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Critiques de Colin Heine (34)
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La forêt des araignées tristes

La Forêt des araignées tristes m’a d’emblée paru un roman steampunk comme je les aime. Il s’en dégage l’ambiance du genre, avec ses gentlemen et ses aventuriers, ses dirigeables, sa technologie typiquement rétrofuturiste et son climat social délétère… Cependant, il déploie aussi tout ce qui fait l’essence du roman d’aventure, entre espionnage, complots, menaces de guerre et exploration. On ne s’ennuie pas un seul instant, du moins dans les deux premières parties.



La suite sur mon blog...
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La forêt des araignées tristes

La Forêt des araignées tristes de Colin Heine est la deuxième lecture de mon partenariat avec ActuSF. Je ne lis presque jamais de steampunck, et ce roman a été l'occasion de me replonger dans ce genre inspiré de Jules Verne.





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Gale, XIXe siècle. Bastien est paléontologue. Passant son temps dans son atelier entouré d'os et de livres, il se promène un jour à l'Omniexposition, et découvre une invention qui l'intrigue : un dirigeable piloté à distance. L'inventeur propose au public de monter à bord afin de tester l'engin. Bastien s'y décide, mais ne pourra pas vraiment profiter du vol : la navette se fait percuter par une gargouille et son cavalier et sombre dans le lac, entraînant les passagers. Le jeune homme en réchappe miraculeusement, sans se douter qu'il vient de mettre le pied dans une toile bien trop grande pour lui. Aidé de ses amis Ernest le baroudeur, Agathe sa servante, et Angela une jeune Germanienne traquée par son propre pays, il devra déjouer les plans d'une histoire d'espionnage d'envergure internationale, tout en étant chassé par un assassin et poursuivi par une étrange créature issue de la vape...





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Le décor est une Belle Époque plongée dans la vape, un étrange brouillard qui est une source d'énergie pour les machineries comme les dirigeables, et de pollution. De cette vape toxique naissent plein de créatures tapies dans les tréfonds des eaux et des forêts. C'est sur cette brume que cette société du XIXe s'est bâtie. Les gens de la haute habitent sur des piliers, en hauteur, et se déplacent dans les airs, notamment grâce aux gargouilles, et le petit peuple, lui, traînent ses savates en bas, dans la brume fétide. La hiérarchie sociale n'est donc pas que figurée, elle est aussi littérale (pour ne pas dire verticale). La Gallande est en compétition avec les pays avoisinants, tels que la Germanie, l'Anglésie, la Lupanie et l'Hispanie. Tous ces pays ne sont pas sans rappeler des pays actuels... Cette compétition, ou guerre économique, se base sur la recherche incessante de ressources énergétiques comme l'ignium, qui permet l'invention de nouvelles technologies. L'auteur a planté un univers riche et fascinant, qui fait la part belle aux piques écologiques et reproche l'avidité mortifère des hommes pour l'argent.



On prend plaisir à suivre différents personnages tout au long du roman : Gerfon, Ernest, Agathe, Angela, Bastien, tous ont voix au chapitre : le point de vue interne les rend vivants et attachants, et parsème la lecture de tranches de vie intrigantes. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié Ernest, qui est un aventurier courageux et marginal.





Toutefois, il y a des points négatifs. J'ai trouvé l'enquête mal menée : des hypothèses venues d'on ne sait où énoncées par Agathe (qui est bien renseignée et véhémente pour une domestique) sur l'accident de navette auquel Bastien a réchappé, et sur la bombe déposée dans le bureau de Dumanche, le patron de la société qui gère les gargouilleries : Bastien a vu l'assassin, et de ce fait, Agathe en tire la conclusion qu'il va vouloir le tuer. De même pour la fin : tout le monde se retrouve sur le Gigantique, le plus grand dirigeable au monde, y compris l'assassin et l'inventeur tant recherché tout au long du livre. Pourquoi ce dernier se trouve à bord ? Aucune idée.



De plus, on a l'impression que les chapitres sont collés les uns aux autres par un assemblage douteux, ils ne se répondent pas tous, et certains sont même inutiles (je pense à l'aventure d'Ernest qui est plutôt dispensable même si agréable à lire). Plein d'éléments se retrouvent également sans réponse : pourquoi Bastien a-t-il vu l'assassin alors que ce dernier portait sa fleur d'invisibilité ? Pourquoi est-il poursuivi par une araignée géante (la même que celle à laquelle Ernest a eu affaire lors de son expédition) ? Et la fin : quel est le point, comme diraient nos amis Anglais ?



