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Critiques de Dave Gibbons (151)
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DC Comics - Anthologie

Salut les Babelionautes

Pour un néophyte comme moi, cette Anthologie qui rassemble seize récits sur les Super Héros de la Franchise Comics est une découverte.

Bien sur dans mon adolescence j'ai lus des Marvel et des Comics, que des amis me prêtaient, mais ce ne fut jamais un engouement pour la BD.

Maintenant a la retraite, je me suis inscris a différents challenge sur Babélio et l'un de inclue des BD de SFFF.

Voila pourquoi j'ai emprunté cette Anthologie a ma Médiathèque, et j'avoue que je l'ai parcouru très rapidement en sautant certains récits pour y revenir par la suite.

Que dire sur cette Anthologie? Premièrement elle s'adresse a un public d’aficionado dont je ne fais pas partis.

Elle nous raconte la genèse de la création des Super-Héros tel que Wonder woman, Batman, Superman et tant d'autres.

Même pour moi, les dessins montrent leur anciennetés et même parfois les a priori des décennies ou ils sont nés, comme le souligne cette phrase qui ne passerait pas à notre époque.

« Quand il s'agit de nettoyer, on est tous d'accord pour dire que le chef, c'est Wonder Woman… ».

Bref! ce ne fut pas un coup de cœur mais j'ai pris plaisir a lire certains de ces récits.

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DC Comics - Anthologie

Quand j’étais gamin, c’est-à-dire il y a…bref, un certain temps, le mardi était un jour particulier. Pourquoi ? Tout simplement parce que le mardi sortait mon Télé Junior, magazine dans lequel je retrouvais les aventures de Goldorak en bande-dessiné ainsi que d’autres héros de la télé. Et ce dont je me souviens, c’est que c’est par ce biais que j’ai découvert Spiderman par exemple. Par la suite, c’est grâce à des comics que je pouvais suivre ses aventures. Comics grâce auxquels je suivais les aventures de Superman puis celle de Batman ou encore Wonder Woman. Parmi mes deux préférés figuraient les numéros racontant l’arrivée de Kal El sur terre et son « adoption » par les Kent, ainsi que la détermination de Diana Prince, fille de la reine des Amazones, à quitter Paradise Island pour aller défendre l’Amérique.



C’est donc avec délectation que je me suis plongé dans la lecture de ce DC Comics Anthologie annonçant 16 récits majeurs de 1939 à nos jours.



Chaque histoire est précédée d’un texte d’introduction explicatif et d’une présentation rapide des auteurs. Outre tout l’aspect technique et documentaire dont je vous fais grâce, je ne suis pas spécialiste, ce qui est particulièrement surprenant, c’est de voir l’évolution du dessin et des histoires au fil des années. J’avoue, sur les premières années, avoir été saisi par la simplicité pour ne pas dire la naïveté du dessin. Les mises en page, les angles de vue, le cadrage, les cases sont totalement différentes sur les dernières années, évolution oblige, de même que les thèmes abordés ou la noirceur nettement plus présente il me semble.



Ce tour d’horizon de l’univers DC Comics nous est présenté en cinq étapes, L’âge d’or où l’on crée des mythes, l’âge d’argent où l’on façonne un univers, l’âge de bronze où l’on explore de nouveaux territoires, l’âge moderne où l’on revient aux bases et enfin la renaissance où l’on forge le futur.



Cette lecture enthousiasmante m’a permis de retrouver certains héros familiers, d’en découvrir que je ne connaissais que de noms comme Flash ou Green Lantern et enfin de les retrouver tous associés dans la Justice League. Les « mondes parallèles » de certains héros mêlant habilement fiction et réalité pour faire croiser le même super héros issu de deux époques m’ont beaucoup amusé, sacré inventivité !



Par contre, j’ai bondi, quand dans un numéro nos héros de la Justice League font preuve d’une effrayante misogynie : « Quand il s’agit de nettoyer, on est tous d’accord pour dire que le chef, c’est Wonder Woman… » Mais que font les chiennes de garde ??!!... Allez, on ne leur en veut pas, il faut dire que c’était en 1962…



Donc, en résumé, si vous êtes fans de comics, ce livre devrait totalement vous emballer et si vous souhaitez vous pencher sur le sujet, c’est vraiment le livre qu’il vous faut.



