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Critiques de Damien Snyers (84)
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Ex Dei

Avis : Un roman qui m'a appelée par sa couverture que je trouve plutôt jolie et une 4ème de couverture qui promet un univers fantasy(Elfes, Trolls, Mages...)et Steampunk réunis.

Le début était assez difficile à apprécier. Les 2 personnages principaux se présentent chacun leur tour dans les aléas de leur vie. J'ai mis un peu de temps à repérer les changements de narrateur en fonction du symbole des chapitres.

J'ai appris qu'il y avait déjà un roman avec cet univers et ses personnages. Ne l'ayant pas lu, je n'ai pourtant pas été gênée pour cette histoire indépendante. Mais cela m'aurait peut être permis de moins subir le début de ce roman que j'ai trouvé plat.

L'intrigue est assez longue à venir mais une fois dévoilée je n'ai pu m'empêcher de vouloir connaître la fin.

Et quelle fin ! Voilà de quoi imaginer une suite parceque pour moi c'est loin d'être fini cette histoire....

J'ai bien aimé l'évolution de tous ces personnages, quand bien même l'issue était terrible pour certains d'entre eux.... L'univers dans lequel ils évoluent, que ce soient les lieux où les usages, est suffisamment décrit pour me permettre d'intégrer leur monde.

J'ai apprécié aussi les clins d'oeil assez philosophiques ou de faits de société de la part des 2 personnages principaux, qui peuvent résonner pour chacun de nous en dehors de cette fiction.

Mais attention, j'ai quand même eu une lecture assez confuse. Outre le fait de lire 2 histoires parallèles ayant peu de chose en commun avant qu'elles ne se rejoignent, j'ai aussi eu du mal à comprendre le rôle d'un certain personnage apparu de nulle part, et le changement d'attitude d'un autre à un moment crucial pour notre Elfe principal....

Bref, soit cela s'explique par le roman précédent ("La stratégie des As") soit par le prochain (s'il existe), soit j'ai loupé un truc dans la lecture....

Pour résumé, j'ai bien aimé mais trop de questions sans réponses font qu'il en résulte une certaine frustration...
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Ex Dei

Dans la foulée de la Stratégie des As c est avec gourmandise que j 'ai abordé ce bouquin , ben là en effet la gourmandise est un vilain défaut et m aurait plutôt laissé un goût amer .L auteur a t- il voulu à toute force faire "original " ? afin de briser les codes du genre ? possible , pour moi ce n est pas une réussite , d 'abord des longueurs répétitives dans les sentiments que de fois répété je vous aime smack smack , mais je ne sais pas le dire ou ce n est pas le moment trop tôt ,trop tard vous voyez le truc ouf pénible .Puis dans la séquence angoisse , ça va tout le monde à compris que cette brave Marion est enfermée dans sa tête inutile de le délayer pendant 20 pages . Nous avons droit aussi au chapitre sanguinolent se voulant horrifique se terminant par l' auto égorgement de la tortionnaire en chef , la découverte d'une héroïne dans un sac plastique et le découpage sauvage au couteau du pâle et dérisoire méchant par James notre elfe préféré , pas vraiment utile sauf s il y a une suite prévue pour expliquer également la touche finale qui ne fais sens que dans cette perspective et qu'Adam n 'ai inscrit une date de péremption dans le cerveau du héros Je m aperçois que j ai un peu divulgâché le bouquin désolé mais je n ai pu faire autrement . Au final donc une déception de plus .Quand je vous dis que les suites ne sont jamais vraiment bonnes Non mais !!
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La Stratégie des As

Un court roman de fantasy , avec un peu de machines à vapeur, c est sympa l histoire bien montée de ce cambriolage d un bijou aux pouvoir fabuleux .Je ne vais pas radoter ce que les 65 autres "critiqueurs " ont déjà dit avec plus de talent que je n en ai , mais donc les personnages sont réalistes dans le contexte de cet univers , n hésitant pas à zigouiller les gêneurs réels ou potentiels Après quelques déceptions je conseille aux amateurs de fantaisie d aller traîner leurs guêtres en Nouvelle- Pologne à la rencontre de Jim l Elfe escroc et de ses acolytes : Elise la demi humaine philanthrope avec son rêve de Club pour les métis raciaux et Jorg le Troll sensible et intelligent , ce qui nous change de la vision littéraire courante de ces êtres .Voilà les aminches je vais attaquer l autre récit situé dans ce même Monde "Ex Dei "en espérant avoir a vous donner de bonnes nouvelles .
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La Stratégie des As

Je viens de finir ma lecture, et je suis assez dubitative… Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais les trois (et même quatre, façon trois mousquetaires) sont tellement touchants en leur genre, qu’on les quitte avec un petit regret ! À cela se mêle un vague sentiment d’appartenance, ce besoin d’apprécier – ou pour le moins d’être particulièrement indulgente si je n’ai pas trop apprécié – ce jeune auteur compatriote, dont la plume, sans être éblouissante, est suffisamment particulière pour se faire remarquer.

À vrai dire, j’ai emprunté ce livre à la bibliothèque, car j’avais repéré « Ex Dei » en librairie, du même auteur évidemment, que plusieurs critiques considèrent comme une suite, même si les deux pourraient apparemment se lire séparément. Il n’en reste pas moins que, si « Ex Dei » est au moins un peu une suite, je devais d’abord lire l’entrée, qui est donc ce livre-ci.



On rencontre ainsi trois arnaqueurs professionnels à l’occasion d’un de leurs tours de bas étage qui leur permet à peine de survivre : c’est James (Jimmy) Laany, la narrateur elfe ; son ami Jorg le troll, race mal-aimée dans cette ville nommée « Nowy Kraków », qui se situerait dans une région au climat désormais régulé par magie, et qui rappellerait une ancienne ville polonaise (Kraków, c’est la magnifique ville de Cracovie en fait ! et Nowy Kraków veut dire littéralement « nouvelle Cracovie », en polonais), placide et constamment embêté par se grande taille ; et Élise, la « demi », mi-humaine mi-elfe, ainsi nomme-t-on les métisses entre les différentes races, qui vivent difficilement le fait de n’appartenir vraiment à aucune, et la particularité d’être stériles de naissance. Ainsi, lorsqu’un étrange et richissime humain leur propose une mission qui sera grassement rémunérée, et malgré une méfiance toute légitime envers cet étrange homme, ils acceptent la mission, qui consiste à dérober une pierre hors de prix, le « Rein d’Isis », lors d’une soirée privée dans une maison huppée.

