AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cypora Petitjean-Cerf (46)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le film

Ruth est institutrice dans une petite ville du Nord.

Elle supporte difficilement ses élèves et comme dérivatif, elle décide de participer à un festival de film documentaire.

Avec une de ses voisines, Gisèle, elles entreprennent de raconter leur vie devant une caméra.

Et ça va durer quatre mois au cours desquels on fait connaissance avec le mari et le frère de Gisèle, avec la boulangère, son fils et son mari, avec la voisine du dessus, Caroline.

J’ai passé un moment très agréable avec tous ces gens, un peu caricaturés il faut bien le dire.

Les dialogues avec la diction ch’ti sont savoureux.

Ce film, c’est l’occasion pour chacun de parler de soi, de se découvrir aux autres, de répondre à des interrogations personnelles.

L’auteur a eu une excellente idée d’écrire ce livre, des plus sympathiques.

Je ne la connaissais pas et vais tenter la lecture d’autres titres .

Commenter  J’apprécie          240
Combines en cuisine

combines







Le livre Combines en Cuisine, 120 recettes qui libèrent l’esprit de Cypora PetitJean-Cerf nous propose des recettes du quotidien, anti-gaspillage pour personnes pressées, avec petit budget).



Cypora Petitjean-Cerf, maman pressée professeur de lettres propose ici ses 120 recettes pour le quotidien!



Des recettes idéales afin d'optimiser chaque aliment et confectionner des plats simples, savoureux, conviviaux,



On a ainsi le droit à tous les bons plans de pour optimiser tous les aliments et servir des plats simples mais savoureux, à partager en famille ou avec les amis.

De ce livre anti gaspi, au design coloré, on a eu envie de faire la pâtisserie au thé.On ’adore le mariage du thé earl grey avec le chocolat et la poire et c'est donc la recette du cake au thé et au chocolat qui a attiré notre attention est arrivé dans ma cuisine.



Le goût du thé est bien présent, un chocolat noir moins fort ou un chocolat au lait cela aurait été encore mieux selon nos goûteurs en herbe !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          180
Le corps de Liane

Il y a Liane qui est en CM1 au début de l’histoire

Sa mère Christine

Sa grand-mère Huguette

Son arrière grand-mère Liliane

Sa meilleure amie Roselyne

La femme de ménage Eva et sa fille Armelle

Et on vit avec ces sept femmes de 1981 à1989

Mais où sont les hommes ?

Tous partis à la naissance de l’enfant.

Il n’y a que Jean-Luc, le fiancé de Roselyne, mais si effacé, si discret qu’on l’oublierais presque.

Qu’est-ce qu’elles sont sympas toutes ces filles chacune dans leur genre, chacune avec ses manies, ses névroses, ses questions…..

Sauf Liliane, la vieille peau et Armelle la petite peste.

Huguette vit à Pont-Croix,en Bretagne, où les autres, qui vivent à Paris, la rejoignent chaque année.

C’est frais, vivant, agréable, humoristique, sensible.

On dirait un téléfilm

Ah j’oubliais aussi la famille de l’épicier arabe en face du collège, et bien sûr le feuilleton Dallas qui passionne chaque génération.

Entre deux lectures plus dures, c’est une bouffée de fraîcheur et d’humanité qui m’a envahie.

Je recommande en cas de passage morose, ça ravigote.

Commenter  J’apprécie          150
L'école de la dernière chance : Un an en classe..

Dans ce document publié en 2005, Cypora Petitjean-Cerf, l'auteure, professeur de lettres, raconte son expérience d'enseignante dans une classe-relais de Seine Saint-Denis pendant l'année scolaire 2003-2004.



Qu'est-ce qu'une classe-relais ? Dans le texte, c'est un dispositif pédagogique qui permet, sous forme de petite structure et grâce à un enseignement adapté, aux élèves en rupture avec le système scolaire de remettre le pied à l'étrier. Dans le cas évoqué dans ce livre et dans la réalité, c'est un peu plus compliqué.



Cypora Petitjean-Cerf dénonce le manque de moyens, de volonté administrative et l'attitude de certains directeurs de collège qui voient dans ces structures le moyen de se débarrasser d'élèves indésirables.



Jour après jour, mois après mois, l'enseignante évoque les faits marquants qui jalonnent cette année scolaire et à la fin de chaque mois, dresse un bilan.



Dans cette structure scolaire située entre une déchetterie et un crématorium, il faut avoir le feu sacré pour affronter des adolescents aux comportements aussi variés que difficiles à gérer, pour les intéresser aux cours.



