Cristina Caboni

Une vie entre les pages est le troisième roman de l’italienne Cristina Caboni et cette histoire, pleine de charme, a su me séduire aussi bien dans sa partie contemporaine qu’historique même si j’ai une préférence pour Clarice qui a su se battre pour mener une existence conforme à ses désirs malgré les écueils qu’elle va rencontrer alors que Sofia n’a pas été capable de le faire dans une société, certes toujours aussi masculine, mais dans laquelle la femme a heureusement voix au chapitre.



J’ai beaucoup aimé l’enquête que va décider de mener Sofia, sa volonté à percer les secrets de la vie de Clarice. Cristina Caboni offre un véritable jeu de pistes à son lecteur et je me suis moi aussi attelée à chercher la solution aux énigmes.



La plume de l’autrice est fluide et l’histoire rondement menée, au point que j’ai tourné les pages avec une certaine avidité pour venir à bout de ce récit en deux jours seulement.



Les personnages, principaux et secondaires, sont attachants. La galerie de personnages proposée par l’autrice est intéressante : des grands-parents au libraire, pour le récit contemporain, au voisin relieur de Clarice pour le récit historique, tous ont leur importance et j’ai apprécié cet aspect.



Ce que j’ai aussi beaucoup aimé, c’est le parallélisme indéniable entre les deux héroïnes à deux siècles près, leur amour inconditionnel pour les livres et le dénouement proposé par l’autrice qui a bien des ramifications.



Deux petits bémols toutefois : j’aurai aimé que Cristina Caboni nous montre Clarice en train de relier les livres car on ne la voit jamais à l’oeuvre et l’histoire d’amour entre Sofia et Tomaso bien trop prévisible, mais ceci mis à part, quel beau roman !



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Une très belle histoire.

Une chasse au trésor & une quête de soi entremêlées, qui nous font voyager dans le temps et à travers l'Europe.

J'ai beaucoup aimé ces deux héroïnes, Sofia qui se trouve à un tournant de sa vie et qui comprend qu'elle s'est oubliée dans son mariage à tel point qu'elle a mis sous silence ses passions, et Clarisse, une femme dont le malheur est d'être née à la mauvaise époque et de s'être retrouvée orpheline fortunée.

Le point commun de nos deux héroïne est leur passion pour la reliure, une passion qui va les réunir malgré l'espace & le temps.



Une écriture bien agréable, une histoire qui ne perd pas de son intérêt au fil des pages, le tout avec un léger soupçon de romance.



Une lecture pour s'évader dans le temps et aux quatre coins de l'Europe.

Un roman se déroulant dans le monde magique des livres et de la reliure. Pour une passionnée comme moi, c’est pire que le Saint Graal ! Inutile de vous dire que je me suis régalée et que si j’avais pu me fondre entre les pages, je l’aurais fait ! Une lecture coup de cœur pour moi, assurément !!



Nous faisons connaissance avec Sofia Bauer, 32 ans, qui vit à Rome et se rend à une exposition présentant un livre ancien de Goethe. Elle est mariée à Alberto mais souhaite le quitter sans toutefois en trouver la force. Son couple bat de l’aile et elle a un besoin impératif de se recentrer sur elle-même, de retrouver une étincelle de vie. Passionnée des livres anciens, lorsqu’Andréa, bibliothécaire, lui propose de restaurer un très vieux livre de Christian Fohr, sa vie bascule.



Le livre est annoté de manière manuscrite sur chaque marge, est-ce la main de l’auteur ? Lorsque Sofia découvre une lettre insérée dans une pochette secrète dissimulée dans la couverture, elle va plonger, tout comme nous, dans la vie de Clarice Von Harmel, dans le Vienne du début du XIXème siècle.



Sofia va trouver une aide précieuse en Tomaso Leoni, graphologue réputé et chasseur de livres. Tous deux vont rassembler chaque indice, mettre bout à bout toutes les informations dont ils disposent, en chercher d’autres à travers l’Europe, pour tenter de résoudre le mystère de Clarice.



« Le livre est le seul objet inanimé qui puisse avoir des rêves. »



Ennio Flaiano



Au milieu de l’odeur des livres anciens, en admirant des premiers plats dorés à l’or fin, relevant la finesse de trait du frontispice et s’émerveillant de la couleur du tranchefile, le lecteur prend un véritable cours de reliure.



