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Critiques de Colin Heine (34)
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Les Loups de Cendres mortes

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j’ai voulu tester… Je dois malheureusement avouer que la rencontre est ratée ! Mon début de lecture est pourtant hyper bien parti, avec une scène d’intro épique à souhait, qui nous place dans une arène où se déroule un combat de gladiateur contre une créature cauchemardesque. Malheureusement, après cela, la tension est retombée comme un petit soufflé. D’une part parce que j’ai trouvé les personnages trop peu approfondis donc j’ai eu du mal à adhérer à leurs émois ou à leurs pérégrinations (le summum étant la scène qui lie Ludovico à Suavia et que j’ai trouvée à la fois mal amenée et sans logique. Elle n’avait qu’une raison d’être et du coup, cela m’a gâché le retournement final !). De même, j’ai trouvé que l’univers manquait de profondeur, comme si l’intrigue, pourtant menée tambour battant, se déroulait dans un décor de carton-pâte. Avec ça, j’ai trouvé qu’elle manquait un brin d’originalité, donc j’ai fait une très longue pause dans cette lecture qui me tombait des mains (et pour ne rien vous cacher, je l’ai terminée pendant une insomnie, parce que je ne voulais pas commencer un nouveau livre et que ma lecture du moment était restée dans la chambre). Avec tout ça, je reconnais quand même à ce roman un système de magie audacieux et original, bien pensé, bien exploité, mais qui n’a malheureusement pas suffi à me passionner.
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Les Loups de Cendres mortes

Le commentaire de Cathy :

J’ai découvert la plume de Colin Heine en lisant son précédent roman " La forêt des araignées tristes ", j’avais beaucoup aimé son style et sa grande imagination.

Dans ce nouvel opus, j’ai à nouveau été subjugué par l’univers que l’auteur nous propose, nous découvrons Luperque une sorte de Rome Antique avec ses gladiateurs et ses esclaves et Vexine, une ville à l’opposé qui prône la liberté et la richesse, ces deux lieux sont entouré de la Vape et de ses monstres qui l’habitent.

Luperque, l'orgueilleuse cité impériale, n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Son empereur, réfugié dans un ballon flottant pour échapper aux tentatives d'assassinat, essaye d'en enrayer l'étiolement, qui semble inéluctable.

Le centurion Ludovico, lors d’une mission pour retrouver des esclaves en fuite, fait une découverte qui manque de lui coûter la vie, les Lycans sont de retour.

Convaincu, que Vexine est responsable du retour de cet ennemi, l’empereur confie une mission à Ludovico, infiltrer la cité marchande pour en percer les secrets.

Je viens de passer un incroyable moment de lecture, j’ai adoré le mélange des genres qu’à effectué l’auteur, un mélange de Dark fantasy, de sorcellerie et une bonne dose de steampunk, ce que j’apprécie particulièrement.

Avec les complots en place, l’intrigue prend très vite un côté addictif, on a envie de très vite comprendre comment vont tourner les choses.

Cette histoire pleine de mystères nous tient en haleine, il y a une montée d’action dans les dernières pages, avec un combat dantesque tellement bien décrit que j’ai eu la sensation d’y être.

Le mystère entourant cette Vape, que je m’imagine être un grand brouillard territoire de créatures monstrueuses, reste encore énorme, l’auteur a encore de la marge, enfin, je l’espère pour utiliser celui-ci.

Parlons des personnages à présent, enfin d’un en particulier, Ludovico, j’ai eu un peu de mal avec celui ci au début de ma lecture, le centurion me semblait trop sous l’influence, aveugle, de son empereur, au fil des pages j’ai changé d’avis et il est devenu mon personnage préféré, contre toute attente je me suis attachée à lui.

Je viens de passer un excellent moment de lecture dans cet univers incroyable, j’espère avoir la chance de lire à nouveau cet auteur à l’imagination folle.
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Les Loups de Cendres mortes

Les Loups de cendres mortes, c'est un savant mélange de brume (dites plutôt vape), de magie insaisissable et d'action bien rythmée. En bref, on ne s'ennuie pas malgré une intrigue linéaire. À ce propos, j'ai apprécié les détours imposés par les nombreuses cachoteries de l'auteur, même si j'ai deviné certains pans du scénario.



Mon seul bémol concerne le final que je n'ai pas trouvé à la hauteur des complexités de l'histoire. Dommage, mais c'est avant tout subjectif.
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Les Loups de Cendres mortes

En bref :

Après La forêt des araignées tristes, Colin Heine nous revient avec Les Loups de Cendres Mortes ! Avec son nouveau roman, l’auteur démontre un mélange original : une touche de steampunk à la Vingt mille lieues sous les mers, une note de Rome Antique assoiffée par les combats dans les arènes, une grosse pincée de faux-semblants dans une Venise alternative où la liberté n’est en réalité qu’une cage dorée, avec, pour lier le tout, une larme de sorcellerie primitive qui termine l’aspect de dark fantasy.



Ici, l’intrigue est linéaire, chaque chapitre s’emboîtant pour former une narration cohérente qui distille la matière suffisante pour comprendre l’univers et les enjeux, en même temps qu’elle garde quelques mystères. N’oublions le bestiaire monstrueux : entre les monstres nés de la vape, les lycans et les sauvageries de Lilith, des créatures entre homme et animal.



