"Tout tout tout. Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux. le laid, le beau. le dur, le mou
Tout tout tout tout. Cette BD vous dit tout sur le zizi :)"
Je suis un peu ...tendu , car mon avis di-verge sur cette BD ( pourquoi il n'y a pas de filles pour... euh prendre le problème, à pleines mains? Il n'y a que des hommes entre eux!)
Quand les hommes ne parlent pas de ballon, ils parlent de balles ou de... boules. 7 hommes en qué-quette de confidences et de vérité sur leur sexe...
Les hommes ne parlent pas aisément entre eux de la chose, sauf par vantardise (Hé hé, je l'ai mis au fond du.. .panier) et pour se mesurer.
"-En tout cas, ici, autour de la table, fait Charly, c'est marrant, on a presque tous la même taille… "
-Heu… en centimètres oui, mais pas vraiment en... (érection) perception… "
"- Qu'est-ce que tu veux dire par " en perception " ?
- Eh bien, si tu prends Charly et Francis qui ont des gabarits vraiment différents : la même queue ne donne pas la même perception de taille sur l'un et sur l'autre…
Chacun va vanter sa saucisse, euh pardon débattre sur" la plus petite ou la plus grosse"
Des propos de mecs, mais des questions nouvelles tant elles sont inédites? Les mecs faisaient un concours de...signature dans la neige, mais n'osaient en parler, ...à l'oral la braguette ouverte:)
Chapitre 1, la masturbation puis on parle de ( selon votre inclinaison à droite ou à gauche...) Porno amateur, fantasmes, couple à 2, 3, de polyamour et de libertinage . Théorie psychanalytique et fantasmes, sextoys (Oh my God) , domination et soumission, BDSM...
"-Bon... pour finir : l'éjaculation ? Des trucs à partager ?
- Grosse quantité pour moi ! Souvent, mes partenaires hallucinent... Je me suis déjà éjaculé dans la face sans faire exprès !
- Moi aussi, gros réservoir ! Accident dans l'oeil plusieurs fois. [...]
- Alors moi, tout l'inverse, petite quantité, petite distance de jet...
"A un moment, on réalise que Dieu nous a donné un cerveau et un pénis. Et pas assez de sang pour faire fonctionner les 2, en même temps." Robin Williams.
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Née dans les années 70, ado fin des années 80, il n’y avait pas autant de connaissances et de communication autour des relations amoureuses. En gros, si on était plus de deux, le terme usité, c’était une partouze. On était soit hétérosexuel, soit homosexuel, et il me semble que l’on commençait, à peine, fin des années 80, à parler de bisexualité, mais je n’en suis pas certaine.
J’ai vu les années passées et les langues se délier avec l’évocation de diverses relations amoureuses, en passant par la reconnaissance d’identités sexuelles différentes de celles que la « norme » imposait.
Cette mise en lumière, je l’ai observé avec plaisir, car j’estime, que personne ne doit être jugé, observé, mis à l’écart, à cause de son identité sexuelle, de son appartenance à tel ou tel « groupe ». Je n’ai d’ailleurs même pas les mots, car la sexualité des personnes ne m’intéresse pas et ne devrait pas être débattue.
Malheureusement, comme pour tout ce qui est différent, cela fait peur. La tolérance ne faisant pas partie de l’inné chez les individus, il y a eu des débats, des dérives, des attaques, des bastonnades, enfin bref, tout a été tenté pour faire rentrer dans le droit chemin, ceux qui n’étaient pas hétérosexuels, donc dans la norme.
La guerre a été longue et elle est loin d’être gagnée, mais les gens osent parler, mettent des mots sur des amours différents.
Depuis plusieurs mois, je m’intéresse, m’interroge, et certainement qu’avoir des enfants dans un contexte sociétal hyper sexualisé, me pousse à mieux comprendre.
C’est comme ça que je suis arrivée à lire cette BD, grâce à Babelio et la masse critique privilège.
L’ouvrage se veut, à la fois une BD et un guide, avec des explications sur le polyamour et un aperçu de leur vie en trouple (couple à trois), ce qui aurait pu être intéressant, si l’ouvrage était une présentation de ce mode de vie, pour les néophytes. Or, sous couvert de guide grand public, et même si j’ai trouvé cela intéressant, je me suis vite noyée sous les termes, les informations susceptibles de n’intéresser que les polyamoureux, les anglicismes et l’écriture inclusive.
Je dois dire que je ressors de cette lecture un peu frustrée, car je n’ai pas appris grand-chose, sauf quelques mots, comme « trouple » « polycule », « partenaire comète », « anarchie relationnelle » et le pompon pour moi a été la « non-monogamie éthique « (ENM).