« L’amour appartient à ceux qui osent. »



Le fil conducteur est également le destin de Clarice et celui de Sofia, toutes les deux souhaitant reprendre leur vie en main et la changer. La condition des femmes au XIXè siècle est très bien dépeinte, Clarice « appartenant » ni plus ni moins à son époux. Que de chemin parcouru depuis, pour nous les femmes, et heureusement !



Clarice se révèle être une femme bien plus forte qu’elle n’en laisse paraître, elle va tout faire pour aller au bout de ses rêves et s’affranchir du joug malheureux de son époux. Elle trouvera l’amour, le vrai, l’authentique, le sincère, et jusqu’au bout, on va craindre pour la vie de ces deux amoureux, le suspense est maintenu, l’auteur sait nous accrocher aux pages !



« Les livres trouvent leurs lecteurs au moment opportun. »



Un roman très bien écrit, alternant notre époque et le XIXème. Rien n’est laissé au hasard, l’intrigue est rondement menée, sa résolution n’intervenant qu’à la toute fin du récit. Pas de temps mort, la passion est présente sous diverses formes et à tous moments.



Je recommande ce roman à tous les amoureux des livres, bien sûr, mais également à ceux qui souhaitent s’évader dans un univers où amour, condition des femmes et vengeance se disputent le premier rôle avec une quête passionnante.



Je remercie les Éditions Presses de la Cité et NetGalley pour cette magnifique lecture.



#NetGalley #PressesDeLaCité #UneVieEntreLesPages #CristinaCaboni
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Elena, une jeune florentine, quitte l'Italie après avoir été trompée par son petit ami. Elle débarque, triste et désolée à Paris où Joséphine son amie de toujours lui a trouvé une place dans l'une des parfumeries les plus prestigieuses de la capitale. Il faut dire qu'Elena a de quoi séduire, elle est à la fois un véritable "nez" mais aussi une parfumeuse à l'ancienne, descendante d’une belle lignée. Simple et gentille, elle sent et comprend les gens. A leur côté, elle est à leur écoute et sait capter leur personnalité pour les retranscrire en parfum. Nous voici dès lors plongé dans un monde rempli de fleurs, d'essences et de senteurs. Nichée dans le Marais, elle fait la rencontre de Cail McLean, un écossais hybridateur de roses.

Un roman à l'eau de rose mais qui une fois passé les 100 premières pages est plaisant. C'est un peu long à démarrer, le "je t'aime moi non plus" des personnages est un peu longuet mais au final, cette lecture légère fait du bien ... et donne envie de se parfumer ;-)

Aimez-vous les fleurs, les jardins? Aimez-vous les contes pour adultes? Christina Caboni comble les intéressés. C’est l’histoire de la lignée des Donati, dont les origines remontent dans la nuit des temps. Goffredo, l’ancêtre, a conçu et aménagé un domaine en Italie sur lequel fleurissent arbustes et fleurs : La Spinosa.



Iris et Viola, deux jeunes filles au début de la vingtaine, l’une vivant avec son père à Amsterdam, l’autre avec sa mère à Londres, découvrent qu’elles sont jumelles! Le premier contact se fît quand Iris se rendit à Londres pour rédiger un article sur une exposition florale; par pur hasard, elle croise sa soeur jumelle sans savoir que c’était le cas : elle sont son miroir.



Puis, les questions de l’une et de l’autre à leur parent respectif bousculent le secret dans lequel elles ont été enfermées depuis leur naissance. S’en suit une série d’intrigues qui les amènent à La Spinosa; elles construisent à la manière d’un doux conte pour adultes. Loin d’être badinages ou galanteries, le lecteur remonte le fil du temps et découvre la complexité du scénario, tactiques et artifices imaginés, de que l’auteure a inventé afin que les personnages puissent survivre au mensonge.



Outre l’intérêt pour le récit en lui-même, c’est le contexte de l’écriture : les jardins et les fleurs; c’est un attrait qu’il ne faut pas sous-estimer. Lecture intéressante, sujet bien construit, intrigues bien ficelées, ajouts d’informations floraux, etc. Certains enchaînements auraient pu faire déraper le lecteur; malgré tout, tout se tient.