Affrontant deux sociétés qui baignent dans l’ombre d’une sombre sorcellerie primitive, l’auteur interroge la notion de liberté. Et j’entends encore le rire de Ludovico qui conclut ce sujet.
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Les Loups de Cendres mortes

J'ai suivi les pas des héros du roman et me suis fait berner, avec un grand plaisir ! C'est toujours assez regrettable de découvrir les pistes et indices (encore plus dans un polar). Ici, Colin Heine a monté son intrigue avec délicatesse et l'on découvre quelques surprises au fil des pages.



La suite sur le blog
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La forêt des araignées tristes

En bref :



La Forêt des araignées tristes est présentée sous la forme d'un roman choral : avec personnages, décors et intrigues multiples dans un monde steampunk et Belle Époque qui ressemble au nôtre. J'ai pour ma part apprécié l'univers des personnages et le mélange de plusieurs intrigues qui conduisent Bastien dans des aventures rocambolesques et des affaires qui le dépassent. Il n'a pas l'étoffe pour de tels événements, et pourtant, je lui ai trouvé un lien plus profond avec les mystères de la vape et des créatures qu'elle renferme.



J'ai été déçue de ne pas croiser plus d'araignées, d'autant plus que le titre m'a parlé d'emblée, pour autant, j'ai émis quelques réflexions qui dégrossissent le mystère.



S'il n'y aura pas de second tome, alors que j'entrevois une suite, j'ai lu que Colin Heine a pour projet d'écrire un autre roman dans le même univers*. En ce qui me concerne, il ne fait aucun doute que je garderai ça à l'œil !



* Édit : il s'agit de "Les Loups de Cendres mortes", à paraître le 21 juin 2023, toujours aux Éditions ActuSF !
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La forêt des araignées tristes

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de La forêt des araignées tristes par Colin Heine. Il s'agissait d'une de mes dernières acquisitions livresques des Imaginales (de l'an passé donc...) que je n'avais pas encore lue et que mes deux amies Justine et Camille m'avait offerte. Je les remercie encore infiniment pour ce beau cadeau.



In fine, qu'ai-je pensé de ce livre ? Eh bien, c'est à vrai dire tout ce qu'il y a de plus confus. Si j'ai juste adoré la plume de l'auteur et la force colossale de son imaginaire, j'ai en revanche eu énormément de mal à voir où tout cela voulait en venir. J'ai en effet eu l'impression qu'à vouloir mélanger un nombre infini de genres, entre autres le steampunk, le fantastique/horrifique et le thriller, l'auteur se perdait dans les messages qu'il souhaitait nous transmettre. Je trouve cela fort dommage car le roman est en outre ponctué de passages dénonçant des injustices sociétales malheureusement encore en vigueur aujourd'hui que j'ai trouvé fondamentaux qui se noient dans le reste de l'intrigue. En clair, il y a de la suite dans les idées mais ces éclairs de génie se retrouvent très rapidement éclipsés par la noirceur et la singularité détonante du récit, dont la bizarrerie va à mon sens beaucoup trop loin, même pour moi qui suis amatrice de créativité débridée.



De la même façon, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop peu développés. J'aurais voulu en savoir beaucoup plus sur eux, sur leur passé, leurs proches et leurs motivations mais là où je m'attendais à une grande porte ouverte sur leur vécu, je n'ai eu qu'un tout petit hublot, soit fort peu à me mettre sous la dent. Surtout, vu que tout dans le récit allait beaucoup trop vite, j'ai eu la sensation d'à peine avais-je fait la connaissance des protagonistes de cette histoire que tout s'était déjà résolu... ou pas, justement.



Cela m'amène à aborder ce qui est selon moi le plus gros et dérangeant bémol de ce roman, à savoir son dénouement, que j'ai pour ma part trouvé bien trop abrupte et insoluble. Techniquement, j'ai bien assimilé tout ce que ses derniers paragraphes avaient à me révéler, pas de problèmes de ce côté. Ce que je déplore, c'est que je n'ai tout bonnement pas su interpréter les informations qui m'ont été transmises dans cet épilogue pour le moins déroutant et incompréhensible à mon humble opinion.



Pour conclure, malgré une intrigue à mes yeux beaucoup trop précipitée et brouillonne, je ne regrette pas d'avoir laissé sa chance à La forêt des araignées tristes (si d'ailleurs quelqu'un pouvait m'expliquer le choix de ce titre fort attirant et poétique au demeurant, je l'en remercierais chaleureusement) pour la richesse et la fluidité de la plume. Je ne désespère pas, je suis persuadée que l'auteur saura pleinement me convaincre à l'avenir avec un autre de ses romans. En attendant, si vous cherchez un récit d'une originalité folle (c'est le cas de le dire) au suspens savamment maîtrisé et à l'atmosphère diantrement sombre et particulière, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
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La forêt des araignées tristes

J'ai un avis un peu mitigé sur ce roman.

J'ai choisi ce livre dont je n'avais jamais entendu parler car le titre et la couverture me plaisaient.

