Citations de Craig Johnson (986)
J'ai relu les bulletins météo deux fois – ils disent que vous êtes fous, qu'il y a deux ou trois avions qui sont tombés dans les montagnes au nord-ouest d'ici... personne n'arrive à les atteindre... les températures sont en chute libre, ce ne sont que vents violents et tourbillons de neige.
-Oui, monsieur.
-Arrête de me servir du "Oui, monsieur".
-Oui, monsieur.
Vous savez, à l'époque où j'ai fait ma formation à l'académie de police à Douglas, dans le Wyoming, longtemps avant que vous ne soyez nés, l'une des premières choses que m'a apprises un vieil instructeur bourru sur les relations avec le public, en l'occurrence vous, c'est qu'on peut discuter aussi longtemps que vous voulez, à la fin, je gagne.
Je dis au chien de ne pas jouer avec la radio. C’était notre blague à nous – il savait qu’il pouvait jouer avec la radio s’il en avait envie.
- Je vais m’appeler El Bandito Negro de los Badlands
- Tu ne trouves pas que ça fait un peu long ?
Il parut mécontent de ma réponse.
- Pourquoi ?
- Ben… s’il faut que je dise « El Bandito Negro de los Badlands, fais attention à ce serpent à sonnettes », il y a des chances que tu sois mordu avant que j’aie fini ma phrase.
Doc Bloomfield m’avait dit que je ne devais pas prendre appui sur la fracture avulsion proximale de mon cinquième métatarse, ce qui avait l’air beaucoup plus grave que la fracture de mon cinquième orteil.
- Vous connaissez la différence entre un trou du’c et un anus ? Un anus ne peut pas dire « ça s’est bien passé. »
- Les chevaux n’ont peur que de deux choses. Celles qui bougent et celles qui ne bougent pas.
- Il a un nom, ce cheval ?
Le vieux cowboy répondit comme s’il énonçait une opinion rebattue.
- J’aime pas donner un nom à des choses que je risque de devoir manger un jour.
- Vous êtes armé ?
- Ouaip.
- Avec quoi ?
- Un colt 1911.
Il eut un mouvement d’incrédulité devant mon choix d’une telle antiquité.
- Pourquoi un calibre 45 ?
- Parce qu’ils ne font pas de .46.
Henry Standing Bear prétend que la plus grande chose que l'on puisse faire pour respecter les morts, c'est se souvenir d'eux, les garder dans son esprit de manière à ce qu'ils ne disparaissent pas dans cet infini froid et sombre qui nous attend tous.
Quand les occasions sont belles, les risques sont grands.
J'ai appris une chose au cours de ma vie, shérif. Le pouvoir est tout, le reste n'est qu'un moyen d'y accéder.
On apprend beaucoup en restant silencieux, les gens oublient qu'on est là.
J'ai appris avec les années que tuer des gens, c'est faire preuve de paresse. Il vaut mieux se servir de son imagination.
Méfions nous de l'homme qui n'a qu'une seule arme, car il sait certainement comment s'en servir, comme on dit chez nous.
- Tu as l'air agité.
- Je le suis.
Elle hocha la tête.
- Allons tirer sur quelqu'un.
- Tu crois que ça m'aidera à me sentir mieux ?
- ça marche , pour moi.
La main de Mme Small Song serra la mienne, et elle passa devant moi. Comme le voulait la tradition, l'ouverture du tipi était orientée vers l'est pour accueillir le soleil levant, et les rabats étaient attachés de part et d'autre. La vieille femme marqua une pause sur le seuil et parla d'une voix forte aux personnes assemblées à l'intérieur. Au bout d'un moment, un ensemble de voix répondit, et sans lâcher ma main, elle se baissa pour entrer.
Quelques minutes de silence s'écoulèrent, puis la voix du jeune homme s'éleva, un peu crispée. (...)
- Alors, pour vous, nous, on est quoi ?
La Nation Cheyenne ne nous regarda ni l'un ni l'autre quand il énonça une réponse philosophique que le jeune policier comprendrait tôt ou tard, s'il vivait assez longtemps :
- Une conséquence.
On pouvait entendre nos trois respirations dans la voiture de patrouille tandis que nous suivions nos suspects dans l'épaisse couche de neige.
- Une conséquence, c'est ce que nous sommes, tous.
- Je suis à califourchon sur un mulet, c'est ça qui donne l'impression que je manque d'assurance.