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Critiques de Daniel Grenier (39)
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Françoise en dernier

Roman de la route, pastorale américaine, envolée buissonnière, récit d’apprentissage, petit manuel féministe, Françoise en dernier est la trajectoire d’une conscience libre. Celle d’une adolescente bouillonnante et assoiffée d’expériences — mais sans un iota de sexualité — qui choisit de donner une forme à ses rêves.
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Françoise en dernier

Un style unique, enlevant. Daniel Grenier nous fait entrer et sortir de la tête d'une jeune femme qui va très loin, partout en Amérique, en fait, pour se perdre en soi. Quelque chose comme le plus beau voyage qu'on puisse souhaiter.
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Françoise en dernier

Vous aimez les histoires tragiques ? Vous aimez les histoires d’adolescents en mal de vivre, à la recherche de l’amour, en rupture totale avec leurs parents ? Sachez que Françoise en dernier est tout le contraire.

1997, Françoise, 17 ans, cleptomane sur les bords, vit sa vie, agit à contre-courant des jeunes de son âge, ne se mêle pas aux autres et préfère visiter des maisons abandonnées plutôt que de traîner avec des copines.



Françoise a aussi une fâcheuse tendance à fuguer, pas assez longtemps pour que ses parents se soucient de son absence mais assez pour trouver dans ses fugues une légère excitation. Quand elle découvre l’histoire d’Helen Klaben, Françoise veut aller à sa rencontre pour comprendre comment cette aventurière a survécu après son crash d’avion. Pour aller sur les pas de cette femme, elle quitte sa banlieue montréalaise, passe la frontière et se retrouve en Amérique où elle passera d’un état à l’autre et rencontrera des personnes qui l’aideront dans sa quête. Elle ne crée, cependant, aucune amitié forte pendant ce voyage, se servant plutôt de ce que ces personnes lui apportent.

Ce livre montre un autre visage de l’adolescence n’ayant pas froid aux yeux et se fichant des conséquences (ce point est commun pour tous les adolescents, n’est-ce pas ?) L’empathie n’étant pas le principal trait de caractère de Françoise cause parfois des réactions assez déconcertantes.

Pour la narration, ne vous attendez pas à quelque chose de linéaire mais plutôt à une histoire éclatée. Le lecteur est baladé d’une vie à l’autre, celle de Françoise et celle d’Helen que nous découvrons petit à petit.

Ce road trip version jeune offre un vent de fraicheur divertissant dont l’héroïne m’aura déconcertée. L’histoire d’Helen Klaben m’aura beaucoup plus passionnée (retrouvez sa folle aventure ici, article en anglais)
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Françoise en dernier

Les critiques de ce livre sont généralement assez bonnes car Daniel Grenier est un écrivain méritoire, et le projet qui sous-tend ce livre - comment on peut se construire en s'appropriant l'histoire d'une autre personne, en l'occurrence ici celle d'Helen Klaben - est intéressant.



Là où la lecture est plus difficile, c'est que, bien que ce ne soit pas mentionné ni probablement intentionnel, le personnage principal, Françoise, a tous les traits du narcissisme ; elle n'éprouve pas d'empathie pour les gens autour d'elle et ressent très peu d'émotions, comme en fait foi le premier chapitre, qui raconte comment son petit frère s'est fait mordre par un renard quand ils étaient petits.



Conséquemment, cette quête de soi/de l'autre ressemble plus à une sorte de vampirisme qu'à une vraie recherche identitaire. Je dis vampirisation car il m'apparaît que Françoise n'a pas de personnalité propre et qu'elle se construit en vampirisant les autres. En effet, elle ne crée rien ; elle tague ce qui ne lui appartient pas et, surtout, squatte les maisons des autres pour s'approprier leur vie :

« Ça lui permettait de penser à plein de choses, elle se sentait étrangement chez elle, au centre d'une activité humaine interrompue, des pièces sans personne dedans, mais fonctionnelles, animées par des lignes de vie, des circuits de mouvement qu'elle tentait d'imaginer. » (34)

Elle vole pour la même raison (son premier vol, le peigne de sa grand-mère, elle le vole parce qu'il sent les cheveux de sa grand-mère, pas même une odeur agréable) – et de toute façon elle finit par jeter les choses qu'elle vole - preuve supplémentaire s'il en était besoin qu'elle s'en fout des autres.