Ma déception commence là. Je n'ai toujours pas compris le lien entre le titre et l'histoire.

J'ai eu du mal a comprendre où l'auteur voulait aller, tout est un peu confus. Il y a pourtant de bonnes bases avec des personnages intéressants et des intrigues qui nous tiennent en haleine... Mais l'ensemble reste brouillon.

Ce roman aurait peut être mérité d’être détaillé sur deux tomes.



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La forêt des araignées tristes

Bon bah... je suis déçue. C'est vraiment dommage, parce que j'en attendais des choses, de ce roman.

On y suit une intrigue croisée : d'un côté Bastien de Corville, un paléontologue fasciné par les créatures étranges qui jaillissent de la vape (une brume mystérieuse issue de l'industrialisation massive de l'ignium et qui a envahi les trois quarts de la surface du globe). D'autre part, on fait la rencontre d'Ernest un explorateur outrevapien pour la Compagnie des Sels et Métaux. Le tout dans un monde pseudo-européen au bord de la guerre. Lorsque Bastien échappe non pas à un mais à deux attentats, la vie de tous les protagonistes prend un tour inattendu et dangereux...

Le point fort de ce roman, c'est l'univers. Clairement. La tendance steampunk, les créatures bizarres, les villes en piliers, les aérostats à vape, les gargouilles. Il y a de jolies trouvailles, bien exploitées dans l'ensemble.

Le passage d'exploration de la forêt par Ernest est le meilleur que j'ai lu, je crois. Le côté un peu Jules Verne, en plus poisseux, mystérieux et angoissant, en écho à la couverture a réussi à m'emporter.

Et c'est à peu près tout. Pour le reste, l'intrigue m'a semblé partir en tous sens, sans réelle cohérence, des fils sont lancés... et tombent à plat. Bref, je me suis ennuyée une bonne partie du roman. La faute sans doute aussi à la mollesse du personnage principal qui prend des décisions assez stupides et incompréhensibles par moments. L'enjeu m'a laissée dubitative et si j'ai vu le rapport (même s'il me reste à le comprendre) avec l'araignée, je ne vois toujours pas pourquoi elle est triste.

Bref, une déception pour moi. L'univers est riche, fascinant et évocateur, mais l'intrigue et les personnages n'ont, pour l'essentiel, pas réussi à me convaincre. Dommage...
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La forêt des araignées tristes

Ce livre au titre poétique avait attiré mon attention, et j'ai donc plongé dans cette forêt... J'y ai plongé, vraiment ?

En réalité, cette forêt n'arrive que très tardivement, et le titre - bien que très beau- est moyennement justifié. Ça n'empêche pas l'histoire d'être prenante, ne nous y trompons pas ! Malgré quelques longueurs, on tombe de cet univers steampunk aux allures gothiques, dont le mode de transports par gargouilles m'a beaucoup plu.

Je suis malgré tout resté sur ma fin au sujet de l'intrigue - la faute, peut-être, à ce titre trop prometteur !! Mais j'ai hâte de voir ce que l'auteur nous réserve pour la suite !
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La forêt des araignées tristes

Pépite de l’imaginaire 2019 annonce le bandeau qui recouvre une sublime couverture : titre mérité pour une œuvre originale différente de ce qui sort habituellement en steampunk grâce à une poésie et une écriture qualitative.
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La forêt des araignées tristes

La Forêt des araignées tristes est le premier roman de l’auteur francophone Colin Heine. L’auteur nous plonge dans un monde recouvert par la vape (qui n’est pas sans rappeler la brume de Final Fantasy IX) d’où surnagent des cités construites par les hommes… Qui usent et abusent au quotidien de la technologie même qui produit la fameuse vape.



La vape, ou brume qui recouvre le monde n’a donc rien de naturel et est pleine de dangers, regorgeant d’espèces mutantes et évoluant à toute vitesse, pour la plupart fort hostiles et plutôt du côté prédateur de l’évolution. Mais il est, bien entendu, essentiel pour les humains de mettre au point des expéditions se rendant au cœur de ces terres hostiles afin de récupérer de précieuses ressources (sinon ce ne serait pas marrant)… Personnellement, ce type d’entrée en matière est du genre à susciter vivement ma curiosité de gameuse, avec tout ce que ça comporte d’envie d’explorer ces territoires inconnus, de découvrir les secrets d’anciennes civilisations disparues tout en construisant petit à petit la carte du monde.
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La forêt des araignées tristes

La Forêt des araignées tristes m’a d’emblée paru un roman steampunk comme je les aime. Il s’en dégage l’ambiance du genre, avec ses gentlemen et ses aventuriers, ses dirigeables, sa technologie typiquement rétrofuturiste et son climat social délétère… Cependant, il déploie aussi tout ce qui fait l’essence du roman d’aventure, entre espionnage, complots, menaces de guerre et exploration. On ne s’ennuie pas un seul instant, du moins dans les deux premières parties.



La suite sur mon blog...
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La forêt des araignées tristes

Attirée par sa magnifique couverture et son invitation à l'aventure dans un univers steampunk dont j'attendais d'en découvrir plus avec impatience, ce premier livre de Colin Heine fut malheureusement une déception...