Le livre s’occupe essentiellement de tout ce qui tourne autour de ce « casse » qu’ils vont minutieusement préparer, très vite rejoints par leur concurrente sur la même affaire (engagée par les mêmes riches commanditaires), l’humaine Mila ; puis le casse même, et enfin la chute quand ils vont remettre la pierre (car évidemment ils arrivent à se la procurer, il n’y a quasi aucun doute dès le début, ce n’est même pas un spoil !) à leur commanditaire.



Et ciel, que je me suis ennuyée durant la 1re partie, celle de la préparation du casse ! À part dire et répéter qu’ils n’avaient pas le début d’une idée et se soûler au bar du coin, il ne se passe pas grand-chose. Certes il y a les démarches d’approche, mais tout cela prend tellement de temps et manque cruellement d’action, avec la logorrhée du narrateur qui noie réellement le peu qu’il se passe… heureusement ça bouge enfin le jour J, et ensuite on ne cesse plus d’être surpris jusqu’à la dernière page !



Un autre point qui m’a un peu embêtée est le monde dans lequel évoluent nos trois puis quatre héros. Il est extrêmement bien développé, on ne peut le nier. On découvre les choses au fil de la narration de Jimmy, l’air de rien, happant un nouvel élément ici ou là, et l’ensemble crée un monde tout à fait cohérent et surprenant par certains aspects : au-delà d’un monde fantasy, on est bel et bien sur notre terre, mais dans un futur lointain (du moins on le suppose, car aucune date n’est jamais mentionnée), où le climat est régulé par magie, généralement sur beau temps, et où les progrès de la civilisation ont désormais lieu en Afrique, continent qui fait rêver les pauvres (Européens ?) d’une ville comme Nowy Kraków… Les humains semblent encore dominants, mais partagent leurs villes avec d’autres races, dont les elfes (ou les trolls bien moins acceptés), peut-être d’autres aussi laisse-t-on entendre mais sans les citer, et donc les fameux « demis »… Le seul truc qui m’a gênée finalement, c’est que tout au long de l’histoire, quelquefois Jimmy rappelle l’une ou l’autre de ses particularités d’elfe, et alors systématiquement une petite voix me disait : « Ah c’est vrai, c’est un elfe ! » … comme s’il n’était pas assez typé pour que je m’en rappelle spontanément. Ou peut-être l’auteur a-t-il voulu faire passer un message de tolérance l’air de rien ? Message qui est assez évident dès qu’il s’agit du troll, un peu moins quand il s’agit des « demis » même si on compatit à leur triste sort… mais l’elfe devient tellement proche de nous, comme un ami un peu filou, qu’on le voit à notre propre image (d’humain) finalement.



Et donc, toute cette histoire se déroule à la 1re personne du singulier avec Jimmy comme narrateur. Cette longue narration a des allures de logorrhée, comme je le disais plus haut : on a le flot ininterrompu des pensées de Jimmy, ça part dans tous les sens (mais ça fait sens malgré tout), tout le temps, y incluant aussi bien les réalités de sa vie, ses pensées du moment, ses espoirs, ses souvenirs, et les actions auxquelles il participe, et qui vont aller en s’accélérant, pour le plus grand plaisir du lecteur. On a très vite l’impression d’être avec lui dans sa tête, et c’est la tête d’un type incapable de tenir en place (il le répète d’ailleurs lui-même à plusieurs reprises). Dans notre société ce serait l’hyperactif de la classe qu’on ne sait pas canaliser, mais que l’on supporte quand même car il présente une intelligence évidente, sans jamais se prendre au sérieux toutefois : on est davantage dans une espèce d’autodérision (bien typique de par chez moi, soit dit en passant). Ce choix d’une telle narration ne permettant pas une écriture trop littéraire, l’auteur compense par un style extrêmement entraînant, débridé, qui ne laisse pas le lecteur reprendre son souffle, c’est tellement prenant qu’on ne lâche pas ! Eh oui, c’est à tel point que, même dans la partie initiale où je me suis quelque peu ennuyée à cause du manque d’action, cette exubérance de la narration fait qu’on continue de lire quand même, comme si on savait que, d’un moment à l’autre, ça allait basculer, et que le rythme ne cesserait plus de s’accélérer jusqu’au final, où on se laisserait retomber comme un athlète dopé aux endorphines après avoir gagné sa course.



En conclusion, ce n’est peut-être pas le meilleur roman de fantasy que j’aie jamais lu, mais c’est un premier roman très prometteur, et sa narration façon loghorrée à un rythme effréné lui donne une place particulière dans la littérature du genre (du moins si je compare avec ce que j’en ai déjà lu). Si l’histoire, et surtout sa trop longue introduction, ne m’a pas tout à fait convaincue, j’ai beaucoup aimé le monde dans lequel nos héros évoluent, une certaine ambiance, et les personnages vraiment touchants.

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Ex Dei

Deux héros séparés et qui cherchent à se retrouver ! Voilà une des lignes d'intrigue de ce roman fantasy de Damien Snyers : Ex Dei.

Premier tome ?



A ce jour, et malgré des avis positifs, je n'ai pas été assez convaincue par ce roman pour lire le premier tome de cette série qui ne veut pas en être une.



Néanmoins, la plume de l'auteur m'a plu et je lirai donc une autre de ses créations.





Au final

Les mots pour : plume fluide, personnage de James, fin du roman.



Les mots contre : lenteur, manque de rappels des évènements du premier roman, manque d'informations sur les races.





