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Critiques de Daniel Sanchez Pardos (42)
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Barcelona

Barcelone 1874, Antoni Gaudi, alors étudiant en seconde de l'Ecole d'architecture, sauve d'une mort incertaine Gabriel Camasara, récemment revenu de six ans d'exil à Londres, en l'écartant de la course folle d'un tramway dont les chevaux se sont emballés suite à l'incendie de l'immeuble abritant "La Gazette du soir" ; dessinant la scène pour le journal concurrent les "Nouvelles illustrées" : la flamboyante étoile montante des illustrations Fiona Beggs amie anglaise de Gabriel... Ce trio va nous emmener dans une grande aventure à travers cette Barcelone pour l'instant républicaine, de jour comme de nuit, des grandes maisons bourgeoise aux bas fonds les plus lugubres. Vous découvrirez. Siiiiii, vous découvrirez par vous-mêmes. En tout cas, je vous y encourage et vous laisse ce plaisir... d'une ballade d'un autre temps.



J'ai beaucoup aimé cette atmosphère de petits secrets échangés entre amis, d'hypothèses et de réflexions entre soi, à deux, à trois, les repas partagés, les soirées débridées, les pensées vagabondes, l'alcool sans modération, l'expérimentation des opiacées, les discussions sur la photographie, le dessin, l'enthousiasme et les débordements de la jeunesse, ce parfum puissant de la vie à croquer, ce souffle de liberté... en contraste vis-à-vis de la froideur affichée, la discrétion et les jeux de pouvoir des adultes : meurtres, emprisonnement, coup d'état... J'ai beaucoup aimé cette remontée dans le temps et somme toute ce petit cours d'histoire bien intéressant. J'ai beaucoup aimé ces promenades dans cette Barcelone disparue. J'ai beaucoup aimé ce personnage de Gaudi-Holmes et surtout cette Fiona-Adèle Blanc-Sec, l'indécis Gabi ainsi que cet attendrissant Ezequiel-Gavroche. Sans oublier Margarita qui grandit si vite. Ah comme on s'attache, j'ai l'impression de l'avoir connue toute petite.



Mais attention, connait-on jamais vraiment, même ses meilleurs amis !?



"- Je n'ai pas de chagrin d'amour, crois-je lui avoir dit, tentant de centrer mon regard sur son visage mal défini.

- Ne vous trompez pas, monsieur, répliqua-t-il. Nous en avons tous." p.97



C'est à regret que je referme cette belle histoire mais c'est avec un très grand plaisir que je remercie Babelio, les éditions presses de la cité et bien plus encore l'auteur Daniel Sanchez Pardos de me l'avoir offerte. A quand une adaptation BD en plusieurs tomes et/ou cinéma ?
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Barcelona

Barcelone, 1874. Après six années d'exil à Londres, Gabriel Camarasa est de retour dans sa ville natale et s'apprête à faire sa rentrée à l'Ecole d'architecture quand il manque de se faire renverser par le tramway dont les chevaux se sont emballés, rendus fous par la fumée d'un incendie. Et, si Gabriel est sauvé in extremis par un élégant jeune homme, les bureaux de La Gazette du Soir ne sont plus que cendres fumantes. Très vite, il oublie ce fait divers quand, à sa très grande joie, il retrouve son sauveur devant son école. Il s'agit d'Antoni Gaudi, lui aussi aspirant architecte; un excentrique qui devient très vite son meilleur ami. Mais bientôt, cette affaire d'incendie se rappelle à sa mémoire. En effet, son père, un homme d'affaires en vue, décidé à diversifier ses activités, a pris la tête des Nouvelles Illustrées, concurrent de la Gazette. Et la rumeur enfle dans la ville. Sempronio Camasara serait non seulement à l'origine du sinistre mais il serait revenu à Barcelone pour faire tomber la République et restaurer les Bourbons sur le trône d'Espagne. D'abord sceptique, Gabriel doit se résoudre à accepter qu'il ne connaît ni son père, ni ses affaires. Et même s'il s'en est toujours tenu éloigné, il est bien obligé de s'impliquer quand Sempronio est accusé de meurtre et arrêté. Avec Gaudi son nouvel ami, et Fiona, une journaliste- illustratrice anglaise dont il est amoureux, il se lance dans une enquête qui, il l'espère, disculpera son père.



