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Critiques de Cristina Rodriguez (83)
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Les mystères de Pompéi

Pompéi, an 31. Kaeso Concordianus Licinus  vient prendre ses fonctions à la tête de la milice de la ville. Ce centurion en pleine force de l'âge vient de passer plus d'un mois dans les geôles romaines pour avoir tenu tête à Séjan, le préfet du prétoire qui gouverne en l'absence de Tibère, retiré à Capri. Déchu, dépossédé de tous ses biens, condamné à mort, il ne doit la vie qu'à l'intervention du vieux Nerva, un fidèle ami de son défunt père. Flanqué de sa mère Hildr et de sa panthère Io, Kaeso arrive donc à Pompéi pour découvrir une milice qui part à vau-l'eau et une ville provinciale trop tranquille pour lui qui ne rêve que d'exploits guerriers. Pourtant, le centurion va découvrir que Pompéi n'est pas aussi calme qu'il y paraît. Accueilli par un tremblement de terre et un meurtre, qui ne sera d'ailleurs que le premier d'une longue série, le nouveau chef de la milice aura fort à faire pour trouver le meurtrier, démanteler un trafic de fausse monnaie, discipliner ses hommes, protéger son ami Caligula, héritier de l'empire et fuir les assauts de sa cousine Concordia bien décidée à se faire passer la bague au doigt. Qui a dit qu'il ne se passait jamais rien à Pompéi ?



Quel plaisir que ces Mystères de Pompéi concoctés par l'historienne Cristina Rodriguez ! C'est drôle, enlevé, et plein de renseignements sur l'Antiquité. Une manière agréable de se cultiver en s'amusant. Sans en faire trop, l'auteure distille ses connaissances sur cette période tout en proposant une intrigue policière qui tient la route et une galerie de personnages des plus attachants. De l'impressionnant et séduisant centurion Kaeso au futur empereur Caligula, en passant par la primesautière Concordia ou Io, la panthère qui croit être un chien de compagnie, ils font tous le sel d'une histoire qui prend place dans l'antique Pompéi, paisible en apparence, mais qui cache dans ses entrailles les forges de Vulcain.

Une lecture très divertissante, drôle et rythmée qui, sous couvert d'une enquête policière, donne un bon aperçu des mœurs de l'époque. A découvrir !
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Du sang sur Alexandrie

J ai lu il y a quelques années les 2 premiers volumes des aventures de Kaeso dans la défunte collection Labyrinthe , ils ne m avaient guère impressionné tant au niveau historique , que policier a dire vrai je les avaient carrément oubliés et ce 4° opus n a pas modifié mon opinion l histoire est transparente , en fait aucune énigme tout cela déroule sans grande émotion , malgré une ou deux tentatives de scènes un peu sanguinolentes Les personnages sont plus ectoplasmiques les uns que les autres le héros, sa cousine les méchants , les gentils , les romains l,es Alexandrins ( pas ceux a 12 pieds les autres ). Sauf Io la panthère omniprésente toutes les 4, 5 pages heureusement d 'ailleurs vu le vide inter sidéral du scénario , elle comble , elle ronronne , gronde , se frotte a se demander par moment si ce ce bouquin est consacré a la" vie des animaux "ou un épisode inédit " d'une saison au zoo " Par parenthèse lui refiler un nom de génisse c est pas sympa pour un fauve .Maintenant au niveau de l Histoire avec un H majuscule , il est certain que Suétone et Don Cassius ont joyeusement massacrés les Julioclaudien ( qui ne pouvaient pas se défendre ) pour flatter leur successeurs et bailleurs de fonds .Que Caligula a nommé Incitatus sénateur pour se moquer de cette assemblée qu il jugeait inutile , mais j ai tout de même du mal a adhérer à l image donnée dans ce livre de gentil jeune homme , sachant la cruauté de la société romaine basée ( ne l oublions jamais ) sur l esclavage , l asservissement et le sang
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Le baiser du banni

Pas un temps, mort, pas un seul !





Ca c'est ce que j'appelle un thriller, un vrai. Pour les sueurs froides on repassera, mais on ne peut pas s'arrêter !

Il n'y a ps un moment où je me suis dit "L'auteure en fait trop", ou "pff, allez, accélère !"







Style d'écriture superbe, très facile à lire, plein d'humour et d'autodérision.





Les personnages sont complexes, fouillés, tous différents et entretiennent des relations aussi alambiquées que dans la vraie vie (même pour es personnages secondaires, parfaitement).





La religion n'est pas caricaturée (même si le Pape s'en prend plein la gueule) d'une manière générale comme elle peut l'être dans d'autres livres du genre, la légende construite autour des anges déchus, des archanges et de la guerre entre eux est très bien menée.



Les décors dont superbes, très bien décrits, aussi bien pour l'intérieur des palais que pour les paysages très réalistes. Tiens, si je devais trouver un défaut à ce bouquin, je dirais que les descriptions de personnages sont détaillées et compactes comme on peut en faire en rédaction.

Détaillées et compactes, mais en aucun cas maladroites.





Et puis épilogue parfait, qui résoud absolument toutes les interrogations, en pose d'autres (c'est ce qu'on appelle un cliffhanger je crois) mais ne nous laisse en aucun cas sur notre faim !

Ce qui laisse présager une suite des plus attirantes !