J'ai reçu Le jardin des fleurs secrètes dans le cadre d'une Masse critique, sur le site Babelio, de la part des éditions Presse de la cité. Je les remercie de cette belle découverte.Dans ce roman de Cristina Caboni, on découvre une famille, les Donati. Iris, qui vit à Amsterdam et qui travaille pour un magazine de jardinage. Viola, qui vit à Londres et qui aide sa mère à la boutique de fleurs. Une famille qui s'est déchirée il y a des années pour une raison inconnue. Toutefois, leur passion commune pour les fleurs va les rapprocher et faire éclore des secrets de famille enfouis bien profondément.Le jardin des fleurs secrètes est un roman parfait pour lire en ce moment. Les fleurs sont omniprésentes et c'est un vrai bonheur. On a presque l'impression de pouvoir les toucher, de les sentir. Les Caboni vivent fleurs, et par conséquent le lecteur aussi.On découvre tout d'abord Iris à Amsterdam. Jeune femme d'une vingtaine d'année qui adore les fleurs. Elle essaye de percer dans le journalisme. A l'occasion d'un super article sur le Chelsea Flower Show, qui est une énorme opportunité pour elle, Iris va devoir voyager à Londres. C'est là qu'elle va rencontrer Viola, une jeune femme d'une vingtaine d'année qui est sont portait craché.Viola est quant à elle une londonienne qui apprécie sa liberté. Elle passe son temps entre les parcs et le magasin de fleurs que tient sa mère. Jusqu'au jour où elle croise Iris. Sa vie va alors être chamboulée comme elle ne l'aurait jamais cru possible.Au milieu de tout ça, on a les parents des deux jeunes femmes, les affreux secrets qu'ils ont gardé pour eux, mais aussi un autre personnages, Bianca. Tout cela reste très mystérieux pendant tout une partie du roman.Les secrets de famille sont très présents dans ce roman et j'avoue que c'est ce qui m'a intrigué le plus. Les soeurs jumelles sont attachantes, mais c'est autre chose qui m'a poussé à avancer dans le roman : pourquoi ont-elles été séparées ? pourquoi à ce moment-là ? qu'est-ce qui pousse des parents à de telles extrémités ?.L'écriture de Cristina Caboni est très belle est amène facilement à la lecture. Je me suis laissée transportée dès les premières lignes. J'ai toutefois trouvé qu'il y avait un peu trop de descriptions par moment, voire un peu trop de fleurs. Mais ça n'est qu'un goût personnel.Bref, c'est une belle lecture que je vous recommande. Elle vous fera voyager dans plusieurs pays d'Europe et surtout vous vous sentirez apaisé au milieu de toutes ces fleurs, comme un cocon confortable :)

Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio, l'opération Masse critique et les Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre. Le jardin des fleurs secrètes est un livre qui sent bon le printemps ! Parfait pour les amoureux de fleurs, de jardin et de nature, il saura je pense attirer les non-initiés au jardinage également. J'ai assez rapidement été happé par cette histoire et par ses personnages, tous plus attachants et mystérieux les uns que les uns que les autres. Beaucoup de secrets de famille sont distillés tout au long de l'histoire et nos deux héroïnes vont devoir mener une véritable enquête afin de savoir d'où elles viennent, qui elles sont et ce qu'elles vont devenir. Une véritable quête de soi ! Il y a aussi le jardin, véritable personnage à part entière qui lui aussi possède une âme et a de nombreux secrets à partager. Bref, un véritable coup de coeur pour ce livre qui m'a donné envie de mettre les mains dans la terre et suivre les 5 étapes de la connaissance du jardin : contemplation, conscience, action, plaisir et vie !

