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Citations de Curt Leviant (22)


Je me rappelle mot pour mot des conversations qui n'ont jamais eu lieu et je n'oublie jamais rien de ce que je suis décidé à me rappeler.
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Un séducteur, un contemplatif, une femme , la fidélité, l'amitié, la déception, leplaisir et ses rouages.Une écriture et une réflexion masculine sans hypocrisie, trés actuel, à offrir aux quadras indécis en mal d'indécence
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Nos paroles se transforment en couleurs que nous savons toutes les deux interpréter. Lorsque nous sommes d'accord, les couleurs, comme une aquarelle, débordent les unes sur les autres et se mélangent. Des vagues de couleur émanent de nous et, comme des couches transparentes, se superposent.
Mais sur certains sujets, nous avons des avis différents, et alors les couleurs sont clairement délimitées, les bordures s'accordent mal et rien ne dépasse.
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Ce genre de connaissance chimique entre un homme et une femme arrive souvent dès le premier regard. Que ce soit par l'odeur ou le goût, par la voix, par la longueur d'onde, c'est instantané, quelquefois avant même que les noms ou les numéros de téléphone aient été échangés. Ils savent, sans dire un mot, que ça va faire des étincelles entre eux.
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« Vous avoir visions, monsieur. Besoin lunettes. / Figurez-vous que j’en ai des lunettes. / Alors retirer lunettes. » (p. 59 & 60)
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« Que ceux qui meurent d’envie de savoir ce qui est arrivé à la fille au béret bleu passent directement au chapitre 12. Mais surtout, n’oubliez pas de revenir au chapitre 11. Sinon, vous manquerez une surprise de taille. » (p. 171)
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« Quelquefois, le subconscient parle à la place du cœur et il émet ses propres directives, outrepassant la grammaire et les règles de la linguistique, mot dérivé de la langue. » (p. 7)
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Je voulais remercier Walter Kleinsaltz pour m’avoir présenté à Helena. Kleinsaltz, mon dernier professeur de grec, était un rabbin réformé, un renégat. Las et dégoûté du rabbinat, il avait glissé de l’hébraïsme à l’hellénisme. Aux Grands Jours Saints, il était là, pourtant, lorsqu’une congrégation de South Shore avait besoin de lui pour ses foules débordantes. Dans l’une des synagogues du coin, je l’aperçus une fois dans une robe sacrale de satin noir, un petit sourire félin flottant sur ses lèvres roses, généreuses, presque efféminées. Kleinsaltz ne croyait pas en Dieu. « Mais, Dieu merci, personne n’y croit ici », disait-il. De toute façon, pensait-il, personne ne pouvait détecter son insolente hérésie en un week-end, à un moment où les Juifs marginaux étaient eux-mêmes excités par l’idée de Dieu. D’un point de vue théologique – il n’était pas tout à fait dénué de scrupules ou d’idéologie –, Kleinsaltz sentait que, si Dieu avait une petite chance d’exister, Celui-ci ne le punirait probablement pas de se comporter comme un scélérat trois petits jours dans l’année. L’hypocrisie pour Kleinsaltz, comme la cohérence pour Emerson, était le démon des petits esprits.

Quelques mois après que j’assistai à son dernier cours de fin de session, je me heurtai à lui tandis qu’il courait dans le hall de la synagogue, où j’enseignais l’histoire juive. Sa robe le suivait, gonflée comme un ballon. C’était le premier jour de Rosh Hashana1 et, au lieu de lui serrer la main et de nous souhaiter une bonne année, nous pressâmes notre index sur nos lèvres en signe de mutisme. Nous venions de nous surprendre l’un l’autre à travailler de façon illicite. En tant qu’étudiant diplômé doté d’une bourse annuelle de cinq mille cinq cents dollars, je n’avais pas le droit de travailler (une règle édictée par les doyens de l’université au salaire annuel de soixante mille dollars), et lui, en tant que professeur assistant non titulaire – probablement le plus vieux du campus de Cotton Mather College –, n’était pas autorisé, selon le règlement de l’université, à accepter un autre travail. Seuls les membres titulaires de la faculté jouissaient du droit d’ajouter à leur charge un travail d’appoint.

« Où courez-vous comme ça ? lui demandai-je.

— J’ai oublié mon cours, me dit-il, pantelant. J’espère qu’il est dans la voiture. »
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Elle lui disait des choses qu'elle n'aurait jamais au grand jamais imaginé dire à un homme, quand les mots sortaient d'entre ses lèvres, elle n'en croyait pas ses oreilles, des mots qui prenaient forme deux millièmes de secondes, non, à l'instant même où naissait la pensée.
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« Où que Zoé soit, chaque fois qu’il l’aperçoit, Béate était là, se mêlant de tout, rompant le sortilège. » (p. 206)
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« Aucune femme ne saurait transpercer un cœur plus sûrement qu’une phrase prononcée au moment voulu. » (p. 213)
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« À Venise, personne ne disparaît » (p. 44)
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« À l’instar d’une parfaite pizza, les bons souvenirs étaient difficiles à trouver, alors comment accepter de repousser les pensées liées à Zoé, même si Béate était plus réelle ? » (p. 77)
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« Zoé. Pourquoi t’ai-je laissée partir ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » (p. 124)
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« Pourquoi suis-je incapable d’empêcher les filles qui me plaisent vraiment de me filer entre les doigts. » (p. 37 & 38)
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« J’avais coutume de dire que mon copain, Curt Leviant, avait écrit le livre et fait de moi l’un des protagonistes. » (p. 11)
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« Tu l’as écrit sous un nom de plume ? / Non. […] Sous un pommer. » (p. 11)
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« Afin de protéger la vie privée des deux femmes que vais vous dépeindre, j’utiliserai leur véritable nom. » (p. 9)
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« De même que j’étais déduit par les rêves, j’étais séduit par la rêveuse. » (p. 131)
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« Je suis juste allée épousseter mes étagères et je suis tombée dans un livre et maintenant je voudrais en sortir. » (p. 19)
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