Bienvenue à Barcelone ! Bouillonnante et mystérieuse, la cité catalane dévoile ses secrets et ses complots sous la plume inspirée de Daniel Sanchez Pardos. Dans un contexte politique tendu, entre partisans de la république en place et bourbonnistes, l'auteur a eu la bonne idée de faire du célèbre architecte Antoni Gaudi l'un de ses personnages. Au côté du candide Gabriel, Gaudi, encore étudiant, apparaît comme une sorte de dandy arrogant, fin connaisseur des bas fonds de la ville, aux facultés de déduction dignes de Sherlock Holmes. Mais la gente féminine n'est pas en reste avec la sœur de Gabriel, Margarita, jeune fille de bonne famille, intelligente et curieuse et Fiona, l'anglaise rousse incendiaire qui, d'un coup de crayon affûté, dessine les scènes de crime avec un réalisme effrayant. Quatre jeunes gens aux caractères différents, réunis par un soif de vivre et d'expérimenter propre à leur âge. Avec eux, on découvre aussi bien les salons huppés que les ruelles obscures, les soirées alcoolisées, les paradis artificiels, les goûters bien comme il faut. A l'opposé de cette jeunesse qui se cherche, qui expérimente, qui rêve aussi de révolution, les adultes ourdissent, dans le plus grand secret, des complots politiques en vue de mettre le jeune Alphonse, exilé en France, sur le trône d'Espagne, dans le but pas toujours avoué de s'attirer la gratitude et les faveurs du souverain.

Dans le contexte historique de 1874, Daniel Sanchez Pardos nous livre un polar historique passionnant entre conspirations, amitiés, amours et trahisons dans une Barcelone d'ombres et de lumières. Magique !
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Barcelona

Une promenade dans le contexte historique de Barcelone de 1874, un thriller où on rencontrera Antoni Gaudí.



Attiré par ce personnage historique? Sachez qu’il s’agit ici d’un Gaudí d’avant les grandes œuvres, un étudiant en architecture. Même s’il a déjà des idées bien arrêtées sur la valeur de son génie, il ne sera nullement mention des grands projets qui l’ont rendu célèbre.



Difficile cependant de savoir jusqu’à quel point ce Gaudí est fidèle au célèbre architecte. Il ne s’agit pas d’une biographie, Gaudí apparait comme un personnage du roman et sert à enrichir le décor, comme les événements historiques qui se dérouleront à cette époque troublée de l’Espagne.



L’autre raison de choisir ce roman, c’est Barcelone. En plus d’une promenade sur la Rambla et dans les larges avenues de la ville, l’auteur nous entraîne dans les ruelles des quartiers malfamés et aussi dans le brouillard des industries nouvelles qui feront la prospérité de la Catalogne.

Un roman complexe, avec des meurtres, du trafic d’œuvres d’art, de sombres histoires de paradis artificiels, des intrigues politiques d’une république agonisante, mais aussi des amours de jeunes gens et des tensions dans les relations familiales.



Un déroulement un peu lent, mais dont le rythme s’accélère en fin de parcours. Un bon thriller pour les amoureux de Barcelone et ceux qui se réjouissent d’améliorer leurs connaissances de son histoire.

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Barcelona

Barcelone, Gaudi, thriller , voilà trois mots qui ont agi sur moi comme un aimant. Mais voilà, j'ai été déçue !

D'une part car plus qu'un thriller historique, il s'agit pour moi, d'un policier historique, d'autre part, je m'attendais à ce que l'histoire tourne autour de Gaudi ce qui n'est pas le cas !

Sinon, on reconnait bien les rues de Barcelone, ce qui est un vrai plus et cela donne vraiment envie d'aller arpenter ses rues et de revisiter sa basilique Santa Maria del Mar.

Quant à l'histoire, elle est menée avec beaucoup de précisions, de rebondissements et de suspens et cela en fait une lecture agréable.

Ma note manque donc d'objectivité :-(
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Barcelona

Barcelone à elle seule est un véritable personnage de roman. Contrastée et foisonnante, façonnée par le poids de l'histoire et marquée par le style inimitable de Gaudí, elle se prête avec bonheur aux fictions historiques plus ou moins extravagantes. La ville des prodiges pour Eduardo Mendoza, le théâtre de L'ombre du vent pour Carlos Ruiz Zafon, l'écrin de la cathédrale de la mer pour Ildefonso Falcones…



Quelle jolie coïncidence de retrouver la cathédrale Santa Maria del Mar cinq siècles plus tard sous la plume de Daniel Sanchez Pardos. En 1874, la jeune Rébublique espagnole est moribonde et c'est dans ce quartier mal famé qu'habite le jeune Antoni Gaudí. Etudiant en architecture d'origine très modeste, il tire de considérables revenus de mystérieux services qu'il rend à des personnes fortunées et versées dans le spiritisme. A l'occasion d'un incendie tragique, il sauve la vie et conquiert l'amitié de Gabriel, aussi étudiant en architecture, et fils du puissant Sempronio Camasara qui, après 6 ans d'exil à Londres, est revenu à Barcelone pour diriger un nouveau journal à sensation : « Les nouvelles illustrées ». Lorsque la réputation de Camasara est mise à mal par des accusations de complot monarchique, puis de meurtre, Gabriel et Gaudí, aidés de Fiona, l'intrépide illustratrice du journal, et de Margarita, la jeune soeur de Gabriel, vont partir à la recherche de leur vérité, dissipant mensonges et illusions…



Roman historique, thriller ésotérique, Barcelona est un roman à tiroirs jouant avec les apparences pour tenir en éveil la curiosité des lecteurs. C'est aussi le récit du parcours initiatique du jeune Gabriel, fils à papa timide et naïf. En le choisissant pour narrateur, l'auteur exploite son rôle de candide contrastant avec le courage de Fiona ou le charisme de Gaudí, aussi à l'aise avec les voyous du port qu'avec les aristocrates. Voilà d'ailleurs un surprenant portrait de jeunesse du concepteur fantasque et mystique de la Sagrada Familia, présenté ici avec des talents de photographe et de profileur / mentaliste.