S'approprier l'histoire d'Helen Klaben est un pas de plus, un défi plus grand qui devrait donner plus de consistance à Françoise, même si à certains moments cela semble un prétexte pour se mettre à parcourir les routes : « Elle avait le même âge qu'Helen Klaben et elle avait soudain trouvé une raison de s'acheter un billet d'autobus pour l'Oregon, ou la Californie. »



Difficile, donc, de s'attacher à une telle héroïne et, sans les passages sur Klaben, merveilleusement rendus, le tout rappelle un peu le froid de l'acier et on prie pour ne pas croiser la route de Françoise ou de ses copines, au Yukon ou ailleurs. Gare à vos portefeuilles.



Bref, l'auteur a l'ambition tout à fait louable d'inscrire son héroïne dans une lignée de femmes fortes et indépendantes mais n'a réussi qu'à me donner froid dans le dos, malheureusement. J'ai aussi été un peu agacée par le fait que, même si une grande partie du roman se passe "en anglais", le tout demeure écrit en québécois, ce qui ne permet pas un réel sentiment d'étrangeté. Par exemple, la fille du Tennessee: "C'est le temps de décrisser, envoye, a répété Sam" ???
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Françoise en dernier

À de longues années-lumière de son premier roman peuplé de gars, Daniel Grenier a écrit, avec Françoise en dernier, son premier road novel de filles. Une fugue américaine, un élan de liberté où une adolescente habite les accidents de sa vie.
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Françoise en dernier

Ce récit est du papier de soie. Délicate, raffinée, la lecture est une nage dans un lac de haute montagne. Régénérant, il faut se laisser emporter dans le profond du texte et attendre l’inaugurale offrande d’un incipit qui ouvre la voie d’une lecture aérienne. « Quand Françoise était petite, son frère s’est fait mordre par un renard enragé. » Françoise va s’échapper de ce drame qui lui colle à la peau. En agissant à contre-courant en cherchant l’issue de secours. Inconsciemment, elle va faire un pas de côté. Salvateur, ce dernier se murmure en fuite du conventionnel. Françoise va grimper sur les toits métaphoriques. « La première chose que Françoise a volée, c’est le peigne de sa grand-mère. Personne ne s’en est jamais rendu compte, alors elle a recommencé et elle a volé autre chose. » Françoise n’est pas délinquante. L’histoire n’est absolument pas dans cette contrée. Plutôt dans le versant de la lumière. Ses parents semblent le matin clair, cette montée en puissance d’une tolérance pour cette jeune fille qui se cherche. Elle lit un reportage qui va être le détonateur. Le fil rouge des jours qui vont tourner à vive allure à l’instar des pages de « Françoise en dernier » Elle va partir. Non pas fuguer. La porte est entrouverte. Ses parents savent le roc sur lequel leur fille est assise. La détermination d’un départ fusionnant avec un but à atteindre pour le meilleur ou pour le pire. Et là, le beau est une révérence. Françoise s’éloigne et les images d’Helen Klaben et Ralph Flores vont hanter ses jours. Suite à un accident d’avion, ces derniers sont restés 49 jours, seuls, dans la forêt du Yukon. Tels des Robinsons, blessés, ils ont survécu à la folie du désespoir et de faim et soif. « Elle est partie à la rencontre d’Helen dans les jours qui ont suivi. Sans écrire de mot, sans laisser de message. Elle se faisait pleinement confiance, elle pensait que rien n’était à son épreuve et elle avait le sentiment que ses parents le pensaient aussi. » Françoise veut comprendre. Cet évènement la hante, la heurte. Il devient magnétique, nécessaire pour elle. A l’instar d’un appel d’air, d’une raison existentialiste. Une initiation vitale pour enfin trouver sa voie. Les épreuves sont mentales. Certaines sont éprouvantes. L’écriture de Daniel Grenier est le signal au bout de la nuit. Attachante, douée, elle ne cède rien et relève en délicatesse vêtue le front de Françoise. Ici, nous sommes conviés au regard des rencontres riches, formidables, fraternelles. Parfois, pas. L’alliage est subtil, calme. Ce récit est un labyrinthe du cœur. Le renard est une parabole. Piégeant, mais qui pousse Françoise dans le dos. « Ici, chaque jour elle le constatait, tout était à inventer et à réinventer. Ici, on pouvait se rêver soi-même, on savait que ce qui existait à l’intérieur de nous pouvait un jour sortir et nous illuminer, jusqu’à ce que les autres soient quasiment aveuglés de beauté. » Ce qui est tremblant et bouleversant dans ce grand livre est cette quête. Cette certitude d’atteindre sa propre réalité. Tout se passe dans cet espace-temps. Entre Françoise qui se métamorphose tel « Le Phénix » qui renaît de ses cendres, et l’affrontement entre les turbulences d’un accident d’avion, cruelles sensations de mise en abîme. Laisser ce fluide atteindre la rive subrepticement. Le regain est là. Publié par les majeures Editions « Le Quartanier » A noter une magnifique photo (Pink Tree) en première de couverture de Justine Kurland.
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Françoise en dernier