Mais pourquoi personne ne parle de ce livre sorti au mois de février? Pourquoi est il passé à travers les lecteurs? Je ne suis quand même pas la seule à pouvoir avoir des coups de cœur pareil pour ce genre de livre! Parce que oui, c'est un coup de cœur.
Après vous l'aurez compris, j'aime les fresques familiales, et là, on est déjà pas mal dans le sujet. Mais il est aussi tellement bien écrit, tellement agréable à lire, que j'ai enchainé ses 464 pages dans l'après-midi. Déjà bien sûr parce que je voulais savoir le fin mot de l'histoire. Enfin, des histoires puisque plusieurs secrets de famille sont dévoilés peu à peu. Jusqu'à la fin d'ailleurs, d'où le fait de ne pouvoir arrêter avant.
Mais aussi parce que j'étais tellement bien au milieu de toutes ces fleurs, j'en avais les couleurs en tête, les parfums en souvenirs, et l'envie farouche d'aller mettre les mains dans la terre moi même (alors que j'ai une phobie des vers de terre voyez vous.)
Cette vision de la nature, du travail d'un jardinier, nous donne envie de regarder les fleurs pousser. Pourtant ça n'est pas du tout écrit comme pourrait l'être un roman japonais, c'est Italien, ça se sent, c'est démonstratif, pas contemplatif.
Ça m'a rappelé l'un de mes livres d'enfance, que j'ai lu et relu, et dont j'ai vu l'adaptation en film des dizaines de fois : "le jardin secret", de Frances Hodgson Burnett. J'ai eu le même ressenti à la lecture, ce bonheur de plonger des heures durant dans cet autre monde. Ce livre, c'est le jardin secret pour les plus grands. Et peut être même qu'au détour d'un labyrinthe, vous y trouverez un rosier de mille ans?

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Le parfum des sentiments... Les parfums font partie de notre vie. La 4ème de couverture m'a plutôt convaincue.



Le parfum fait partie de la vie d'Elena et lui offre une seconde vie après la grosse déception qu'elle doit affronter.



Le début du roman n'est pas issu d'une situation exceptionnelle: l'héroïne se rend compte que l'homme qu'elle aime la trompe et elle décide de partir du côté de ses origines pour se relever...

Le décor se plante rapidement et de manière simple où le lecteur a envie de continuer à avancer avec Elena.

Les parfums sont réellement au coeur du roman et on peut facilement se les représenter. Beaucoup de clins d'oeil sont faits avec l'oeuvre de Patrick Süskind et celui qui ne le connaît pas forcément peut passer à côté de certaines subtilités. Par contre, certains aspects théoriques et techniques peuvent être présents et être compliqués à comprendre (volonté de trop montrer ses connaissances ou recherches en la matière?).

L'histoire d'amour manque cependant de rythme. On a envie d'accélérer les choses entre eux.

Parfois, je me suis demandée quand arriverait la fin...



Beau livre où les parfums règnent.

apicultrice, on suit le parcours d'Elena qui suite à 1 rupture amoureuse, va se retrouver confrontée à des choix et à son histoire familiale... Le parfum est dans la famille d'Elena depuis des générations et des générations . Elena va se plonger dans cet océan d'odeurs, de sentiments, d'effluves et suivre ainsi la lignée familiale et son cœur...

Ce roman a été Ma découverte de l'année!!!!!!!! Moi qui rêvait d'être créatrice de parfums (mais vu mes notes en chimie, j'ai renoncé), je me suis retrouvée dans ce livre et depuis je ne rêve que de cela et j'aimerais faire 1 stage avec Elena.

Il est original, instructif, et il m'a fait l'effet d'un petit doudou qui embaume le cœur d'un parfum de bonheur.

Ce livre dévoile les secrets de confection du parfum, qui raconte l'amour, la joie, les déceptions et les consécrations.

Elena n'a plus confiance en personne. Elle a perdu toute certitude et ne croit plus à l'amour.

C'est seulement quand elle crée ses parfums qu'elle réussit à éloigner toutes ses incertitudes.

Les parfums sont le sentier vers le cœur des personnes.





Quand elle était enfant, sa mère est partie vivre ailleurs, la laissant chez sa grand-mère, alors qu'elle avait tant besoin d'amour et de caresses.

Depuis, elle n'a voulu compter que sur elle-même et a fermé la porte à ses émotions.

"Aujourd'hui elle a vingt-six ans et le destin continue de la mettre à l'épreuve".



Chaque chapitre du roman commence par la description d'un parfum et de ses caractéristiques.

La passion de l'auteur est manifeste à chaque page.

Un dictionnaire des parfums est ajouté à la fin de l'ouvrage.



L'écriture est simple et fluide. La lecture est agréable et le côté magique, un peu conte de fée ne manque pas de charme.

Avec se jolie livre, nous rentrons dans l' univers d' une créatrice de parfum avec un fond de romance .

Ce livre est sublime , imager . Je suis rentrée dans l' histoire des senteurs parfumées. Je me suis surprise à sentir l' odeur du jasmin, de la rose .

