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Citations de Constantin Virgil Gheorghiu (141)


Les prétextes sont comme les taches du soleil : les découvre qui veut les voir.
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C'est la nostalgie d'une chose que nous croyons vraie dans notre illusion, une chose que nous ne posséderons jamais. Et si nous la touchions, nous nous apercevrions bien vite que ce n'était pas là ce dont nous rêvions.
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Tout homme voudrait être à la place de Bogomil et mener un combat beau et juste, pour la victoire de la Lumière sur les ténèbres, de la vérité sur le mensonge, de l’équité sur la tyrannie… On se raconte, d’homme à homme, les exploits de Bogomil. Et celui qui les raconte comme celui qui les écoute font plus de mal au pouvoir que le brigand lui-même.
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La vie nous frappe sans cesse, à coups de marteau, comme si nous étions de fer, non de chair et d’os comme tous les mortels. Nous, pauvres gens de Kyralessa, l’histoire nous frappe à coups de marteau… Elle nous brisera ou elle nous façonnera.
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Il nous faut trouver quelque chose à donner. L'equilibre de nos relations avec le IIIème Reich doit être maintenu. Ce ne sont pas des rapports d'égalité, c'est la situation de subalterne.
Nous venons de vendre aux Allemands des êtres humains. Mais ce sont les nécessités de l'heure qui nous y obligent.
Même si nous parvenios à détruire le Reich allemand le problème ne serait pas résolu. Les Russes remplaceraient les Allemands...En Russie soviétique, chaque homme est la propriété de l'Etat.
La pitié leur demeure étrangère. Ils travaillent automatiquement et ignorent tout de ce qui n'est pas inscrit au programme.
C'est l'indifférence du Citoyen vis à vis de l'Homme.
Vous êtes des citoyens ennemis, votre présence ne m'intéresse pas. Vous avez des passeports roumains, alors vous êtes des ennemis..
Tous les étrangers de l'Est de l'Europe sont internés. C'est une mesure politique. Vos pays sont en guerre avec les Alliés de l'Occident. Mais, ne vous inquiétez pas, on vit très bien dans les camps. Vous mangerez comme les Américains.
Ils voulaient de la nourriture , du repos, du travail et de la liberté. Ils ne s'étaient pas révoltés de ne pas les avoir. Ils avaient réussi à fuir les Russes et c'étaient l'essentiel.
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Mais, mon vieux Moritz, il y a certaines morts qui ne laissent pas de cadavres derrière elles. Les continents meurent et ne laissent pas de cadavres. Les Civilisations meurent et ne laissent pas de cadavres. Les Religions non plus, ni les Patries. Les hommes aussi meurent parfois avant d’avoir pu trouver leur mort par leur cadavre. Me comprends-tu .
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C’est avec ces lunettes que j’ai aperçu pour la première fois ma femme. C’est avec elles que j’ai vu mille et mille belles filles. Avec elles j’ai contemplé des tableaux, des statues, des musées, des villes… C’est avec elles que j’ai regardé le ciel, la mer, les montagnes. Que j’ai lu, des nuits durant, des centaines et des centaines de livres. C’est avec ces lunettes que j’ai vu mon père mourir. Avec elles que je vous ai vus, toi et tous mes amis. C’est avec ces lunettes que j’ai vu l’Europe s’écrouler, les hommes mourir de faim, être faits prisonniers, torturés, s’éteindre dans les camps de concentration.
C’est avec ces lunettes que j’ai vu des saints, des hommes et des fous.
C’est avec elles que j’ai vu mourir un continent avec con poids d’hommes, de lois, de croyances et d’espoirs, mourir sans savoir qu’il meurt – enfermé dans les camps et les lois techniques d’une Société revenue à la rigidité barbare.
Ces lunettes, mon cher Moritz, sont comme mes yeux. Quelquefois il m’arrive même de les confondre. Ils sont inséparables. C’est avec elles que j’ai vu tout ce qu’il y avait à voir jusqu’à cette heure-ci.
A partir d’aujourd’hui, je ne veux plus rien voir. Je suis fatigué. Le spectacle a trop duré.
Si je les gardais encore, je ne pourrais plus voir que des ruines, des villes en ruine, des hommes en ruine, des pays en ruine, des hommes en ruine, des pays en ruine, des églises en ruine et des espérances en ruine.
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Ces derniers temps, Iohann Moritz avait même fini par oublier que les caisses qu’il chargeait contenaient des boutons, et lorsqu’il lui arrivait de se le rappeler – et cela ne lui arrivait pas souvent – il souriait. Et son sourire était sec comme la terre après la sécheresse.
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La civilisation occidentale dans sa dernière phase de progrès ne prend plus conscience de l’individu.
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Aucune victoire remportée par les armes ne saurait me rendre heureux.
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Il faut en effet tenir compte du fait que ces interrogatoires sont établis pour poser les questions et non pour écouter les réponses. La machine peut donc se charger de ce travail. La logique est parfaite. On doit respecter une formalité, mais il est inutile de surmener ceux qui mènent l’enquête.
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Je suis laboureur. Et les laboureurs savent attendre. J’ai donc attendu. A présent, je ne peux plus attendre. Et c’est pourquoi je vous demande : pourquoi me gardez-vous prisonnier ? Je n’ai pas volé, je n’ai pas tué, je n’ai trompé personne et je n’ai rien compris de ce que défendent la loi et l’Eglise. Si je ne suis ni criminel, ni voleur et ni malfaiteur, pourquoi me gardez-vous enfermé ? Vous m’avez enfermé et tortus. Je crois que le moment est venu de vous demander ce que vous avez à me reprocher.
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Il devait mourir. Il était l’Homme ; Il ne poiuvait être pardonné ; « En quoi ai-je été coupable, mon Dieu ? » se demande-t-il l pensa : « J’aima les français et je voulais leur dire une parole d’amitié. Et c’est à cause de cela qu’ils me tuent. « Jésus aussi a été tué parce qu’Il aimait les Hommes. »
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Ioan Moritz est roumain. Il veut se rendre aux Etats-Unis trois ans pour gagner sa vie et avoir suffisamment d’argent pour acheter un terrain et se construire sa maison. Il aime Suzana, espère se marier et avoir des enfants. Mais voilà que le père de Suzana un homme violant est contrarié par sa fille et près à la tuer, alors Iohann Moritz estime devoir renoncer à l’Amérique pour protéger Suzana. Suzana est belle et un gendarme aimerais avoir une relation intime avec elle, mais a plusieurs reprises elle refuse, même sous le menace, alors le gendarme se décide à se venger, son idée est de déclaré Iohann juif ainsi il sera réquisitionné et envoyé aux travaux forcés. Ainsi Iohann Moritz, innocent ne méritant pas d’être puni, passe dans divers camps de concentrations 13 années durant se déclarant non juif mais citoyen roumain, mais il n’est pas écouté car les requêtes d’individus n’ont aucun poids par rapport aux rapports établi par le pouvoir qui regarde les choses suivant des règles et une vue globalisée.