Je viens tout juste de terminer ce livre... deux jours de lecture relativement tranquille. Ce livre m'a fait ni chaud ni froid, c'est une lecture simple et agréable lorsque l'on ne souhaite pas s'investir. J'aurais aimé par contre que l'auteur nous en dise plus long sur le personnage principale, qu'il nous la rendre plus attachante, je suis resté sur ma faim à ce niveau. Cela reste malgré tout un petit livre sympatique.
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Françoise en dernier

L’héroïne du nouveau roman de l’écrivain québécois rêve de vraie vie et prend la route. En vain. Et c’est superbe.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Héroïnes et tombeaux

Alexandra Pearson, journaliste reconnue, part à la recherche des derniers moments de la vie de Ambrose Bierce, un écrivain et journaliste qui a vécu longtemps au Mexique et qui est disparu mystérieusement. Elle reçoit le dernier manuscrit qu’aurait écrit l’auteur, en même temps que son destin entre en contact avec celui de Helen Klaben, une exploratrice qui a survécu a un accident d’avion dans les années 70, celui de Françoise, son amie perdue et celui de son père, figure qui apparaît et disparaît à tout vent de sa vie.



Cet œuvre fait aussi le portrait de l’anthropophagie au Brésil au début du siècle.



Un début de lecture très intéressant qui s’arrête brusquement lorsqu’on commence la partie sur le Rapport de Bierce; très long et légèrement impertinent.
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L'année la plus longue

Ah, l’immortalité ! Aimé et Thomas sont tous les deux nés un 29 février, l’un en 1760 et l’autre dans les années 1990. En sautant d’un personnage à l’autre, on découvre l’histoire de l’Amérique du Nord, du Québec, d’une famille et d’un mystère et tout ça sur 4 siècles. Un roman ? Non je dirais plutôt un conte onirique et qui se termine dans le futur. Peut-on ne vieillir d’un an que tous les quatre ans ? J’ai trouvé un peu compliqué de suivre ces personnages, dans un chapitre on est en 1938, dans le suivant on saute en 1987 et ainsi de suite. Une deuxième lecture serait certainement idéale, car j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose par manque de temps. Ce livre a eu le prix littéraire des collégiens au Québec. YR
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L'année la plus longue

Comme son titre, je trouve ce roman un peu long ...

L'idée de faire d'un seul personnage le témoin de presque 2 siècles aux états-unis est intéressante : on accepte assez bien le tour de passe passe qui consiste pour quelqu'un nait le 29 Février à n'avoir qu'un anniversaire tous les 4 ans. Donc, il vieilli 4 fois moins vite ! Pourquoi pas ?

Mais j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire ancienne des guerres entre le Canada et les britanniques, puis les nordistes et les sudistes.

C'est un roman fleuve qui a de bonnes pages mais qui ne m'a pas convaincue, alors que les critiques littéraires sont dithyrambiques.
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L'année la plus longue

Si vous n'avez qu'un livre à lire, c'est celui-ci. Un roman où le fantastique et le réel se mélange pour nous faire vivre l'histoire, celle connue et aussi celle du quotidien. Tout cela à travers la vie d'Aimé, né un 29 février 1760 et qui vieillit d'un an à tous les 4 ans. Un livre qui nous fait traverser le temps dans cette Amérique qui est aussi le Canada. Il ne faut pas avoir peur du côté fantastique car il n'est llà que pour soutenir l'histoire.
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L'année la plus longue

Le concept du livre était très intéressant, j'avais très hâte de m'y plonger.

Thomas Langlois, né un 29 février, ne peut exister, vieillir, qu'à tous les 4 ans. Son père, Albert, disparaît un jour et sa mère l'élève ensuite comme tous les autres petits garçons. On suit les traces d'Albert qui remonte la vie de son ancêtre, Aimé Langlois, né lui aussi un 29 février, entre les États-Unis et le Québec sur un peu plus de 200 ans pour tenter de percer le secret de ce mystérieux aïeul, un "leaper".