Bien qu'agréable à lire, le récit contient toutefois des longueurs dont pâtit surtout la première partie du livre : il faut attendre plus de 200 pages pour que se produise le fameux meurtre annoncé en 4ème de couverture ! Daniel Sanchez Pardos ne recherche visiblement pas l'efficacité d'un « page turner » : il préfère promener son lecteur d'un personnage à l'autre et retarder ses effets dans un style regorgeant de détails. Ce luxe de temps conviendra mieux à une lecture de vacances, période plus propice pour apprécier pleinement les qualités de l'intrigue.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette nouvelle incursion dans la capitale catalane. Je ne me lasse pas d'y retourner.
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Barcelona

Avec autant de bonnes idées et un programme si alléchant, il est difficile de résister à l’idée de lire Barcelona, puis de pouvoir contempler ce bel ouvrage dans une bibliothèque (la première de couverture du grand format est le fruit d’un travail particulièrement soigné). Hélas, si les promesses sont nombreuses, aucune n'est tenue.



Déjà, la quatrième de couverture en dévoile beaucoup trop. Elle résume une bonne moitié du roman. La déception est encore renforcée par le fait que cette première partie de l’intrigue est certes bien écrite, mais peine d’autant plus à décoller que les effets de manche du narrateur omniscient tombent à plat. Pour ne rien arranger, les promesses et sous-entendus (suivre les aventures d’un jeune Gaudi) débouche sur peu de choses.



Barcelona n’est ni un roman historique, ni un thriller, ni un roman vaguement ésotérique mais un polar mal ficelé et ennuyeux qui regarde du côté de l’histoire pour trouver de quoi accrocher le lecteur. Le scénario est navrant car il est prévisible. N’importe quel lecteur expérimenté se doutera rapidement de la chute. Quelques surprises viendront égayer le roman à l’approche du dénouement, mais celles-ci sont tout aussi convenues.



Il n’est par vraiment question d’architecture dans ce volumineux roman, sinon pour cimenter l’amitié entre le protagoniste et Gaudi et placer un événement précis. Oui, il s’agit bel et bien d’un prétexte… Le théâtre des opérations donne également cette impression. Les personnages se déplacent d’un endroit à l’autre dans Barcelone. La carte laissée sur les deuxième et troisième de couverture se révélera d’ailleurs originale mais bien peu adaptée à la lecture.



Les personnages ne retiennent guère l’impression. Quelques références laisseront croire que Gaudi est une sorte de Sherlock Holmes raté, plutôt habile à émettre des hypothèses qui tombent à l’eau et à consommer des substances qui le laissent dans un drôle d’état. Comme de bien entendu, il y a un Watson, fils de bonne famille, pas très malin, dont l’évolution est assez curieuse. Celui-ci semble se réveiller, reprendre les affaires de la famille en main, juste au bon moment. Les autres personnages ne sont guère captivants, ou semblent avoir été placés ici pour susciter la sympathie (Ézéquiel et Canines).



Malgré une écriture agréable, le roman lasse très rapidement. L’intérêt est parfois stimulé par une avancée de l’intrigue qui tombe à plat avant de reprendre. Cette courbe imaginaire se répète comme un mantra jusqu’à un final peu inspiré, attendu. Les bénéfices de la montée de tension finale sont réduits à néant par des chapitres superfétatoires.



Barcelona est donc une belle déception, malgré de bonnes idées et un style agréable. Dommage… Voici une lecture qui pourrait toutefois accompagner un voyage sur place, à condition de ne pas en attendre beaucoup.
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Barcelona

La Feuille Volante n°1047– Juin 2016



BARCELONA – Daniel Sanchez Pardos – Presses de la Cité.

Traduit de l'espagnol par Marianne Millon.