Je sais pas combien de temps Christina Rodriguez a travaillé sur ce bouquin, ni combien de versions elle en a écrites, mais on sent le boulot derrière, et moi je dis bravo.









Vous l'aurez compris, pour moi c'est un coup de coeur, vrai et profond, je vais précieusement garder ce livre dans ma bibliothèque, et je remercie profondément Babelio et les éditions du Pré au Clerc pour cette éditions de Masse CRitique et cette magnifique découverte.
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Du sang sur Alexandrie

un contexte historique passionnant. la rome antique.nous sommes au règne de Tibère empereur en place,grand père de Caligula, futur empereur.

l,Égypte depuis la trahison

de l,arrière grand père de

Caligula,Antoine et de sa

maitresse Cléopâtre et sous

l,autorité directe de l,empereur.

le préfet d,Égypte aulus avilius flaccus qui a toujours été contre le père de Caligula, préférant gemellus

jeune homme simplet et manipulable prendre la succession de Tibère.

cousin de Caligula. mari sa

fille aula, et invite Caligula.

sachant très bien qu'il pourra pas venir.

Tibère étant malade,Caligula envoie sa soeur Drusilla. et il va chargé son ami kaeso , le prétorien en tant qu' escorte

anonyme de sa soeur.

mais pas que.un certain tobias antonius prétend être le fils caché de d,Antoine.

or si cela est vrai,il pourrait

prétendre à une place a la succession de Tibère avant

Caligula.ce qui risquerais d,

entraîner une guerre pour l,

empire plus meurtrière encore que celle qui opposa

octave auguste successeur

de Jules César a Antoine.

et comme si cela ne suffisait

pas, une série de meurtres

d,enfants met a mal la police d,Alexandrie.

kaeso ,io son léopard apprivoisé, et matticus son

fidèle second. vont conjuguer intelligence et

courage pour mener l, enquête.

Christina Rodriguez mêle

contexte historique et polar,

au service d'une intrigue soignée.avec un héros digne des experts.a savourer.👍

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Le baiser du banni

C'est avec une certaine impatience que j'ai ouvert ce livre qui m'a intriguée au premier regard de par sa couverture et son titre. Le résumé a fini de me donner envie de le découvrir et j'espérais juste ne pas être déçue. Tel ne fut pas le cas, bien au contraire, puisque je l'ai dévoré de bout en bout!



Dalach est un hermaphrodite oscillant entre ces deux moitiés. Parfois homme, parfois femme, il/elle ne sait pas vraiment quel être elle est vraiment et n'arrive pas à "éliminer" l'une de ses parties. Elle utilise cet atout dans ses affaires et pour aider ses clients à obtenir ce qu'ils veulent d'autres personnes. Mais alors qu'elle en plein dans une affaire, elle va se retrouver au coeur de conflits familiaux ancestraux dont elle n'avait pas idée et être le centre d'une guerre qui la dépasse complètement. Elle va devoir retourner parmi les siens et découvrir tous les secrets qui l'entourent, ce qui ne se fera pas sans heurts et sans désillusions.



Dalach m'a beaucoup plu. Je l'ai plus vu comme une jeune femme puisqu'elle s'habille plutôt comme tel, mais elle a un côté assez masculin dans sa façon de réagir quand elle est en danger. Outre ce côté physique un peu déstabilisant (bien qu'on l'oublie assez vite), elle possède un don inattendu: elle peut sécréter des phéromones et ainsi orienter les comportements des gens qui l'entourent; ce qui est un don plutôt intéressant quand on fait des affaires ou qu'on veut obliger les gens récalcitrants à nous donner des réponses.



C'est à travers ses yeux que nous découvrons sa famille hors norme, les Matamoros, qui sont en guerre avec les Di Dante. Toutes leurs chamailleries et règlements de compte reposent sur des histoires d'anges déchus et d'archanges qui seraient à la base même de la création de ces familles et les auraient rendues si spéciales par rapport aux autres humains. Cette guerre ne fera que s'envenimer davantage quand des fossiles seront découverts, ceux qu'ils cherchaient tous depuis si longtemps afin de ramener à la vie les anges qui en sont prisonniers. Et comme par hasard, Dalach se retrouve au centre du processus de réveille...



Autant dire que dès le départ nous sommes emportés dans ce tourbillon d'enquêtes religieuses, de complots, de trahisons et de secrets. L'auteur nous envoie au fil des chapitres dans les différents endroits où se passent les évènements marquants, nous permettant de découvrir les différents protagonistes et les facettes de son intrigue si complexe. A chaque nouvelle découverte, nous pensons comprendre enfin quelque chose pour nous retrouver dix pas en arrière juste après. C'est frustrant voire énervant mais tellement bon! Toutes nos hypothèses s'écroulent les unes après les autres et on en redemande! Un pur délice je vous le dis!



Outre l'histoire exceptionnelle et complexe et son héroïne attachante, j'ai adoré découvrir les Matamoros, une famille où les femmes mènent la barque et où les hommes les servent et les protègent. C'est inattendu et tellement différent d'autres romans! Tous les membres de la famille ont leur personnalité et on s'attache très vite à eux, même si certains comme Lo finissent par nous agacer franchement. J'ai adoré découvrir Angel, le cousin et protecteur de Dalach. Leur relation est pétillante et nous titille à chaque page. C'est un pur bonheur de les voir se découvrir et faire leur chemin ensemble du mieux qu'ils peuvent.