J'ai été déçue, trop souvent habitée par le sentiment que l'auteur "s'écoute écrire". Plusieurs passages s'étiraient en longueur ce qui m'a fait trop souvent décrocher. Je ne nie pas toutefois que c'est la un roman très bien écrit, ça, je l'accorde à l'auteur! Mais je suis d'avis que l'histoire aurait été beaucoup plus fascinante si on avait fait plus court.
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L'année la plus longue

super critique sur france inter librairie francophone 170916
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L'année la plus longue

L’histoire est assez originale et l’idée de départ est certainement la force de ce roman. Le héros, Thomas Langlois, est né un 29 février comme son aïeul Aimé Bolduc. Ce dernier a une existence particulière : il ne vieillit que tous les quatre ans, lors de son « vrai » anniversaire. Dès lors, le père de Thomas, Albert Langlois, se demande si son fils aura le même destin et part sur les traces de ce fameux ancêtre.



Plusieurs thèmes s’entremêlent dans ce roman très riche : la famille, l’histoire des États-Unis et du Québec mais aussi le temps qui passe. Dans la première partie, l’auteur raconte la vie du jeune Thomas Langlois dans les années 90 aux États-Unis. Il comprend qu’il n’est pas tout à fait comme les autres mais on n’en sait pas beaucoup plus à ce stade. Cette partie se termine par un terrible événement pour Thomas dans un climat tendu entre les différentes communautés ethniques de la ville. Malgré quelques difficultés à rentrer dans le livre et les quelques longueurs du début, je me suis attachée au personnage de Thomas et j’ai rapidement voulu en apprendre davantage sur sa destinée particulière.

Dans la seconde partie, l’auteur délaisse complètement Thomas pour se concentrer sur l’histoire d’Aimé Bolduc. On parcourt alors trois siècles d’histoire de l’Amérique avec bonheur en passant d’une époque à l’autre, sans pour autant être complètement perdu. J’ai adoré les scènes de guerres, violentes et parfaitement décrites avec des affrontements terribles sur plusieurs pages ainsi que les passages sur le combat des Noirs américains pour leurs droits. J’ai donc beaucoup aimé l’atmosphère de cette seconde partie d’autant plus qu’elle est servie par une écriture poétique et recherchée, ce qui ne gâche pas le plaisir ! De plus, la touche fantastique surprenante se mêle habilement au réel et c’est plutôt agréable.

Dans la dernière partie, on retrouve avec plaisir Thomas si bien que les derniers chapitres auraient mérité d’être un peu plus longs. J’ai tout de même été surprise de retrouver des dialogues en anglais (peu nombreux, je vous rassure) qui n’étaient pas traduits mais, personnellement, cela ne m’a pas gênée.



Bref, après un début un peu difficile, je me suis peu à peu plongée dans l’histoire et je l’ai savourée avec plaisir jusqu’à la dernière page. Un auteur à découvrir !
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L'année la plus longue

Pourquoi je l’ai choisi:



J’ai été intriguée par ce synopsis, et les petits avis positifs que j’ai vu jusqu’à maintenant. J’ai eu envie de me laisser prendre au jeu, de compter différemment…

Ce que j’ai ressenti:…Un sentiment mitigé…



J’ai un peu de mal à expliquer mon ressenti: j’ai aimé certaines choses, et d’autres moins…



Je me suis attachée à un personnage en particulier, Aimé, son histoire, son destin, sa vie hors norme. J’ai bien accroché à cet anniversaire extraordinaire, au côté fantastique, à sa participation à l’Histoire des Etats-Unis. Qui ne rêverait pas de toucher presque l’immortalité?



Aimé avait traversé deux fins de siècle, deux débuts de siècle, ces périodes troubles où tout était à la fois mourant et plein de vie, où la déchéance des uns côtoyait le renouveau optimiste des autres.



J’ai apprécié cette plume, au rythme soutenu. Il y avait beaucoup de jolis passages, et j’ai aimé l’originalité de cette date si particulière, qui fait qu’on traverse les siècles avec un seul et même personnage. C’était intense, intéressant.



Il y a toujours de l’inconscience dans le courage, bien sûr, ce n’est pas moi qui vais dire le contraire.