Nous sommes en 1874 à Barcelone, une ville mystérieuse, à la fois vivante, révolutionnaire, imprévisible et bouillonnante où Gabriel Camarasa vient de revenir après de six longues années d'exil à Londres pour s’inscrire dans une école d'architecture. Il fait la connaissance d'un jeune homme, étudiant comme lui : Antoni Gaudí, féru de spiritisme et de photographie, des projets plein la tête... Nous voyons les deux jeunes hommes devenus amis déambuler dans cette ville, dans ses bas-fonds comme dans ses mondanités, avec en arrière-plan un incendie prétendument criminel, une polémique politicienne au terme de laquelle la famille Camarasa, propriétaire du journal les « Nouvelles illustrées » serait revenue pour renverser la République et restaurer la royauté d'Alphonse XII. Des personnages émergent, Fiona Begg, l'illustratrice principale du journal et détective d'occasion (mais pas seulement), ancien amour de Gabriel et qui fascine aussi Antoni, l'énigmatique journaliste Victor Sanmartin, Sempronio, le père de Gabriel qui semble cultiver le secret, Eduardo Anreu, officiellement marchand d'art ruiné, émergeant du passé avec un scandale à propos d'une photo truquée, Gaudí lui-même, non moins mystérieux dans ses pratiques et fréquentations, Gabriel qui, dans tout cela fait montre d'une grande naïveté ... Quand Anreu est découvert assassiné et que tout accuse Sempronio, ce roman prend la dimension d'un thriller historique, haletant et passionnant où les rebondissements le disputent aux fausses pistes, où les tripotages succèdent au chantage, à l'utopie, à la conspiration politique, à l'anarchisme, à la drogue, aux rendez-vous nocturnes inexpliqués, aux manipulations, distillant ainsi un suspense entretenu par Antoni, sorte de dandy dont le rôle se révèle de plus en plus flou comme chef d'un clan de délinquants, coutumiers de trafics en tous genres mais pas uniquement. Lui-même se révèle un redoutable enquêteur très au fait de la situation, ce qui est inattendu pour un étudiant en architecture venu de la campagne de Tarragone. La mère de Gabriel, Lavinia, quitte à cette occasion son rôle d’épouse soumise et effacée pour faire face aux événements, quant à Gabriel, il est invité à sortir de son oisiveté coutumière, de sa position de « maillon faible » dans cette famille jusqu'alors apparemment bourgeoise. Cet assassinat qui ne sera d'ailleurs pas le seul, permet à chacun de se révéler, de laisser libre cours à son imagination où à ses aspirations face aux interrogations et aux événements mais aussi de prendre conscience des réalités, de se souvenir du passé et de découvrir l'autre qu'il croyait connaître ; bref les apparences, que Gabriel croyait immuables, n'en sortent pas indemnes. Au fur à mesure des chapitres, le lecteur découvre les arcanes d'un roman qui se déroule sur fond d'agitation politique, d'imbroglio policier et judiciaire, de luttes d'influence, de conflits d'intérêts dans ce pays « de poudre et d'encens, de tricornes et de clairons » où la restauration monarchique des Bourbon parait être la seule solution face à la déliquescence de l'éphémère 1° République. Les simples mendiants ont leur importance tout comme les ombres qui peuplent les quartiers interlopes de cette ville décidément bien mystérieuse et qui fourmille d'espions et de complices à la solde d'Antoni.

C'est vrai que nous sommes dans une fiction qui autorise tout, c'est vrai aussi que la jeunesse justifie des positions parfois extrémistes que l'age adulte fait parfois évoluer, mais j'avoue que je n’imaginais pas Gaudí dans ce costume, lui dont l'histoire nous a légué l'image d'un homme valétudinaire et un peu utopique, à l'aspect modeste voire négligé, le catholique fervent et même mystique, l'architecte moderniste, génial et visionnaire qui imposa son talent créatif dans cette ville exceptionnelle, conférant un souffle nouveau à l'art, le futur bâtisseur de la Sagrada Familia … Avoir choisi de de le faire revire, même sous ces traits inattendus, m'a bien plu.

Le texte est agréable à lire, bien écrit, vivant (le texte est écrit à la première personne), plein de descriptions minutieuses et parfois poétiques, l'intrigue est bien construite et je sais gré à Babelio, dans le cadre de « masse Critique », et aux éditions Presses de la cité de m'avoir procuré ce bon moment de lecture.



© Hervé GAUTIER – Juin 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
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Barcelona

La ballade dans la Barcelone de 1874 est fort plaisante. On suit le narrateur ( à la première personne ) dans un bouillonnement de complots, d'intrigues et de trafics : la Ière République espagnole vient d'être proclamée avant de voir la restauration de la monarchie.

On y croise beaucoup de personnages intéressants, des bas-fonds de la ville à la haute société barcelonaise, notamment le futur architecte Gaudi ( malheureusement sous-utilisé, juste là pour aider le héros dans son enquête, ç'aurait pu être n'importe qui d'autres ) et surtout l'intrigante Fiona. Mais le héros est très falot.

En fait j'ai été déçue par le manque de rythme de ce long roman. Souvent j'aime quand l'auteur prend son temps pour nous plonger dans une ambiance particulière, là j'ai trouvé le temps long jusqu'au premier meurtre qui fait basculer l'intrigue. Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser totalement à cette enquête un peu enfantine à la Club des 5.

Bref je m'attendais à plus puissant surtout lorsqu'on garde en tête d'autres romans vraiment passionnants qui ont pour cadre eux aussi Barcelone : la Ville des Prodiges de Mendoza, l'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon ou encore le Bourreau de Gaudi d'Aro Sainz de la Maza.