En bref : un livre porté par une jolie plume, mais qui n'a pas su totalement m'envouter. Beaucoup d'éléments auraient mérité d'être approfondis ou rappelés.
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Ex Dei

Ex Dei est la suite de La stratégie des as mais peut se lire indépendamment. Dans ce roman on suit deux arcs narratifs qui finiront par se rejoindre. Dans l’un c’est James, l’elfe cambrioleur, qui essaie d’échapper à ses poursuivants à la suite d’un casse raté. Dans le second c’est Marion, membre d’une société secrète possédant un mystérieux artefact, qui cherche à la fois à rester en vie et à protéger sa cabbale. Le tout dans un univers possédant des touches de fantasy et de steampunk, avec ses elfes et autres trolls et sa technologie mécanique.

C’est un roman que j’ai trouvé divertissant. Même s’il y a quelques longueurs dues à des « routes secondaires », j’ai bien aimé la partie narrative entourant Marion. L’univers n’est pas très consistant mais cela laisse de la place pour l’avancée du scénario. Damien Snyers à une écriture très fluide et n’hésite pas à parsemer son texte de notes d’humour. Après l’énorme coup de cœur que j’avais eu pour La stratégie des as, j’ai été content de retrouver cet auteur. Même si Ex Dei ne restera pas dans les annales, il m’aura fait passer un très bon moment de lecture.


Lien : https://librairiealacroiseed..
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La Stratégie des As

Premier roman publié de Damien Snyers, pas trop mal pour ce jeune auteur qui, j'espère, saura hausser le niveau de ses futurs ouvrages.

Le concept de base de l'histoire est sympathique : quatre créatures, un troll, un elfe, une humaine et une demie sont réunis afin de réaliser un braquage de haut vol. Ils doivent pour cela mettre à profit leur complicité, leur ingéniosité et surtout leurs aptitudes héritées d'une vie en "marge", faite de vols et d'arnaques en tout genre. Un environnement urbain steampunk sert de décor aux événements.

Sans être mauvais, ce court roman est un peu léger, tant dans l'intrigue, que dans l'écriture et l'inventivité. Il ne mérite pas vraiment son titre d'ailleurs, car pour ce qui est du plan de l'embrouille, on est loin des Salaud gentilshommes de Scott Lynch ou d'un Ocean eleven. Mais c'est un premier roman rappelons-le, lequel fonctionne quand même après tout.
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Ex Dei

Le commentaire de Cathy :



Damien Snyers est un auteur que j'ai découvert lors de la lecture de son roman " la stratégie des as ", j'avais beaucoup aimé l'univers qu'il nous avait proposé, un mélange entre la fantasy et le steampunk.

Cette nouvelle histoire est dans la même veine, c'est avec un énorme plaisir que j'ai retrouvé des personnages déjà rencontré précédemment.

Marion, membre d'une organisation secrète, est en possession d'un artefact qui attise les convoitises.

James est un elfe expert en cambriolage, pour se prouver qu'il a toujours le coup de main, il décide de dévaliser un homme riche, accompagné de son associée Mila.

Ils étaient loin de se douter qu'ils allaient être pris en chasse par des assassins, qui leur en veut à ce point ?

L'auteur nous fait suivre son histoire en alternant les points de vue, suivant les chapitres, nous suivons James ou Marion, j'aime beaucoup cette façon de faire, je trouve que cela donne beaucoup de rythme à un récit.

J'ai apprécié cet univers steampunk où les elfes, les demi-elfes, les trolls et les humains cohabitent.

Le personnage de Marion reste un mystère pour moi, la jeune femme est immortelle, j'aurais aimé avoir un peu plus de renseignements concernant cette particularité.

Une intrigue se met très vite en place, j'ai été embarquée par ce récit, je me posais énormément de question sur ce personnage qui a infiltré la société secrète.

L'auteur m'a permis de passer un très bon moment de lecture, j'ai été surprise par la fin qu'il nous propose, j'ai ressenti une grande frustration.

Ce roman mêle action, suspense et une bonne dose d'humour, je serai ravie de me replonger dans cet univers lors d'une prochaine lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Ex Dei

En bref, comme son prédécesseur, Ex Dei fait passer le temps de façon décente, mais en matière de production fantasy française, on trouvera sans mal plus intéressant à recommander.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Ex Dei

Quelle joie je me faisais de lire ce roman. La couverture est magistrale et puis la fantasy avec l'univers steampunk.. en fait ce roman avait tout pour me plaire. Mais au vu du temps que j'ai mis pour le lire... Je suis en fait vite redescendue.



J'ai trouvé ce roman ennuyeux. Il a fallu du temps, trop de temps, avant de pouvoir rejoindre les intrigues tournant autour des deux personnages principaux.

J'ai trouvé James trop passif a mon goût. Je n'ai donc pas accroché aux personnages.

L'intrigue a par moment réussi à me faire regagner un peu d'intérêt mais juste un peu.

Et c'est sans compter sur cette fin qui reste trop ouverte.



Le fait que ce roman ne soit pas estampillé tome 2 a sans doute nuit a la lecture.

Tout comme la possibilité fort probable d'une suite. Je n'ai pas eu de réponse ou alors top légère pour une fin digne de ce nom



J'aurais du passer mon tour avec ce roman.



Je remercie tout de même Babelio et les éditions ActuSF.
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Ex Dei

Un grand merci aux éditions Actusf grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman.



Ce qui m'a attiré en premier, c'est la couverture, je trouve les illustrations vraiment jolies. Les deux personnages principaux sont bien représentés, même si je m'imagine plus James avec une peau blanche presque translucide plutôt que dans les tons violets.

Le résumé m'a également bien accroché, ce monde steampunk empli de magie et peuplé d'elfes et de trolls m'a tout de suite paru très attrayant. C'est un univers que je côtoie peu mais qui m'intéresse beaucoup.



Passons à la lecture :

Tout d'abord, je ne savais pas que c'était une suite. Et cela m'aurait peut-être été plus facile de comprendre certains souvenirs si je l'avais su avant. Mis à part le fait que certains non-développements sur les événements du premier tome m'ont laissé sur ma fin, ça n'a pas gâché ma lecture.