Oui, mais voilà, Aimé Bolduc et son destin ce n’est que la partie centrale, le corps du roman. Reste que je me suis ennuyée, au début et à la fin du roman. Au début, c’est gênant forcement, car on risque de laisser tomber cette lecture, mais plus encore la fin, car c’est la dernière impression qu’il nous reste…



Pourtant, Thomas, c’est le descendant de cet être exceptionnel, leurs vies s’entremêlent, mais je n’ai pas accroché. Je ne m’explique pas pourquoi, un personnage plutôt que l’autre…



En refermant ce livre, je me dis, que ce que j’en retiendrai essentiellement, c’est le grand panorama historique des évènements marquants qui ont bouleversé les Etats Unis. On a de très beaux moments mis en scène, mais peut être que la façon de les mettre en place dans le récit m’a fait décrocher à de nombreuses reprises. Ce qui est sur, c’est que je suis certainement passée à côté de quelque chose, et que c’est un livre qui ne laisse pas indifférent. Le mieux est encore de vous en faire votre propre avis…



Certes, ce n’était pas sa guerre, mais la guerre était grandiose et enlevante quand on y pensait.

Remerciements:



Je tiens à remercier chaleureusement, le site Babelio et son opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion pour l’envoi de ce livre. Merci de leur confiance.


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L'année la plus longue

Tout au long de ce captivant récit, je me demandais, en arrière-plan « Mais de quelle façon est-ce que je vais bien pouvoir parler de ce roman?! ». Après l’avoir vanté à plusieurs de mes collègues, un de ceux-ci m’a glissé les mots-clés pour commencer à en parler : c’est une histoire historico-fantastique. Ou plutôt, des histoires.



Alors donc, c’est l’histoire de Thomas Langlois, à travers la vie de ses ancêtres; de Laura, sa mère, d’Albert, son père, de ses grands-parents Howell, mais d’abord et avant tout, d’Aimé Bolduc.



Aimé Bolduc, l’ancêtre et le contemporain de Thomas Langlois, né le 29 février 1760 près des plaines d’Abraham. Aimé l’homme aux multiples pseudonymes. L’homme qui a connu la guerre de Sécession, la prohibition, la fièvre du radium et du cinéma, la ruée vers l’or, les guerres mondiales, et effleuré bien d’autres évènements du dix-huitième, du dix-neuvième et du vingtième siècle, sans pour autant y plonger en profondeur.



Albert Langlois, le père, rongé par une obsession. Laura, la mère, le cœur de sa famille. Unis par amour. Amour couronné par leur fils Thomas, qui grandit entremêlé dans les idéaux et la langue canadienne-française d’Albert et la langue anglaise et la mentalité de Laura. Ainsi que dans les mentalités américaines profondes léguées par ses grands-parents Howell et celles enseignées par Mary.



Thomas Langlois, né le 29 février, comme Aimé. Membre de la confrérie des Twentyniners de par sa date de naissance. Jeune homme éprouvé et qui traverse néanmoins les années avec grâce, véritable précurseur dans son domaine. Son histoire continue au-delà du récit de ce roman, qu’on entraperçoit déjà dans les dernières pages qui augurent des années qui suivront 2015.



Véritable roman d’aventures et de confessions, de réflexions et de communions avec la nature, on découvre les montagnes qui couvrent notre magnifique continent et l’histoire des hommes. Le tout raconté par les magnifiques mots d’un jeune auteur.
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L'année la plus longue

Dans ce roman, nous suivons la vie de 2 personnages nés tous 2 un 29 février et ne vieillissant que tous les 4 ans. Les premières pages nous amènent dans les années 80 faire la connaissance de Thomas. Et dès ces premières pages, j’ai buté sur le style de l’auteur pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il utilise des mots du vocabulaire québécois qui ne me sont pas familiers, normal me direz-vous c’est sa langue. Oui mais pas la mienne ! Ensuite, de manière fidèle je pense à la façon dont vivent les gens là bas, certaines phrases de discours sont en anglais. Et ne sont pas traduites par l’éditeur donc encore une fois avec mon très mauvais anglais, j’ai eu du mal. Et enfin, l’auteur fait des parenthèses dans son récit pour raconter pourquoi il a fait le choix de raconter ça ainsi et pas autrement. Beurk ces passages m’ont vraiment agacée même si heureusement ils sont rares.



Par la suite, nous faisons la connaissance de l’autre personnage du roman, Aimé, né en 1760 et qui va arriver donc 200 ans plus tard à l’âge de 50 ans (divisez par 4 logique). On va découvrir sa vie sur plus de 2 siècles avec un très grand lien avec l’histoire du Canada et des Etats Unis de l’époque. Bon, soyons honnête, je ne connais pas cette période de l’Histoire et elle ne m’intéresse pas beaucoup à vrai dire. Du coup, le récit a été bien long pour moi d’autant plus que l’alternation des chapitres n’est pas linéaire dans le temps.