J'ai tout d'abord eu énormément de mal à me plonger dans l'histoire. Je ne comprenais pas quels étaient les enjeux et quelle histoire voulait nous raconter l'auteur. Il faut dire qu'il y a beaucoup de personnages et le début nous fait partir dans plein de directions différentes. Nous suivons Bastien et son ambitieux projet de bestiaire des créatures engendrées par la vape, puis Ernest l'aventurier et son voyage vers les terres les plus dangereuses de son monde, pour ensuite passer des moments gênants avec un étrange fleuriste psychopathe, on revient par la suite sur les idées et le combat socialiste de la gouvernante de Bastien, et tous ces récits tardent à s'accorder et m'ont complètement perdus.



On comprend finalement que l'enjeu est politique, que tous ces personnages sont plongés malgré eux dans une sombre histoire d'espionnage et que s'ils ne font rien la guerre froide entre Gale et le reste du monde risque fort d'évoluer d'une façon tragique. Mais pour en arriver là... il faut vraiment s'accrocher ! J'ai trouvé le récit tellement lent, certaines scènes tellement longues et inutiles. Je rêvais d'aventure et de découverte, seul un chapitre m'a comblé sur ce point...



L'univers était pourtant prometteur : à force d'utiliser toutes sortes de machines à vapeur, une étrange brume a commencé à recouvrir la majeur partie du monde, engendrant des créatures dangereuses et obligeant les humains à ériger de grands pilier où y vivre à l'abri de la vape. Mais cet univers est tellement peu exploité et complètement secondaire, j'ai trouvé cela vraiment dommage et j'aurais adoré en apprendre plus.



Je crois que je ne m'attendais tout simplement pas à ça quand je me suis plongée dans cette lecture. Ce livre m'a complètement perdu et j'ai eu du mal à m'intéresser à son histoire. J'aurais préféré que le livre se concentre sur Ernest et nous plonge un peu plus au coeur de la vape.
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La forêt des araignées tristes

Un monde qu'un étrange brouillard recouvre presque en totalité. Un monde où les humains ne vivent que dans les poches libres de vape. Ce brouillard n'est pas fortuit, c'est les machines humaines qui le produisent. Dans ce monde, toutes les machines marchent à l'aide d'un minerai l'ignium qui par sa combustion produit de la vape... indispensable donc même si ainsi l’espace vital des humains est réduit et que dans la vape de nombreuses créatures guettent. Dans cet univers propice aux mystères, nous rencontrons deux personnages très différents : Bastien, naturaliste de salon qui étudie les créatures issues de la vape et Ernest, explorateur pour une grand compagnie et fournisseur, sous le manteau, de spécimen pour Bastien. D'autres personnages vont ensuite venir s'ajouter au récit notamment féminins mais ce sont ces deux personnages que nous allons suivre tout le long du roman.La forêt des araignées tristes est un roman steampunk avec un univers particulièrement réussi. Ce brouillard source de mystère envahi peu à peu le monde sans se soucier des frontières... les humains s'adaptent : villes verticales dont les piliers sont reliés par des trams aériens, voyage en ballon dirigeable au dessus des nuages de vape, déplacement en gargouille... les Hommes s'adaptent tout en continuant à produire toujours plus de vape. Une ambivalence que ne peut pas rater le lecteur mais qui ne semble en aucun cas titiller les personnages du récit... apparemment là n'est pas la question du récit. Colin Heine ne fait que survoler son univers qui semble pourtant très riche et la touche mystérieuse de cet environnement caché par la vape est très sympathique.Malheureusement, si j'ai vraiment apprécié l'univers créé par Colin Heine, je n'ai en revanche pas réussi à rentrer dans le récit en lui-même. A la base, l'histoire présentée est attrayante, plusieurs incidents se produisent à Gale, chaque fois Bastien est présent... coïncidence ou conspiration ? De son coté, Ernest est forcé d'embarquer un espion lors de sa nouvelle expédition, espion à la recherche de quelque chose perdu dans les Vaineterres... Tout cela semble propice à un récit plein de suspense entre roman d'espionnage et d'aventure, et c'est ce que j'ai pensé pendant le premier tiers du livre. Mais ensuite, j'ai eu l'impression de me faire trimballer d'un personnages à l’autre, d'une situation à une autre sans trouver de véritable fil conducteur.





Pour moi, l'intrigue manque de cohérence : au fur et à mesure des pages, j'ai eu du mal à suivre la trame du récit. Je me suis perdue dans le milieu du deuxième tiers du livre et ensuite je n'ai pas réussi à raccrocher suffisamment les wagons pour prendre plaisir à la fin de ma lecture. Et pourtant, la plume de Colin Heine est agréable et les personnages intéressants. Personnellement j'ai beaucoup aimé le personnage d'Agathe la gouvernante qui a les pieds sur terre et qui sait prendre les choses en main quand il le faut. Tout comme celui d'Ernest qui part au loin explorer les terres recouvertes de vape mais qui a à cœur la sécurité des hommes sous ses ordres.Au final, il y a clairement des points forts dans ce roman : beaucoup de bonnes idées et un univers steampunk intéressant. Cependant, je n'ai pas réussi à me faire happer par le récit et je me suis même perdue dans les méandres du scénario avant la fin du livre. Une petite déception donc... j'aurais tendance à dire dommage car l'univers de Colin Heine mériterait d'être plus approfondi.
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La forêt des araignées tristes