Le lecteur découvre des scènes violentes, des situations difficiles, quelques moments de grâce, quelques petites lueurs d'espoir. L'auteure ne juge pas, elle constate. Elle est consciente des limites de ce dispositif car c'est aux élèves de décider de s'accrocher ou non.



Que sont devenus les élèves évoqués dans ce document? Ce sont de jeunes adultes à présent. Qu'ont-ils retenu de cette année scolaire? Je me suis posé pas mal de questions à leur sujet comme je me suis interrogée sur ces classes-relais. Le système a-t-il évolué ? A-t-il un impact positif?



Ce témoignage sincère, réaliste et prenant m'a autant touchée qu'intéressée.



Commenter  J’apprécie          130
Le corps de Liane

Un livre de filles et de femmes. J´aime l´humour, la tendresse de ce roman. C´est drole mais aussi cruel, surtout la relation entre Huguette et sa mere.

La lecture était un vrai plaisir, je me suis régalée.
Commenter  J’apprécie          90
Comme le cristal

Agréable moment de lecture, un petit roman de vie sociétale avec des personnages normaux, ordinaires, de ceux qu’on croise dans les rues tous les jours ou dans nos familles. Deux femmes, qui sont cousines, un homme, le frère de l’une, le cousin de l’autre. Le livre tourne autour des trois, leur vie sentimentale, leur quotidien. Vient l’élément perturbateur, l’apparition d’un vieux canapé de famille jeté aux ordures il y a des années.

Voilà l’histoire du livre.

Les personnages et situations évoquées sont réalistes, sans fioriture, sans trucage, en tout point semblable à ce qui se passerait dans une vie ordinaire de chacun. J’ai enfin appris ce qu’est un roman minimaliste.

On met l’accent sur des éléments intimes et simples, des tranches de vie, le réel est vécu sans filtre. Apparemment naïf, faussement naïf en vrai, les personnages, aucunement héroïques ou extraordinaires sont juste normaux, comme notre voisin, notre collègue ou nous-mêmes.

La première partie se lit rapidement, la seconde l’est moins et m’a laissé sur ma faim. L’histoire du canapé, cet élément fantastique, n’est pas assez travaillée. Je sais bien, le surnaturel ne peut pas faire partie du minimalisme mais bon il manque quelque chose dans ce livre. Cypora Petitjean-Cerf a le mérite de faire des personnages vraiment réalistes mais il s’avère que ces personnages ne sont pas attachants. L’univers féminin est assez bien représenté mais certains clichés assomment la lecture. Est-ce qu’il m’aime ? Dois-je lui déclarer ma flamme ? et ça sur des longueurs … Le côté midinette du roman devient lassant.

Voilà, une moitié prometteuse qui ne perdure pas sur la totalité. Dommage. J’ai vu une pub sur le livre où on compare l’auteur ceux d’Anna Gavalda. Euh, non, quand même pas. Ami lecteur, ne sortez jamais sans votre appareil critique…

Commenter  J’apprécie          80
Le corps de Liane

Un livre avec de beaux portraits de femmes, des réflexions philosophiques et humoristiques savoureuses, des références cocasses au feuilleton Dallas, un bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          80
La belle année

C'est avec un peu de réticence que j'ai ouvert ce roman. Encore un enfant qui raconte la vie. Encore un auteur qui se croit malin en donnant des mots plein de candeur ou d'ironie à une petite fille de onze ans.

Sortant du "Au pays des kangourous", j'étais un sceptique quant à l'intérêt de cette chronique de banlieue sordide. En fin de compte, j'ai tourné les pages et je suis arrivé à la fin de cette "belle année"plutôt satisfait de ma lecture.

Tracey Charles nous parle de son année de sixième dans un collège assez pourri d'une ville à mauvaise réputation : Saint Denis. Malgré sa basilique et son lycée de jeunes filles de la Légion d'Honneur, c'est, selon les chiffres, la ville la plus violente de France. Pourtant de la violence physique il y en a peu dans cette "belle année". La jeune collégienne vit avec sa mère qui la déteste et le nouveau compagnon japonais de celle-ci qu'elle trouve moche et qu'elle ne supporte pas. Son père, phobique social, n'habite pas loin et partage sa vie entre une mère possessive et une maîtresse africaine. Tracey est ami avec Cosimo, garçon sensible, se revendique homosexuelle et pratique une religion qu'elle a inventé : l'adoration du 8.