Ma lecture a vraiment été compliquée par 2 choses. D’abord, le mystère du vieillissement plus lent des 2 personnages n’est pas expliqué en détail, c’est un peu sous entendu et jamais il ne sera fait aucune hypothèse ou enquête sur pourquoi ils vivent ainsi comme si le simple fait de la date de naissance suffisait à tout expliquer. Et ensuite, les chapitres sont des grosses coupures et le lien de l’un à l’autre est trop absent, hop on saute à une autre période et débrouille toi lecteur pour recoller les morceaux entre les chapitres !



Bref, à ce stade j’ai déjà critiqué tellement de choses que vous n’avez sûrement même pas envie de continuer à lire mon avis. Moi j’ai du faire l’effort pour finir ma lecture aussi ! Il y a quand même un joli passage dans la fin du roman lorsque nous revenons à l’histoire de Thomas qui renouera des liens avec son père Albert avec qui il n’a pas grandi. Ce passage était vraiment joli, il racontait une belle relation père-fils marquée par l’histoire de leur ancêtre Aimé.



Quant à la fin du roman, j’avoue qu’elle m’a laissée de marbre…
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L'année la plus longue

Ce roman a un sujet de départ attrayant : en effet, il raconte l’histoire d’un homme, Aimé Bolduc, né un 29 février, au 18e siècle, et qui ne vieillit que tous les quatre ans. Il vit donc quatre fois plus qu’un humain normal. Il traverse donc le 18e, le 19e et le 20e siècle, vivant quantité de guerres et d’événements en tout genre.

Là où se trouve la difficulté pour le lecteur, c’est dans la façon que l’auteur a traité cette histoire. Ce sont des paragraphes denses, avec très très peu de dialogues. Les chapitres ne sont pas chronologiques puisque l’on passe allègrement d’un siècle à un autre, pour revenir en arrière, plus en avant, puis repartir. Cela donne presque le tournis !



Cette écriture très dense, ressemblant plus à des résumés ou à des anecdotes rapportées, empêche le lecteur de se sentir vraiment impliqué. On n’éprouve pas de sympathie pour le héros, ni d’antipathie d’ailleurs.

Mais au-delà de cette approche, le roman reste agréable à lire, très instructif, très documenté. On découvre les grands événements sous d’autres angles. De plus l’écriture est maîtrisée, dynamique.
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L'année la plus longue

Épopée, conte, saga, récit américain, est-on devant une certaine histoire de l'Amérique? Ou, est-ce que ce serait des histoires dans l'Amérique? Comment décrire sans la réduire cette oeuvre particulière dans le panorama littéraire québécois? Je ne crois qu'on puisse dire qu'il s'agit là d'un roman historique selon les codes généralement admis. À mon avis, c'est surtout un roman où l'imaginaire croise l'histoire à plus d'un moment. Thomas, comme son aïeul Aimé, est né un 29 février. Cela fait de lui un leaper, un membre de l'ordre des twentyniners. Mais a-t-il comme son ancêtre la particularité de ne vieillir que tous les quatre ans?



Les aventures d'Aimé au travers trois siècles de développement de l'Amérique du Nord, entre le Canada et les États-Unis, nous feront visiter ou revisiter des événements historiques comme des moments intimes de la longue vie de celui qu'on accompagne ou qu'on suit à travers les recherches d'Albert, le père de Thomas. Ce sera, notamment, des batailles appartenant à la Guerre de Sécession, des faits de la conquête britannique du Canada, des instants du déplacement des Amérindiens, un trafic d'armes en faveur des patriotes, un trafic d'alcool lors de la Prohibition, c'est aussi un certain Québec d'hier et d'aujourd'hui, de Montréal à Sainte-Anne-des-Monts.



«[...] est-ce possible d'avoir été conscient de toutes ces choses, d'avoir été témoin de toutes ces vies, et de ne pas avoir eu de rôle à jouer dans leur avènement?» [D. G.]



J'ai lu L'année la plus longue après avoir récemment terminé Elles ont fait l'Amérique de Serge Bouchard et de Marie-Christine Lévesque. Ce sont deux écrits distincts qui nous font prendre conscience de façon évidente de toute l'américanité du Québec.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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