Je m'attendais à ce que Marion et James se retrouvent plus tôt dans l'histoire. J'ai cependant bien apprécié leurs aventures respectives.

Les descriptions sont claires, je n'ai eu aucun mal à visualiser ce monde où se côtoient la technologie et la magie.

Rien à redire sur les personnages, je les ai tous apprécié, James peut-être un peu plus que les autres. Je pense que c'est dû à son côté chevaleresque non assumé.



La seule grosse déception, c'est la fin. Pas mal de petites choses restent sans réponses. Quant au dernier chapitre, il m'a laissé un goût amer lorsque j'ai refermé le roman.

Avec un peu de chance il y aura une suite qui permettra de faire la lumière sur mes interrogations.



Au final : une lecture plaisante tout du long mais avec une fin qui ne me plaît pas du tout. J'espère que vous n'aurez pas le même ressenti que moi en terminant cette lecture.
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Ex Dei

Dans Ex Dei, on retrouve l'Elfe James. Fidèle à lui-même, il est toujours un monte-en-l'air, continuellement en quête d'adrénaline. Avec Mila pour unique associée, il continue à monter des coups, plus pour se prouver qu'il n'a pas perdu la main que par réelle nécessité financière. C'est comme cela qu'avec sa comparse, ils pensaient tranquillement dévaliser un aisé de la haute, mais qu'ils se sont finalement retrouvés pris en chasse par des assassins, déterminés à les éliminer. Quand on passe son temps à voler et à arnaquer les autres, comment savoir laquelle de ses victimes a décidé de se venger ? Emporté dans une succession d'aventures qui l'amènera à recroiser de vieilles connaissances, des amis chers ou encore des ennemis jurés, James pourra-t-il encore espérer garder la main sur cette partie qui le dépasse ?



Dans Ex Dei, on renoue avec certains des personnages de Damien Snyers, rencontrés dans le tome précédent. Ici, l'auteur alterne les points de vue narratifs en donnant tantôt la parole à James, tantôt à Marion. Tous deux vivent des aventures différentes mais on sent très vite que l'auteur va les réunir à un moment donné de l'intrigue. A travers ses protagonistes, Damien Snyers revisite des clichés en les remaniant largement. Ainsi, James incarne la figure du gentleman cambrioleur. Bluffeur de première, il est passé maître dans l'art d'arnaquer ou de voler son prochain, mais il le fait avec beaucoup de panache. Personnage haut en couleur, l'auteur lui a même ajouter ici un petit côté "Robin des Bois" puisqu'il ne vole plus pour survivre mais juste par plaisir, alors il redistribue, bien volontiers, son butin aux plus démunis. En outre, James a une autre particularité, il s'agit d'un Elfe, car dans l'univers de Damien Snyers, on croise aussi bien des humains que des Trolls ou des Elfes. Il met donc en scène une société très cosmopolite. Il y a également des immortels, à l'image de Marion qui appartiennent au Cercle, une société secrète dont les membres se désignent comme les Historiens. Beaucoup sont des Mages et possèdent de grands pouvoirs, leur permettant d'occuper de confortables positions sociales dans cette société très inégalitaire. Mais, finalement on sait très peu de choses sur eux. Concernant Marion, elle est télépathe. Qualité rare parmi ses pairs qui lui permet de sonder les personnes qu'elle croise. Libre et indépendante, avec elle, Damien Snyers nous brosse le portrait d'une femme forte que l'on apprécie de suivre. L'auteur nous propose donc une palette variée de personnages avec des personnalités bien trempées. Ils constituent un gros point fort de ce livre car ils sont clairement très attachants.



D'autre part, Ex Dei est une oeuvre foisonnante autant du point de vue des multiples clins d’œil littéraires et cinématographiques que des problématiques que l'auteur soulève. On sent le plaisir qu'il a pris à nourrir son texte de ces éléments qui viennent établir une belle complicité avec ses lecteurs.



Parmi ses questionnements, il aborde, d'ailleurs, des thématiques importantes comme la xénophobie, l'intolérance ou encore la servitude des minorités.



De même que l'auteur emprunte ici au roman d'espionnage pour venir nourrir son intrigue, à travers l'infiltration de cette société secrète par un inconnu dont on ne sait rien. Les héros de Damien Snyers vont devoir s'unir pour tenter de percer son identité et de comprendre la raison de ses agissements. Dans ce second volet, le Cercle est en danger et les Historiens sont ébranlés dans leurs certitudes. A travers eux, on touche à quelque chose d'intéressant mais dont il nous manque encore quelques clés de compréhension. Pour moi, c'est la petite faiblesse de ce roman car l'auteur n'a pas levé le voile sur tous les mystères planant autour. De plus, j'ai connu un moment de flottement dans ma lecture, survenu au milieu du récit et il m'a, quand même, fallu avancer de quelques pages pour reprendre le fil.



A mon sens, cet univers mériterait l'écriture d'un autre livre pour faire jour sur ces non-dits, sans parler de la fin qui m'a juste laissée sans voix. En effet, l'auteur conclut son livre sur une note inattendue mais quelque peu incompréhensible. Avec une telle conclusion, j'espère que cela cache en réalité l'appel à une suite.



En somme, Ex Dei, c'est un bel univers steampunk qui mêle l'action et l'humour avec beaucoup de finesse. On espère juste y continuer notre exploration afin de balayer nos frustrations des dernières lignes. A suivre sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Ex Dei

Je n’ai malheureusement pas accroché, et cela dès le départ… C’est bien dommage car il y avait pourtant tous les ingrédients pour que je passe un très bon moment avec Ex Dei… De la fantaisie avec une pointe de frisson, et un mystère à résoudre, c’est habituellement parfait pour moi.



Mais voilà, nous commençons directement par Marion rompant avec son mari. La scène est désagréable à voir, ce qui retranscrit tout à fait l’état d’esprit de notre héroïne. Cependant, même si on comprend pourquoi, elle n’apparaît pas sous un très bon jour, pour moi. Et pour lancer le récit… Ça manque de punch. Puis vient James. Plus d’action pour nous présenter le voleur, mais très vite j’ai eu l’impression qu’on était plus dans une introspection de sa vie que d’une réelle mise en bouche. La suite n’a pas su me convaincre d’ailleurs, même si l’intrigue entourant Marion a réussi tout de même à me décider à finir le roman.