J'ajouterais de la maladresse dans la narration : un mélange des temps verbaux confondant : un coup on a du présent, un autre du passé simple. Il faut choisir.



Enfin, quel est le rapport entre le titre et le livre ?





En conclusion, La Forêt des araignées tristes a un univers très intéressant, qu'on aurait aimé voir davantage développé, avec de belles trouvailles (je pense notamment aux gargouilles comme moyen de transport, ça m'a beaucoup plu) mais une trame trop emmêlée et décousue pour que ce roman reste en mémoire. Dommage.
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La forêt des araignées tristes

Pour commencer, je tiens à remercier les éditions ActuSF pour ce SP.







Hélas, je n’ai pas du tout été emballé par ma lecture.







Il y a quelques bonnes idées dans ce roman. Je ne peux pas trop en parler pour éviter de divulgacher à celles et ceux qui souhaiteraient lire le roman.



Les bases de l’univers sont aussi intéressantes. Hélas, je trouve que l’auteur n’explore pas assez son univers, qui du coup n’apparait que comme une toile de fond pour dérouler son récit.



J’ai aussi bien aimé l’ambiance « historique ». Nous sommes à l’aube d’une guerre entre deux pays qui commence (ont déjà commencé) la course à l’armement à cause des desseins bellicistes de la Germanie.



Sans oublier un aspect social avec la mise en avant de la misère des classes laborieuses qui se crèvent au travail. Bref, un regard critique sur l’exploitation des ouvriers. Ce qui est un peu dommage, c’est que cet aspect du récit n’est pas vraiment de rôle dans l’intrigue du roman.



Une belle couverture avec un beau titre poétique fait aussi partie des points positifs de ce roman. Hélas, j’ai du mal à en cerner d’autres.











Je n’ai pas été particulièrement emballé par les personnages. Bastien est une sorte de petit bourgeois idiot à la gentillesse niaise couplé avec de grands élans chevaleresque. Et ça ne fonctionne pas tellement. D’ailleurs, son titre de paléontologue me chagrine un peu. En effet, le garçon fait plus des études de naturaliste et d’anatomie comparée plus que de la paléontologie, science qui étudie les fossiles. Or, Bastien travaille sur des échantillons ramenés des expéditions de son ami Ernest.



Ernest, lui, reste dans son rôle d’aventurier. Il est correct, mais trop banal pour être vraiment intéressant. À la limite, la vieille bonne Agathe pourrait être « sympathique » si, hélas, elle n’était pas un peu « seule ». J’en reparlerais plus bas. Pour le reste des personnages, j’avais un peu l’impression à avoir affaire à des « cartes de jeu » : le patron, le tueur, l’espion, le cinéaste.



Un point négatif est les personnages féminins. En effet, elles ne sont que deux – dont la seconde qui n’apparait qu’après la moitié du récit – et elles ne servent à pas grand-chose pour l’une, à rien pour l’autre. Même pas le love interest. On pourrait supprimer le second personnage du récit sans que cela ne change rien.



Ce qui est aussi gênant dans ce texte, c’est la place des femmes. Hormis les deux personnages cités au-dessus, les femmes sont presque invisibles dans le roman et quand elles passent par là, ce sont de « jolies élégantes » ou bien des prostituées, des victimes… c’est d’autant plus pénible que pas grand-chose dans l’univers ne laisse entendre que nous sommes dans un monde particulièrement sexiste.







L’intrigue ne m’a pas convaincu. Elle n’est pas mauvaise en soi, mais je l’ai trouvé très mal mené, à coup de « coup de chance » et de tâtonnement hasardeux. Elle manque aussi d’enjeux pour les personnages et même pour le monde. Comme l’univers est calqué sur une véritable période historique, à aucun moment on ne se demande vraiment si le « cours du temps » va être modifié pour donner naissance à une sorte d’uchronie fantasy.



Sans compter que quelques petits points m’ont laissé dubitatif. Dur d’en parler plus sans prendre le risque de divulgacher.







Enfin, je n’ai pas été séduit par la plume de l’auteur. Elle manque de rythme, avec beaucoup de lenteur à cause de tout un tas d’information qui ne fait pas avancer le récit. Du coup, on a l’impression de ne pas avancer dans l’histoire.