Pour moi, ce roman est une pépite qu'il ne faut louper en aucun cas! J'ai tout adoré, je l'ai dévoré et j'ai hurlé tellement la fin est cruelle et nous offre plus de questions que de réponses. Tous les lecteurs souhaitent et espèrent une suite, ce que la fin laisse présumer d'ailleurs, et j'espère juste que si elle voit un jour le jour, ce ne soit pas dans trop longtemps car l'attente va être insoutenable!



En bref, ce roman est palpitant et extrêmement bien pensé, à tel point que l'on crie de frustration une fois la dernière page tournée. Je suis passée par toutes les émotions durant cette lecture, ce qui en fait un énorme coup de coeur que vous ne pouvez pas manquer!
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Thyia de Sparte

C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans ce roman.



L'auteur nous entraine dans le peuple des partes avec leur très renommés "300" leurs si grands guerriers. Mais aussi dans leur famille qui ne vivent qu'à travers eux, l'esprit de guerre, de réussite... Des la naissance. Et Cristina Rodriguez a très bien su argumenter son roman avec des détails à foison sur toutes les coutumes et la vie des spartes.



Le roman s'attarde plus particulièrement sur Thyia qui par esprit de vengeance décidé de se faire passer pour un jeune hilote au sein du quartier des hommes. Mais son aventure va l'amener à voir les choses qu'elle connaît sous un angle différent aussi bien que pour les personnes qui l'entourent .



Tout au Long du roman nous sommes entraînés dans l'aventure, les combats, l'amour, la ruse il n'y a aucun temps mort.



J'ai vécu un agréable moment historique
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Les mystères de Pompéi

J'avais découvert l'auteure en 2004 avec Thyia de Sparte (que j'avais adoré), puis j'avais dévoré dans la foulée Moi, Sporus, prêtre et putain ainsi que Le César aux pieds nus. Malheureusement, j'avais un peu perdu de vue l'actualité littéraire de Cristina Rodríguez, et c'est Cassie qui m'a donné envie de me replonger dans son univers à travers son billet sur le couple inoubliable formé par Kaeso et sa panthère Io !



Or donc, Kaeso Concordianus Licinus vient de passer onze mois dans les geôles de Rome suite aux manigances de Séjan, préfet du prétoire. Spolié de ses biens, il est obligé d'accepter la charge de centurion de la milice à Pompéi grâce à l'intervention de Nerva, un ami de son défunt père. Ayant perdu tous ses appuis au sénat et à la cour en étant condamné, Kaeso ne peut faire la fine bouche, même si cette mutation est vécue comme une rétrogradation : non seulement, Pompéi est une ville réputée pour sa tranquillité (horreur absolue pour ce jeune officier de 30 ans impétueux !), mais les hommes qui composent sa troupe apparaissent comme un ramassis d'incapables, indisciplinés et crasseux !

A peine a-t-il installé sa mère Hildr chez dame Olconia, une amie de sa cousine Concordia (jeune mondaine romaine amoureuse de lui et décidée à l'épouser), qu'il est appelé sur les lieux d' un 1er meurtre, commis sur la personne de Syagros, un artisan talentueux mais alcoolique ; quelques heures plus tard un 2è corps est retrouvé dans la crypte du temple d'Isis.

Septimus, préfet de la ville, est convaincu qu'aucun lien ne réunit ces deux meurtres, mais lorsque Kaeso exhume une affaire de fausse monnaie de grande envergure survenant au moment où l'empire souffre de manque de liquidités, il ne fait plus aucun doute qu'un complot, mouillant de hauts personnages de l'empire, ne vise à déstabiliser le pouvoir.



Les meurtres s'enchaînent à un rythme effréné, une rumeur calomnieuse est répandue sur Kaeso visant à le décrédibiliser, sa mère, prêtresse et guérisseuse barbare, est jetée en prison sur une accusation de sorcellerie.

Bref, le ou les comploteurs mettent tout en oeuvre pour empêcher Kaeso de remonter jusqu'au cerveau de la conjuration !



Je dois avouer que ce n'est pas l'intrigue en elle-même qui m'a intéressée, n'étant pas familière du genre, mais cette immersion totale dans la Rome du Ier siècle de notre ère. L'auteure nous entraîne aussi bien dans les quartiers mal-famés de Pompéi que dans les villas des riches patriciens en des tableaux extrêmement vivants et réalistes, nous restituant non seulement les couleurs mais aussi les odeurs (et même les tics nerveux de démangeaison quand le héros a la malchance de croiser un personnage mangé par la vermine !^^).



En outre, Cristina Rodríguez nous offre une galerie de personnages variée et suffisamment caractérisée pour éveiller notre intérêt (voire notre attachement !).

Kaeso est un officier déchu et offensé dont la droiture et la loyauté lui ont attiré de puissants ennemis, et comme si cela ne suffisait pas, il doit tenir à distance sa jeune cousine Concordia aussi entreprenante à son égard qu'envahissante.

Sa mère Hildr est une princesse barbare méprisée par l'aristocratie pour ses origines mais d'une grande force de caractère.