L' histoire peut sembler "cul cul". Mais si vous rêvez de savoir comment on compose un parfum comment on élabore l' âme parfumée d' une personne lisez ce livre .

Il est à la fois rafraîchissant et enrichissant

Après Positano, le Lac de Garde, embarquons pour la Sardaigne. Dans chaque roman, Cristina Caboni a le don de nous faire voyager en Italie (pays que j’adore), de nous bercer de café macchiato comme je les aime, de nous lécher les babines avec des plats ensoleillés, tout en nous murmurant des histoires d’amour. Quelle jolie lecture de printemps qui vous donne des frissons certes, mais aussi quelques larmes. Nous entrons, dans son nouvel opus, dans un monde empli d’abeilles, de miel, de rites ancestraux, peuplé d’une foule de femmes, sœurs, tantes, grand-mères qui sauvegardent, au mieux, le bonheur et la joie de vivre. Mais le saviez-vous, l’auteur qui vit, elle aussi en Sardaigne, est apicultrice. C’est donc un univers qu’elle connait bien et si elle nous dessine un petit paradis, ses personnages pourtant torturés, cherchent tous à atteindre ce fragile équilibre : vivre et être heureux. C’est un joli pari que ce roman, écrit dans un cadre qui vous donne, évidemment envie de filer acheter un billet d’avion et de roucouler sur cette ile aux multiples splendeurs. A savourer sans modération, accompagné d'un café.

Le titre « Le parfum des sentiments » avait retenu mon attention, tout comme la jolie couverture. Il faisait appel également au roman de Süskind que j’avais adoré « Le parfum ». Je m’attendais à une histoire bien construite, fleurant bon le parfum, son histoire et les cultures de fleurs. Sans compter que la ville de Florence pouvait avoir la part belle.



Hélas, rien de tout cela, uniquement une histoire à l’eau de rose dégoulinante de bons et beaux sentiments. Il n’y a rien d’attachant, il n’y a que du convenu dans ce roman insipide au possible. Je me demande encore pourquoi je suis allée au bout de ma lecture alors que Daniel Pennac et ses dix commandements du lecteur m’autorisaient, largement, à laisser tomber une lecture confite de « nunucheries ». Je dois être masochiste, quelque part, ou incorrigible optimiste, en bon public que je suis, attendant un élément qui sauverait la narration. Non, le vide absolu. Au point que le Paris décrit est digne de celui de la série «Emilie in Paris » …. en beaucoup moins décalé et drôle. Les poncifs, dont la narration est truffée, sont indigestes.



Vous aurez compris, « Le parfum des sentiments » de Cristina Caboni est une immense déception. Heureusement, un roman de Milena Agus m’attendait. Je pense qu’une longue pause « feel good » littérature s’impose car, malgré tout, l’esprit humain a besoin d’être correctement nourri. Le seul point positif : les descriptifs, en début de chaque chapitre, des propriétés des essences utilisées en parfumerie qui m’ont remis en mémoire des informations oubliées.



Traduit de l’italien par Nathalie Castagné
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Andiamo a Positano



La maison aux miroirs se situe à Positano, dans le sud de l'Italie. C'est là que vit Michele, le grand-père de Milena. C'est là que Milena vient se ressourcer chaque année et admirer la beauté de la côte Amalfitaine. Mais, lors d'une de ses visites, des ouvriers retrouvent un squelette sur la propriété. La police ouvre aussitôt une enquête. Qui est cet homme ou cette femme et pourquoi est-il/elle là ?

Michele semble perturbé par cette découverte, Milena va mener une enquête de son côté. Au cours de ses recherches, tout l'amène à un seul et même nom : Eva, sa grand-mère.



On est véritablement dans un roman d'ambiance : transporté en Italie, on sentirait presque la chaleur et le parfum des citronniers !

"La maison aux miroirs" mélange les styles : on se croirait dans un polar au début, puis on alterne avec le roman historique, le feel good en passant par l'histoire d'amour, sans jamais se laisser enfermé dans une catégorie définie.



L'écriture est fluide, ce roman se lit très facilement. L'intrigue tourne surtout autour d'un secret de famille que Milena devra élucider afin de passer de l'autre côté du miroir. J'ai trouvé la fin et certains dénouements assez prévisibles mais j'ai passé tout de même un sympathique moment de lecture.

