. Beaucoup se sont intéressés à sa mort mystérieuse et ont été séduits par la possibilité qu’elle ait pu s’enfuir. L’auteure reprend cette idée en la revisitant façon steampunk. Raspoutine et mécanisme d’horloges seront intimement liés dans Da Svidaniya Rossiia !

Enfin, mention spéciale à la toute dernière nouvelle du recueil, Malvina Moonlore de Vincent Tassy qui met en scène une poupée mécanique (basée sur des horloges) qui a une influence particulièrement néfaste sur son nouveau propriétaire. J’ai apprécié l’ambiance de ce texte, presque inquiétant et malsain, recelant une certaine tendresse malgré tout. J’ai donc tourné la dernière page de ce gros recueil sur une impression plus que positive !



Après ces six textes qui ont eu une résonnance en moi, d’autres m’ont intriguée et ont su me charmer sans pour autant me séduire d’un bout à l’autre. Il manque un petit truc pour que ça le fasse complètement.

C’est le cas de Comment meurent les fantômes de Sophie Dabat dont j’ai aimé la mélancolie et la poésie ; de Tourbillon aux Trois Ponts d’or de Fabien Clavel qui met en scène une enquête en huis-clos à la manière d’un Gaston Leroux (cf Le Mystère de la chambre jaune) ou encore de The Pink Tea Time Club de Cécile Guillot qui m’a largement fait sourire avec son ton décalé proche du Protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.

Je pourrais citer chacun des 17 textes du recueil et trouver à chacun originalité et /ou maîtrise de la narration mais je préfère vous inviter à y glisser vous-même votre nez. Ne lisez peut-être pas tout d’une traite, prenez votre temps et savourez à petite dose pour éviter l’overdose de steampunk (bien que ces 400 pages ne m’aient aucunement lassée !).



Fiez-vous à la belle illustration de couverture signée Catherine Nodet, le contenu est aussi bon que l’écrin dans lequel il repose !
Lien : http://bazardelalitterature...
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