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Critiques de Colette Vivier (13)
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La maison des Quatre-Vents

La découverte récente de la BD « Têtes de mule : Six jeunes Alsaciennes en résistance » m’a donné idée de relire « La maison des quatre vents » que j’avais lu il y a plus d’un demi siècle.



Colette VIVIER n’est pas seulement une romancière, ce fut une résistante engagée, avec son époux, dans le réseau « Musée de l’homme » et elle nous offre, dès 1965, le témoignage d’un acteur engagé décrivant les « choses vues » au 24 rue des Quatre Vents à PARIS dans les années noires de l’occupation. Dans cette cage d’escalier vivent des familles ou des célibataires, jeunes ou âgés, français ou immigrés, chrétiens, juifs ou athées, collaborateurs ou patriotes.



La description des personnages, de leurs diversités, est peinte avec une grande finesse psychologique. Le contexte historique se déroule au fil d’événements tragiques qui entrainent les habitants, parfois à l’insu de leur plein gré, dans la trahison ou la résistance. La force du collectif est valorisée, et c’est une option littéraire intéressante, au détriment de l’héroïsme individuel. Et pourtant que d’actes remarquables, parfois élémentaires, parfois audacieux quand il s’agit de cacher un résistant ou un israélite menacé de déportation.



Colette VIVIER décrit ces existences, ces actions, sans manichéisme et donne ainsi une belle leçon d’éducation civique en gravant dans les mémoires l’épopée qui contribua à la libération.



Un ouvrage remarquable destiné principalement aux adolescents.
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La Maison des petits bonheurs

Prix Jeunesse en 1939, ce joli roman fait partie des rares livres que je me souviens avoir lu, enfant.

En le voyant à la bibliothèque, sous une jolie couverture moderne, et illustré par Serge Bloch, je l'ai emprunté pour mes petites-filles.

Voyant qu'elles hésitaient à se lancer dans les presque 300 pages, je leur ai proposé de commencer la lecture ensemble, et d'arrêter ensuite si ça ne leur plaisait pas suffisamment (la plus jeune, 6 ans 1/2 me paraissant un peu jeune pour apprécier une histoire aussi ancienne.)

Mais dès qu'on a eu commencé, plus question de s'arrêter, notre RV du soir avec toute la maison d'Aline était très attendu, et nous avons eu un réel bonheur à le partager.

Découverte de la vie quotidienne du temps de leurs arrières-grands-parents, l'école, la maison, les copines. L'occasion aussi pour moi, née 10 ans plus tard, d'évoquer quelques souvenirs.

Une vie différente de la nôtre non seulement à cause de l'époque, mais aussi parce qu'il s’agit d'une enfance parisienne, et que pour nous, enfants de villages provinciaux, c'est assez dépaysant.



Les bonheurs, mais aussi les petits malheurs, l'évocation des difficultés de la vie, le quotidien de ce petit immeuble où on s'aide, on se serre les coudes, mais aussi on se critique et on se supporte parfois difficilement.

Colette Vivier a certes une belle plume, mais aussi une écriture incroyablement moderne.

A aucun moment, on n'a eu l'impression de lire quelque chose d'ancien, d'ennuyeux, de pas actuel, un vrai régal.



Dès que je peux trouver les autres livres de Colette Vivier, je continue !

(J'en ai lu quatre autres pour ma part, mais il y a trop longtemps pour que je m'en souvienne bien)
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La maison des Quatre-Vents

"La maison des Quatre-vents" est le récit de la vie d'un immeuble sous l'occupation, entre 1943 et 1944. Michel a 12 ans, un père prisonnier en Allemagne, une grande soeur, un petit frère et une maman admirable qui tient la famille à bout de bras. Parmi les voisins, on trouve une orpheline dont le frère aîné a pris le maquis, une famille de juifs cachés sous un faux nom, deux vieilles filles, une concierge au caractère bien trempé et une famille de collabos.

Sur ce sujet (qui passionne mon loulou) il existe des dizaines de romans adaptés aux enfants. Et en soi, l'histoire de l'engagement de Michel et son passage à l'âge adulte est semblable à beaucoup d'autres récits écrits depuis.

Ce qui fait l'originalité de celui de Colette Vivier, c'est qu'il est contemporain des faits qu'elle raconte, et qu'elle-même était résistante. Nous avons donc eu l'impression de découvrir à la fois un roman et un document historique. Le quotidien des français sous l'occupation avec toutes les difficultés et les privations est d'ailleurs très bien décrit.

Une lecture intéressante à plus d'un titre !
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La Maison des petits bonheurs

Bon livre qui fait partie de la littérature de jeunesse. Le récit est fait sous forme de journal intime. L'auteur nous permet, avec un réel bonheur, d'envisager le lien familial, les relations fraternelles, de voisinage. Cet ouvrage en touchera plus d'un, les petits comme les grands.
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Almanach du gai savoir pour 1941

Cet almanach, joliment illustré par Beuville, rédigé par Colette Vivier, est destiné à montrer aux enfants qu'on peut très bien "s'instruire en s'amusant".