Ce roman m’a ramenée des années en arrière lorsque j’avais lu « Le parfum » de Patrick Süskind.

Ici j’ai aimé ce parcours initiatique des sens . Ce voyage olfactif et sentimental à la fois .

Elena n’est pas une jeune fille comme les autres . C’est un nez comme on dit . Elle ressent, vit, crée des parfums avec un amour hors du commun .

Un roman qui vous fait voyager au travers des sens , de l’amour , des senteurs .

Le jardin est un personnage central, avec des émotions et une âme. L'histoire de La Spinosa, cette demeure familiale à l'abandon, m'a beaucoup plu. Les secrets de famille nous tiennent en haleine jusqu'au bout ! J'ai préféré Iris, peut-être parce que je me suis plus retrouvée en elle que Viola. J'ai apprécié que les liens familiaux soient évoqués tout en étant mêlés à cette nature foisonnante et aux légendes familiales. Le jardin et les liens humains reprennent vie à la Spinosa…
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J’ai découvert l’autrice l’année dernière avec « La maison aux miroirs » que j’avais beaucoup aimé. J’avais donc hâte de découvrir son nouveau roman et ce fut à nouveau une très belle lecture.

On est ici sur un roman à double temporalité et j’ai autant aimé l’une que l’autre, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Stella va devoir aider sa grand-tante à se libérer d’un lourd secret qui la ronge et pour cela, elles vont devoir retourner dans la jeunesse de Letizia mais cette dernière a beaucoup souffert et la culpabilité la rend mutique. Stella va devoir faire preuve de beaucoup de patience et elle va s’aider de son amour pour les couleurs et la peinture pour éveiller les sens de sa grand-tante et libérer sa parole.

Les personnages de ce roman sont tous extrêmement attachants, que ce soit Stella, Letizia, Luciana. La plume de l’autrice est vraiment très belle et très touchante. J’ai aimé chaque mot de ce roman et j’ai été vraiment très touchée par l’histoire.

Les chapitres défilent et on n’a qu’une hâte, c’est connaitre le dénouement de cette magnifique histoire. Plus on avance dans le récit, plus l’émotion est présente et la fin du roman m’a beaucoup émue.

J’ai très envie de vous parler des chapitres du passé mais je préfère vous laisser le découvrir par vous-mêmes car pour moi ça fait partie de la beauté de ce roman. L’histoire de Letizia est vraiment très belle et très émouvante.

Je ne peux évidemment que vous le conseiller car j’ai passé un très beau moment de lecture et je continuerai à découvrir la plume de l’autrice avec beaucoup de plaisir.

Quelle magnifique histoire ! Très touchante, prenante. On rencontre Stella, une jeune femme passionnée par la peinture, par les couleurs. Suite à un licenciement, elle se retrouve perdue et décide de rendre visite à sa grand-tante, Letizia, dans sa villa en Italie. Elle y découvre, par hasard, de magnifiques dessins qui la mènent sur les traces du passé de Letizia.



Ce roman est beau, coloré, et pas uniquement en couverture. L'écriture de Cristina Caboni est colorée ! J'ai beaucoup aimé les descriptions, la signification des couleurs en début de chaque chapitre, qui apportent un petit plus à une histoire qui m'avait déjà conquise. J'ai apprécié chacun des personnages : Letizia, Stella, Alexander, Luciana. J'ai aimé leurs projets, leur hommage. Un peu moins la romance entre Stella et Alexander, j'avoue !



J'ai dévoré ce roman en une journée, tellement prise par l'envie de découvrir le secret de cette vieille femme, et de comprendre ce qu'il est arrivé. Je ne suis absolument pas déçue : c'est une jolie et émouvante fin que nous offre l'autrice. Letizia nous laissait vraiment entendre qu'elle avait commis quelque chose d'impardonnable ; elle est en réalité une Juste.

C'est un livre sympa dans son ensemble, j'aime beaucoup les livres où tout tourne autour de secrets de famille et c'était le cas ici. En revanche, je n'ai pas spécialement adhéré au côté "jardin magique" qui est aussi au cœur de l'intrigue, même si cela m'a plu d'imaginer la demeure. Bref, c'est sympa à lire, mais il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'exceptionnel.