Sa panthère apprivoisée Io se prend pour un chien quand elle ne fait pas fuir ses conquêtes potentielles par accès de jalousie !

Et même la milice dissipée nous révèle des personnages attachants dans leur genre : Marcus, la quadragénaire bedonnant mais fidèle, Ludius, le jeune aveugle dévoué, Castor et Pollux les jumeaux que leur nouveau chef n'arrive pas à différencier, le discret Aulus, le jeune esclave Alexis tombé sous le charme de son maître....



Mais personnellement, celui qui m'a le plus touchée est indéniablement Donar, le garde germain (que voulez-vous, je ne pouvais résister à un beau barbare chevelu) qui ne cesse pourtant durant tout le livre d'être malmené et ridiculisé par son maître Caligula ; le futur empereur est désormais menacé à cause son statut de dernier héritier potentiel de Tibère, son frère aîné Néro, qui était le meilleur ami de Kaeso, ayant été assassiné et son frère Drusus emprisonné. Dans ce tome, Caligula prête main forte à Kaeso pour déjouer le complot, et son caractère instable et dangereux commence à émerger.



J'aurais tout de même quelques réserves à émettre : je n'ai pas été convaincue par le rôle de médecin légiste endossé par Hildr, trop anachronique à mes yeux ; en outre, j'aurais aimé que certains éléments de l'intrigue afférents aux divers meurtres soient plus développés et expliqués.



Mais fait plus qu'appréciable, le lecteur est entraîné dans une Pompéi antique qui échappe à l'éruption du Vésuve (le dieu forgeron Vulcain qui loge en ses entrailles en soit remercié !)



Pour conclure, une enquête haletante menée tambour battant par un très fringant et très séduisant héros (même si mon coeur a craqué pour son alter ego germain, que j'espère d'ailleurs voir apparaître dans le prochain tome et d'une manière plus assidue), le tout saupoudré d'humour. Je suivrai les suites de ses aventures avec beaucoup de plaisir !
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Le baiser du banni

"Le Baiser du Banni" est un roman qui, après lecture, m'a laissé une impression quelque peu mitigée. Autant le dire tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire au point qu'il a fallu que je me force pour le terminer. Et pourtant, le prologue était bien alléchant, de même que le résumé en quatrième de couverture !



L'intrigue est plutôt basique, puisque l'on va suivre Dalach Matamoros alors qu'elle se retrouve plongée dans une guerre ancestrale dont elle est une clef indispensable. C'est alors l'occasion pour elle de lever le voile sur tout un tas de secrets familiaux qui ne sont pas sans conséquences pour l'humanité tout entière.

Ce qui est orignal en revanche, c'est la manière dont l'histoire se développe en s'ancrant dans la réalité. On devine d'ailleurs que l'auteure a réalisé un véritable travail de recherche pour rendre son livre aussi réaliste et crédible que possible. Et je dois dire, qu'à ce niveau-là, j'ai été convaincu. De plus, j'ai beaucoup aimé sa manière de déconstruire les croyances séculaires sur les religions monothéistes pour mieux se les réapproprier. Le résultat est très intéressant.

Malgré tout, l'ensemble reste assez lent. Certes, il y a des rebondissements plus ou moins accrocheurs et des révélations plus ou moins attendues qui parsème le récit, mais je n'ai pas été emporté par l'intrigue. Il manquait un petit quelque chose pour que j'en redemande, pour que je ne pose pas le livre sans me dire "la suite attendra demain". Seule peut-être la fin aura su susciter un intérêt pour une potentielle suite.



En somme, il y a plusieurs points positifs tels que l'approche des religions, les origines d'Angel, l'hermaphrodisme du personnage principal, la mythologie autour des anges, le statut revu et corrigé de Lucifer, le style de l'auteure ; mais aussi des points plus négatifs comme le manichéisme un peu facile découlant de l'opposition entre l'archange Lucifer et l'archange Michaël qui conduit à l'opposition de deux familles, une tendance à éliminer pas mal de protagonistes (au point où je me suis à un moment demandé s'il resterait quelqu'un encore en vie à la fin…) ou encore des lenteurs dans le récit.



Pour conclure, ce roman plaira probablement à tout ceux qui adorent les histoires autour des anges, il n'y en a pas tellement et celle-ci est plutôt originale dans son approche. En revanche, les amateurs de thriller, passez votre chemin. Je ne connais pas la définition du genre "thriller" pour l'éditeur, mais elle est assez éloigné de la mienne.
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Le baiser du banni

Un thriller ésotérique qui ne se contente pas d'aligner les conspirations, comme c'est souvent le cas, mais offre une vision "spirituelle" alternative extrêmement culottée. Qui sont les anges et qui les commandent ? Qu'attendent-ils des hommes ? Deux camps, deux clans s'affrontent mais ont-ils vraiment une idée des enjeux ? Au milieu, Dalach joue les traits d'union, ambivalente à tous les niveaux.
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Le baiser du banni

Cristina Rodriguez est une auteure, spécialiste de la Rome antique, qui s’est notamment fait connaître avec sa série sur Kaeso le Prétorien, dont j’ai pu lire Meurtres sur le Palatin et L’Aphrodite profanée. Ces deux romans m’ont fait découvrir une plume charmante.



Le baiser du banni, c’est avant tout un livre-objet dont la couverture représentant la silhouette fossilisée d’un ange est tout simplement superbe.