Marion est donc une aristocrate faisant partie du Cercle, un groupe secret et élitiste d’historiens. Un danger rôde rapidement autour des membres et quand l’enquête commence, nous sommes tout de suite intrigués grâce à d’étranges révélations. Une ambiance noire et paranoïaque s’installe, des trahisons, des secrets et tout ce qu’il faut pour se laisser happer dans ce mystère qui a de quoi faire frissonner. Mais, malheureusement, même si pour moi, cette partie est clairement ce qui a sauvé ma lecture, je n’ai pas tellement adhéré à la conclusion qui laisse beaucoup trop de questions en suspens et a quelque chose de trop manichéen.



Pour James… j’ai eu l’impression de voir le héros se laisser faire. Il est balloté par les événements sans vraiment réagir. Il fuit, se fourre dans encore plus de pétrin, laissant des morts à foison sur son sillage. La résolution du mystère de cette intrigue est décevante, voire ridicule en un sens quand on découvre qui est derrière le contrat mis sur le dos de James et ses raisons. Les choses reprennent un peu plus de piquant quand le voleur retrouve ses anciens camarades et où son destin est de nouveau lié à celui de Marion. J’aurais aimé les voir plus interagir ensemble et surtout le faire plus tôt. Quoique les passages à répétition pour avoir le point de vue de l’un puis de l’autre étaient assez ennuyeux. Tout comme le fait de ne pas toujours savoir qui est le personnage mis en avant dans les chapitres.



La fin est assez étrange. Nous n’avons pas d’explication réelle (sûrement pour un troisième tome) en ce qui concerne le grand méchant, ses raisons, ses acolytes, son but. Un autre personnage reste aussi un mystère pour moi, alors qu’il avait réussi à gagner mon intérêt en sauvant James de façon assez spectaculaire. Et puis les dernières pages… Que dire… Encore une fois ne comprenant pas l’antagoniste, il est vraiment compliqué d’appréhender la conclusion. Je veux dire, j’ai cherché d’autres pages dans l’espoir d’avoir des réponses et de ne pas finir sur cette « fin » (à double sens ici).



Je ne sais pas si c’est réellement une trilogie, car il me semble que La stratégie des as est plus ou moins un premier tome (même si sans l’avoir lu, je n’ai pas été gêné), mais clairement, j’espère pour les lecteurs qu’il y aura une suite. Parce que l’ensemble manque de structure et de réponses, ce qui est fort dommage vu que l’univers est intéressant et les personnages demandent à être plus approfondis encore.

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Ex Dei

Après la Stratégie des As, j'ai retrouvé avec plaisir James, l'elfe voleur et Marion, l'Historienne immortelle. Loin d'une nouvelle histoire de braquage, l'auteur nous embarque pour une autre aventure où le danger sera omniprésent et où les personnages renoueront avec leur passé. Un service presse que j'ai beaucoup apprécié et pour lequel je remercie les éditions ActuSF.



Il n'est pas nécessaire d'avoir lu La Stratégie des As ou la nouvelle gratuite Les Cambrioleurs rêvent-ils de dinosaures mécaniques pour apprécier cette nouvelle aventure. de nombreux rappels sont réalisés par l'auteur tout au long du récit qui vous permettent de ne pas être perdus.



Néanmoins, je vous préconise de lire La Stratégie des As avant Ex Dei, car Ex Dei est une suite directe (même si ce n'est pas présenté comme tel) et vous risquez de vous spoiler une bonne partie de la première aventure. 😉



Vous pouvez retrouver mon avis sur le premier opus et la nouvelle en cliquant sur les liens des titres ci-dessus.



Une double intrigue à deux voix



Damien Snyers nous propose un roman basé sur deux personnages qui vivent deux aventures séparées pour mieux se retrouver.



Après La Stratégie des As, où James avait réalisé un braquage audacieux qui l'avait rendu riche à millions, le voleur a décidé de se ranger en Afrique avec Mila, un membre de sa bande afin de profiter du bon temps. Mais les vieilles habitudes ayant la vie dure, il va tenter un casse pour le plaisir… qui va très mal se terminer et l'obliger à fuir. Car James est recherché, mais il ne sait pas par qui, et c'est ce qui va nous tenir en haleine pendant la première moitié du récit.



Pendant ce temps, Marion, immortelle, télépathe et appartenant au Cercle des Historiens (organisation secrète oeuvrant pour la collecte de l'Histoire du monde de façon objective), a décidé de divorcer de son mari après 10 ans de mariage. Retrouvant son indépendance, elle est victime d'une tentative de vol sur l'artefact qui permet au Cercle de rester immortel, puis constate que quelqu'un cherche à les infiltrer et à les détruire. Elle va alors demander l'aide de James, sans se douter que de son côté, il est aussi en danger.



L'intrigue, pleine de suspense, est proposée du point de vue de chacun des deux personnages principaux. Cela apporte du dynamisme au récit, nous faisant naviguer d'une histoire à une autre.



On découvre le fonctionnement de la société des Historiens, ce que sont devenus les membres de la bande de James (occasionnant des sous-intrigues), et une partie de l'univers jusque là inconnu : une version revisitée de l'Afrique à la sauce magico-steampunk, qui change de l'atmosphère glauque de Nowy Krakow d'où viennent la plupart des personnages.



L'auteur nous plonge dans un univers magique avec des mages qui apportent la technologie au peuple et régulent la météo. Il y ajoute quelques éléments steampunk comme des moyens de transports incongrus : Calèches automatisées à vapeur, Araignées géante de course… Ici la magie est l'énergie qui permet aussi à certaines inventions de fonctionner comme la machine à glaçons ou le coffre-fort avec dimension temporelle.