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Barcelona

Tout d'abord, merci aux Presses de la cité pour cette découverte qui fut fort bonne.

J'avoue n'avoir aucune connaissance de l'Espagne de ces années-là, j'ai ai donc profité pour lire avec l'esprit totalement ouvert, sans rechercher d'anachronismes ou d'interprétations discutables. Bref, comme un roman, avec des personnages de roman (et j'ai volontairement considéré Gaudi uniquement comme tel aussi), mais qui m'apprenait au passage quelques détails historiques sur Barcelone.



Le narrateur, avec son côté innocent face à des personnages hauts en couleur, s'avère de ce fait rafraichissant, et nous permet d'aborder naïvement cette intrigue plus complexe qu'à première vue. On est aux côté d'un héros normal, spectateurs privilégiés de l'intrigue, pas assez dedans pour agir sur elle, pas dehors non plus.



Il y a dans ce roman, dans l'écriture, dans la façon de mener l'histoire sans précipitation, au rythme de la vie et non d'une aventure chronométrée échevelée, quelque chose d'un peu ancien. Pas d'action à tout va malgré une intrigue sérieuse, l'auteur prend le temps de poser Barcelone et ses personnages, de nous les faire découvrir par de belles descriptions dans un style agréable et sans simplisme. Quel plaisir de trouver un roman dont la fond ne prime pas à toute force sur la forme!



A ceux, donc, qui aiment prendre temps de lire et de découvrir, donc, plutôt qu'à ceux qui attendent le plus possible de contenu par page et du suspens permanent.
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Barcelona

Babelio et ses éditeurs partenaires connaissent décidemment bien les point faibles des lecteurs. Car, je ne sais pas pour vous mais moi, à partir du moment où on me propose un roman qui (1) se déroule à Barcelone et qui (2) met en scène Antoni Gaudí, je suis incapable de résister à la tentation.

C’est en effet à cause de Gaudí que j’ai failli faire des études d’architecture. J’étais (et je suis toujours) fascinée par le travail de cet homme, par sa maîtrise des différentes techniques architecturales et par son style inimitable.

Mais heureusement pour les personnes qui décident de faire construire leur habitation, je me suis rendue compte à temps que je risquais de ressembler beaucoup plus à Numérobis (vous voyez Astérix et Cléopâtre ?) qu’à Gaudí…

N’empêche que Barcelona a fait monter en moi une grande bouffée de nostalgie pour cet art que j’ai failli avoir en commun avec le grand architecte. Et pour Barcelone aussi, bien entendu.

Car la ville est présentée avec de nombreux détails par Sánchez Pardos. Il nous décrit avec beaucoup de soin et de manière très détaillée les coins et recoins de cette belle cité. Il évoque même à plusieurs reprises l’Eglise de Santa Marìa del Mar que j’avais déjà « rencontrée » dans le roman La Catedral del Mar d’Ildefonso Falcones. C’est toujours agréable de retrouver certains lieux dans plusieurs romans, vous ne trouvez pas ?

La ville semble être en pleine mutation. L’histoire se déroule en 1874 et cette époque a été marquée par les conspirations…

Et puis, bien entendu, il y a les personnages.

Gaudí m’a étonnée. Il est dépeint, dans ce roman, comme une sorte d’hybride entre un Sherlock Holmes et un Oscar Wilde catalans : très soigné de sa personne, le jeune étudiant en architecture (nous faisons sa connaissance alors qu’il est à peine âgé de 22 ans) aime les beaux vêtements, les repas fins, le bon vin. Il n’hésite d’ailleurs pas à travailler pour pouvoir payer ces goûts quelque peu luxueux. Mais Gaudí fait aussi preuve, tout au long du roman, de capacités de déduction et de raisonnement logique tout à fait étonnantes. A ce sujet, j’ai d’ailleurs apprécié la seconde rencontre entre Gaudí et Gabriel Camarasa, le narrateur de Barcelona : à cette occasion, Gaudí se livre à une petite analyse de la personnalité de Gabriel, tout comme Holmes le fait pour Watson lors de leur première rencontre. Sánchez Pardos serait-il fan de Conan Doyle ?

Mais Barcelona n’est pas seulement l’histoire de Gaudí et de son amitié avec Gabriel Camarasa. C’est aussi un thriller, qui nous plonge dans une intrigue politique absolument passionnante. Ajoutez cela à l’ambiance particulière due à l’époque dans laquelle nous sommes plongés (fin XIXème siècle), et vous aurez compris le topo sans que je doive spoiler votre lecture éventuelle : les conspirations et les mystères sont légion. Les rebondissements aussi.

Barcelona est un pavé mais, honnêtement, on ne s’ennuie pas une seule seconde, tous les ingrédients étant réunis pour faire de ce livre un excellent moment de lecture.

Qu’attendez-vous pour le découvrir à votre tour ?