Et en complément de votre lecture, je ne saurais trop vous recommander la troisième et dernière partie du documentaire « Super-héros, l’éternel combat » à regarder ce samedi soir sur Arte ou plus tard en replay.



DC Comics Anthologie : Anthologique !!!


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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DC Comics - Anthologie

Bien équilibré en termes de contenu (textes et épisodes), DC Comics Anthologie remplit bien son office : réussir la gageure d'être « sommairement détaillé » en évitant le côté assommant de certains opuscules à vocation encyclopédique.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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DC Comics - Anthologie

Un ouvrage de qualité donc, qui devrait ravir les fans pour son côté recueil de récits cultes et assouvir les attentes des débutants en comics, désireux de comprendre les origines de leurs héros.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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DC Comics - Anthologie

De 1939 à 2011, c'est près de 70 ans de DC Comics qui s'offre à nous. Des origines de Superman à la nouvelle Justice League, du récit Flash de deux mondes à celui du corps de Sinestro, ce ne sont pas moins de 16 histoires racontées par des auteurs célèbres : Alan Moore, Dave Gibbons, Gardner Fox, Alex Ross, George Pérez, Bob Kane, pour ne citer que ceux-là. Plonger dans la bible de DC Comics.



DC Comics Anthologie permet au lecteur néophyte d'entrer dans l'univers des super-héros DC. Rien que çà ! Est-ce qu'en moins de 300 pages, on peut résumer 72 ans de parutions ? La réponse d'Urban Comics est oui ! L'équipe éditoriale a choisi des épisodes qui permettent d'expliquer l'origine des personnages mais aussi de voir l'évolution graphique et narrative. On s'étonnera de voir Superman sauter par-dessus les immeubles ou Batman résoudre le meurtre de ses parents, on comprendra pourquoi il y a deux Flash ou deux Green Lantern. Ce pavé se divise en périodes précises (âges d'or, d'argent, de bronze, moderne). La mythologie DC c'est aussi le reflet des époques : la seconde guerre mondiale, Wonder-Woman dans la cuisine de la Justice League, Les différents visages de Batman ou le Superman aux cheveux longs. Chaque récit est précédé d'un texte qui présente une biographie des auteurs ainsi qu'une description de l'épisode : contexte, personnage et apparition précédente. Clair et concis le lecteur novice s'y retrouvera, tandis que l'habitué étanchera sa curiosité.



Pour sa deuxième parution Urban Comics a fait les choses en grand avec cette bible. On retrouve la qualité : que ce soit le choix des récits, du format ou du prix. Il y a aussi une quantité : 16 histoires pour 288 pages. Si les épisodes ne sont pas tous des inédits, ils sont assez rares en français. Autant en profiter.



TITRE : DC COMICS ANTHOLOGIE

AUTEUR : COLLECTIF

EDITION : URBAN COMICS
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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DC Comics - Anthologie

Urban Comics montre réellement son plus grand intérêt pour le catalogue de DC, cet album en est la preuve.




Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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DC Comics - Anthologie

J’y ai trouvé dans ce volume quelque chose qui m’a énormément plue dans le sens où il parvient à nous faire comprendre en profondeur ce qui peut motiver les personnages. On ressent une empathie certaine pour eux. Même si les histoires peuvent paraître manichéennes pour certaines, selon l’époque où elles ont été écrites, on ressent une volonté de plausible, de complexité. Traduit pour les personnages, cela signifie des origines plus réalistes. On s’identifie plus facilement aux héros. Ils ne sont plus inaccessibles. Je pense notamment à l’histoire Différents univers mettant en scène Superman et Wonderwoman. Les scénaristes ont préféré accentuer leur côté humain et même si l’histoire baigne complètement dans un contexte mettant en scène leurs pouvoirs, on en fait fi pour se concentrer sur les interactions entre les personnages.



[Avis complet sur mon blog]
Lien : https://lesentierdesmots.wor..
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DC Comics - Anthologie

Dc Comics anthologie nous plonge dans les 1er origines des super héros les plus connu : Batman, Superman, Wonder Woman...



Cet ouvrage est à posséder pour les inconditionnels du genre.
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DC Comics - Anthologie

Cette anthologie fut publiée à l’occasion du lancement du label Urban Comics par Dargaud et constitue une excellente porte d’entrée à l’univers de DC Comics.



