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Citations de Connie Willis (194)


Les auteurs ne comprennent pas vraiment d’où leur viennent leurs idées, ou comment ils les transforment en mots. Sans compter qu’on se retrouve bien souvent avec un résultat qui a peu en commun avec ce qu’on voulait faire. Quand vous écrivez un texte, votre subconscient s’amuse souvent à penser à autre chose. Mais comme je n’ai nullement l’intention de vous parler ici de mes traumatismes d’enfance, les arcanes de mes nouvelles risquent fort de vous rester en grande partie inaccessibles…
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"-Tu crois vraiment que le haut commandement allemand lit La Feuille à se torcher de Croydon... enfin, quel est son nom déjà?
-Le Clarion Call. Je n'en sais rien. Mais nous ne savons pas non plus s'ils écoutent nos messages radio, prennent des photos aériennes de nos camps en carton et de nos tanks en caoutchouc. Ni si le colonel von Sprecht a gobé notre petit numéro. Et, même s'il l'a avalé, s'il en fera part au haut commandement allemand. Et s'il le croiront."
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"Comme c'est approprié!
Elle n'en avait jamais pris conscience jusque-là, mais la pièce parlait de voyage dans le temps et Scrooge était une sorte d'historien, voyageant vers le passé, puis vers le futur."
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Quand Michael revint de Garde-robe, Charles se trouvait dans leur appartement.
– Que fais-tu là, Davies ? demanda-t-il.
Il s’arrêta en plein milieu de ce qui ressemblait à un mouvement d’autodéfense, sa main droite raidie devant lui, la gauche protégeant son estomac.
– Je croyais que tu partais cet après-midi.
– Non, répondit Michael d’un ton dégoûté. (Il drapa sa tenue blanche sur une chaise.) Mon transfert a été reporté à vendredi, ce qu’ils auraient pu m’apprendre avant que j’aille me faire implanter mon accent américain. Ca m’aurait évité d’arpenter Oxford pendant quatre jours en ayant l’air d’un parfait imbécile.
– Tu ressembles toujours à un idiot, Michael, se moqua Charles, tout sourires. Ou devrais-je t’appeler par ton pseudo de couverture, de façon que tu puisses t’y habituer ? Qu’est-ce que c’est, au fait ? Chuck ? Bob ?
Michael lui tendit ses plaques d’identification.
– Lieutenant Mike Davis, lut Charles.
– Ouais. Je prends des patronymes aussi proches du mien que possible depuis que les segments de cette mission sont si courts. Quel est ton nom pour Singapour ?
– Oswald Beddington-Hythe.
Pas étonnant qu’il s’entraîne à l’autodéfense, conclut Michael tandis qu’il posait sur le lit les chaussures que Garde-robe lui avait fournies.
– Quand pars-tu, Oswald ?
– Lundi. Pourquoi ton saut a-t-il été reporté ?
– Je ne sais pas. Le labo a du retard.
Charles hocha la tête.
– Linna dit qu’ils sont tout simplement submergés, là. Dix transferts et récupérations par jour. Si tu veux mon avis, il y a beaucoup d’historiens au départ. On va se crasher les uns sur les autres, bientôt. J’espère qu’ils reporteront mon saut. Il me reste des masses de choses à apprendre. Tu ne connaîtrais pas quelque chose sur la chasse au renard, par hasard ?
– La chasse au renard ? Je croyais que tu te rendais à Singapour ?
– J’y vais, mais apparemment, là-bas, un grand nombre d’officiers britanniques étaient des aristos. Ils passaient tout leur temps à discuter de leurs exploits à la chasse.
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Et si horrible qu'ait été la Seconde Guerre mondiale, les Alliés l'avaient gagnée. Ils avaient arrêté Hitler et c'était, sans discussion possible, une bonne chose.
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Kivrin prit la main de Dunworthy et la serra dans la sienne.
- Je savais que vous viendriez, lui dit-elle à l'instant où s'ouvrait la porte du Temps.
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-Pourquoi n'ai-je aucun succès avec vous ?
- Parce que j'ai cent ans de plus que toi. Tu es mort avant même que je sois née.
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Il n'y eut qu'un tintement et elle s'immobilisa pour tendre l'oreille. Le silence. Trois coups pour une femme, se dit-elle. Puis elle comprit. Un coup pour un enfant. Oh, Rosemonde !
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Abri antiaérien →

Pancarte dans une rue de Londres, 1940
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