La seule chose que j’ai trouvé intéressante et bien construite, c’est la mise en page, l’aspect ludique entre la partie gauche explicative d’une notion ou d’un terme et la partie droite, bande dessinée avec 4 cases de mise en scène des 3 protagonistes, le tout avec une touche d’humour, qui je dois le dire ne m’a pas toujours emporté.
En bref, des choses intéressantes, pour autant, j’ai trouvé le ton parfois trop éloigné du public visé, à la limite du ridicule. Je n’ai pas réussi à savoir si, parfois, l’humour en était vraiment, mais surtout, j’ai déploré l’utilisation de mots qui ne devraient pas exister dans une relation de couple ou « trouple », notamment l’utilisation du terme relation éthique pour dire respectueuse… Je ne vois pas ce que l’éthique vient faire là-dedans… Si quelqu’un a une réponse, je suis preneuse.
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Les trucs positifs de cette BD : les dessins sympas, très modernes et dynamiques complètement pas réalistes, gros traits et orange partout.
Tout le côté historique et culturel du tatouage : simple et intéressant pour un ignare de cet art comme moi.
Les bidules qui ne me plaisent pas (mais qui au contraire peuvent intéresser d'autres) :
Ecriture inclusive lorsque c'est fezable, mots branchouilles et centres d'intérêt de certains milieux : beuh, voyages initiatiques et vols internationaux sur coup de tête.
Amsterdam ou Barcelone pour les opportunités à offrir à notre bébé ? Ah, une promo easyTravelair pour Moscou, c'est vrai que ma devise est : " Là où nous allons, nous n'avons pas besoin de routes".
Je vais pas faire un cou de calcaire mais...
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On se souvient d'une Marlène précisant que, si la polygamie allait être sanctionnée en France, le polyamour, les trouples, plans à 3, j'en passe et des meilleur(e)s... en revanche, restaient autorisés. Merci madame, vous êtes trop bonne ! 🙃🤔
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Elsa & Cookie, mariés dans la vraie vie et co-auteurs de cette BD, donnent leur mode d'emploi du polyamour. Ils présentent, dans cet album et sur un compte Insta, la façon dont ils gèrent leur 'trouple' avec Tina, mais aussi leur polycule (qui n'est pas une partouze anale, révisez votre grec ancien). Car chacun des trois batifole de son côté et élargit ce réseau à géométrie variable.
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Cet exposé m'a paru aussi chiant qu'une réunion entre huiles [mets de l'huile ♪♫] dans une boîte privée (ou une administration) : alourdi de jargon - lui-même chargé d'anglicismes et plombé d'écriture inclusive. Ceci pour expliquer en détail un mode de vie où je vois surtout des contraintes (un vrai casse-tête côté timing, notamment).
Car oui, poly-aimer de manière 'éthique' (sic) et en bonne intelligence exige beaucoup de temps, mais aussi de self-control - pour se débarrasser de ses réflexes 'petit-bourgeois' comme la jalousie, pour supporter toutes ces pressions, ces doutes, et ménager tout le monde (dont un enfant, celui de Cookie & Elsa).
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Aucun intérêt pour moi.
Et pas d'humour, contrairement à 'Pénis de table' du même Cookie Kalkair (aussi connu comme Charles Huteau), et à ce que promet la 4e de couv'.
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• Merci à Babelio et Steinkis.
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Vous connaissez Charly, Stéphane, Michel, Sofiane, Francis, Christophe, Damien ?
Moi oui, un peu, puisque je les ai écoutés attentivement parler de leur sexualité : masturbation, orientation sexuelle, forme et taille du sexe, orgasme, fantasmes, performance.
Ces hommes ont entre 26 et 43 ans, vivent seuls ou en couple, sont hétéro-, homo-, bi-, pan-.
Et il se réunissent autour d'une table pour parler de leur pénis, d'où ce titre.
A chaque séance, un thème différent. C'est Charly (l'auteur) qui mène la danse : il lance le débat et recadre quand ça dérape. Il est vrai que le sujet se prête à l'humour potache, aux boutades et les plus pudiques/sensibles/susceptibles peuvent se froisser.
Comme dans tout groupe, la parole est plus ou moins aisée selon les individus, mais le gentil organisateur veille à ce que tout le monde participe, quitte à jouer les naïfs parfois pour lever les résistances.
Charles Huteau, alias Cookie Kalkair, a créé ce projet de rencontres, débats, confessions intimes, et restitution sous forme dessinée (d'abord sur un blog*, puis dans cet album BD)
« dans l'idée d'aider des mecs plus jeunes à s'y retrouver dans leur sexualité ou à se trouver moins 'bizarres'. »
Alors là je dis bravo et merci tout plein !