Cependant, malgré un récit riche et dynamique, j'ai trouvé trois bémols à cette intrigue :



Tout d'abord, le commanditaire qui cherche à tuer James est vite trouvé et son histoire réglée en milieu de roman. J'aurais aimé plus de développement ou de rebondissements, et cela m'a laissé sur ma faim, même si je comprend la logique de l'auteur : c'est en fait un retour de bâton que subit James pour ses actions passées.



Ensuite, en deuxième partie de roman, quand les deux personnages se retrouvent, j'ai trouvé ennuyeux le fait de relire la même scène du point de vue de chacun. Cela apportait parfois des éléments supplémentaires, mais rallongeait considérablement la durée de l'histoire. de plus, parfois il m'a fallu un petit temps d'adaptation selon les paragraphes pour comprendre quel point de vue était abordé.



Enfin, la résolution finale très abrupte m'a laissée pantoise. L'auteur utilise le procédé du Deus Ex Machina (au sens propre) que j'ai trouvé maladroit. J'ose espérer un troisième volume afin de laisser les nombreuses questions en suspens car c'est impossible de laisser cette histoire se terminer ainsi.



L'approfondissement de deux personnages



Dans ce deuxième opus, on sent une volonté de l'auteur de développer davantage ses deux principaux protagonistes, contrairement au premier où il était question d'une esquisse pour mieux se concentrer sur l'action.



Ici, Damien Snyers nous propose le portrait d'un elfe voleur qui est devenu plus mature, plus soucieux des autres, depuis qu'il est devenu riche. de crève-la-faim, il est devenu Robin des Bois mais le manque d'activité physique l'a rendu moins alerte, malgré la subsistance de ses principes de voleurs.



Avec l'opulence, James prend le temps de l'introspection et cela se ressent dans le récit : il repassera au village de son enfance se renseigner sur ses parents, réalisera un pèlerinage sur la tombe de son ancien mentor, retrouvera ses anciens amis, ne s'engagera plus dans une vie de débauche…



Le fait d'être recherché va le faire sortir d'une zone de confort qu'il avait du mal à assumer, et il sera presque content de fuir, même si le besoin de souffler se fait ressentir par moments, preuve que finalement, il s'était peut-être habitué à la vie de riche.



Ses actions seront plus réfléchies à cause de son âge et il se rendra compte que l'argent peut aider à se sortir de situations compliquées avec moins d'efforts.



A côté de James, Marion réalise également une introspection, mais sur sa vie d'immortelle. En se séparant de son mari, elle se rend compte qu'elle ne peut rester avec le même homme plus de 10 ans et espère trouver un compagnon qui renversera cette tendance. Avec son exemple, l'auteur interroge aussi la manière de vivre quand on a plusieurs siècles, et de pouvoir encore évoluer malgré tout, pour soi, et au contact de l'autre.



Par ailleurs, le don de télépathie de Marion sera abondamment abordé pendant le récit et de façon très intéressante : les cerveaux des gens sont comparés à des maisons mentales avec des pièces à souvenirs, des salles de commandes, des éléments effrayants. Et en fonction de la personnalité de chacun, la maison sera différente : délabrée, luxuriante, labyrinthique… ce qui donnera un aperçu de personnages avant même qu'ils n'agissent dans l'histoire.



Mais ce don ne va pas sans heurts : migraines, fatigue sont les maux qui accompagnent l'utilisation de son pouvoir par Marion. On questionnera aussi son don à des fins lucratives en lui demandant de devenir un outil pour connaître les secrets des autres Historiens afin de se prémunir de toute menace (ce qui va à l'encontre de son éthique, de la vie privée des autres et de ses relations avec eux).



Un univers magique qui interroge notre réalité



Avec Ex Dei, et sous couvert d'un univers magico-steampunk, l'auteur distille quelques éléments de réflexion à l'intention du lecteur, qui interroge sa réalité.



La question du racisme envers les êtres magiques et les métisses déjà présente dans La stratégie des As, est à nouveau rappelée à travers le personnage de James, mais aussi de Jorg, le troll, et Elise, une demi-elfe qui a ouvert un club réservé aux métisses. Dans cet univers, à moins d'être riche, les elfes sont méprisés et invisibles aux yeux des humains, les trolls ont le statut de meubles et peuvent être exécutés ou rien, et les métisses, êtres stériles sont à peine tolérés. L'existence du Club d'Elise reste fragile, et une demi-elfe enceinte peut se voir privée de ses droits si les mages estiment qu'elle peut être un bon sujet d'expérience.



Les mages sont présentés d’ailleurs comme des scientifiques dangereux, imbus de leur personne, obsédés par les plaisirs, et au-dessus des lois car ils apportent la technologie à l’univers. On sent une critique universelle des puissants intouchables derrière leur exemple et la visite que leur rendra James sera assez éclairante à ce sujet.



Si l’action se déroule en majorité à Nowy Krakow, sorte de Cracovie imaginaire et dangereuse, l’auteur nous emmènera au début du récit dans une Afrique utopique où les ressources sont exploitées par les habitants, avec un fonctionnement plus développé et efficace qu’en Europe. Les cantines collectives, les immeubles de diamant et la météo non capricieuse en sont de bons exemples et nous interrogent sur notre Afrique contemporaine.



L’homosexualité et la transidentité seront aussi abordés mais avec toujours des histoires douloureuses : Mila est lesbienne mais s’est fait chasser de chez elle par ses parents à cause de ses penchants, tandis que le Lord Commandeur Obel n’a jamais pu afficher son homosexualité au grand jour à cause de son métier, forçant son compagnon Neige à se transformer en femme pour rester « conforme » à la notion de couple en vigueur à Nowy Krakow.



Enfin, le Cercle des Historiens interroge plusieurs sujets dans cette aventure. Déjà évoqué avec Marion concernant les partenaires amoureux, l’auteur parle de la solitude de ces immortels qui ne peuvent finalement vivre qu’entre eux, en groupe. L’amitié est rare et précieuse pour Marion, tout comme le fait de faire part de ses découvertes aux autres. Et le fait de rajeunir ou non peut s’avérer un choix assumé vis à vis de son identité.