Une lecture qui fut décevante, ce qui m’attriste d’autant plus que la quatrième de couverture m’avait beaucoup intriguée. Dommage.
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La forêt des araignées tristes

Je suis bien heureuse d’avoir lu les chroniques de différents chroniqueurs (Ombrebones, l’Ours inculte) avant d’avoir commencé ce roman. Pourquoi ? Parce que la couverture, le titre et même peut-être le résumé ne laissent rien entendre de ce qui se passe réellement à l’intérieur de ce roman. Une fois qu’on se libère de ces à-priori on peut rentrer dans cette intrigue avec plus de facilité.



La Forêt des araignées tristes pose les bases d’un univers steampunk proche d’un XIXe siècle uchronique. La Vape, des suites des pollutions de l’ancien monde, s’est étendue sur l’ensemble des continents et a poussé les humains à se réfugier en hauteur. De gigantesques piliers, reliés entre eux par des voies aériennes et des treums, sont ainsi sortis de terre pour leur permettre de survivre et d’échapper aux créatures que semble abriter ce nuage de pollution. Le rapport à l’écologie est indéniable ainsi que celui, peut-être plus sous-adjacent, de la critique sociétale que l’auteur remet sur le devant de la scène avec le personnage d’Agathe.



La narration s’entoure d’une multiplicité de personnages assez déstabilisante mais qui nous offre toutes les clés afin de comprendre les intrigues qui s’accumulent à travers les 487 pages. Peut-être en héritage de sa passion pour le jeu de rôle, l’auteur nous place en maître du jeu absolu. Nous avons absolument toutes les cartes en main et nous comprenons bien avant les protagonistes ce qui se passe… Mais cela entraîne également un curieux sentiment de lenteur, alors que ceux-ci se démènent pour trouver la vérité et on ne peut s’empêcher de souffler de frustration lorsque le personnage principal s’empêtre dans ses explications. L’auteur se sert également d’une curieuse façon d’écrire en mélangeant les pensées directes et indirectes de ses personnages passant du « il » au « je » sans autre forme de procès. Si au début cela m’a un peu perdue j’ai fini par apprécier ces petites excursions plus franches dans leurs pensées.



L’intrigue en elle-même apparaîtrait cependant mieux construite si elle ne l’était pas que sur du vent… Cela manque de concret, d’enjeux en dehors de la survie de notre personnage principal qui apparaît tout de même comme un héros stupide et un peu lent d’esprit. Bastien est paléontologue après tout et je me disais que l’intelligence d’esprit d’un scientifique allait pouvoir se ressentir dans le récit avec quelque chose de plus clinique et méthodique mais non. Il s’éparpille, papillonne et finit par nous agacer profondément (le coup de la preuve agitée devant un des méchant fut le pompon).



En contrepartie les personnages d’Agathe et d’Ernest sont plus intéressants. Agathe est la gouvernante de Bastien et apparaît comme une femme forte au solide caractère qui semble bien plus capable d’additionner deux et deux que son maître (peut-être une petite pensée féministe et anti-caricature a t-elle effleuré l’esprit de l’auteur ?). Aussi lassante qu’attachante par ses piques acérées balancées à tout va et à n’importe qui, on sent une figure maternelle pleine de tendresse sous ses airs revêches. De l’autre côté, Ernest Gulliver (dont le nom est peut-être un hommage au personnage de Swift ?), est un peu plus intéressant. C’est grâce à lui que nous voyageons dans les Vaineterres, cette partie inhospitalière du monde, et que nous en apprenons un peu plus sur l’univers de l’auteur. C’est d’ailleurs sans doute ma partie préférée !



Pour la fin je ne sais pas… je reste sceptique. Je ne la comprends pas très bien et je cherche toujours le message caché qui doit s’y trouver.



En résumé



La forêt des araignées tristes dépeint un univers steampunk très intéressant dont on aimerait finalement en savoir plus, mais se perd en intrigues abracadabrantes avec un personnage principal qui donne davantage envie de lui taper dessus que de l’aider. Avec une couverture aussi belle et un titre aussi poétique je m’attendais à un roman beaucoup plus profond et maîtrisé et je ressors de cette lecture un peu déçue. De plus la fin me donne le sentiment d’être passée à côté de quelque chose d’essentielle…mais quoi ?
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La forêt des araignées tristes

Colin Heine propose un premier roman intéressant, que j’ai apprécié ! La Forêt des araignées tristes dispose d’un monde bien construit qui se situe dans une ambiance steampunk vertical et sous la tension d’une guerre et d’exploits industriels, avec une toile narrative qui nous montre des personnages aux abois, mais plutôt bien développés.