Apparus dans les années 30, la plupart des super-héros ont un long vécu et résumer près de 75 ans d’aventures en un seul album n’est évidemment pas chose aisée. Cette compilation qui se concentre principalement sur les super-héros les plus populaires de la maison d’édition (Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern) constitue néanmoins l’introduction idéale à l’univers DC.



L’ouvrage regroupe seize récits qui traversent les époques clés des comics de manière chronologique, de l’âge d’or au fameux relaunch New 52 (jetez un œil à la collection DC Renaissance), en passant par l’âge d’argent, de bronze et moderne. Chaque chapitre est précédé d’un texte explicatif qui revient sur le contexte de l’époque et apporte les explications nécessaires sur les histoires et leurs créateurs. L’équilibre entre les textes et les différents épisodes est d’ailleurs proche de la perfection, permettant ainsi aux lecteurs de traverser les différentes époques du comics avec suffisamment de bagage, mais sans entrer trop dans le détail, au risque de devenir ennuyeux.



Cette sélection de récits emblématiques permet ainsi de revenir sur la genèse de ces héros et sur les événements qui ont marqué leurs parcours respectifs. Du premier épisode de Superman datant de 1939 jusqu’au premier épisode du relaunch de la Justice League par Jim Lee et Geoff Johns, en passant par la rencontre entre les deux Flash des Terres parallèles ou la rencontre entre Batman et Ra’s Al Ghul, cette anthologie regroupe plusieurs épisodes très intéressants. J’avais initialement un peu peur de tomber sur des épisodes trop bavards, ayant visuellement très mal vieilli, mais j’ai finalement été très agréablement surpris par l’excellente qualité de la majorité des histoires.



Mais cette introduction montre surtout une chose très importante, qui a d’ailleurs pu se vérifier par la suite : la naissance d’un éditeur bien décidé à publier le catalogue DC en soignant son travail éditorial jusque dans les moindres détails et en faisant preuve d’un grand respect envers le lecteur et envers l’univers de DC Comics.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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DC Comics - Anthologie

Pour sa première publication originale, Urban Comics mets les petits plats dans les grands et publie un recueil à la portée de tous, en attendant les premières publication du New 52.
Lien : http://www.actuabd.com/DC-Co..
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DC Comics - Anthologie

« DC comics anthologie, 16 récits majeurs de 1939 à nos jours » est un superbe cadeau pour les amateurs de comics retraçant les grandes heures de l’une des plus célèbre écurie de super héros de l’histoire.



Tous les personnages ou ingrédients sont là ou presque, et Batman plus que Superman se taille la part du lion.



Peu d’intérêt à mes yeux pour les premières aventures de super héros jusqu’aux années 70 : scénario simplistes pour ne pas dire débiles, dessins grossiers…



Tout change avec des artistes comme Steranko ou Moore qui impose leurs univers littéraires influencé par la SF et le Fantastique, Byrne ou Perez avec leur style moderne et leur personnages emplis de vitalité et d’humanité.



Sortis des années 70-80, le niveau est globalement plus faible : style plus « adulte » ou lisse avec surabondance de couleurs sans développer d’histoires réellement passionnantes et il faut attendre quelques exceptions (comme Johns et Lee) pour conjuguer talent et modernité !



Reste que cet anthologie qui porte bien son nom constitue un objet de choix dans une bibliothèque d’amateur d’art graphique !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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DC Comics - Anthologie

DC Comics Anthologie ! Une anthologie sur toute l'histoire des comics venus de DC ! Rien que le titre dit tout et envoie franchement du rêve !



Le nouvel éditeur français de DC Comics, Urban Comics, filiale de Dargaud, consacrent sa première publication inédite (après la réédition renouvelée des Watchmen) à une compilation des meilleures histoires issues de la plus ancienne maison d'éditions de comics américains. Choix intéressant, choix stratégique, mais surtout choix payant ! Car c'est un véritable guide de lecteurs des comics de chez DC que nous offre Urban Comics ! C'est du bon, du très très bon même ! De l'Âge d'Or des Comics à celui de Bronze, en passant par l'Argent jusqu'à celui dit "Moderne", nous découvrons ou redécouvrons l'envers du décor en des termes techniques mais simples afin de devenir, qui sait, de vrais spécialistes du genre !