Un grand merci à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour cette édition spéciale de Masse critique.
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Barcelona

Je ne suis malheureusement que très difficilement entrée dans cette histoire.

Le sujet , l'intrigue et même la galerie des personnages, le cadre géographique et historique, tout se prêtait pourtant à vivre l'aventure.

Je ne sais si cela provient de mon état d'âme du moment ou si cela provient d'un manque de rythme dans l'écrit, ..un manque de concision, à une opacité, une confusion parfois, données à l'action ?..., , toute cela a quelque peu nuit malheureusement à l'architecture de ce roman.

Je ne connais pas Barcelone et après cette lecture furieuse envie ne m'est pas venue de m'y rendre sur le champ.

Quand au "personnage " de Gaudi disons que nous aurions aimé en apprendre un peu plus sur vértitable génie.



Opération masse critique 06.2016 - Babelio-Presses de la Cité.

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Barcelona

Nous voici à Barcelone en 1874.

Alors qu'il assiste impuissant au spectacle de l'incendie d'un immeuble, le narrateur, Gabriel Camarasa est sauvé in extremis d'un accident certain par un dénommé Antoni Gaudi. Revenu récemment avec sa famille de six années d'exil à Londres, Gabriel doit faire sa rentrée, justement ce jour-là, en première année à l'école d'architecture...

Arrivé à l'école, il découvre non sans surprise qu'Antoni est lui aussi étudiant en architecture.

Les deux jeunes gens, bien que de milieux sociaux différents, deviennent vite inséparables et se découvrent une passion commune pour la photographie.



L'immeuble qui a été incendié, abritait le journal "La Gazette du soir", principal concurrent du journal à scandales,"Les nouvelles illustrées", que détient Sempronio Camarasa, le père de Gabriel et dont la dessinatrice attitrée n'est autre que Fiona Beggs, une amie anglaise de la famille Camarasa.



Sempronio Camarasa est aussitôt accusé de l'incendie.

Les rumeurs vont bon train et la famille Camarasa se retrouve fortement déstabilisée, d'autant plus que lors d'une soirée, le père de Gabriel se met en colère et gifle un vieil homme à l'apparence de mendiant, qui s'avère être en fait Eduardo Andreu, un ancien marchand d'art, ruiné par un scandale autour d'une photo truquée.

Peu de temps après, le vieil homme est retrouvé assassiné.

Tout accuse Sempronio !

Dès lors, tout va se déliter dans la vie bien rangée de Gabriel...

Alors que son père vient d'être arrêté, il va tenter, avec l'aide de son ami Antoni mais aussi de Fiona, de découvrir tous les secrets qui entourent cette affaire, espérant ainsi rétablir la vérité, car il en est sûr , son père ne peut en aucun cas être l'assassin.



Le lecteur va suivre, exalté, de nuit comme de jour, les péripéties de ces jeunes gens dans une Barcelone d'une autre époque, secrète et vivante.

Avec eux, vous irez dans les quartiers sordides ou bourgeois de la ville ; vous les retrouverez autour d'un repas de famille, dans une loge d'Opéra, ou lors d'une soirée mondaine ; vous y causerez dessins, architecture, ou drogues et politique donc, République ou coup d'état, entre autres sujets.

Vous y découvrirez le bouillonnement d'idées de la Barcelone, les luttes de pouvoir, les complots et les intrigues politiques, les petits et grands trafics.

Vous ferez connaissance avec des personnages tous plus mystérieux les uns que les autres...



Ce roman est un thriller historique passionnant qui ne vous lâchera pas tant que vous n'aurez pas découvert tous les secrets de Barcelone et des principaux protagonistes !



Merci à Babelio et à Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman et cet auteur...



Pour une chronique complète, cliquez sur le lien ci-dessous...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Barcelona

Un jeune étudiant en architecture, fils de bonne famille manque de se faire tuer par des chevaux à quelques pas d'un incendie... Il est sauvé in extremis par un certain Antoni Gaudi ! Ce dernier a quelques points communs déroutant avec un certain Sherlock Holmes : sens de la déduction (en beaucoup moins aiguisé) et attrait pour les activités répréhensibles des "bas-fonds" malgré sont accointance avec la "bonne société".



Mon intérêt n'a commencé à s'éveiller qu'autour de la deux-centième page... un tiers du livre... Autant dire très tard ! J'ai lu les 200 premières pages en me demandant si je n'allais pas abandonner et en me laissant traîner par la lecture dilettante...

D'une part, je m'attendais à un roman policier, ou à une intrigue forte... mais même si le premier élément déclencheur d'enquête arrive dès la première page, le second élément, bien plus déterminant, ne survient qu'au tiers du livre !

D'autre part, je ne vois toujours pas l'utilité de "placer" Antoni Gaudi pour si peu : à part pour "faire vendre" en quatrième de couverture, ce personnage aurait pu être "n'importe quel architecte méconnu". Ne vous attendez pas à apprendre quoi que ce soit sur la vie d'Antoni Gaudi, ni sur ses travaux d'architecte, et rien non plus sur l'architecture de Barcelone avant ou après les interventions de Gaudi...