Chronique complète et détaillée sur le blog.
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La forêt des araignées tristes

En bref, La Forêt des araignées tristes souffre de certaines longueurs et manque parfois de clarté dans son exposition. Toutefois, Colin Heine signe un premier roman assez convainquant sur son univers et ses personnages, doublé d’un texte socialement et écologiquement engagé. Un auteur avec un potentiel certain mais qui ne m’a pas convaincue ici.
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Les Loups de Cendres mortes

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j’ai voulu tester… Je dois malheureusement avouer que la rencontre est ratée ! Mon début de lecture est pourtant hyper bien parti, avec une scène d’intro épique à souhait, qui nous place dans une arène où se déroule un combat de gladiateur contre une créature cauchemardesque. Malheureusement, après cela, la tension est retombée comme un petit soufflé. D’une part parce que j’ai trouvé les personnages trop peu approfondis donc j’ai eu du mal à adhérer à leurs émois ou à leurs pérégrinations (le summum étant la scène qui lie Ludovico à Suavia et que j’ai trouvée à la fois mal amenée et sans logique. Elle n’avait qu’une raison d’être et du coup, cela m’a gâché le retournement final !). De même, j’ai trouvé que l’univers manquait de profondeur, comme si l’intrigue, pourtant menée tambour battant, se déroulait dans un décor de carton-pâte. Avec ça, j’ai trouvé qu’elle manquait un brin d’originalité, donc j’ai fait une très longue pause dans cette lecture qui me tombait des mains (et pour ne rien vous cacher, je l’ai terminée pendant une insomnie, parce que je ne voulais pas commencer un nouveau livre et que ma lecture du moment était restée dans la chambre). Avec tout ça, je reconnais quand même à ce roman un système de magie audacieux et original, bien pensé, bien exploité, mais qui n’a malheureusement pas suffi à me passionner.
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La forêt des araignées tristes

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La forêt des araignées tristes par Colin Heine. Il s'agissait d'une de mes dernières acquisitions livresques des Imaginales (de l'an passé donc...) que je n'avais pas encore lue et que mes deux amies Justine et Camille m'avait offerte. Je les remercie encore infiniment pour ce beau cadeau.



In fine, qu'ai-je pensé de ce livre ? Eh bien, c'est à vrai dire tout ce qu'il y a de plus confus. Si j'ai juste adoré la plume de l'auteur et la force colossale de son imaginaire, j'ai en revanche eu énormément de mal à voir où tout cela voulait en venir. J'ai en effet eu l'impression qu'à vouloir mélanger un nombre infini de genres, entre autres le steampunk, le fantastique/horrifique et le thriller, l'auteur se perdait dans les messages qu'il souhaitait nous transmettre. Je trouve cela fort dommage car le roman est en outre ponctué de passages dénonçant des injustices sociétales malheureusement encore en vigueur aujourd'hui que j'ai trouvé fondamentaux qui se noient dans le reste de l'intrigue. En clair, il y a de la suite dans les idées mais ces éclairs de génie se retrouvent très rapidement éclipsés par la noirceur et la singularité détonante du récit, dont la bizarrerie va à mon sens beaucoup trop loin, même pour moi qui suis amatrice de créativité débridée.



De la même façon, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop peu développés. J'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux, sur leur passé, leurs proches et leurs motivations mais là où je m'attendais à une grande porte ouverte sur leur vécu, je n'ai eu qu'un tout petit hublot, soit fort peu à me mettre sous la dent. Surtout, vu que tout dans le récit allait beaucoup trop vite, j'ai eu la sensation d'à peine avais-je fait la connaissance des protagonistes de cette histoire que tout s'était déjà résolu... ou pas, justement.



Cela m'amène à aborder ce qui est selon moi le plus gros et dérangeant bémol de ce roman, à savoir son dénouement, que j'ai pour ma part trouvé bien trop abrupte et insoluble. Techniquement, j'ai bien assimilé tout ce que ses derniers paragraphes avaient à me révéler, pas de problèmes de ce côté. Ce que je déplore, c'est que je n'ai tout bonnement pas su interpréter les informations qui m'ont été transmises dans cet épilogue pour le moins déroutant et incompréhensible à mon humble opinion.