Le principe est simple : retracer plus de soixante-dix ans de lecture en seize histoires parmi les plus connues de l'histoire des comics. Nostalgie pour les habitués, découvertes pour les néophytes. L'intérêt de cette anthologie, que dis-je ? de cette Bible ! est sans équivoque ! Panini ferait d'ailleurs bien de s'en inspirer pour créer une Marvel Anthologie si elle veut renouveler son lectorat... Tout en servant à présenter une histoire de comics, cet ouvrage réussit un objectif peut-être plus sournois : nous guider vers la lecture des prochaines sorties d'Urban Comics. En effet, expliquer la "Renaissance" ou le "Relaunch" de 2011 (2012 en France) permet de lancer les lecteurs sur la piste des "New 52", les cinquante-deux séries de chez DC Comics à être chamboulés pour cet énième "remise à zéro afin de faire repartir les séries au numéro 1, attirer de nouveaux lecteurs et susciter de l'engouement" (phénomène d'ailleurs majeur chez les comics anglo-saxons depuis soixante ans...).

Enfin, louons une dernière fois le travail éditorial made in Urban Comics, car non contents de nous offrir une panoplie de récits majeurs, une histoire quasi complète du genre et un guide de lecture très appréciable, ils nous gratifient de biographies d'auteurs, de résumés de certaines histoires capitales qu'ils n'ont pu éditer présentement, de connaissances précises et d'anecdotes croustillantes. bref, une mine d'or que cette anthologie !



En somme, en effet, cette DC Comics Anthologie vaut son pesant d'or fin. Elle constitue à mes yeux une Bible inestimable sur l'histoire des comics de chez DC et nous permet de manière unique constater l'évolution constante des comics depuis les années 1930 jusqu'à nos jours. On peut regretter seulement le manque de couvertures originales (qui sont toujours plus soignées que le reste), elles sont réduites à l'état de vignettes sur le quatrième de couverture, mais leur ajout aurait sûrement fait monter un peu le prix, qui soit dit en passant est plus qu'abordable : 22,50 € ou 21,38 avec une réduction de 5% ! Une édition pleine de superlatifs donc !!!
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DC Comics - Anthologie

En reprenant 16 histoires plus ou moins essentielles, Urban propose un coup d’œil instructif et passionnant de l’évolution narrative et graphique des récits de super-héros.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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DC Comics - Anthologie

Clair et concis le lecteur novice s'y retrouvera, tandis que l'habitué étanchera sa curiosité.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Doctor Who Classics, tome 1

Avant dernière lecture pour ce mois de novembre spéciale Doctor Who, après des lectures sur le onzième docteur, j'enchaine avec le quatrième pour rejoindre mon visionnage des classics avant de lire le fameux Shada je recommence cette BD, je l'avais déjà lu mais sans accrocher, maintenant que je connais le jeu de Tom Baker c'est franchement cool, dans les deux dernières aventures le duo avec K9 est vraiment très bien retranscrite. Du très bon.
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Futura, Tome 1 : La suite des aventures de ..

Les dessins couverture de JY Mitton sont magnifique, la qualité et l'esthétique du comics sont superbes. On est heureux de voir des titres malheureusement disparus renaitre, bravo à Organic Comix.

Par contre le contenu est moyen , parfois faible.

C'est dommage avec une si belle couverture....
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Gangland

Ce tome est une anthologie d'histoires courtes autour du thème des criminels. Il regroupe les 4 numéros initialement parus en 1998. Chaque couverture est réalisée par un artiste différent : Tim Bradstreet, Brian Bolland, Glenn Fabry, Dave Gibbons. En 1999, l'éditeur Vertigo a reconduit ce format l'année suivante sur le thème de l'horreur avec la série Flinch en 8 épisodes. Pour le détail des auteurs, se reporter à la fin du commentaire.



Alphonse Capriccio est un ancien mafieux qui a vendu ses chefs pour éviter une peine de prison et qui bénéficie du programme de protection des témoins, mais il rentre chez lui pour trouver son chien égorgé et sa femme tuée. En Amérique du Sud un homme récolte du pavot et le vend dans une chaîne qui aboutit au trafic de drogue. C'est l'histoire d'un tueur à gages anonyme qui intervient dans la cérémonie de mariage de la fille d'un parrain. Mishka est un parrain de la mafia russe et il revient en ville confronter celui qui l'a laissé pour mort. Rico Jansci fuit la police et trouve refuge dans l'immeuble où il a parlé à son frère pour la dernière fois. Ce parrain est arrivé au sommet des affaires et s'y est maintenu pendant des années, avec Stella à ses côtés, mais ce matin il se sent vieux. Chapo est un petit malfrat des quartiers, mais ce matin il a reçu par courrier une carte bleue sans plafond et son pote Reggie le convainc de s'en servir pour louer une chambre d'hôtel dans les beaux quartiers et se faire approvisionner en poules de luxe et en drogues.