Mais c’est également un thriller fantastique attrayant, avec du suspense et de l’émotion.



Dalach Matamoros, notre personnage principal, a la particularité d’avoir de magnifiques yeux violets et d’être hermaphrodite. Plus connu sous son pendant féminin, nous la suivons dans la découverte abrupte de ses origines : le clan matriarcal des Matamoros. Un clan en conflit depuis à la nuit des temps avec celui des Di Dante, notamment au sujet de la résurrection des archanges.

Cristina Rodriguez imagine des squelettes d’anges déchus, que le clan Matamoros cherche à cacher aux yeux de la population. Des anges dont l’âme devra être rassemblée aux corps retrouvés (de Lucifer et Michaël) afin que la guerre céleste puisse se finaliser.



Les personnages du roman sont attachants, et éclectiques, ce qui permet d’avoir une lecture variée. Dalach est le pilier central. Autour d’elle s’articule plusieurs personnalités : Angel, son chasseur Matamoros ou protecteur, Lohan sa cousine jalouse, Alda sa grand-mère et grande Matriarche, mais aussi l’ectoplasme Uriel ou encore l’étrange rabbin Ehud Nudelman.

Un florilège de personnages qui m’ont beaucoup plu, et qui servent une histoire tout aussi attrayante, bien que j’aurais préféré quelques approfondissements. Notamment sur la découverte des anges fossiles et sur le pourquoi de leur effet destructeur.



Pour conclure, un roman fantastique très sympathique, sans prétention, qui se lit facilement et dont la fin pourrait annoncer une suite. Si c’est le cas, je serais ravie d’être au rendez-vous !
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Meurtres sur le Palatin

Grande amatrice de polars historiques, et particulièrement sur la Rome Antique, je me suis précipitée sur ce titre ! Je ne connaissais ni cette auteur ni son célèbre personnage.

L'intrigue débute in medias res et semble intéressante de prime abord. Je me suis laissée porter... Les meurtres se succèdent (comme l'indique le pluriel du titre...) et le récit avance à bon rythme.



Les personnages sont bien esquissés, peut-être un peu archétypaux (le héros est d'une beauté rare et ne semble présenter aucun vice, sa cousine folle amoureuse de lui est aussi jolie que futée...), mais cela ne trouble pas la lecture...
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Moi, Sporus, prêtre et putain

Que dire si ce n’est que j’ai adoré !!! La plume de Cristina Rodriguez est un véritable régal. Si vous n’y connaissez rien à la Rome Antique, vous ne serez jamais perdu ! Elle vous balade dans les rues de Rome, du plus misérable des quartiers au palais somptueux de Néron, en passant par le temple de Cybèle avec une facilité déconcertante. Pas un seul moment je ne me suis ennuyée pendant ma lecture ! La société romaine est dépeinte avec brio.







Sporus, le narrateur, est terriblement attachant, il a des remarques acerbes pour chacun, et même Néron en fera les frais. Sporus est loin d’être naïf, mais ce qu’il a appris dans la rue ne lui est d’aucun secours à la cour de l’empereur. Pourtant, avec son caractère, il se fera beaucoup d’amis, des ennemis aussi, mais même eux pourront se montrer indulgents.







Cristina Rodriguez a fait voler en éclat mes idées reçues sur Néron et sur le fameux incendie de Rome. Elle m’a donné envie d’en savoir davantage. Il faut dire que mon enfance a été bercée par le film Quo Vadis, et que dans ce film, c’est Néron qui met le feu à Rome et je n’avais jamais pensé que cela pouvait être autrement.







L’auteure, à la fin de son livre, explique qu’il est difficile de cerner Néron et je la comprends, néanmoins, elle a fait évoluer l’image que j’avais de lui et dans le bon sens.



Par contre, il m’a été impossible d’imaginer Néron, autrement que sous les traits du magistral Peter Ustinov.







En bref : une excellente lecture, un coup de cœur pour cette pépite sur la Rome Antique ! Foncez, vous ne serez pas déçus !!!



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Moi, Sporus, prêtre et putain

La vie d'un personnage réel et méconnu, né esclave et qui va, parfois malgré lui, gravir les échelons pour intégrer la cour de Néron. C'est aussi un portrait de cet empereur que nous propose l'auteure, sans manichéisme, mais sans éluder les côtés sombres. C'est surtout un roman sur des solitudes qui se croisent et des destins insatisfaisants qui s'unissent. Comme si tout avait été écrit à l'avance.
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Le baiser du banni

Je ferme le livre, le souffle un peu oppressé et une sensation mitigée qui me dérange car j’ai apprécié ma lecture. Je ne cataloguerai pas ce livre de thriller. Je n’ai pas ressenti un frisson d’horreur, j’étais seulement speedée par le rythme haletant de la deuxième partie du roman, le suspense de l’histoire, et légèrement « dégoûtée » par certaines scènes bien détaillées (pour les lecteurs : Marina, le cuistot du cargo et le père Santiago).