Pour conclure, malgré une intrigue à mes yeux beaucoup trop précipitée et brouillonne, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à La forêt des araignées tristes (si d'ailleurs quelqu'un pouvait m'expliquer le choix de ce titre fort attirant et poétique au demeurant, je l'en remercierais chaleureusement) pour la richesse et la fluidité de la plume. Je ne désespère pas, je suis persuadée que l'auteur saura pleinement me convaincre à l'avenir avec un autre de ses romans. En attendant, si vous cherchez un récit d'une originalité folle (c'est le cas de le dire) au suspens savamment maîtrisé et à l'atmosphère diantrement sombre et particulière, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
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La forêt des araignées tristes

J'ai un avis un peu mitigé sur ce roman.

J'ai choisi ce livre dont je n'avais jamais entendu parler car le titre et la couverture me plaisaient.

Ma déception commence là. Je n'ai toujours pas compris le lien entre le titre et l'histoire.

J'ai eu du mal a comprendre où l'auteur voulait aller, tout est un peu confus. Il y a pourtant de bonnes bases avec des personnages intéressants et des intrigues qui nous tiennent en haleine... Mais l'ensemble reste brouillon.

Ce roman aurait peut être mérité d’être détaillé sur deux tomes.



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La forêt des araignées tristes

Ce livre au titre poétique avait attiré mon attention, et j'ai donc plongé dans cette forêt... J'y ai plongé, vraiment ?

En réalité, cette forêt n'arrive que très tardivement, et le titre - bien que très beau- est moyennement justifié. Ça n'empêche pas l'histoire d'être prenante, ne nous y trompons pas ! Malgré quelques longueurs, on tombe de cet univers steampunk aux allures gothiques, dont le mode de transports par gargouilles m'a beaucoup plu.

Je suis malgré tout resté sur ma fin au sujet de l'intrigue - la faute, peut-être, à ce titre trop prometteur !! Mais j'ai hâte de voir ce que l'auteur nous réserve pour la suite !
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La forêt des araignées tristes

La Forêt des araignées tristes est le premier roman de l’auteur francophone Colin Heine. L’auteur nous plonge dans un monde recouvert par la vape (qui n’est pas sans rappeler la brume de Final Fantasy IX) d’où surnagent des cités construites par les hommes… Qui usent et abusent au quotidien de la technologie même qui produit la fameuse vape.



La vape, ou brume qui recouvre le monde n’a donc rien de naturel et est pleine de dangers, regorgeant d’espèces mutantes et évoluant à toute vitesse, pour la plupart fort hostiles et plutôt du côté prédateur de l’évolution. Mais il est, bien entendu, essentiel pour les humains de mettre au point des expéditions se rendant au cœur de ces terres hostiles afin de récupérer de précieuses ressources (sinon ce ne serait pas marrant)… Personnellement, ce type d’entrée en matière est du genre à susciter vivement ma curiosité de gameuse, avec tout ce que ça comporte d’envie d’explorer ces territoires inconnus, de découvrir les secrets d’anciennes civilisations disparues tout en construisant petit à petit la carte du monde.
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La forêt des araignées tristes

Attirée par sa magnifique couverture et son invitation à l'aventure dans un univers steampunk dont j'attendais d'en découvrir plus avec impatience, ce premier livre de Colin Heine fut malheureusement une déception...



J'ai tout d'abord eu énormément de mal à me plonger dans l'histoire. Je ne comprenais pas quels étaient les enjeux et quelle histoire voulait nous raconter l'auteur. Il faut dire qu'il y a beaucoup de personnages et le début nous fait partir dans plein de directions différentes. Nous suivons Bastien et son ambitieux projet de bestiaire des créatures engendrées par la vape, puis Ernest l'aventurier et son voyage vers les terres les plus dangereuses de son monde, pour ensuite passer des moments gênants avec un étrange fleuriste psychopathe, on revient par la suite sur les idées et le combat socialiste de la gouvernante de Bastien, et tous ces récits tardent à s'accorder et m'ont complètement perdus.