D'autant que tous ces aveux masculins sont également intéressants pour les femmes et les jeunes filles. Parce que, comme le dit si bien le sexologue Philippe Brenot en préface : « Mystère est le maître mot de la sexualité, qu'on soit ado, qu'on soit adulte. Le sexe reste toujours mystérieux, une manière de nous permettre de toujours le découvrir un peu plus. »
L'album est en plus très agréable à lire : à la fois didactique et touchant. Et aussi plein d'humour, tant sur la forme (dessins amusants, imagés, visage et décors expressifs) que sur le fond.
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Pour s'éduquer à tout âge (dès 15 ans), se rassurer, se décomplexer, etc. - parce que les pseudo-normes et les diktats, ça va cinq minutes - lire également :
- 'Les Monologues du vagin' (court recueil de témoignages féminins, par Eve Ensler)
- 'Homo Erectus' (roman de Tonino Benacquista sur un groupe de parole un peu semblable)
- 'Extases' (BD témoignage de Jean-Louis Tripp)
- 'Journal d'un corps' (autofiction ? de Daniel Pennac)
- 'Une histoire du sexe' (BD de Philippe Brenot & Laetitia Coryn)
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* blog : http://penisdetable.com/
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L’heure des pros (de la réaction) :
“ Un livre qui traite de la désobéissance civile destiné aux jeunes, non mais où va t-on ? Il y en a marre de ces écoterroristes ! Il nous harcèlent avec leur réchauffement climatique, il voudraient voir nos belles places de parking immaculées grouiller de mauvaises herbes, c’est eux les mauvaises herbes qu’il faut éradiquer ! Ils viennent nous donner des leçons alors que ce ne sont que des petites gens qui voudraient nous voir revenir au temps des cavernes, c’est pas parce qu’on met du glyphosate dans nos champs qu’on aime pas la nature ! Ma grand-mère mettait du Round-up devant son péron et…”
Ta gueule !
L’heure des amateurs (de la nature, les vrais) :
Guerilla Green est un mouvement écologique activiste qui lutte pour rendre les espaces artificialisés à la nature. Cette bande dessinée est un manifeste en même temps qu’un mode d’emploi pour participer à leur mouvement. Le graphisme de Cookie Kalkair est doux et léger, utilisant une dominante de ton vert d’eau et rose, c’est vivant et frais, on respire.
Le livre est divisé en plusieurs chapitres, sur l’historique du mouvement, sur ses différentes actions, ses méthodes, ses objectifs, c’est complet, mais pas totalement non plus, le but étant de faire connaître le mouvement, les méthodes sont juste abordées mais des liens de sites internet sont insérés dans le livre pour des explications plus techniques ou pour approfondir ou découvrir d’autres actions, d’autres activistes ou artistes ou des connaissances techniques.
Alors évidemment, il prône une certaine forme de désobéissance civile, mais planter des graines en ville dans des terrains privés en friche ne représente la terreur que pour quelques promoteurs, financiers et autres nantis qui ne se préoccupent guère de savoir si on mange à notre faim, où si l’air qu’on respire est simplement respirable. Le terrorisme, c’est autre chose qu’une simple désobéissance civile saine et salvatrice. Et en réponse aux quelques esprits chagrins qui argueront que ça ne prêche que les convaincus, sachez que je ne connaissais pas ce mouvement avant cette lecture, j’y ai appris beaucoup de choses, et surtout, ça m’a donné quelques idées, quelques envies et beaucoup de raisons de me réjouir.
Bref, cette lecture est vraiment édifiante et enthousiasmante. Je ne suis pas le public cible, comme le laisse entendre le petit diplôme en fin d’album, mais c’est une école où il n’y a pas d’âge pour l’intégrer, alors allons-y !
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Une BD d'intérêt public ;)
Pleine d'humour, elle permet aux parents de dédramatiser le sujet des jeux vidéo (souvent sources de conflits) et de mieux comprendre l'activité de leurs enfants (mais pas que : en 2023, le joueur moyen a 40 ans).
L'auteur, à la fois père, gamer et travaillant dans le milieu, donne des outils accessibles à tous et remet le jeu vidéo à sa place : celle d'un loisir désormais universel et intergénérationnel. Et, s'il est indispensable de l'encadrer en tant que parent (comme toute activité), il faut au minimum s'y intéresser pour accompagner au mieux son enfant.