L’auteur a une plume alerte et son imagination est fertile ! Elle tisse l’intrigue sur l’histoire des origines que nous livre la Genèse, mettant en scène les archanges Lucifer, Michaël et la rébellion des anges contée par le livre d’Hénoch. Une trame très intéressante, intelligente, prolixe, ébouriffante dans l’action, avec une dose d’humour et de sarcasmes, irrévérencieuse envers le Vatican (plus précisément le pape), surprenante avec Dalach (le fait qu’elle soit hermaphrodite ajoute à l’histoire, une originalité. Je l’imaginais plus femme que homme), ce livre se lit sans ennui même si on se perd un peu dans les noms des personnages qui foisonnent. Autres que les clans des Matamoros et des Di Dante qui s’opposent et se défient depuis des lustres, beaucoup de personnages interviennent, chacun dans leur quête, leur ordre, leur mystère, leur avidité, leur croyance. Ainsi notre lecture nous emmène en Espagne, en Italie, en Israël, dans les airs, sur les mers… et ce désordre, qui apporte une dynamique au roman, peut entraîner une certaine confusion au début.

J’aurais souhaité ressentir un peu plus de sympathie pour Dalach et Angel, les deux personnages principaux de l’histoire. Leurs sentiments sont discrets et trop sages pour leurs tempéraments pétulants.

L’épilogue du livre nous laisse supposer une suite… je la lirai avec plaisir.
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Meurtres sur le Palatin

Je ne connaissais pas cet auteur et c'est ma passion pour la mythologie qui m'a amené à trouver cette perle.



J'ai aimé le dosage léger de Cristina Rodriguez sur les côtés historiques, mythologiques (Charon), l'érotisme omniprésent mais aussi l'intrigue qui se lit si facilement que l'on ne voit même pas que l'on arrive à la fin de ce délicieux roman.



A la fin de ce dernier, je suis allée consulter www.kaesolepretorien.com afin d'en apprendre d'avantage sur les personnages et l'auteur. Et là, une surprise de plus ! Les personnages principaux sont représentés avec un portrait et une mini-biographie pour chacun d'eux, et une bio sur l'auteur très appréciable.



Il ne me reste plus qu'à commander les tomes manquants car une fois plongé dans le monde de Kaeso le Prétorien, on en redemande !



Pour résumer : une bonne découverte, un moment de lecture très agréable et des personnages captivants.
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Meurtres sur le Palatin

Meurtres sur le Palatin. Rodriguez, Cristina

Paris. 2009. Editions du Masque. 323 p.

(LP 446)

Présentation de l’Editeur :

Dans la Rome impériale, sous le règne de Tibère, on fait de bien étranges découvertes. Comme celle d’un cadavre, affreusement mutilé, sous la langue duquel on a glissé un denier. Paiement pour son passage aux Enfers ?

Kaeso le prétorien, ami de Caligula et fils d’une prêtresse venue de Germanie, est chargé de l’enquête alors qu’il a déjà fort à faire. Outre protéger la famille impériale, il doit lutter contre la corruption des bas-fonds de la ville, se garder de la vengeance de ses anciens compagnons d’armes, et…fuir les assiduités de la malicieuse Concordia, sa ravissante cousine.

Quand le mystérieux Apollonius, qui se prétend l’oracle d’Apollon, entre en scène, Kaeso est subjugué par sa beauté. Que cache vraiment cet éphèbe, qui a ses entrées dans la plus haute société romaine avide de sanglants combats de gladiateurs et de paris truqués ?

Kaeso, flanqué de Io, son inséparable léopard, n’aura d’autres choix que de le découvrir.



Cristina Rodriguez évoque l’Antiquité romaine avec une rare précision et une formidable vitalité. Avec Kaeso le prétorien, elle nous emmène à la découverte de Subure, du monde sans pitié des gladiateurs et des intrigues du pouvoir.



Mon avis ( Mars 2010)

2ème opus pour Kaeso Concordianus Licinus (voir Les Mystères de Pompéi), Meurtres sur le Palatin s’ouvre donc sur la découverte d’un cadavre mutilé. Le centurion de la garde prétorienne ne s’imagine pas où vont le mener ces investigations.

Cristina Rodriguez nous dévoile une société romaine, où le raffinement et l’évolution côtoient les vices et la corruption. Sa connaissance de la société romaine se sent à chacune des pages, et les intrigues de la politique romaine de l’époque n’ont rien à envier à celle que nous connaissons aujourd’hui.

Kaeso, toujours accompagné de son indéfectible léopard, Io, devra alors enquêter dans le milieu des gladiateurs, au sein duquel l’organisation de combats clandestins menace les finances publiques. Pourquoi, tout au long de son enquête, Apollonius apparaît sur son chemin ? Cet oracle n’en sait-il pas plus que ce qu’il veut bien avouer à Kaeso ?...Osera –t- il du rester lui déclamer son secret le plus intime ? C’est en s’éloignant de Subure , un quartier populaire de Rome, que Kaeso rencontre Titus Placidus, qui possède une « écurie » de gladiateurs, parmi lesquels la propre fille de Placidus, la sulfureuse Victoria …Kaeso, aidé par les « autopsies » pratiquées par HILDR, sa propre mère, devra aussi résister à l’ingénue Concordia, dont l’enlèvement précipitera la résolution des énigmes…S’opposant à Marcus Gallus et au sénateur Valerius FLACUS, Kaeso, soutenu et aidé par CALIGULA, combattra donc les affres de la corruption de la société romaine et ses innombrables turpitudes. Même si la réponse aux nombreuses questions posées au cours de ces 323 pages trouve une réponse pour le moins déroutante, en tout cas inattendue…

Cette enquête policière au cœur de l’Antiquité Romaine arrive néanmoins à nous maintenir en haleine, tout en nous permettant de nous évader en nous plongeant dans un Subure plus glauque, que nous n’aurions pu l’imaginer. L’auteur réussit à nous décrire l’emprise de la corruption sur la politique romaine, mais aussi à retranscrire la perversion, liée à la coexistence des esclaves et de leurs maîtres, ou encore à rendre compte de la prostitution et des différentes formes, qu’elle a pu revêtir.