Son contenu est d'une grande variété: jeux, scénettes, anecdotes,recettes, chansons, rappels étymologiques, tours de magie...et j'en passe! Il y a même des dictées et des récitations pour les parents!

On est en 1940-41 et les écoliers ou collégiens sont invités-entre autres- à une époque où les humanités classiques étaient à l'honneur, à noter leurs places et leurs notes en compositions de version latine et grecque,thème latin et thème grec! N'oublions pas que le mari de Colette Vivier était un humaniste et un universitaire distingué.
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Les Martiens

148 pages de bonheur !

Il s'agit d'histoires qui pourraient être réelles.

Des récits plein d'humanité et de morale.

Une lecture jeunesse peut être, mais pas que. C'est frais, c'est jeune et finalement très actuel.

J'ai aimé.

Je ne connaissais pas Colette Vivier."Auteur de beaucoup de livres pour la jeunesse Colette Vivier commence à publier ses romans dans les années 1930. Ses premiers textes étaient destinés à apprendre le français à des enfants allemands. Son roman La Maison des petits bonheurs obtient le Prix Jeunesse en 1939. Dans les années 1940, elle écrit pour l’Almanach du gai savoir pour enfants." recopié de Wikipédia.

Auteur à découvrir sans hésitation...
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La Maison des petits bonheurs

C'est un livre que j'avais lu et relu petite fille. L'histoire en soit banale d'une petite fille qui nous raconte son quotidien avec beaucoup d'humour et de coeur et qui le transforme en grande aventure!!
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La maison des Quatre-Vents

Présentation de l'éditeur



Mais oui, la guerre va finir. Vous verrez, nous fêterons le prochain Noël tous ensemble. Oh! Nous mettrons les petits plats dans les grands ce jour-là !

Dans la maison des Quatre-Vents, l'occupation allemande se vit au jour le jour. La radio anglaise et les tickets de rationnement; les voisins que l'on

regarde de travers parce qu'ils profitent de la situation pour s'enrichir et ceux que l'on aide car on les sait menacés ; Papa, prisonnier en Allemagne, dont on attend les rares lettres avec impatience et ces rumeurs de débarquement qui bercent toute la maisonnée d'espoir...



Nous sommes en 1943, 24 Rue des Quatre-vents à Paris. Nous allons suivre au jour le jour l'occupation allemande vécue par les habitants de l'immeuble.



Commençons par parler du héros principal : Michel.

Michel a 12 ans, il rêve de devenir un héros de la révolte afin de venger son père prisonnier de guerre. Il commencera par rédiger des tracts à l'aide de sa boîte d'imprimerie puis par la force des évènements, en aidant un des habitants de l'immeuble, Alain, maquisard en fuite, il se retrouvera au cœur de la résistance active de Paris.

Si au début il prenait la résistance comme un jeu, tout en prenant son rôle de « Pirates de la résistance » très au sérieux, après son interrogatoire à la Kommandantur il en comprendra les enjeux et il fera de son mieux pour protéger les gens qu'il aime tout en continuant à aider ses compatriotes.

Si Michel est incontestablement le héros, les autres habitants de l'immeuble ont eux aussi leur importance, chacun jouant son rôle dans la lutte contre l'ennemi.

Mme Sellier, la mère de Michel, accueillera Solange une petite vivant seule, aidera ses voisins juifs, les Moscots, à se cacher puis à s'échapper après leur dénonciation par les Gourre.

Nous avons aussi Mr Jean qui se fera arrêter pour protéger Alain recherché par les Allemands.

Et enfin Mme Queline la concierge et les vieilles filles, Alice et Marie.



Denis, le narrateur, est un ami de Michel, il raconte l'histoire avec l'insouciance d'un enfant de 12 ans, on s'y attache à notre petit héros, on craint pour sa vie, on sourit au regard qu'il porte sur la guerre.

Collette Vivier, l’auteure, a fait partie avec son mari Jean du réseau de résistance du Musée de l'homme, cette expérience nourrit le roman à tel point que l'on se pose la question : Serait-ce une histoire réelle ?

Des enfants ont vécu cette période, c'est indéniable, cette œuvre permet de ne pas l'oublier et, comme le dit Denis en préface : « C'était la guerre. Il ne faut plus que ce soit la guerre »



C'est un livre passionnant, écrit avec des mots d'enfants, parsemé des petites illustrations de Serge Bloch.

L'écriture est simple et fluide. Humour, action, suspense et émotion sont au rendez-vous de ce récit poignant.

Ce roman clairement destiné à un jeune public, pourra plaire à un public plus âgé.



