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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782743615505
328 pages
Payot et Rivages (03/05/2006)
3.38/5   4 notes
Résumé :

Appelé pour enquêter sur le viol et le meurtre d’une écolière dont on a retrouvé le corps dans le jardin d’une maison particulière, le commissaire principal Saltfleet découvre un second cadavre, masculin cette fois, à l’intérieur de ladite maison. L’écolière était en réalité une prostituée qui se travestissait pour ses clients. Et l’homme un playboy sadique et pervers qui fréquentait sectes et adeptes de la magie noire et de la sorcellerie. En plongeant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'histoire dans l'ensemble est bonne et bien ficelée.
Colin Wilson arrive à tenir son lecteur en haleine et ne dévoile le meurtrier qu'à la toute fin, du coup on peut vraiment suivre toute l'enquête.

Ce que j'ai vraiment aimé c'est que Colin Wilson détaille tout, que ce soit les scènes de crime, l'enquête, mais aussi l'autopsie. Ce n'est pas gore je vous promets. Tout le monde peut donc lire ce livre. Par contre je vous conseille d'abord d'en lire d'autres ou de regarder des films afin de vous familiariser avec le vocabulaire. En effet Colin Wilson utilise la plupart du temps le langage typique des autopsies et des scènes de crimes donc il se peut que si vous lisez ce livre sans en avoir lu d'autres avant vous ne compreniez pas tout… Mais je pense que vous pouvez toujours trouver les explications sur internet.

Certaines idées sont peut-être un peu plus adultes, même si elles ne sont pas aussi détaillées que certaines scènes d'autopsies. Je le conseillerais tout de même donc à un public un peu plus averti, proche des dix-sept ou dix-huit ans. Certaines scènes ou évocations peuvent un peu déstabiliser certaines personnes qui ne sont pas habituées.

Les idées s'enchaînent bien et le lecteur découvre tout en même temps que le personnage principal.
Ce que j'aurais peut-être aimé voir c'est plusieurs points de vue, cela aurait pu être intéressant d'exploiter d'autres points de vue des autres personnages. Là Colin Wilson utilise un point de vue externe mais se concentre surtout sur un personnage, c'est parfois un peu frustrant.

L'auteur met tout de suite le lecteur sur une fausse piste comme il le fait d'ailleurs avec ses personnages, c'est assez original mais ce qui est un peu dommage c'est que ça ne dure pas et on ne sait pas vraiment combien de temps dure l'enquête. de plus il aurait pu rajouter les indices de temps dans l'histoire.

La fin ne m'a pas vraiment paru à la hauteur de l'histoire en général, j'avoue que j'ai été déçue. Finalement l'auteur laisse trop de suspense, c'est dommage. En finissant le livre je me suis même demandé s'il n'y avait pas des pages qui manquaient ou s'il n'y avait pas un tome 2, mais non… C'est donc une fin un peu frustrante et qui se termine trop brusquement.
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Surprenant bouquin.
Je pense que le titre le dessert car après maintes et maintes hésitations j'ai basculé pour au final me faire entrainer dans cette histoire bien londonienne.
Du Scotland Yard en veux tu en voila mais me manquait juste un soupçon de brume et de pluie British.
Un polar un peu trop ensoleillé pour que je mette la 4eme étoile
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Le sergent Crips avait ouvert son calepin et attendait. Saltfleet commença à dicter:
- Le corps d’une jeune fille. Age, probablement entre douze et quatorze ans. Mort par strangulation apparemment, à l’aide d’un cordon blanc recouvert de plastique, serré autour de la gorge avec trois nœuds. Un couteau affilé a sans doute été utilisé pour découper la tunique d’école bleu marine et le jupon de coton blanc, tous deux découpés du haut jusqu’en bas. Entaille verticale d’une vingtaine de centimètres de long depuis les côtes inférieures jusqu’au pubis. Léger saignement. Corsage blanc et tricot de corps relevés sous les aisselles. Pas de soutien-gorge. Culotte de coton blanc autour de la cheville gauche, non déchirée…
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Cette jeune femme était attirante à cause de son aspect fragile, mais elle n’avait rien pour retenir normalement un homme comme lui. Il était clair qu’elle était éperdument amoureuse de lui, qu’elle ferait tout ce qu’il lui demanderait, avec une totale obéissance. Mais il était le genre d’homme qui devait trouver une telle adoration ennuyeuse. Lorsqu’elle avait saisi sa main, cela l’avait irrité. Alors, pourquoi s’intéressait-il à elle ? Elle avait dit à Saltfleet qu’il était son mari. Cela aurait été tout aussi facile de dire « un ami » ou « mon compagnon ». « Mon mari » révélait son désir secret. Il lui avait peut-être fait miroiter le mariage. C’était plus qu’un intérêt professionnel de la part de Saltfleet. La jeune femme éveillait en lui un sentiment paternel de compassion.
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Les affaires où des enfants étaient concernés produisaient toujours un sentiment de colère et d’indignation, et à présent il y avait également la peur que cela puisse se reproduire avant qu’ils aient réussi à attraper le tueur. Aspinal avait raison : ce meurtre présentait une note de sadisme, une brutalité impitoyable. Dans son esprit, il avait déjà éliminé le violeur du périphérique nord sur la liste des suspects éventuels. Un homme de ce genre pouvait tuer accidentellement, en serrant trop fort pour faire taire une fille terrifiée – mais le crime aurait eu un aspect non prémédité. Le meurtrier de la fille de Hampstead était plus dangereux, certainement plus calculateur. Il avait soigneusement préparé son geste, comme un braconnier après la fermeture de la chasse.
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Les ennemis d’Aspinal disaient de lui que c’était un frimeur, et ce n’était pas entièrement faux. On savait que des étudiants en médecine étaient obligés de sortir en courant de l’amphithéâtre où il donnait ses cours pour aller vomir, et certains médecins évitaient soigneusement sa table dans la salle à manger parce qu’il prenait plaisir à décrire les détails les plus répugnants des autopsies qu’il pratiquait. Les aspects horribles de sa profession lui procuraient une sorte de jouissance théâtrale. Mais la minutie dans le travail était chez lui une véritable obsession – Saltfleet devait la solution d’au moins deux affaires de meurtre à son flair singulier pour le détail suspect.
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Lamb était un homme impatient et nerveux qui aurait été un tyran s’il n’avait pas été également doté d’un esprit ouvert. Physiquement, il n’était pas corpulent, mais il était intéressant de noter qu’il était souvent décrit comme un homme corpulent, tout simplement parce que sa formidable énergie donnait l’impression qu’il était une sorte de rouleau compresseur. Il avait tendance à suspecter les raisons qui faisaient agir les gens, et à penser le pire d’eux, c’est pourquoi il était tellement impressionné par la patience naturelle et la bienveillance de Saltfleet.
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Vidéo de Colin Wilson
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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