Au milieu de personnages hauts en couleurs, Tracey va vivre une année un peu particulière qui la verra passer de l'enfance à la pré-adolescence, de garçon manqué en jeune fille s'ouvrant au monde, comme une chenille se transformant en papillon. Son quotidien au collège, ses rapports avec sa famille, ses interrogations sur la religion, son imagination, ses préjugés sont racontés au fil des saisons que l'on arrive à percevoir entre deux barres d'HLM.

Tout cela est raconté par la bouche de Tracey, bonne élève fûtée mais un peu caractérielle. Le talent de Cypora Petitjean-Cerf est de restituer le langage de son héroïne sans maniérisme, sans la rendre plus intelligente qu'elle ne l'est ni sans remarques hautement impertinentes et ironiques sur les adultes qui l'entourent, lot commun de ces chroniques aux saveurs enfantines. Là, où d'autres auteurs se laissent aller à une débauche de faux mots d'enfants, l'auteur trouve la bonne tonalité pour rendre Tracey vraie et juste. Le monde de la banlieue est décrit sans les clichés habituels.

La suite sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          80
La belle année





racey, onze ans, habite dans une banlieue en région parisienne. Intelligente et vive, elle doit composer avec une mère méprisante et de surcroit enceinte, un beau-père d’origine japonaise qu’elle n’aime pas et un père qui vit dans bulle où les phobies sont nombreuses. Sans compter que cette année, Tracey entre au collège.



Dans ce roman, la narratrice est Tracey et c’est elle qui nous raconte son quotidien de jeune collégienne en banlieue. Car Tracey a effectué sa rentrée en classe de sixième où elle retrouve son meilleur ami Cosimo et ceux qui jouaient déjà aux caïds en primaire. Dotée d’une forte personnalité, Tracey est autonome.Heureusement car sa mère ne lui montre aucun signe d’amour et l’humilie dès qu'elle en a l'occasion.



la suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2012/03/cypora-petitjean-cerf-la-belle-annee.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          80
La belle année

Tracey a onze ans. Elle vit avec sa mère caractérielle et enceinte et son beau-père japonais Takeshi dans la cité des Cosmonautes à Saint-Denis.Son père, phobique, vit reclus dans une tour HLM du quartier. Elle rentre en sixième au collège Jean Lurçat.



J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette histoire. Tracey est une pré-adolescente vive, intelligente, lucide et terriblement attachante. Et j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt son évolution au fil des pages. Car il s'agit bien d'une évolution, Tracey est observatrice et si parfois elle se fait des idées préconçues, elle comprend qu'en dialoguant ou en s'ouvrant aux autres, on vient à bout des préjugés et qu'une personne a de nombreuses facettes.



Il y a aussi tous ces personnages qui gravitent autour d'elle, le monde du collège, ses amis, sa famille, sa cité. La description de la banlieue n'est pas caricaturale mais est dépeinte avec humanité.



Une belle découverte.



Commenter  J’apprécie          70
Le film

Plongée au cœur de personnalités fortes et authentiques tant dans leur façon de vivre que de penser. Des personnages simples mais qui cachent des blessures. C'est le troisième livre de l'auteur que je lis et j'apprécie son univers.
Commenter  J’apprécie          60
Comme le cristal

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio. Cela faisait longtemps que je n'y avais pas participé et je suis ravie de m'y être réinscrite.

À vrai dire, lorsque j'ai choisi ce livre parmi la sélection, je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai lu. Je m'étais fait une représentation complètement différente de l'histoire.

Sur la quatrième de couverture, en plus du "résumé", on peut lire: "[...] ce roman tendre et étrange. La simplicité de ses personnages, de leur vie, de leur passé, de leurs espoirs se lie admirablement avec les enjeux éperdus de l'amour". Tout ceci est vrai.

Nous ne sommes pas dans une histoire rocambolesque où il arrive mille et une péripéties. En fait, il ne se passe rien. Ils vivent leur vie et nous les suivons dans le récit d'une période de leur existence.

La simplicité des personnages: oui dans la mesure où ce sont des gens "comme nous", qui se trouvent confrontés à des problèmes et des sentiments que nous connaissons bien. Nous pourrions vivre la même chose.

Le personnage de Franz est sans doute le plus éloigné de notre univers. C'est un loup solitaire qui ne se prend pas la tête. Il vit dans sa petite maison sans chichis, il exerce un métier qui lui plaît, sa distraction principale est de faire du bénévolat à la SPA. A priori, il a l'air bizarre. D'ailleurs, le récit de son passé en dit long sur son état psychologique...