Par ailleurs, Marion se pose des questions sur la manière dont son Cercle fonctionne : Est-ce que l’objectivité est réellement présente pour relater l’Histoire ou passe-t-elle par le vécu de chacun ? Est-ce le manque d’inclusion d’êtres magiques parmi les membres du Cercle leur permet d’englober l’Histoire dans sa totalité? Ce sont des questionnements que l’on retrouve concernant l’élaboration des manuels d’Histoire dans notre réalité.



En conclusion : Damien Snyers signe ici une suite réussie de son roman de braquage en mettant l’accent sur la maturité des personnages, la manière dont ils tirent des leçons de leur passé et comment ils se projettent dans l’avenir. Une intrigue où le danger est présent à tout instant, qui interroge de nombreux sujet actuels contemporains, avec une ouverture vers un troisième opus, qui je l’espère, permettra de résoudre de nombreuses questions laissées en suspens.
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Ex Dei

En conclusion, bien qu’Ex dei présente quelques petits défauts de narration (incohérences, Deus ex Machina, précipitations de certains évènements et chute peu convaincante), pour ma part, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Le style est encore une fois très fluide et permet de se plonger facilement dans l’univers visuel de Damien Snyers. L’arc narratif de Marion est passionnant (et moi aussi, je veux faire partie du Cercle!) et les valeurs présentes dans ce roman correspondent aux miennes. Bref, à vous de vous faire votre propre opinion maintenant!



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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La Stratégie des As

Une histoire de casse dans un univers fantasy qui commence de façon assez classique, avec un ton enlevé, plein d'humour. Quelques retournements de situation, que l'on voit parfois venir, mais qui ajoutent du piquant ; difficile de lâcher le livre sur le dernier quart.

Le plaisir de lecture vient avant tout de la voix du narrateur, terriblement vivant et attachant, une vraie réussite ; les dernières pages sont, de ce point de vue, extraordinaires.

L'univers, que l'on ne fait qu'effleurer, mériterait d'être approfondi dans un autre récit : vivement une suite.
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La Stratégie des As

Une lecture très sympa : La Stratégie des As, écrit par Damien Snyers et publié par ActuSf, avec une super couverture de Dogan Oztel.



Je dirais qu’il s’agit d’Urban Fantasy, dans le sens où le narrateur est un elfe, accompagné d’un troll et d’une demi-elfe, non pas dans un monde fictif mais dans le nôtre, avec une touche de Steampunk. La présence de créatures fantastiques dans notre monde était vraiment plaisante.



En plus, le cliché de l’elfe sage est ici cassée, les deux représentants étant des voleurs, arnaqueurs, bagarreurs, et qui ont des déboires avec une herbe addictive. Le troll, bien que brut de décoffrage, est sûrement le plus tendre du lot. xD



La narration du point de vue de l’elfe était maîtrisée, sa manière de parler, son caractère, étaient hauts en couleurs et rendaient l’histoire encore plus agréable à suivre. J’ai aussi trouvé le rythme bien géré, sans parler des idées instaurées par l’auteur, notamment sur le métissage. Sa relation avec ses amis, Elise et Jorg est également très complice, surtout avec le troll, Jorg (décidément très différent de celui de L’Empire Brisé de Mark Lawrence).



Avec Elise, j’ai apprécié que ça ne verse pas dans la romance mièvre, pareil avec Mila (dont la rencontre était comique sauf pour elle). Cette dernière apporte d’ailleurs une touche LGBT sans non plus tomber dans le cliché. Il s’agissait donc d’un quatuor attachant, que j’ai apprécié suivre durant leur mission de voler une pierre aux incroyables vertus.



Le livre comporte aussi une nouvelle sur Mila ainsi qu’une interview de l’auteur, qui a de bons goûts littéraires, vidéoludiques et musicaux. Je suis intéressée par le roman qu’il doit réécrire et qui met plus en avant la magie. J’aimerais bien voir un personnage mage et en savoir plus sur cet univers qui mêle le nôtre au Steampunk et à la Fantasy, ce qui a fait que des elfes, des trolls ou des pierres magiques fassent partie de notre société.



Donc oui, une lecture très sympathique, qui change de la Fantasy que je lis habituellement, qui se passe vraiment dans un autre monde, sans lien avec le nôtre. 🙂
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Les cambrioleurs rêvent-ils de dinosaures mécan..

Et si on embauchait des voleurs pour protéger une oeuvre de musée ? Tel est le point de départ de cette nouvelle de Damien Snyers dans le même univers que La Stratégie des As.



Mon avis :

Où l'on présente James, elfe voleur

James est un voleur, mais pas n'importe lequel : c'est un très bon voleur. Il est rapide, intelligent, distribue bourre-pifs comme personne et il est surtout très doué pour repérer les failles dans les systèmes de sécurité.



L'argent qu'il récolte lui sert à … ne rien faire. Un grand luxe quand on ne mange pas tous les jours à sa faim dans la ville de Nowy-Krakow. James est donc un voleur hédoniste et il opère seul. Il a aussi une forme de code d'honneur. La nouvelle se déroule avant La stratégie des As et à ce moment de son histoire, il ne peut compter que sur lui-même.



Aussi, alors qu'il fait trempette aux bains publics et qu'il laisse traîner l'oreille, il entend parler d'une affaire de protection de tableau dans un musée. le voilà sur le coup, même si cela implique de bosser pour le pire des voleurs : Jaroslaw, un bulgare taré, brutal, vicieux et surtout féru d'art.



Une intrigue qui introduit La stratégie des As

L'idée est simple : le conservateur du musée recrute une bande de voleurs pour protéger un tableau hors de prix. Car qui de mieux qu'un voleur pour déceler les failles de protection ? Et surtout, qui de mieux que le pire des voleurs pour s'assurer qu'aucun autre gredin malintentionné ne se risque à le doubler ou même tenter quoi que ce soit ?