Pour la deuxième année consécutive, les trois maisons d’édition qui composent le collectif des Indés de l’Imaginaire mettent en avant en début d’année trois jeunes auteurs qu’ils estiment prometteurs. Après avoir été séduite par le roman de Thibaud Latil-Nicolas (« Chevauche-brumes » proposé par Mnémos, je me suis penchée sur celui édité par ActuSF, dont les retours sur la blogosphère sont pour le moment plutôt mitigés. Colin Heine y met en scène un monde dont le cours normal a été perturbé par l’apparition de la vape, un brouillard aux propriétés étranges qui a recouvert la planète et provoqué un bouleversement sans précédent. Tant bien que mal, les survivants se sont acclimatés dans les quelques poches d’air qui subsistent et ont reconstruit sur les ruines de l’ancien monde. Bon, en réalité on retrouve globalement le même fonctionnement que celui de l’Europe du XIXe (du moins pour la partie ouest), avec notamment deux nations entre lesquelles les tensions ne cessent de monter : la Germanie et Gallande (comprenez évidemment la France). Le cadre n’est toutefois pas totalement le même et peut faire penser, dans une moindre mesure, au « Paris des merveilles » de Pierre Pevel. Les transports se font ainsi à dos de gargouilles qui survolent jour et nuit le ciel de la capitale qui s’est rempli de monuments extraordinaires construits grâce à de nouveaux matériaux apparus avec la vape. C’est dans ce contexte qu’on fait la connaissance de Bastien, un ethnologue qui va se retrouver, par le plus grand des hasards, entraîné dans une sombre histoire d’espionnage qui va mettre en péril non seulement sa propre vie mais aussi celles des membres de son entourage. Son enquête va le mener à côtoyer un certain nombre de factions toutes plus infréquentables les unes que les autres, qu’il s’agisse de malfrats, de détectives ou de membres d’une organisation secrète spécialisée dans les assassinats. Sans compter cette créature effrayante et encore non référencée hantant dans les forêts des Vaineterres où se prépare une nouvelle expédition qui s’annonce lucrative mais périlleuse.



Le roman est organisé en trois parties distinctes de taille à peu près égales mais qui évoluent chacune à un rythme différent. La première permet d’introduire les nombreux acteurs et de poser les bases du récit : il s’agit clairement d’une phase d’exposition et, à ce titre, elle peut sembler un peu longue. L’intrigue met du temps à se mettre en place et on peine dans un premier temps à comprendre où veut en venir l’auteur. Cela dit, entre les magouilles qui tournent autour de l’accident de transport dont est victime Bastien, et la préparation de l’expédition dans les Vaineterres afin de récolter des échantillons d’espèces inconnues et de mieux cartographier la région, on n’a guère le temps de s’ennuyer. La seconde partie gagne en rythme à mesure que les investigations des personnages progressent et qu’on commence à cerner les enjeux dont il est question, même si toutes les pièces du puzzle ne sont pas encore rassemblées. La troisième est quant à elle un condensé d’action qui souffre du problème inverse de celui de la première partie : tout y est à la fois beaucoup trop rapide, mais surtout trop répétitif. L’essentiel de l’action prend place à bord d’un immense dirigeable (qui fait immédiatement pensé au Titanic de part son gigantisme, sa réputation et bien sûr son destin tragique), et il faut avouer que le décor est, au premier abord, plutôt sympathique. Seulement cette conclusion se limite à une succession de confrontations qui nous apportent, certes, quelques réponses, mais laissent tout de même en suspens un certain nombre d’autres interrogations. C’est d’ailleurs le reproche que l’on peut faire à l’ensemble du roman, car si l’univers mis en scène est effectivement intriguant, beaucoup des aspects évoqués par l’auteur ne sont qu’à peine effleurés. C’est le cas notamment des Vaineterres que l’on ne visite qu’à une seule (brève) occasion et dont il ne sera plus vraiment question ensuite. C’est aussi le cas des mouvements ouvriers de l’époque sur lesquels l’auteur s’attarde à plusieurs reprises sans que cela n’ait de véritables incidence sur le récit (alors qu’il y aurait pourtant eu matière à développer le sujet qui reste trop rarement évoqué).



