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3.59/5 (sur 106 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Leicester , le 26/06/1931
Mort(e) à : Cornouailles , le 05/12/2013
Biographie :

Colin Henry Wilson est un écrivain britannique.

Fils d'ouvrier, il doit se contenter d'études secondaires, bien qu'il soit un brillant élève passionné de sciences. Il décide alors de se consacrer à l'écriture.

Il exerce divers métiers, séjourne à Paris, puis fait la connaissance de l'écrivain Angus Wilson (1913-1991) qui l'encourage à poursuivre dans la voie de la littérature.

Il écrit alors un livre sur la "philosophie existentielle" : "L''Homme en dehors ("The Outsider", 1956), qui le rend immédiatement célèbre.

Son ouvrage popularisa la philosophie existentielle en Grande-Bretagne, dans les divers aspects d'aliénation dans leurs travaux chez certaines personnalités du monde culturel comme Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Ernest Hemingway, Hermann Hesse, Fedor Dostoïevski, Thomas Edward Lawrence, Vaslav Nijinski ou Vincent van Gogh. Il devient avec le dramaturge John Osborne l'un des "angry young men", les jeunes hommes en colère.

Parallèlement, il s'intéresse à la criminologie, au paranormal, au fantastique (H. P. Lovecraft) et à la psychologie.

En trente-cinq ans, Colin Wilson a publié plus de quatre-vingts ouvrages. Il est à la fois philosophe, historien, auteur de romans sociaux et de romans criminels. Il s'est également essayé au théâtre. C'est l'un des auteurs les plus polymorphes de la littérature britannique.

Son roman "Les vampires de l'espace" ("The Space Vampires", 1976) a été adapté au cinéma en 1985 par Tobe Hooper sous le titre "Lifeforce" (titre français "L'Étoile du mal"), avec Mathilda May.

Colin Wilson est l'auteur de nombreuses enquêtes sur les phénomènes mystérieux et paranormaux, parmi lesquels "L'Occulte" ("The Occult: A History", 1971), Mystères ("Mysteries", 1978) et "Les Pouvoirs surnaturels" ("Mysterious Powers", 1975).