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Je suis un jeune cinquantenaire et ma génération n'a jamais connu ce qu'est le polyamour. Certes, certaines personnes étaient sans doute adepte de faire des partouzes mais je me reconnais plutôt dans le modèle de l'amour unique. Bien entendu, plus d'un mariage sur deux se terminait par un divorce de manière générale. C'est en tous les cas ce que j'ai pu observer autour de moi étant également un enfant de divorcé.
Pour autant, comme j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique (et que j'en profite pour remercier chaleureusement l'éditeur Steinkis ainsi que Babélio), me voilà en train de découvrir ces aspects de la sexualité au XXIème siècle avec un esprit d'ouverture qui me caractérise. Il est vrai que je ne me serai pas forcément jeter dessus au premier abord n'étant pas vraiment le public concerné.
Au programme: trouple, jalousie, amour sexe et rupture ! J'ai même appris ce qu'était un partenaire comète, l'amour-camaraderie ou l'anarchie relationnelle et surtout la non-monogamie éthique (ENM). J'ai conscience que l'amour a été construit selon des normes socioculturelles selon le mythe du seul grand amour. Le polyamour est désormais une nouvelle voie dans le cadre de relation libre.
A la base, Cookie (35 ans) et Elsa (33ans) sont ensemble depuis plus de 12 ans et ont même un petit garçon. Ils vont rencontrer Tina qui va devenir pendant une durée de 18 mois leur partenaire respectif dans une triade d'un nouveau genre. Cet ouvrage est un témoignage de ces trois personnes sur leurs relations amoureuses et 50 questions qu'on pourrait se poser.
J'ai beaucoup aimé ce partage d'expériences. Les auteurs se basent sur le respect de chaque individu. Il y a un respect des frontières de chacun. Ils ne demandent même pas à nous convaincre de leur nouveau mode de vie mais de nous informer. Ils gardent en vue que l'essentiel est que cela nous rendent heureux que l'on soit polygame ou monogame. Il y a également la conscience que toutes les relations amoureuses sont difficiles à entretenir, monogame ou non.
Bref, j'ai appris plein de choses intéressantes au-delà des préjugés sur un sujet qui autrefois pouvait être considéré comme vraiment tabou ou qui effraie. De là, à s'engager ouvertement vers cette voie là, ce n'est pas trop mon truc mais comme dit, on respecte les pratiques de tout le monde.
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Comme le précise le sous-titre, sept hommes passent à table.
Au menu : masturbation, orientations sexuelles, fantasmes, anatomies comparées…
Peu de tabous dans leurs échanges ponctués d'humour et d'explications scientifiques (biologiques) intéressantes.
Les réactions de quelques-uns suite aux « confessions » des autres sont souvent amusantes, parce qu'en retour ceux-ci s'étonnent des propos du naïf/bien-pensant.
Ces hommes présentent des différences importantes (orientations sexuelles en particulier), mais aussi de nombreux points communs (interrogations, inquiétudes sur la normalité, appétit…).
Ce sont finalement ces similitudes qui nous rassemblent et font de nous ce que nous sommes : des êtres humains tout simplement, et des 'homo erectus' (titre d'un roman de Tonino Benacquista qui ressemble un peu à cet album).
Ces chapitres ont été rédigés et publiés pour décomplexer les jeunes (adolescents) et si besoin encore, les moins jeunes. Cet objectif me semble parfaitement atteint.
A lire dès 14 ans. Les propos sont peut-être parfois un peu crus, mais plutôt soft en comparaison d'images (mouvantes) auxquelles les jeunes peuvent accéder sur Internet. Et au moins, ici, les choses sont expliquées.
Seule la mise en scène de deux chapitres, censée illustrer le thème traité, m'a parfois paru un peu trop décalée (des chevaliers en armures pour évoquer les questions de performances sexuelles).
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Ophélie Damblé nous parle de militantisme et de vandalisme pour le bien de la planète. J'aime bien cet aspect du "ce qui est légal n'est pas forcément juste et ce qui est illégal n'est pas forcément mal".
Donc, dans son roman graphique, elle nous fait une sorte de reportage sur comment planter en ville là où personne ne semble vouloir planter. Elle nous parle de seed bombs, de terrains laissés à l'abandon, de groupement de néo-jardinier et de re-végétalisation urbaine, entre autres. C'est plein de peps, de bonnes idées, un peu idéaliste peut-être sur certains aspects, mais le principe est pertinent.
En bonus, je suis tombée sous le charme des illustrations de Cookie Kalkair qui sont pétillantes et super expressives !
Un roman graphique documentaire/témoignage qu'il faut partager !
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Une idée osée, intéressante, drôle, documentée, pédagogique, fort bien menée et joliment illustrée. Ne vous arrêtez pas au titre qui pourrait desservir le contenu selon moi. A découvrir!