Iohann Moritz a un ami de confiance, Alexandru Koruga, Prêtre orthodoxe dont l’unique fils a épousé Eléonora West une jeune juive. Le fils Traian et son épouse sont emprisonné car malgré les précautions prises, le pouvoir est arrivé à savoir qu’elle était juive. Ils ont poussé le cynisme au point de les emprisonner dans deux camps distincts séparés géographiquement sans que l’un ou l’autre sache la position du conjoint. Le Père Koruga a son fils à ses côtés lorsqu’il s’éteint, faisant au préalable toutes recommandations sur la société et ce qui manque pour la dignité humaine.

Un moment Iohann Moritz est appelé pour servir d’interprète auprès d’un colonel, il entre dans une salle enfumée et voit toutes une série de bouteilles de vins vides, c’est dire dans quel état était le colonel, qui n’écoute pas Iohann, l’observe de face et de profil et n’a pas de doute sur le fait que Iohann appartient à la race aryenne. Iohann est élevé au rang qui lui revient et tous lui est donné pour répondre à cette nouvelles vision des choses. Mais Iohann ayant trainé avant dans une série de camps en tant que prisonnier souffre des poumons et est hospitalisé. Pour le requinquer psychologiquement une femme allemande lui est donnée. Dans son esprit Suzana avait signé une demande de divorce, c’était ce qui lui avait été rapporté. Il prend donc pour femme l’infirmière allemande, Hilda avec laquelle il a un enfant, mais Iohann réemprisonné est séparé de sa femme. C’est la défaite pour les allemands et se sont les russes qui envahissent le pays et tuent l’ennemi sur son passage. Les allemands fuient, mais Hilda est tenue chez elle par un gradé allemand qui s’est imposé chez elle. Il se fait que ce gradé est le père de Suzana. Il dit à Hilda vous êtes allemande et seul les allemands peuvent faire ce que je vais vous demander, j’ai le sens de l’honneur et les russes ne pourront me vaincre, je me serais donné la mort avant en m’envoyant une balle de révolver dans la bouche. Mes recommandations seront les suivantes, lorsque vous entendrez le coup de feu, je serais allongé sur cette toile de tente, vous enfermerez mon corps dedans et en prenant les coins vous me tirerez dans la cours, vous verserez l’essence de ces deux bidons sur mon corps et avec ce briquet vous mettrez le feu de façon à ce qu’il n’en reste plus que des cendres. Hilda promet de suivre les demandes de l’officier allemand, mais les russes arrive, Hilda ne leurs ouvre pas la porte qu’ils défoncent. Hilda n’a pas le temps de tirer le corps dans la cours, enflamme le corps dans la pièce et y péri avec son fils.