Jaroslaw a des méthodes de recrutement et de management un peu douteuses, mais efficaces. Bien entendu, rien ne va se dérouler comme prévu car on ne peut pas faire confiance à des voleurs. Des rebondissements sont quand même au programme, avec un côté grec mais je n'en dirai pas plus.



Avec cette nouvelle, on met un pied dans La Stratégie des As sur un thème particulier : le statut des voleurs dans la ville. Considérés comme des êtres en marge, très peu dignes de confiance et surtout beaucoup discriminés, même dans des tâches de sécurité (cf la réaction de la commissaire d’exposition). Par ailleurs, le récit également met en avant le côté impitoyable de la ville de Nowy Krakow : sauver sa propre peau, coûte que coûte quitte à la jouer solo. Les moins intelligents se feront bouffer…



En conclusion : Une nouvelle très divertissante, quoiqu’un peu courte, qui permet de découvrir James avant la création de sa bande de La stratégie des As. A quand d’autres nouvelles sur ses autres compagnons ?



NB : Si vous souhaitez découvrir vous-même cette nouvelle et vous faire votre avis personnel, elle est téléchargeable gratuitement sur le site des éditions ActuSF.
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La Stratégie des As

Attiré par sa belle couverture, je me suis lancé les yeux fermés dans la lecture de ce roman. Je n’ai eu que très peu l’occasion de découvrir des récits alliant braquage et fantasy, du coup, sans hésiter, je me suis plongé dans "La Stratégie des As".



Pour être franc, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Je n’ai pas réussi à réellement m’attacher aux personnages et n’ai pas non plus été sensible au style du narrateur (et personnage principal).



Passer cela, l’histoire est tout de même agréable. La petite bande hétéroclite est sympathique, fonctionne bien et l’univers fantastique est cohérent. Le mystère autour des employeurs et de l’objet de convoitise est intéressant et, avouons-le, un casse bien fait est toujours efficace.



Si "La Stratégie de As" n’est pas un coup de cœur, ce roman de Damien Snyers est tout de même une lecture agréable.
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La Stratégie des As

Quand braquage à l'italienne rencontre un univers de féérie…



Une fine équipe de marginaux



Le destin a fait qu'ils se sont rencontrés, pourtant tout les oppose…ou presque.



James, Jorg et Elise ont ceci en commun qu'ils sont des êtres en marge de la société, poursuivis par les agents de police un peu trop zélés ou tout simplement par racisme.



Dès le départ, on comprend que certains êtres magiques ne sont pas vraiment les bienvenus dans Nowy-Krakow. La ville a beau être réglée par des mages au niveau de la météo (enfin…quand ça marche !), les minorités ont des difficultés à trouver leur place.



Les trolls sont persécutés à cause de leur culture vue comme barbare, de leur force et de leur grande taille. Rien n'est d'ailleurs adapté à Jorg pour s'asseoir ou se loger. Par ailleurs, c'est un troll bavard, chose peu courante parmi ceux de son espèce.



Le problème d'Elise est qu'elle est une demi. Mi-elfe/mi-humaine, elle est ostracisée du fait de cette mésalliance, et de ce fait n'appartient vraiment ni à l'un, ni à l'autre race. Son rêve le plus cher est d'ailleurs de créer un club réservé aux « demi » qui comme elle sont persécutés afin de leur offrir un lieu où ils seraient en sécurité et pourraient échanger.



James… est un elfe particulier. Il a été longtemps sous l'emprise d'un humain qui l'hypnotisait pour lui faire réaliser de basses besognes. Bien qu'il en ait appris toutes les ficelles du métier d'escroc, il en garde un très mauvais souvenir et déteste les humains.



Quant à Mila…ses préférences sexuelles n'ont pas plu à ses parents et chassée de chez elle, elle a dû apprendre à voler pour survivre. Son arrivée dans l'équipe ne se fera pas sans heurts. On en apprendra plus sur son passé en fin de roman, dans une nouvelle qui lui est consacrée.



Un braquage à rebondissements



Ce qui devait être un cambriolage plutôt simple va s'avérer finalement plus complexe.



Astur est un petit malin qui dès le départ prend des dispositions pour que Jimmy et sa bande ne le doublent pas.



Il engage également plusieurs équipes, ce qui va nuire au travail des trois compères.



Par ailleurs, la maison est bien gardée et comme hermétique. Impossible d'y entrer et pourtant James n'a pas vraiment le choix : il doit absolument réussir ce braquage pour plusieurs raisons.



La retraite dorée n'est pas son seul argument. Se protéger ainsi que son équipe restent des objectifs bien suffisants.



Cependant, l'élaboration du braquage traîne un peu en longueur, les actions s'enchaînent et on s'attend bien sûr à un dernier retournement de situation parfaitement assumé.



A travers cette histoire, on sent l'influence de films tels que  Ocean's eleven mais aussi Braquage à l'italienne dont l'auteur est plutôt fan (selon l'interview présente à la fin du livre et réalisée par ActuSF). On pense également à la série de Scott Lynch : Les salauds gentilhommes (Bragelonne), même si James n'a pas la même envergure que Locke Lamora.



Un questionnement sur la société



Plusieurs sujets sont évoqués en lien avec la société constituée dans Nowy-Krakow, comme l'immortalité, le racisme ou la fonction publique.



Astur souhaite retrouver la santé et la vie éternelle grâce au rein d'Isis. Mais il n'explique pas comment, et  James le découvrira par la suite avec horreur. Se posera alors la question : Quels sacrifices valent de devenir immortel? A quelles extrémités l'homme est-il prêt à aller pour ne pas mourir ?



En conclusion : Damien Snyers a le don de nous transporter dans un braquage digne des plus grand films tout en mélangeant subtilement des éléments féériques qui apportent une touche d’originalité à son histoire. Un roman qui se lit d’une traite et dont on espère une suite prochaine qui pourrait répondre à des questions laissées en suspens.



NB : Si vous souhaitez découvrir une suite à cet univers, rendez-vous sur le site ActuSF qui vous propose une nouvelle inédite gratuite en version numérique de l’auteur intitulée Les cambrioleurs rêvent-ils de dinosaures mécaniques ?
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