On comprend finalement que l'enjeu est politique, que tous ces personnages sont plongés malgré eux dans une sombre histoire d'espionnage et que s'ils ne font rien la guerre froide entre Gale et le reste du monde risque fort d'évoluer d'une façon tragique. Mais pour en arriver là... il faut vraiment s'accrocher ! J'ai trouvé le récit tellement lent, certaines scènes tellement longues et inutiles. Je rêvais d'aventure et de découverte, seul un chapitre m'a comblé sur ce point...



L'univers était pourtant prometteur : à force d'utiliser toutes sortes de machines à vapeur, une étrange brume a commencé à recouvrir la majeur partie du monde, engendrant des créatures dangereuses et obligeant les humains à ériger de grands pilier où y vivre à l'abri de la vape. Mais cet univers est tellement peu exploité et complètement secondaire, j'ai trouvé cela vraiment dommage et j'aurais adoré en apprendre plus.



Je crois que je ne m'attendais tout simplement pas à ça quand je me suis plongée dans cette lecture. Ce livre m'a complètement perdu et j'ai eu du mal à m'intéresser à son histoire. J'aurais préféré que le livre se concentre sur Ernest et nous plonge un peu plus au coeur de la vape.
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La forêt des araignées tristes

Le début du roman est très intrigant. Ces deux premières pages pleines de mystères dans ces milieux sauvages, en demi-civilisé. Rien que l’univers est fascinant. Ce contexte un brin steampunk et un brin post-apocalyptique nous pose le décor. Puis petit à petit, nous faisons la connaissance des gargouilles et de la vape, brouillard grouillant de créatures. Et cette couverture, elle est magnifique ! ♥



Bastien, paléontologue, survit de justesse à un attentat. Malgré lui, il va être entraîné dans des évènements qui le dépassent. Des personnages s’en mêlent, des interrogations se posent et un méli-mélo d’aventure, de situations s’imposent.



Je me demandais pendant les 100 premières pages où nous amenait l’auteur. C’est environ autant de pages pour poser bien le décor, le contexte et avoir un début d’intrigue. Personnellement je pense que Bastien n’est pas futé et j’ai compris le pourquoi pour un choix scénaristique. Je me trompe peut-être. Qui sait ? Nous suivons plusieurs personnages – il ne faut pas se perdre – tout en m’interrogeant sur leurs liens et leurs implications dans l’intrigue. Au fur et à mesure qu’on avance, nous voyons ces liens converger. Mais pourquoi cet attentat ? Quel est le mystère derrière la vape ? Qu’est-ce qui se cache dans l’ombre ? Pauvre Bastien, impuissant face à la tempête. L’intrigue se base sur le hasard. Pas de chance, hein.



Il y a des personnages qui m’intriguaient plus et leurs situations me donnaient davantage envie de les suivre que d’autres. Des évènements que je ne voulais plus quitter et d’autres, soit je me demandais ce que c’était, soit je voulais que ça soit vite expédié. Il y avait des petites préférences tout de même.

Le fait que j’ai lu ce roman par petite dose, à cause des cours et de ma panne de lecture, m’a demandé parfois de la concentration, pour suivre vraiment l’histoire et les personnages. Nous avons un fil conducteur qui jusque-là, est facile à comprendre. Néanmoins, des personnages et des histoires apparaissent et c’est là, que l’auteur commence à me perdre. xD Je dois dire en entamant le roman, je ne m’attendais absolument pas à ce tournant de l’histoire. Après que le décor ait été posé, l’histoire a pris une certaine tournure. Je n’imaginais ni cette intrigue et encore moins cette fin. La trame prend un style simple et classique, puis bye bye. Les vapes, les gargouilles, les créatures mystérieuses m’ont plus captivée que l’intrigue. Ça ne veut pas dire que le roman n’est pas bien ou que je n’ai pas aimé en soit. C’est juste qu’il y a du bon et du moins bon. Ce qui fait que je suis passée à côté de ce roman. Dans ma tête : « Tout ça pour cela ». =/

Nous avons des scènes qui apparaissent quasi de nulle part (coucou les passages en italiques et la connaissance de personnages). C’est en avançant qu’on arrive à comprendre le pourquoi du comment. J’avais l’impression que c’était des rajouts pour expliquer et en même temps, qui sont posés comme ça. J’avoue que je ne sais pas en quoi penser. =P On dirait que l’auteur a voulu étoffer son histoire, en ajoutant des éléments (montrant le commencement, les circonstances, les conséquences) et en jouant sur la temporalité (mêlant passer et présent ; avant – pendant – après). C’est comme brasser pour mieux englober et voir vraiment toutes les conditions, tous les points de A à Z et ne pas oublier un maillon de la chaîne. Par conséquent, beaucoup de thèmes abordés comme le statut social, les intrigues politiques et économiques, les injustices sociales, et l’écologie. Soit dit en passant, toujours autant mystère. Ça n’enlève pas son cachet (à la vape).