Traian Koruga après avoir perdu son père est désespéré, il ne veut plus vivre et franchi une ligne limite à 1.5 mètre des barbelés d’enceinte et la règle est suivie par une sentinelle qui l’abat. De cette barbarie des camps seul Ihoann Moritz en réchappe, il retrouve Suzana sa première épouse. C’est un grand bonheur de se rappeler les bons moments passés ensemble avant son arrestation, bonheur de courte durée parce que deux gendarmes qui rentrent chez eux, 18 heures après l’arrivée de Ihoann, est signe que le lendemain toute la famille sera emmenée dans un camp où ils seront bien traités par les américains. En fait, ils tombent sous le coup d’une mesure politique visant à ce que tous les étrangers de l’Est de L’Europe, opposant des allés aux américains soient internés par mesure de sécurité. Là, la famille tombe sur Eléonora West épouse du fils du prêtre Koruga. Ils sont emprisonnés par les américains mais ne demande rien d’autre que d’échappé aux russes. S’ils se portent volontaires dans les brigrades occidentales, ils seront mis en liberté.

Ce roman a été construit sur une histoire vécue. Il est truffé d’invraisemblances parmi lesquelles toutes les connaissances de Ihoann Moritz se rencontre dans différents camps.

Dans nos vies, à notre époque, il y a des gens qui use de malchance ou rien ne leurs réussi où il ont les évènements contre eux, ce sont de pauvre et honnête Job (voir bible).

La 25 heures est l’heure entre la vie et la mort où plus rien ne peut arriver.

Ce roman, je l’ai lu il y a 25 ans et relu la semaine écoulée. Les deux fois, il m’a secoué, mais m’a plu. A la première lecture j’étais focalisé sur une famille roumaine et alliés éprouvée. A la deuxième lecture, l’épreuve restait présente en réfléchissant en plus sur un pouvoir nauséabond ou l’homme, l’individu n’a aucun prix, même innocent, il est piétiné.
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Je n’ai pas volé, je n’ai pas tué, je n’ai trompé personne et je n’ai rien commis de ce que défendent la loi et l’Eglise. Si je ne suis ni criminel, ni voleur et ni malfaiteur, pourquoi me gardez-vous enfermé ? Vous m’avez enfermé et torturé jusqu’à ce que je ne sois plus qu’une ombre sur le sol. J’ai été enfermé dans quatorze camps. Je crois que le moment est venu de vous demander ce que vous avez à me reprocher.
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Constantin Virgil Gheorghiu
Un homme qui m'aimerait vraiment me donnerait l'impression que je suis la seule femme qui puisse le rendre heureux. Moi seule. Il me démontrerait que je suis l'exemplaire unique, qui ne peut avoir son égal sur toute la surface de la terre. Et je serais convaincue de ce fait. Un homme qui ne me donne pas la sensation d'être unique et inégalable, ne m'aime pas.
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L'amour est une passion.
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"Un homme ne peut pas vivre nu. Un homme peut vivre en haillons, c'est vrai, mais tu n'as même pas de haillons. Tu n'as plus rien. "
Pierre Pillat regarda l'uniforme kaki de Boris Bodnar. Il continua: .........
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Léopold Skripka fit sollicité pour collaborer à divers conseils d'administrations des sociétés, des banques, des industries... En le cooptant dans leur sein les grandes entreprises s'assuraient la protection et l'appui d'un homme fort; et cette garantie était plus importante que les assurances contre les incendies et les sinistres... Tout le monde invitait Léopold Skripka et tout le monde l'aimait comme l'aimaient ses élèves au lycée militaire de Kichinev et ses professeurs à l'Université.
Page 165
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Léopold Skripka fut le premier à prendre la parole: - Tout a été parfait à la réception d'hier soir et au bal qui a suivi. Je rends hommage au comportement des élèves, à leur tenue et à leurs manières. Il y a une seule chose qui ne peut plus durer.
Page 159
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