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excellente initiative de cookie kalkair. vraiment y a tout dans cette BD. humour, histoires vrai, des stats, des conseils et anecdotes...c'est un vrai regal. on a envie d'être avec eux. ça nous pousse nous lecteur à répondre aussi à leurs questions. A lire le plus tôt possible.
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BD! Ce n'est pas à cela que je m'attendais! (d'où l'intérêt de bien lire les présentations de masse critique!)...et ce n'est pas mon genre favori...
Pour autant, bonne surprise...(merci à Babelio et aux éditions Steinkis).
Vous comme moi ne trouverons pas un essai argumenté sur le polyamour.
En revanche, cette centaine de pages illustrées est un récit vivant, qui aborde les hauts et les bas d'une relation.
Les auteurs ont choisi de scinder leur livre en questions auxquels sont consacrées deux pages (par exemple: "comment ça a commencé? - vu par chacun des trois auteurs-, "comment réagissez-vous quand on flirte avec votre partenaire?","est ce que vous passez tout votre temps ensemble?"...). Cela permet d'aborder, certes brièvement, davantage de facettes qu'un récit linéaire.
Bon. Mais sur le fond?
Première lecture pour moi sur le polyamour.
J'y ai apprécié les questions directes, parfois "dérangeantes" , la sincérité des réponses (ou de leur absence!) puisées dans la réalité vécue par le trio (le "trouple"). Finalement, ces questions, et la manière dont elles sont abordées dans le cadre du polyamour, se posent (ou devraient se poser...) exactement de la même manière finalement dans une relation "monoamour". En effet, la déconstruction des relations dans le polyamour rend caduques (ou questionnent) nombre de réponses traditionnelles et intériorisées du "monoamour": quelle place effective tient la jalousie? l'importance de la communication sur les incidents, difficultés, insatisfactions.... Cela suscite autant de questionnements, de remises en cause, d'approfondissement du bien fondé des réflexes établis. Face à cette déconstruction des référentiels, les auteurs suggèrent de mettre en place des pactes (pour ne pas dire des contrats!) énonçant des limites, des préférences ou des règles de cohabitation et de vie.... tout en évitant de créer un carcan inamovible: une œuvre ambitieuse!
Bref un point de départ décalé pour regarder sous un jour différent certains de nos réflexes!
Quant à la forme, anglicismes et acronymes sont très présents. Ils n'auraient guère trouvé leur place dans un essai littéraire. Mais dans un récit-témoignage , ils s'insèrent bien dans la transcription de dialogues oraux, ... même s'ils donnent aussi une forte connotation de citadin branché...
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Cookie Kalkair témoigne de sa paternité : des tentatives de conception jusqu'à l'arrivée de son enfant.
C'est un témoignage sincère, parfois drôle, parfois décalé de l'attente et des chamboulements que cela peut produire. Il évoque ses doutes, ses angoisses, sa préparation mentale et la grossesse de sa compagne avec un univers très geek, très originale, par rapport à ce que j'ai pu lire auparavant.
Une lecture détente, de quoi prendre les choses de façon plus décontractée peut-être ?
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Après l'avoir vu tourner sur les réseaux, j'ai enfin pu mettre la main sur Pénis de table. J'avais peur d'être déçue après en avoir entendu tant de bien, mais bien heureusement ce ne fut pas le cas !
L'auteur nous livre les témoignages de 6 hommes ainsi que le sien autour de leurs sexualités. Cette BD déborde de richesse, les profils de ces hommes sont très divers (âge, orientation sexuelle, couple ou célibat, enfants ou non...), et les sujets abordés sont très vastes : ici on aborde sans chichi et avec beaucoup d'humour la masturbation masculine, l'orgasme, les fantasmes, la performance et les clichés associés à la virilité.
J'ai beaucoup ri au fil des pages, et c'est une BD que je relirai avec plaisir !
Au début, je craignais de ne pas accrocher aux graphismes, avec leurs couleurs criardes. Mais finalement, ça m'a bien plu, et les dessins sont agréables à regarder. En revanche j'avais du mal à différencier certains personnages...
Les notes à la fin de l'ouvrage sont intéressantes, mais j'aurais préféré qu'elles apparaissent en bas de page. Ça aurait été plus confortable je pense.
En tout cas, c'est une BD très intéressante, à mettre dans les mains des ados qui découvrent leur sexualité, mais les adultes prendront tout autant de plaisir, si ce n'est plus, à dévorer cette pétillante BD ! Que vous soyez un homme ou femme d'ailleurs.
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