Lisette, la soeur de Franz, c'est le personnage sympa, c'est un peu notre copine. Sa vie est simple aussi mais elle apporte un peu de rêve: sa grande maison avec une piscine, sa vie un peu plus confortable que la moyenne et ses tenues blanches qui ont quelque chose de féérique.

Ada est carrément antipathique. Elle considère ses cousins comme des "ploucs" et des moins que rien, presque des "simplets". Pour elle, la vraie valeur des gens, c'est le travail, le travail, le travail...Il faut dire que l'éducation qu'elle a reçue n'y est pas pour rien.

Et puis il y a Anne-Céline, la jardinière de Lisette. Je crois que c'est ma préférée. Elle n'intervient pas beaucoup mais elle égaye le quotidien. Elle est drôle, sans le vouloir, et un apporte une note de fraîcheur et de joie.

Et enfin, Gretchen, la "spéciale". Je l'ai souvent détestée dans son rôle de mère maltraitante. J'ai été indignée de son comportement inadéquat avec son fils. Ce personnage est celui qui va le plus évolué psychologiquement, fort heureusement.

Des personnages tous différents...avec un point commun: l'amour. Franz, qui rêve d'Ada, Lisette qui n'ose pas téléphoné à l'homme pour qui elle a changé sa garde-robe, Ada qui trouve des signes partout pour lui prouver qu'elle est destinée au pharmacien, Gretchen qui met du temps à comprendre que l'homme qu'elle voit est une véritable calamité et Anne-Céline, heureuse avec son vendeur de saucissons. C'est d'ailleurs dans leur rapport à l'amour qu'on peut s'y retrouver. On a tous quinze ans quand on aime, un peu gauches et débiles.

Et puis il y a le canapé. Grande importance que ce canapé bleu: d'ailleurs il prend toute la couverture. Et c'est là toute l'étrangeté du roman: un canapé qui arrive tout seul au bord de la route et qui disparaît tout aussi étrangement. Personnellement, ça m'a dérangé. Cette touche d'irréel dans ce monde si réaliste, le paradoxe était trop grand.

Je n'ai pas été transportée par ce roman, loin de là. Je me suis même parfois ennuyée un peu. Parce que même si tout y est simple, je n'ai pas réussi à accrocher avec la majorité des personnages. Le contact ne s'est pas établi. Dommage...



Merci à Babelio et aux Editions Le serpent à plumes pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://mychipounette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Comme le cristal

Lisette et son frère Franz, leur cousine Ada, la boulangère Gretchen,chacun à leur façon sont comme fossilisés soit dans le passé, soit dans des relations amoureuses relevant surtout de l'ordre du fantasme, soit dans des relations toxiques.

La réapparition mystérieuse du canapé de leur enfance va d'abord distiller une certaine nostalgie chez Lisette et Franz, mais quand ce dernier va se mettre en tête de fixer dans le béton le meuble à éclipses pour être sûr de le conserver , tout va se dérégler et les personnages devront affronter la vérité de leurs sentiments.

Il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans ce récit qui alterne les points de vue et parfois les époques, mais très vite, l'humour de Cypora Petitjean-Cerf, son sens discret du fantastique ont su me séduire à nouveau. J'ai adoré les petits détails si parlants (la relation aux vêtements, à l'écriture, aux cheveux aussi...), la brusquerie dans les relations familiales, jamais édulcorée mais aussi la bienveillance vis à vis des personnages. Un grand plaisir de lecture !
Commenter  J’apprécie          50
La belle année

Dans La belle année, Cypora PETITJEAN-CERF prend la plume de Tracey Charles, onze ans, collégienne à Saint-Denis, et plutôt futée pour son âge. Au fil des saisons, le lecteur assiste au quotidien de la fillette sous formes de petites scènes de la vie quotidienne. C'est avec une écriture expressive et moderne qu'une année va s'écouler, avec ses hauts et ses bas, accompagnée par des personnages plus ou moins figés.







Adopter la voix d'un enfant est un exercice littéraire très périlleux. Dans La belle année, l'exercice est, dans l'ensemble, réussi. On arrive cependant à repérer des failles lexicales, mais à de rares reprises. Le fait que Tracey soit une fille intelligente aurait pu être une aide supplémentaire, dans l'optique d'écrire le plus juste possible. L'écriture en elle-même est fluide et très contemporaine, osant même les fautes de français pour certains personnages. Le fond n'est pas pathétique, mais est subtilement touchant, et c'est grâce à la forme du récit - oscillant entre journal intime et monologue - et au jugement - quelque peu nonchalant - de Tracey que des révélations se font, permettant au roman d'évoluer.