J'ai trouvé le rythme très inégal selon les chapitres, même si le style d'écriture est loin d'être mauvais.



Le démarrage m'a donc beaucoup déçue et j'ai failli abandonner avant la 150e page... J'ai persévéré car ma curiosité pour l'intrigue a fini par se révéler. Mais mon intérêt n'a fait que diminuer et s'étioler jusqu'à la centaine de pages finales... Je l'ai terminé car je voulais comprendre l'intrigue principale, mais en manquant cruellement enthousiasme...
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Barcelona

Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à ce roman. La critique de Diablotino aurait dû me mettre en garde mais je me suis laissée tentée par Gaudi et Barcelone!Pas vraiment de regret mais le thème et le contexte de l'intrigue auraient mérités d'être davantage développés,approfondis. Il n'y a pas de relief, pas de piquant, même pas un iota de paprika! Les personnages restent superficiellement décrits. J'aurais aimé, par exemple, que le conflit intérieur que doit vivre Gabriel par les engagements politiques qu'il assume à contre coeur soient mis en valeur...Bref, si c'était un film je dirais qu'il n'était pas mal pour un dimanche soir tout en repassant mon linge!
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Barcelona

Annoncé comme un thriller historique dont l’action se situe dans la ville catalane que j’aime beaucoup, ce roman me semblait bien prometteur … Gaudi certes y tient un rôle essentiel mais s’il n’avait pas été l’architecte emblématique, cela n’aurait pas changé fondamentalement le fond de l’intrigue. Historique : oui puisque l’action se situe en 1874 et les souvenirs du narrateur pendant les six années qui précèdent le coup d’état contre la « première République espagnole » et le rétablissement de la monarchie. Thriller : beaucoup moins. Un jeune bourgeois, le narrateur, amoureux d’une socialiste britannique, rencontre Gaudi et tous trois vont tenter d’élucider une enquête, parallèlement à la police républicaine. Le père du narrateur, patron de presse, accusé de meurtre est en fait au cœur d’un complot monarchiste. L’auteur nous plonge dans une ambiance fin XIXème, où l’illustration dessinée remplace la photo de presse n’existe pas et où les voleurs à la tire peuvent devenir protecteurs.

Le rythme est lent sauf dans les quelques dernières pages et l’épilogue laisse le lecteur sur sa faim car il ne sait pas en fin de compte, pour Gaudi, ce qui est réel et ce qui est pure fiction, d’autant que ce dernier est présenté comme un trafiquant de drogue et chasseur de paradis artificiels. Je pense qu’il s’agit là d’un manque de rigueur pour un auteur qui ancre son action dans l’histoire espagnole.

Pour les vrais amateurs de Barcelone, je proposerai plutôt la lecture de « La cathédrale de la mer » d’ Ildefonso Falcones dans la lignée des « piliers de la terre » de Ken Follett ou plus récent « le bourreau de Gaudi » véritable thriller dans la Barcelone contemporaine de Aro Sáinz de la Maza, pour le coup, un vrai régal.

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Barcelona

Barcelone, 1874 …



Des mystères, des conspirations politiques, et des personnages très mystérieux dont fait partie Antoni Gaudi font de ce premier roman un thriller historique éblouissant.



Tous les ingrédients sont présents pour faire de ce roman noir un thriller percutant.



L'intrigue est très bien ficelée. La plume de Daniel Sanchez Pardos est agréable à lire.

Un auteur de talent à découvrir et à faire découvrir.



Un roman que l'on peine à lâcher. Attention! Lecture addictive !



Merci aux éditions Les Presses de la Cité et à Babelio pour cette découverte.

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Barcelona

Moi, la fille de la Bretagne nord, lectrice de la littérature nordique, je me retrouve plongée dans le Barcelone bouillonnant de la fin du XIX e siècle par le mystère des masses critiques de Babelio. Merci aux presses de la cité pour cet envoi.

Je vous rassure tout de suite, je ne me suis pas retrouvée avachie sous la chaleur et brûlée par les coups de soleil. En Bretagne, tout comme en Scandinavie il fait beau plusieurs fois par jour et ma peau résiste encore aux attaques des rayons du soleil.

Dans ce texte, on parcourt une ville dans laquelle je suis passée plusieurs fois sans en ressentir un bien être particulier ou un bonheur communicatif.

Certes la ville bruisse de mille bruits et de mille événements mais je suis restée à ma fenêtre, j'ai regardé tout cela de très loin.

Les petites intrigues d'un autre siècle ne m'ont pas conquises, l'après des robes et des attitudes, tout dans la retenue, m'ont ennuyés et j'ai toujours eu envie de lancer un bon coup de pied dans le tissu de bonnes convenances qui glacent l'atmosphère sans faire ressentir la vie.

