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Citations de Dario Franceschini (60)


Les places se ressemblaient toutes, avec leur rangée de portiques, le parvis désert de l’église et des groupes d’hommes qui se racontaient toujours les mêmes histoires, assis devant un bar. On aurait dit qu’ils étaient là depuis des siècles, leurs visages pleins de rides brûlées par le soleil des champs, leurs doigts épais comme des saucisses, leurs ventres ronds comme des pastèques sous leurs chemises. Quand une voiture arrivait, ils cessaient de parler et plissaient les yeux pour essayer de voir qui était à l’intérieur.
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Leurs lèvres se cherchèrent dans l’obscurité de cette nuit sans feux d’artifice et ils découvrirent en un instant combien le bonheur tranquille de la tendresse était plus proche de l’amour que la joie étourdissante des passions.
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Depuis des années son corps avait envie de tomber malade et profitai du moindre malaise pour se laisser glisser dans un épuisement sans remède. (p. 13)
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C'est peut-être pour cela qu'ils s'étaient reconnus dans le même silence et, pour la première fois, il envia la chance de ceux qui avaient eu une sœur avec qui ils avaient grandi, joué, raconté des secrets, s'étaient disputés par jalousie, avant de s'éloigner au fil de la vie et de se retrouver enfin, découvrant qu'ils ne s'étaient jamais perdus vraiment, parce que ceux qui portent en eux les mêmes nostalgies ne peuvent pas se perdre.
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incipit :
"Il avait toujours confondu le silence avec le froid. Pendant les nuits moites d'été, il regardait les lèvres de Marie qui bougeaient, sans un bruit, au rythme des mots de son livre, et il commençait à trembler sous les draps rêches de coton blanc.
"Tu me fais mélanger les lignes", disait Maria en feuilletant les pages qui la séparaient de la fin. Puis elle se remettait à lire à voix basse et Primo, réchauffé par le bruit des paroles de sa femme, pouvait glisser dans ses rêves couleur rouille."
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Il regarda l'inconnu, perdu lui aussi Dieu sait où, et puis les autres voyageurs du compartiment qui se taisaient à ce moment-là, et il lui sembla voir, pour la première fois, le bouillonnement enchanté que chaque homme porte en lui.
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Depuis des années son corps avait envie de tomber malade et profitait du moindre malaise pour se laisser glisser dans un épuisement sans remède.
Pendant une longue partie de sa vie le notaire Ippolito Dalla Libéra l'avait combattu, en essayant de réagir, puis il s'était rendu. Par lassitude, ou, peut-être, parce qu'il avait fini par comprendre ses raisons. ...
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Cantone e i paesi vicini riuscirono a salvarsi, ma non vi fu tempo di fare festa perchè quando gli uomini, verso sera, videro l'acqua che cominciava a calare, capirono che da qualche altra parte aveva vinto il fiume.
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Quel idiot, lui qui pendant tant d'années n'avait regardé que l'enveloppe. Il n'écoutait personne, n'éprouvait aucun intérêt pour tout ce qu'il avait toujours considéré comme des bavardages inutiles, alors que c'étaient autant de petites lucarnes, ouvertes exprès pour laisser les autres accéder au secret bien gardé par le corps.
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C'etait un homme âgé, élégant et avec des cheveux encore noirs. Il avait les yeux ouverts, levés vers le ciel, et Iacopo imagina comment devait apparaître, vu du sol, ce petit morceau de bleu enfermé dans un cercle de visages inquiets qui le regardaient.
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Ici, chez nous, chacun est libre de choisir le prénom qu’il veut. D’ailleurs celui que te donnent les autres à ta naissance ne peut être que provisoire, car il est normal que ce soit toi qui décides de ton prénom.
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Lorsque la charrette atteignit le sommet de la digue, Primo sentit son souffle s'arrêter dans sa gorge et il déglutit face à la majesté du grand fleuve qui revenait dans sa vie. (...) Il l'avait oublié, perdu dans les journées prudentes de son existence ordonnée, mais il était encore là, comme autrefois, puissant et éternel, gonflé de douceur et de violences secrètes.
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Il avait un visage qui ressemblait à une citrouille dessinée pour faire rire les enfants, un buste plein d'une voix tonitruante, de bonnes mains.
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Lorsque la charrette atteignit le sommet de la digue, Primo sentit son souffle s’arrêter dans sa gorge et il déglutit face à la majesté du grand fleuve qui revenait dans sa vie. Il coulait imposant et fier, tel qu’il ne l’avait plus jamais revu depuis ces après-midi solitaires de son enfance où il restait des heures durant sur la rive à lancer des pierres loin dans l’eau et à regarder les bateaux qui passaient lentement, chargés de bois, de sable, de montagnes de sucre. Il l’avait oublié, perdu dans les journées prudentes de son existence ordonnée, mais il était encore là, comme autrefois, puissant et éternel, gonflé de douceur et de violences secrètes.
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Primo sentit la vie entrer en lui moqueuse et ressortir par son dos comme un violent souffle de vent de plage.
Il sentait maintenant un calme léger dans sa poitrine vidée et paisible.
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D'ailleurs c'est un cheval du fleuve et il a travaillé trop longtemps dans des campagnes lointaines. Depuis qu'il est revenu, il ne pense qu'à mourir dans son eau. Je le comprends. Nous la regardons chaque matin, nous la buvons, elle nous fait vivre, nous en rêvons la nuit. Notre monde est ici, entre les digues, et c'est là que nous voulons mourir.
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La ville était silencieuse et nonchalante, comme tous les matins sans soleil, lorsque l'humidité et le brouillard lui enlevaient la force de commencer un nouveau jour.
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Et comme toujours, lorsque sa mémoire ne lui restituait que des images confuses, il songea avec rage à l'erreur que Dieu avait commise en faisant l'homme si pauvre d'une richesse aussi grande.
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incipit
Il avait toujours confondu le silence avec le froid.
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Il avait donc été heureux.
Pourtant sa vie lui semblait maintenant grise et hostile, comme si tout avait été écrit pour lui par d'autres, chaque instant, chacun de ses choix. Et , tandis, qu'il jouait avec application et conviction le scénario qu'on lui avait confié, dans les coulisses se déroulait une tout autre histoire, la vraie, celle qu'on lui avait cachée et que tous peut-être connaissait, sauf lui.
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