Presque tous les personnages sont narrativement et psychologiquement intéressants à étudier, tout comme leurs relations. Tous ont un réel rôle dans le développement de l'intrigue. Leur modernité et leurs lot de problèmes en font des êtres attachants, auxquels il n'est pas difficile de s'identifier. Tracey elle-même nous apparaît comme le plus intéressant des protagonistes. Elle livre au lecteur ses névroses et illusions d'enfants; sa religion du huit ou son homosexualité étant des exemples probants. Le lecteur la découvre sans gêne ni tabous, osant tout se dire.







Écrit d'une façon détachée mais pudique, La belle année est un livre intéressant, de par ses personnages, son écriture et son cadre. Il convient toutefois de mentionner la fragilité certaine de l'intrigue, s'épuisant au fil des pages, rendant ainsi le roman de moins en moins surprenant. Enfin, la question qui pourrait se poser au lecteur serait celle du sens de ce roman. Quel en est réellement le message ? Le lecteur pourrait en effet rester interpellé à la fin de cette lecture.
Lien : http://actulitteraire.canalb..
Commenter  J’apprécie          50
Le musée de la sirène

Annabelle, jeune femme peintre, est timide, anxieuse, un peu sauvage. Sa vie prend un virage à 180 degrés le jour où elle plonge la main dans l'aquarium d'un restaurant chinois et qu'elle ramène chez elle une petite sirène.



Après quelques heurts et agacements, Annabelle et la sirène vont commencer à s'apprivoiser mutuellement et développer une bonne entente. Cette sirène unique en son genre se révèle être une grande artiste aux multiples dons.



Grâce à la présence de la sirène, les maladresses, les hésitations d'Annabelle disparaissent peu à peu. Elle prend confiance en elle, prend des décisions et savoure enfin ses choix.

Il faut se laisser charmer par le chant des sirènes surtout lorsque c’est Cypora Petitjean-Cerf qui en compose la mélodie. L’idée invraisemblable du début est habilement déroulée et maîtrisée.



On peut, au choix, faire une lecture au premier degré et se laisser bercer par cette fable douce-amère ou approfondir la réflexion et chercher dans cette sirène envahissante la face cachée d’Annabelle qui se révèle progressivement.



Je me suis laissée prendre dans les filets imaginaires de l’auteur et envoûter par le chant mystérieux de la sirène.




Lien : http://bevanhalennebzh.over-..
Commenter  J’apprécie          50
Le film

Des personnages bien décrits, avec une vraie profondeur. On plonge dans l'ambiance du nord, avec des protagonistes en quête de leur identité : une institutrice juive, une trentenaire et son mari d'origine espagnole, une marchande d'art, la boulangère. Ils ne sont pas héroïques, mais on suit leur morceau de vie avec bonheur.
Commenter  J’apprécie          50
Le musée de la sirène

Annabelle, la trentaine, est une peintre timide. Un jour elle vole dans l’aquarium d’un restaurant chinois une sirène et l’installe dans sa salle de bains. Entre Annabelle et elle, il y a une amitié très forte qui se crée et on se demande qui a le plus finalement besoin de l’autre… Plus, la sirène grandit et plus elle devient exigeante. Mais surtout elle se révèle être une grande artiste. Grâce à la sirène, Annabelle va apprivoiser la confiance et l'acquérir pour se bâtir sa propre vie.



J’avais lu « le corps de Liane » du même auteur et j’avais adoré ces personnages féminins particuliers avec leurs espoirs, leurs désenchantements et aussi leurs rêves. Pour retrouver la plume de Cypora Petitjean-Cerf, j’ai lu ce livre en apnée totale.