Alors, je suis déçue, j'ai la chance de vivre dans une contrée et dans un siècle qui correspondent plus à ma façon de vivre.

L'auteur n'a pas réussi à me faire partager son enthousiasme pour cette ville et cette histoire, il faut attendre longtemps très longtemps pour qu'un petit mystère prenne forme et réussisse à nous interroger et à nous surprendre .....

Quant à Mr Gaudi, il y est fait référence juste pour attiser notre curiosité, car rien, nous n'apprendrons rien sur ce monsieur ... Alors, argument commercial, n'aurait il pas pu s'appeler Mr Martin ? Vol sur la marchandise ? Je n'irai pas jusque là, juste une petite déception car je croyais pouvoir améliorer ma culture sur l'architecture nouvelle catalane !
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Barcelona

Barcelone, 1874. Antoni Gaudi, étudiant en architecture, sauve la vie de Gabriel Camarasa lors de l'incendie des locaux du journal La Gazette du soir. Les deux hommes se lient d'amitié. Mais, l'honnêteté de la famille de Gabriel est mise en doute. Le père de ce dernier, directeur d'un journal concurrent, pourrait être l'instigateur de l'incendie. Antoni Gaudi décide de mener l'enquête.

Barcelone, 1874 : ses mystères, ses conspirations politiques, son architecte surdoué...

La faune interlope du Barcelone de la fin de 19e. Un Barcelone sombre à la limite du gothique.

Une ville où les intrigues politiques semblent légion.  Une ville qui semble être en pleine mutation.



Et un Antoni Gaudi au mieux de sa forme. Dandy à souhait, jouant les détectives, usant de sa capacité de déduction tel Sherlock Holmes. Malmenant au passage le personnage central de ce roman Gabriel Camarasa.



Jouant avec un côté «Sidekick», Barcelona nous plonge dans une atmosphère barcelonaise fort bien documentée.



Action, mystère, histoire, humour, art et amour, il y a tout cela dans ce roman. Réalité et fiction se mélangent dans un Barcelone fascinant, plein de mystère et d intrigue.



C'est passionnant, foisonnant, fourmillant et populeux.

Un coup de cœur !
Lien : https://collectifpolar.com/
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Barcelona

Un bon roman. Je suis littéralement tombée sous le charme. J’ai aimé l’ambiance, l’histoire, l’enquête, le secret. J’ai été prise de curiosité pour ce que l’auteur me racontait. J’avais envie de connaître, de savoir: qui a commis le meurtre? qui cherche à nuire au père Camarasa? Pourquoi? Comment? Quel mouvement politique est responsable? Les anarchistes, les républicains, un membre des monarchistes ou un autre groupuscule? Le récit est bien construit, bien mené, il attise la curiosité. C’est tout ce que je demande à un roman considéré comme un thriller: qu’il me transporte et m’emporte sans que jamais je n’éprouve l’envie de le quitter. Je suis restée jusqu’au bout de ce roman avec la même curiosité …
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Barcelona

Je n'avais jamais lu de roman sur cette période de l'histoire de l'Espagne, ce qui m'a attiré en tout premier lieu c'est le coté ésotérique et le coté thriller historique. Un thriller efficace avec des personnages haut en couleur et charismatiques, des descriptions du Barcelone de l'époque que l'on a pas de mal à imaginer, une histoire dont j'ai pris plaisir à essayer de percer les mystères et des références historiques qui apportent vraiment quelques choses au tout. J'ai trouvé tout cela bien ficelé et bien que j'eus quelques hésitations avant de le commencer,car il fait 544 pages et j'avais plutôt envie de quelques choses de léger, j'ai totalement oublié le temps en le lisant et finalement quelques pages supplémentaires ne m'aurait pas déplu.



Ce qui est surprenant de prime abord c'est que tout est lent et c'est assez rare pour un thriller, lorsque je dis lent je me comprends on ne s'ennuie pas mais on a tendance à penser que thriller rime avec à cent à l'heure, à tort et ce roman en est la preuve. C'est une ode à Barcelone qui est presque un personnage à elle toute seule, les descriptions sont vraiment immersives et parfois même poétiques. En 1874, Barcelone est une ville où il est difficile de vivre sereinement, le spiritisme et l'ésotérisme ont une place de choix et lorsque la nuit vient des rencontres s'organisent, des réunions clandestines, des pactes... Il est aussi question d'amitié entre deux étudiants en architecture dont l'un a sauvé la vie de l'autre dans un incendie. C'est un thriller à tiroirs on en ouvre un et un autre et encore un autre. J'ai trouvé intéressant le contraste entre les deux étudiants l'un pauvre et charismatique et l'autre riche qui va voir sa vie basculer et vivre une aventure initiatique.



On entrevoit entre les mailles de l'intrigue la situation politique de l'Espagne de l'époque. Un très bon moment de lecture assurément.



VERDICT



Je le recommande, parfait pour les vacances et il ravira les fans de Barcelone et de thriller historique.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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