Si nous devons féliciter Mme RODRIGUEZ Cristina pour sa connaissance précise de cette époque et de ses mœurs, nous pouvons regretter la profusion (à outrance) de personnages, rendant parfois la compréhension difficile. Agréable à lire, notamment avec ses nombreux dialogues, ce thriller antique réussit néanmoins son pari : celui de nous emmener à la découverte d’une époque à travers une enquête à rebondissements.

A lire donc , avec –c’est un conseil, et non un précepte de l’éditeur – un dictionnaire historique sous le coude, afin de situer lieux et personnages.

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Thyia de Sparte

J'avais découvert Thyia de Sparte à sa sortie, en 2004. La première et la quatrième de couverture m'avaient enthousiasmée, aussi, avais-je aussitôt acheté le bouquin que j'avais dévoré en deux jours. Quand on est fan d'histoire ancienne, difficile de résister à une telle tentation, surtout quand l'intrigue se déroule dans la Grèce ancienne du Vème siècle avant notre ère, période pas très souvent abordée en littérature à l'époque de mon achat... L'immersion avait été totale et le personnage d'Anaxagore juste "Rhââ lovely" !!!( En plus c'est un chevelu, que demander de plus ?...).

Du coup, quand ma binômette Cassie m'a proposée une lecture commune ai-je accepté avec un immense plaisir... d'autant que cela faisait des années que je ne l'avais pas relu (oui, j'adore lire et relire et re-relire les livres qui m'ont marquée, et celui-ci faisait parti de mes livres-doudou, avec Les Enfants de la Terre d' Auel).

J'ai donc savouré cette relecture. J'adore toujours autant le foisonnement de détails historiques qui s'intègrent parfaitement à l'histoire, nous immergeant complètement à cette époque lointaine, et ce, sans aucune lourdeur...

Et j'ai bien sûr à nouveau succombé pour la belle brute blonde ! Comment résister à ce personnage fascinant et mystérieux ? Et pourtant, au début, le portrait qu'en donne l'héroïne n'est pas vraiment flatteur. Le lecteur est en effet tributaire de la vision toute personnelle que Thyia porte sur l'orgueilleux guerrier spartiate, qu'elle juge arriviste, violent et auquel elle ne pardonne pas l'influence néfaste qu'il semble exercer sur Brasidas, son frère chéri.

Des circonstances dramatiques vont pousser la jeune fille à entrer sous une fausse identité au service d'Anaxagore pour mieux l'approcher et s'en venger. Or, au contact de son nouveau maître et de ses familiers, elle va aller de cruelles désillusions en révélations fracassantes, qui vont ébranler profondément ses préjugés.

C'était absolument passionnant de découvrir la personnalité du Spartiate en même temps que sa plus fervente ennemie. Des pans de son passé et de ses rêves brisés nous sont révélés, le rendant terriblement attachant.

Par contre, j'ai trouvé quelques longueurs dans la deuxième partie du roman, quand Anaxagore est enlevé et que ses amis se lancent à sa recherche. J'avais l'impression que tout s'enchaînait trop vite, rendant invraisemblables certaines situations !



Pour conclure, un roman palpitant qui nous transporte littéralement dans cette Sparte de l'Antiquité. A condition d'accepter le postulat de départ : une jeune fille travestie en homme arrive à vivre parmi des guerriers en jupette sans se faire démasquer (cela aurait été plus logique, vu l'époque et l'éducation spartiate, que le rôle de Thyia soit tenu par un jeune homme !). Personnellement, j'y ai adhéré sans conteste. Les personnages principaux comme secondaires ont tous quelque chose d'intéressant à montrer. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié Herpys et Méandre, deux protagonistes atypiques et attachants.

Bref, une relecture délicieuse. Et franchement, cet Anaxagore, quel homme ! 💕
Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Cycle Eiki Leifsen, tome 1 : Coeur de démon