Si la lecture demeure tout du long relativement appréciable (le style de l’auteur est agréable et les rebondissements réguliers permettent de maintenir l’intérêt du lecteur éveillé), on ne peut cela dit s’empêcher de relever un certain nombre de maladresses. Outre quelques problèmes de rythme et les impasses faites sur certains sujets, le principal reproche que l’on peut faire au roman tient à mon sens essentiellement à ses personnages, à plus spécifiquement à son protagoniste, Bastien, qui n’a en fait de personnage principal que le nom. Si c’est bel et bien par lui que tout commence, son rôle dans l’histoire reste tout de même très limité, et ce pendant la majeure partie du roman. Sans être particulièrement désagréable, le personnage agace par sa naïveté confondante mais aussi et surtout par sa passivité. C’est bien simple, il n’y aurait tout simplement pas d’histoire du tout si ses proches ne le convainquaient pas à chaque fois qu’il y a effectivement anguille sous roche. Ni très téméraire ni très perspicace, on peine à compatir aux épreuves endurés par cet homme bien sympathique mais d’une grande mollesse. Les membres de son entourage sont un peu plus dégourdis, mais tous ne bénéficient malheureusement pas d’un traitement soigné. Parmi les « acolytes » du héros, j’ai personnellement été assez sensible à Agathe, la vieille domestique très terre-à-terre et à la langue bien pendue sans qui il n’y aurait tout simplement pas d’histoire puisque c’est elle qui, chaque fois, pousse Bastien à se bouger. Les autres sont loin d’être antipathiques, seulement ils sont tellement peu développés qu’aucun véritable lien ne se créé (la palme revenant au personnage d’Angela dont le rôle se cantonne à celui de « caution féminine », alors qu’elle aurait pu avoir un beau potentiel). Le roman souffre également de quelques problèmes liés à la forme plus qu’au fonds. On peut par exemple regretter l’absence d’indications typographiques lorsqu’on passe de la narration aux pensées du personnage (ce qui fait qu’on se retrouve à plusieurs reprises à enchaîner une phrase écrite à la première personne et une suivante à la troisième, sans transition). Je reste également dubitative en ce qui concerne non seulement la couverture du roman mais aussi et surtout son titre (d’abord parce que le cadre du récit est essentiellement urbain, et surtout parce que les araignées n’occupent qu’un rôle très secondaire dans l’intrigue).



Colin Heine s’en sort plutôt bien pour un premier roman et met en scène un univers vaporeux prometteur, notamment par son esthétisme. Dommage que le récit soit perturbé par un certain nombre de maladresses ou de lacunes qui gâchent trop souvent le potentiel du texte. Lecture mitigée, donc.
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La forêt des araignées tristes

Voilà un livre plein de promesses, que j'ai apprécié même si j'aurai souhaité une autre fin (je vous laisse découvrir). C'est le premier roman de Colin Heine. L'auteur développe dans ce livre beaucoup de thèmes (une ambiance steampunk qui tient la route, des personnages bien ciselés et hauts en couleur auxquels on s'attache rapidement, des machines et des gargouilles fantastiques, des conflits socio-politiques bien rendus que n'envierait pas notre monde moderne...). Certes, on se perd parfois un peu dans la profusion de tout ce que l'auteur souhaite développer, mais ce serait vraiment dommage de s'arrêter à cela, car il développe un univers bien à lui avec un style agréable. Comme une araignée tissant sa toile autour de nous, Colin Heine nous happe rapidement pour nous emmener dans un monde où la vape, ce mystérieux brouillard, menace sans cesse d'engloutir la ville et ses habitants...



Bastien est un aristocrate déconnecté des enjeux et des difficultés de la vie, qui passe l'essentiel de son temps à collecter et étudier les créatures naissant de la vape, que lui ramène Ernest, explorateur et aventurier, lors de ses expéditions. Sa vie va prendre un tournant radical, lorsqu'il va enquêter sur un accident qui a bien failli lui coûter la vie. Un peu naïf et assez désarmé face au monde qu'il va découvrir, il lui faudra compter sur l'aide d'Agathe, sa gouvernante au caractère bien trempé pour arriver à sortir vivant de cette aventure.



J'ai beaucoup apprécié la révolte des ouvriers, la répression qui en découle et la fuite d'Angela, qui va venir se greffer au petit groupe que constitue Bastien, Agathe et Ernest. Cette différence entre le monde du haut et celui du bas booste le récit :



"Le lac, c'est sale et c'est tout noir, hein ? ça pue la vase et le poisson pourri ! On y jette ses ordures et on n'y pense plus ! Eh ben sachez une bonne chose, monseigneur de Corville : le lac, c'est aussi la vie de dizaines de milliers de crève-la-faim ! On y trouve des mendiants, des gavroches et des pulmonaires en fin de tout, mais tous ces gens y vivent ! C'est leur quotidien ! Qu'ils s'aventurent un peu trop haut sur les piliers, et ces messieurs de la police auront tôt fait de les renvoyer à leur cloaque. Alors qu'on me dise pas qu'il y a personne en bas. Il y a une vie sale, grouillante, dépérissante et qui se cramponne comme elle peut à l'existence, mais une vie quand même. Alors on va compter sur elle et ne pas se dire que ces pauvres gens ne servent à rien. Pour une fois qu'il se passe quelque chose près de leur misère, peut-être que quelqu'un aura un truc à dire !"



Un premier roman et un auteur que j'ai eu plaisir à découvrir grâce à Babelio et aux éditions ActuSF. A noter : la superbe illustration de Dogan Oztel !
Lien : https://page39web.wordpress...
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La forêt des araignées tristes

La forêt des araignées tristes a quelques airs de récit post Grand smog de Londres. A ceci près que cette catastrophe écologique a recouvert l'ensemble du monde. Une vape laiteuse monstrueusement plus dévastatrice s'est répandue sur un univers fictionnel où se dessinent les contours d'une Europe à l'atmosphère steampunk au temps d'une Belle Epoque qui ne durera pas. Il y a des relents d'avant-guerre dans l'air.