Que dire ? Que c’est comme une fable qui nous serait contée doucement à l’oreille…Une histoire sans mièvrerie à l’accent un peu triste mais tellement belle !
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          50
Le corps de Liane

Un livre comme je les aime ; C'est l'histoire d'une adolescente Liliane, entourée de sa mère Christine qui s'ennuie dans son travail, de sa grand-mère bretonne Huguette, de sa meilleure amie Roselyne, de la femme de ménage Eva et sa peste de fille Armelle
Commenter  J’apprécie          50
Comme le cristal

Ce qui m’a attiré en premier lieu dans Comme le Cristal, c’est une accroche du journal Marianne à propos de son auteur, Cypora Petitjean-Cerf (oui, c’est son prénom, ça étonne au début et après on s’y fait vous verrez), une accroche, donc, qui disait : « Anna Gavalda n’a plus le monopole de la comédie sociale réussie : Cypora Petitjean-Cerf est sur le point de lui voler la vedette. » Il fallait que je lise cela de mes propres yeux. Parce que oui, d’accord, Gavalda a un petit coup de moins bien ces derniers temps, mais ça arrive à tout le monde, et puis en plus je n’ai pas encore lu Fendre l’armure que Papa Noël m’a apporté, alors trêve de jugements trop hâtifs.



J’avais donc hâte de me plonger dans cette drôle de saga familiale gavaldesque. Surtout lorsqu’au bout de quelques pages, on apprend qu’elle se déroule au Grand Gland, et qu’elle rebondit au gré des apparitions d’un canapé bleu tâché de souvenirs. Le roman avance dans le présent mais raconte aussi le passé, les petites et les grandes histoires d’un frère, d’une soeur et de leur cousine, de leurs parents, de la grand-mère, les ami(e)s, les amours, les emmerdes, et Eddy et Iron Maiden aussi.



Tout ce petit monde vivote dans un univers réaliste et pourtant complètement loufoque où de vieux meubles partis à la benne apparaissent à tout bout de champ, où l’amour se vit par procuration et la vie dans les esprits, où la logique n’a pas lieu d’être et les questions souvent laissées en suspend. Non sans une certaine tendresse – ou l’inverse.



N’empêche, j’avoue, j’ai un peu de mal à me positionner sur ce livre. Je l’ai trouvé sympathique, et sa lecture agréable, quoi que légèrement fastidieuse parfois vu la profusion de détails. Simplement, je crois que je ne me suis pas attachée aux personnages autant que je l’aurais souhaité, sans doute parce que là où Gavalda joue l’émotion, Petitjean-Cerf préfère l’extravagance, l’excentricité, les fantasmes d’une vie à la vie elle-même. C’est évidemment là tout l’enjeu du livre, finalement, d’apprendre ou de réapprendre à vivre, mais fort est de constater que Comme le Cristal ne fût malheureusement pas le coeur de coeur que j’attendais.
Lien : https://aurelieetecrit.com/p..
Commenter  J’apprécie          40
Le film

A Marc-en-Barouel, petite ville du Nord de la France, Ruth, la nouvelle institutrice s’ennuie. Pire, elle commence à ne plus supporter ses petits élèves. Un beau jour, elle sympathise avec sa voisine, Gisèle, guichetière à la Poste et lui propose de participer au Festival international du film documentaire de Marseille. Les deux femmes se filment à tour de rôle, évoquant blessures et interrogations. Ruth et son identité juive. Gisèle et le mystère de son adoption. Pour réaliser le documentaire, elles élisent domicile sur la terrasse de Gisèle et poussent à la porte, Juan, le mari de celle-ci. Pendant ces heures d’errance forcée, Juan va avoir une vraie révélation : une affiche annonçant une exposition, un tableau de Munch et c’est tout un monde d’émotions nouvelles qui s’ouvre à lui. Désormais pendant les tournages, il mènera une sorte de vie parallèle faite d’art et de beauté. Ce projet de film, si innocent au départ, va vite devenir un élément essentiel de la vie de Gisèle et de Ruth. Mais aussi de celle de Juan, de l’étrange voisine Madame Havetz ou encore de Chrissie la boulangère. Chacun veut y figurer, chacun se raconte, se dévoile et se découvre devant la caméra.

Un roman qui commence bien innocemment entre accent ch’ti et petites vies étriquées. Mais bien vite, on gratte les surfaces pour découvrir des personnages terriblement attachants, des vies frustrées, volées, étouffées. Des mondes intérieurs que le fameux film de Ruth et Gisèle va mettre en lumière. Même le moins sympathique des protagonistes finit par nous donner envie de s’asseoir avec lui et de poser la main sur son épaule. Juste ça, pour lui dire qu’on l’a compris.


Lien : http://lencreuse.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cypora Petitjean-Cerf (168)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Six of Crows?

Quel est le surnom de Inej ?

l'araignée
le fantome
le Spectre

7 questions
138 lecteurs ont répondu
Thème : Six of Crows, tome 1 de Leigh BardugoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}