J'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre. A dire vrai je l’ai dévoré, et ne pouvait m’arrêter de tourner les pages. On est tout de suite pris dans l’histoire, mêlant amour et intrigue policière. J’ai adoré car c’est pleins de mystères, et parce qu’on se fait rouler dans la farine, si bien qu’on finit par ne plus savoir à qui faire confiance. On se fait pas mal balader et j’adore ça parce qu’il n’est pas évident de tout de suite deviner le coupable et pourtant on a quelques indices. Il y a des retournements de situation, de l’action, et des sentiments, c’est donc impossible de s’ennuyer en lisant. C’est même très prenant. J’ai bien aimé Eiki, c’est un personnage qui paraît fort aux premiers abords mais qui cache en fait une certaine fragilité, il se trouve aussi souvent incapable de contrôler sa colère. J’ai apprécié en apprendre plus sur son passé, sur ses souffrances et sa douleur qui ont pu le rendre ainsi. Les gens ont pas mal de préjugés à son sujet parce qu’il vient d’un autre pays, et franchement ça prouve juste à quel point les gens peuvent être stupides et se reposent sur leurs préjugés pour juger les gens au lieu d’apprendre à les connaître. Bylon Akila va être différent, et j’avoue que j’ai beaucoup aimé le charisme de ce personnage. Prince, les gens le respectent trop et il n’arrive pas à se faire de véritables amis, une condition finalement peu enviable malgré son statut. La relation qu’il va nouer avec Eiki est douce et belle, j’ai aimé la façon dont ils se parlaient, se lançant des piques et se taquinant, mais en même temps devenant amis et commençant à s’apprécier plus que de raisons. C’était très prenant, j’avais chaque fois envie de les voir interagir plus, j’ai adoré. J’aurais même voulu que cette phase d’amitié-séduction dure plus longtemps parce que c’est toujours ce que je préfère dans une histoire. Après le livre est assez court et il y avait aussi un risque de tourner en rond. L’histoire d’amour se mêle très bien à l’intrigue, les deux ne se font pas de l’ombre et c’est agréable.

Certains passages m’ont vraiment rendu triste, le livre est rempli de pas mal d’émotions. On s’attache a certains personnages comme Vindravan, un enfant adopté par Eiki et que j’ai trouvé adorable, ainsi qu’a Thraco qui a prit Eiki sous son aile et qui veut l’aider.

Pourtant j’aurais quelques petits reproches à faire à ce livre, qui ont un brin gêné ma lecture. Je savais déjà avant de le commencer qu’il y avait deux scènes de sexes donc je m’y étais préparé, malgré cela ça ne m’a pas plus plu que ça. Je le répète assez mais j’apprécie la subtilité, alors en général ce genre de scènes me laissent froide, je n’y trouve aucun intérêt particulier, alors j’ai un peu lu ces passages en diagonales sans m’y arrêter. J’aurais également apprécié que la fin soit moins tranchante. J’aurais aimé voir un peu plus de la relation de Eiki et Bylon. Là j’ai trouvé que ça se terminait d’un coup, un peu trop vite à mon goût (il faut dire que j’avais envie de continuer de lire le livre moi !).

Ça reste tout de même une vraiment très bonne lecture.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Moi, Sporus, prêtre et putain

Lorsque j'ai commencé ce livre , j'ai été agréablement surprise par la facilité que j'ai eu à me mettre dans l'ambiance.



C'est sûrement dû au fait que l'auteur Cristina Rodriguez a une écriture fluide et qu'elle sait que tous ses lecteurs ne sont pas des férus d'histoire et je l'en remercie.



Ce récit de Sporus est triste, prenant, jovial par moment. Sa vie est faite de nombreux périples. Tout d'abord putain avant l'âge de 13 ans dans un lupanar à Subure, puis galle, dont la castration je dois bien l'avouer m'a beaucoup bouleverser et sa rencontre avec Lucidus qui devient son ami, son amant, son compagnon pour la vie.



Et par la suite, sa rencontre avec Néron ( Cesar ) dont il devient la femme ( comme quoi déjà à cette époque il y avait des mariages gay enfin si je puis dire).



Ce livre m'a beaucoup apporté sur cette période de l'histoire romaine qui m'était inconnu. Mais c'est surtout ce récit sans prise de tête qui m'a plu et encore merci à Cristina Rodriguez.



Pour le mot de la fin, lisez-le vous passerez un agréable moment.
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 L'Aphrodite profanée

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages que j'ai aimés dans Les mystères de Pompéï et Meurtres sur le Palatin.

En revanche, et même si j'ai passé un moment très agréable en leur compagnie, je ne peux pas dire que j'ai senti une progression entre ce volume et le précédent. Kaeso et Concordia jouent toujours au chat et à la souris, Appolonius et Ludius sont toujours à mes yeux les personnages les plus attachants de cette histoire et l'oracle d'Appolon a bien de la chance d'avoir un esclave qui est bien plus que cela : une image vivante du dévouement et de l'abnégation. Que les autres en prennent de la graine. Io est toujours aussi... imprévisible, et j'ai bien aimé le court moment que nous passons dans sa tête, alors de sa rencontre avec Pyralis. Dommage qu'il ait été aussi bref.

Dans cette intrigue, nous cotoyons à la fois le sommet de la société romaine, mais aussi ses cloaques immondes - sachant que les mentalités des uns ne sont parfois pas très différentes des mentalités des autres. Les intrigues policières sont bien menées et offrent un éventail varié de ce que le polar historique peut offrir (enlèvement vol, trafic en tout genre, meurtre, un soupçon de corruption). Mais plus qu'un roman policier, l'Aphrodite profanée est un roman d'amour contrarié. Comme dans une tragédie racinienne, chacun est amoureux d'une personne qui en aime une autre. L'amour peut conduire très loin, et, dans le meilleur des cas, il se sublime en voulant à toute force que l'objet du désir soit heureux, même si c'est avec un(e) autre.

Bien sûr, je ne revèlerai pas le dénouement. Je dirai simplement qu'il laisse la porte ouverte à un quatrième tome.
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