Diffus et impénétrable ce premier roman, à l'instar de cette vape épaisse mystérieuse dont nous enveloppe Colin Heine. Sont dispersées de bonnes idées mais en volutes de brumes légères rendant l'intrigue inconsistante. Une inconsistance exacerbée par de maladroites alternances passé/présent qui se doivent de laisser dans le brouillard un temps et non nous égarer. Un brouillard original dans lequel on ne distingue que de vagues silhouettes, des personnages évanescents.

"Plutôt que souffrir, il préférait s'ennuyer au point de ne plus sentir l'ennui", une souffrance diffuse serait exagérer, un sentiment d'ennui serait plus juste.

Un roman évaporé sitôt terminé.

Cela ferait mauvais genre, merci donc Babelio et actusf - qui signe un ouvrage de qualité (hormis deux/trois coquilles en fin d'ouvrage) - pour cette masse critique.

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La forêt des araignées tristes

Paru en février 2019 aux éditions Actu SF dans leur collection « 3 Souhaits » et publié dans le cadre de l’opération « Les pépites de l’imaginaire » 2019 des Indés de l’imaginaire, La forêt des araignées tristes est le premier roman de Colin Heine. C’est dans le cadre d’une opération Masse Critique de Babelio que j’ai reçu cet ouvrage et voici ce que j’en ai pensé…

Il est difficile de définir La forêt des araignées tristes ou de le restreindre à un seul genre. En effet, Colin Heine n’a pas choisi la facilité pour son premier roman puisqu’il mêle des aspects anticipatifs, steampunk, d’aventures et même de complots politiques d’envergure dans ce one-shot d’une richesse folle. L’univers qu’il développe mêle ainsi plusieurs caractéristiques qu’il empreinte aux différents genres littéraires de l’imaginaire, offrant une diversité foisonnante et passionnante à découvrir. Et malgré cette grande richesse, l’univers reste aisément lisible au lecteur qui en imagine assez rapidement les contours. Cependant, à trop multiplier les idées, et même si elles sont très bonnes, certains éléments de l’histoire ne sont pas assez aboutis et l’intrigue offre ainsi un certain sentiment d’inachevé, notamment sur les pans de complot politique/guerre/révolte du peuple qui m’ont laissé sur ma faim. Il est en effet dommage de ne pas tout exploiter pleinement, surtout les idées aussi fortes que celles-ci, et il aurait sans doute été préférable de se séparer de quelques éléments pour exploiter les autres à leur juste mesure.

Une chose est certaine, Colin Heine sera un auteur à suivre. Ce premier roman est en effet plein de belles promesses quant à son avenir même s’il souffre de quelques éléments perfectibles. J’ai grandement salué son univers original et captivant mais il faut aussi souligner la qualité de l’écriture. On se laisse facilement emporter par la plume de Colin Heine qui arrive à nous faire visualiser son intrigue sans peine. Et si l’histoire souffre de quelques longueurs et que le rythme n’est pas toujours égal (en partie à cause de la trop grande profusion d’éléments qui polluent parfois l’histoire), je suis forcée de constater que j’ai lu ses 487 pages en peu de temps. Les personnages de ce roman sont aussi un véritable atout. Que ce soit le paléontologue un peu distrait qu’est Bastien ou sa domestique revêche, maligne et au caractère bien trempé, on s’attache aisément aux protagonistes de cette histoire. J’ai cependant un vrai regret sur la toute fin du livre qui m’a laissée dubitative et aura entaché mon enthousiasme.

En bref, La forêt des araignées tristes n’est pas parfait mais il contient de très nombreuses qualités qui sont autant de belles promesses sur l’avenir de son auteur. Son univers foisonnant, son écriture agréable et ses personnages sont autant d’atouts à relever pour le qualifier de bon premier roman.
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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La forêt des araignées tristes

Le début du roman est très intrigant. Ces deux premières pages pleines de mystères dans ces milieux sauvages, en demi-civilisé. Rien que l’univers est fascinant. Ce contexte un brin steampunk et un brin post-apocalyptique nous pose le décor. Puis petit à petit, nous faisons la connaissance des gargouilles et de la vape, brouillard grouillant de créatures. Et cette couverture, elle est magnifique ! ♥



Bastien, paléontologue, survit de justesse à un attentat. Malgré lui, il va être entraîné dans des évènements qui le dépassent. Des personnages s’en mêlent, des interrogations se posent et un méli-mélo d’aventure, de situations s’imposent.



Je me demandais pendant les 100 premières pages où nous amenait l’auteur. C’est environ autant de pages pour poser bien le décor, le contexte et avoir un début d’intrigue. Personnellement je pense que Bastien n’est pas futé et j’ai compris le pourquoi pour un choix scénaristique. Je me trompe peut-être. Qui sait ? Nous suivons plusieurs personnages – il ne faut pas se perdre – tout en m’interrogeant sur leurs liens et leurs implications dans l’intrigue. Au fur et à mesure qu’on avance, nous voyons ces liens converger. Mais pourquoi cet attentat ? Quel est le mystère derrière la vape ? Qu’est-ce qui se cache dans l’ombre ? Pauvre Bastien, impuissant face à la tempête. L’intrigue se base sur le hasard. Pas de chance, hein.