Au début, je me demandais le lien avec le titre et ça m’intrigue tout de même, spécialement avec la scène de fin. 😉 Araignées, araignées, autant charmantes que tranchantes, nous emportent dans leur envoûtement.





Les personnages sont, pour certains travaillés et d’autres éphémères. Le plus accentué est Bastien. Nous voyons son changement d’attitude et de mentalité. En même temps, vu ce qui se passe… Les personnages sont diversifiés et se complètent. De même, je n’ai pas trouvé intéressant les personnages Anatol Gerfon et Harving. Les deux ne m’ont pas plu et n’ont aucun intérêt à mes yeux (dans l’histoire un peu…). Gerfon, je ne comprends pas pourquoi il est là et à quoi il sert. Celui-ci me laisse dubitative autant en personnage, en personnalité, en mentalité et qu’en action.



Nous avons du suspense, je n’essayais pas de deviner ce qui allait se passer, j’étais complètement dans l’aventure en allant par des surprises, des mystères. Le mélange de ce suspense mêlé au mystère qui est autant épais que cette fameuse vape, un brouillard où se cache des créatures dangereuses, fait monter la pression et mon sourire au coin affirme que j’adore découvrir ce qu’il y a derrière. Alors qu’on se demande parfois où on va, l’intrigue se révèle petit à petit. J’avoue que je me suis prise complètement au jeu au début, ça s’est tranquillisé après. Du suspense, de la tension, de l’humour et COURS FOREST ! COURS ! La plupart du temps, c’est tranquille.



L’écriture est autant fileuse que l’intrigue. Le point de vue change en fonction des personnages, de leurs pensées et de à qui elles s’adressent. Le style se module dans le changement narratif. Ce qui donne du punch, ponctuant sur certaines scènes, marquant des rebondissements et des questionnements personnels ou généraux. L’auteur, Colin Heine maîtrise son texte et son jonglage narratif. Ça nous permet de nous inclure, d’être à l’extérieur du texte et d’aller plus profondément dans certaines scènes ou pensées. Également, nous visualisons les descriptions, les scènes. Et je se demandais : « qu’est-ce que c’est que ce bronx ? ». =P





Je suis, un brin, déçue de la fin. Je ne pensais pas que l’histoire allait prendre cette tournure. J’imaginais vraiment autre chose. Je suis passée à côté de ce roman. C’est vraiment dommage car tout l’univers et ses particularités sont séduisants. Les personnages étaient intéressants, pourtant leurs charmes s’amenuisaient. Je ne voyais plus d’intérêt pour deux d’entre eux. En tout cas, l’écriture de Colin Heine est maîtrisée.

Va-t-il avoir une suite ? Ou un autre roman dans le même univers ?
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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La forêt des araignées tristes

Pris dans l'engrenage d'une affaire d'espionnage industriel, Bastien, paléontologue, doit retrouver l'inventeur d'une machine volante... tout en échappant à ses différents poursuivants, à savoir : une société secrète d'assassins, une agence de détectives sans scrupules et enfin une mystérieuse créature !



Très addictif, ce mélange de steampunk et de fantastique nous entraîne dans un Paris post-apo, en passant par les forêts encore inexplorées de Veineterre. La couverture est super belle, et le synopsis très intrigant... Les paysages décrits sont incroyables, on imagine facilement ça adapté en film, et l'univers est très bien construit, mais du coup assez dense et complexe.

J'ai trouvé les chapitres trop longs, et un peu déroutants au début, car on passe d'un personnage à un autre, sans trop savoir quel est le rapport entre eux. Ce qui est sûr c'est qu'ils sont tous très atypiques, et qu'on a envie de mieux les connaître !

Avec de l'aventure, des frissons et finalement assez peu de créatures poilues (et c'est tant mieux), l'intrigue est riche en surprises et en rebondissements.

J'ai passé un bon moment de lecture, même si j'aurais aimé un peu plus d'exploration.
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