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
- Mon père avait peur des serpents, dit-il. On ne l'aurait même pas fait entrer dans la section des reptiles au zoo. Il avait une théorie selon laquelle c'était une espèce qui avait dégénéré à travers le péché. Ma mère ne pouvait pas les supporter non plus. Alors j'ai décidé d'acheter Jérôme et de m'en rendre compte par moi-même…
Reade ne trouva rien d'autre à dire que :
-On dirait que ce sont des créatures d'une compagnie reposante...
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Il prépara le thé en pensant : " C'est une erreur d'être seul tout le temps. Des pensées que vous pourriez chasser en une minute s'attachent à vous comme des sangsues, quand vous êtes seul."
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- C'est tout ce qui reste comme fromage, dit Véra. Tilly, il faudrait que toi et Desmond vous alliez faire les courses à Prisunic aujourd'hui.
Le jeune homme timide, la bouche remplie de fromage, s'écria plaintivement :
- Est-ce que quelqu'un d'autre pourrait y aller ? On m'a déjà reconnu dans l'épicerie de Marylebone High Street...
- Rase ta barbe, lui dit Hoffmann sans s'émouvoir.
La fille appelée Tilly (celle qu'il m'avait semblé reconnaître) déclara :
- T'en fais pas. J'ai découvert un nouveau self-service près de Shepherd's Bush, l'autre jour. On ira là.
- Tu pourrais bien nous prêter deux livres sterling, Hoffmann, dit Desmond. Moi j'en ai marre d'aller voler la boustifaille. Voler des bouquins, d'accord, mais l'épicerie, c'est difficile.
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Aussi blessant que ce soit pour la dignité humaine, nous devons admettre qu’en ce qui concerne la connaissance, nous sommes des créatures vermiculaires aveugles.
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L’idée de soulever des blocs de six tonnes au moyen de planches paraît déjà assez difficile, mais il semble tout à fait impossible de manipuler de tels blocs sur des rebords qui n’ont parfois que quinze centimètres de large. En outre, pour mettre en place de cette façon plus de deux millions et demi de blocs, au rythme de 25 par jour, il faudrait compter environ 274 années. Et si les ouvriers ne travaillaient qu’à mi-temps durant la saison où ils ne devaient pas s’occuper de leurs champs, ce délai pourrait bien être multiplié par deux.
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La conscience ordinaire est comme un seau qui fuit ou un pneu crevé qui se dégonfle lentement. Il arrive que l’on se trouve dans certaines dispositions d’esprit, où l’on a l’impression de trouver le « truc » pour colmater les fuites, et quand cela se produit, l’existence cesse d’être un effort et s’éclaire dans un jaillissement constant de satisfaction et d’attente heureuse, semblable au sentiment que l’on éprouve quand on part en vacances. Je parle parfois à ce propos de « conscience duale », parce qu’elle nous amène à prendre conscience de deux réalités à la fois, comme un enfant assis devant un feu qui écoute, au-dehors, la pluie battre contre la fenêtre, ou encore comme ce sentiment que l’on éprouve bien au chaud sous les couvertures, par un froid matin d’hiver, quand on doit se lever dans cinq minutes et que le lit n’a jamais paru aussi confortable.
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Le sergent Crips avait ouvert son calepin et attendait. Saltfleet commença à dicter:
- Le corps d’une jeune fille. Age, probablement entre douze et quatorze ans. Mort par strangulation apparemment, à l’aide d’un cordon blanc recouvert de plastique, serré autour de la gorge avec trois nœuds. Un couteau affilé a sans doute été utilisé pour découper la tunique d’école bleu marine et le jupon de coton blanc, tous deux découpés du haut jusqu’en bas. Entaille verticale d’une vingtaine de centimètres de long depuis les côtes inférieures jusqu’au pubis. Léger saignement. Corsage blanc et tricot de corps relevés sous les aisselles. Pas de soutien-gorge. Culotte de coton blanc autour de la cheville gauche, non déchirée…
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Cette jeune femme était attirante à cause de son aspect fragile, mais elle n’avait rien pour retenir normalement un homme comme lui. Il était clair qu’elle était éperdument amoureuse de lui, qu’elle ferait tout ce qu’il lui demanderait, avec une totale obéissance. Mais il était le genre d’homme qui devait trouver une telle adoration ennuyeuse. Lorsqu’elle avait saisi sa main, cela l’avait irrité. Alors, pourquoi s’intéressait-il à elle ? Elle avait dit à Saltfleet qu’il était son mari. Cela aurait été tout aussi facile de dire « un ami » ou « mon compagnon ». « Mon mari » révélait son désir secret. Il lui avait peut-être fait miroiter le mariage. C’était plus qu’un intérêt professionnel de la part de Saltfleet. La jeune femme éveillait en lui un sentiment paternel de compassion.
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Les affaires où des enfants étaient concernés produisaient toujours un sentiment de colère et d’indignation, et à présent il y avait également la peur que cela puisse se reproduire avant qu’ils aient réussi à attraper le tueur. Aspinal avait raison : ce meurtre présentait une note de sadisme, une brutalité impitoyable. Dans son esprit, il avait déjà éliminé le violeur du périphérique nord sur la liste des suspects éventuels. Un homme de ce genre pouvait tuer accidentellement, en serrant trop fort pour faire taire une fille terrifiée – mais le crime aurait eu un aspect non prémédité. Le meurtrier de la fille de Hampstead était plus dangereux, certainement plus calculateur. Il avait soigneusement préparé son geste, comme un braconnier après la fermeture de la chasse.
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Les ennemis d’Aspinal disaient de lui que c’était un frimeur, et ce n’était pas entièrement faux. On savait que des étudiants en médecine étaient obligés de sortir en courant de l’amphithéâtre où il donnait ses cours pour aller vomir, et certains médecins évitaient soigneusement sa table dans la salle à manger parce qu’il prenait plaisir à décrire les détails les plus répugnants des autopsies qu’il pratiquait. Les aspects horribles de sa profession lui procuraient une sorte de jouissance théâtrale. Mais la minutie dans le travail était chez lui une véritable obsession – Saltfleet devait la solution d’au moins deux affaires de meurtre à son flair singulier pour le détail suspect.
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