Il y a des personnages qui m’intriguaient plus et leurs situations me donnaient davantage envie de les suivre que d’autres. Des évènements que je ne voulais plus quitter et d’autres, soit je me demandais ce que c’était, soit je voulais que ça soit vite expédié. Il y avait des petites préférences tout de même.

Le fait que j’ai lu ce roman par petite dose, à cause des cours et de ma panne de lecture, m’a demandé parfois de la concentration, pour suivre vraiment l’histoire et les personnages. Nous avons un fil conducteur qui jusque-là, est facile à comprendre. Néanmoins, des personnages et des histoires apparaissent et c’est là, que l’auteur commence à me perdre. xD Je dois dire en entamant le roman, je ne m’attendais absolument pas à ce tournant de l’histoire. Après que le décor ait été posé, l’histoire a pris une certaine tournure. Je n’imaginais ni cette intrigue et encore moins cette fin. La trame prend un style simple et classique, puis bye bye. Les vapes, les gargouilles, les créatures mystérieuses m’ont plus captivée que l’intrigue. Ça ne veut pas dire que le roman n’est pas bien ou que je n’ai pas aimé en soit. C’est juste qu’il y a du bon et du moins bon. Ce qui fait que je suis passée à côté de ce roman. Dans ma tête : « Tout ça pour cela ». =/

Nous avons des scènes qui apparaissent quasi de nulle part (coucou les passages en italiques et la connaissance de personnages). C’est en avançant qu’on arrive à comprendre le pourquoi du comment. J’avais l’impression que c’était des rajouts pour expliquer et en même temps, qui sont posés comme ça. J’avoue que je ne sais pas en quoi penser. =P On dirait que l’auteur a voulu étoffer son histoire, en ajoutant des éléments (montrant le commencement, les circonstances, les conséquences) et en jouant sur la temporalité (mêlant passer et présent ; avant – pendant – après). C’est comme brasser pour mieux englober et voir vraiment toutes les conditions, tous les points de A à Z et ne pas oublier un maillon de la chaîne. Par conséquent, beaucoup de thèmes abordés comme le statut social, les intrigues politiques et économiques, les injustices sociales, et l’écologie. Soit dit en passant, toujours autant mystère. Ça n’enlève pas son cachet (à la vape).

Au début, je me demandais le lien avec le titre et ça m’intrigue tout de même, spécialement avec la scène de fin. 😉 Araignées, araignées, autant charmantes que tranchantes, nous emportent dans leur envoûtement.





Les personnages sont, pour certains travaillés et d’autres éphémères. Le plus accentué est Bastien. Nous voyons son changement d’attitude et de mentalité. En même temps, vu ce qui se passe… Les personnages sont diversifiés et se complètent. De même, je n’ai pas trouvé intéressant les personnages Anatol Gerfon et Harving. Les deux ne m’ont pas plu et n’ont aucun intérêt à mes yeux (dans l’histoire un peu…). Gerfon, je ne comprends pas pourquoi il est là et à quoi il sert. Celui-ci me laisse dubitative autant en personnage, en personnalité, en mentalité et qu’en action.



Nous avons du suspense, je n’essayais pas de deviner ce qui allait se passer, j’étais complètement dans l’aventure en allant par des surprises, des mystères. Le mélange de ce suspense mêlé au mystère qui est autant épais que cette fameuse vape, un brouillard où se cache des créatures dangereuses, fait monter la pression et mon sourire au coin affirme que j’adore découvrir ce qu’il y a derrière. Alors qu’on se demande parfois où on va, l’intrigue se révèle petit à petit. J’avoue que je me suis prise complètement au jeu au début, ça s’est tranquillisé après. Du suspense, de la tension, de l’humour et COURS FOREST ! COURS ! La plupart du temps, c’est tranquille.



L’écriture est autant fileuse que l’intrigue. Le point de vue change en fonction des personnages, de leurs pensées et de à qui elles s’adressent. Le style se module dans le changement narratif. Ce qui donne du punch, ponctuant sur certaines scènes, marquant des rebondissements et des questionnements personnels ou généraux. L’auteur, Colin Heine maîtrise son texte et son jonglage narratif. Ça nous permet de nous inclure, d’être à l’extérieur du texte et d’aller plus profondément dans certaines scènes ou pensées. Également, nous visualisons les descriptions, les scènes. Et je se demandais : « qu’est-ce que c’est que ce bronx ? ». =P





Je suis, un brin, déçue de la fin. Je ne pensais pas que l’histoire allait prendre cette tournure. J’imaginais vraiment autre chose. Je suis passée à côté de ce roman. C’est vraiment dommage car tout l’univers et ses particularités sont séduisants. Les personnages étaient intéressants, pourtant leurs charmes s’amenuisaient. Je ne voyais plus d’intérêt pour deux d’entre eux. En tout cas, l’écriture de Colin Heine est maîtrisée.

Va-t-il avoir une suite ? Ou un autre roman dans le même univers ?
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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