Un livre à découvrir ou à redécouvrir, il a été publié pour la première fois en 1945 et a fait l'objet de nombreuses rééditions.


Lien : http://luciebook.blogspot.com/
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La maison des Quatre-Vents

Un bon mélange de petit Nicolas et de contexte historique de la deuxième guerre mondiale. Mais cela suffira-t-il à entrainer de jeunes lecteurs dans ce roman peut-être parfois un peu difficile car différent dans l'écriture ?
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La maison des Quatre-Vents

Paris, 1943. Le jeune Michel Sellier, douze ans, habite avec sa mère au n° 24 de la rue des Quatre-Vents, dans une maison qui abrite plusieurs autres appartements et locataires : il y a Mme Queline, la concierge, dont le fils est à la guerre ; le père Lampion, et puis l’élégant M. Jean ; une famille de juifs polonais, qui vit sous un faux nom et tremble d’être arrêtée ; M. et Mme Gourre, dont tout le monde se méfie, car ils collaborent avec l’ennemi et reçoivent chez eux des officiers allemands… Michel, lui, rêve au contraire de devenir un héros de la Résistance, et, avec ses copains, il rédige en secret des tracts de lutte contre l’occupation allemande.



L'avis de Sabine, 11 ans : C’est un beau livre sur un thème peu original : la guerre de 39-45. Ce qui est intéressant, c’est qu’il a été écrit par une femme qui a fait de la résistance ; elle avait quarante-sept ans quand elle a publié ce livre en 1945. Elle sait donc vraiment de quoi elle parle et elle décrit bien la complicité entre voisins, l’entraide, la pauvreté et le courage, mais aussi la dénonciation, le profit et la lâcheté. On vit bien la vie des enfants de cette époque. 



L'avis de la rédaction : Un roman tendre et facile à lire, peuplé, à tous les étages, de personnages attachants (sauf les Gourre, bien sûr). J’ai beaucoup aimé aussi les dessins à la fois sobres et espiègles de Serge Bloch. 
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La Maison des petits bonheurs

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Rémi et le fantôme

Avec Charles Vildrac et Nanine Gruner, Colette Vivier (qui naquit en 1898 et rencontra son premier succès littéraire à la fin des années 30 avec "La Maison des Petits-Bonheurs") demeure l'un des très grands noms de la littérature française pour la jeunesse.



"Rémi & le Fantôme" raconte, sous forme du journal du jeune héros, une énigme policière teintée de fantastique et qui mène à la découverte d'un trésor. Tout commence par une fin d'année scolaire qui amène Rémi et sa famille à déménager de Paris sur Versailles. C'est que le papa, agent d'assurance, a perdu son emploi et n'a pu en retrouver un que dans la ville du Roi-Soleil.



Le déménagement, les soucis entraînent une dépression nerveuse pour la maman, laquelle se voit enjointe par son médecin de prendre un mois de repos à la montagne. Grâce à la bourse de son frère, l'oncle Edouard, ce problème crucial est bien vite réglé. De même, l'oncle Edouard s'engage à s'occuper des vacances des enfants et les emmène dans une pension de famille à Châtenay-Malabry, pension où les Macloux, des voisins de Rémi dans son nouvel appartement, ont également élu domicile pour l'été.



Or, Rémi s'aperçoit bientôt que certains ragots dont il avait entendu parler à Versailles et qui couraient sur la pension de Melle Roberte sont loin d'être de pures inventions. Les objets disparaissent et réapparaissent comme par enchantement, la nuit, un être mystérieux passe devant les portes des chambres en poussant de lugubres gémissements ...



Très féru de romans policiers, l'adolescent - il a tout de même 13 ans - avec l'aide de sa soeur et d'Antoine, le fils des Macloux, décide de tirer tout cela au clair ...



Si certaines caractéristiques de ce roman - les enfants se voussoient, la question des curiosités adolescentes n'est jamais soulevée, etc ... - sont évidemment bien éloignées de notre siècle, la parfaite construction du récit, son style simple et plein de gaieté ainsi que le grand talent qu'apporte Colette Vivier à camper des personnages authentiques sans jamais sombrer dans la caricature n'ont absolument rien perdu de leurs qualités.



Un livre à lire comme un témoignage sur un temps révolu, où les enfants étaient bien élevés et apprenaient en général très bien dans une école qui songeait avant tout à les cultiver. Un livre qui rappellera aussi aux plus âgés pas mal de bons souvenirs. Un livre pour nostalgiques, à coup sûr.



A noter qu'il a été réédité aux éditions de La Farandole et qu'on peut encore le trouver en librairie, virtuelle ou non, comme d'ailleurs "La Maison des Petits-Bonheurs" ou "La Maison des Quatre-Vents." ;o)
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La maison des Quatre-Vents

Roman d’apprentissage pour toute une époque, ni le style ni les leçons n’ont vieilli.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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