Le dentiste Harvey Lowry reçoit la visite nocturne de Mickey Dolan dans son cabinet, et il le supplie d'accepter qu'il l'accompagne dans ses activités criminelles, car il n'en peut plus de sa vie rangée et monotone. Déjà à l'époque préhistorique des tribus en pillaient d'autres en les massacrant. Cet employé de bureau est un voleur mesquin qui pioche dans les fournitures de bureau, depuis qu'enfant il a découvert que tout le monde se sert comme il peut. Monsieur Melchizedek est persuadé que des individus observent ses moindres faits et gestes et il s'en protège comme il peut. Dino est un Berger allemand, élevé à coups de pied par un truand, mais récupéré par un policier qui l'intègre à la brigade canine. 2 frangins vont faire des courses pour leur mère, saluent Jezebel, un garçon manqué dont ils moquent, puis croisent les mauvais garçons du quartier. 2 hommes de main vont manger dans un restaurant asiatique et expliquent au patron qu'ils ne bénéficient plus de la protection du parrain local, et qu'il doit lui céder son bail.



Ces 14 brefs synopsis correspondent aux histoires des 4 numéros. Chacune de ces histoires courtes est différente et autonome. Le cadre de cette anthologie semble d'avoir été de raconter des histoires majoritairement contemporaines, avec quelques rares récits dans un passé récent comme les années 1950/1960, sans science-fiction ou anticipation. Le titre de l'anthologie renvoie au milieu, aux gangs criminels. Il s'agit donc de raconter des histoires criminelles, de voleurs et d'organisation criminelle. Dans les années 1960 et 1970, les éditeurs principaux de comics (Marvel et DC) publiaient des anthologies mais plutôt de type horreur, sur le principe de plusieurs histoires courtes, tradition héritée des EC Comics, puis de Warren (Creepy et Eerie). Chaque décennie l'éditeur DC essaye de relancer le format de l'anthologie, souvent dans sa branche adulte Vertigo, ce qui présente l'avantage d'attirer des auteurs qui ne souhaitent pas investir le temps nécessaire à réaliser une histoire en plusieurs épisodes.



Avant de se lancer dans la lecture de ce recueil, le lecteur jette un coup d'œil aux noms des créateurs. Il en ressort alléché par le fait qu'il s'agit du haut du panier, et que les responsables éditoriaux ont été solliciter des créateurs renommés dans issus des comics indépendants (James Romberger, Simon Revelsroke, Joe R. Lansdale, Randy DuBurke), ou ayant connu leur heure de gloire dans les années 1970/1980 (Richard Corben, Dave Gibbons, Eric Shanower, Tony Salmons), voire ayant déjà régulièrement travaillé pour Vertigo (Brian Azzarello, Tim Bradstreet, Jamie Delano, David Lloyd). Il ne peut pas estimer la qualité des histoires d'un coup d'œil. En effet, l'art de l'histoire courte est très délicat. Il faut savoir nourrir suffisamment le récit pour que le lecteur ait la sensation d'une histoire complète, mais ne pas le noyer de phylactères d'exposition pour compenser sa brièveté. L'exercice est rendu encore plus compliqué, car le lecteur sait qu'il est en train de lire une histoire avec une chute, et il en a lu d'autres. Réussir à le surprendre suppose une maîtrise du rythme et un art de prestidigitateur pour monopoliser la concentration du lecteur sur l'intrigue, et détourner son attention de l'arrivée de la chute.



Par la force des choses, il y a de tout dans 14 récits, et il y en a pour tous les goûts. Il y a bien une ou deux histoires avec un simple scénario de vengeance, linéaire et basique comme celui écrit par Dave Gibbons, ou le dernier du recueil par Richard Brunning. Il y a également un hommage très appuyé à Edgar Allan Poe réalisé par Simon Revelstroke. Mais la majeure partie des auteurs écrivent un récit personnel, que ce soit dans la situation, ou dans le thème. Il y a aussi bien un témoin sous protection, que la chaîne de production et de vente de drogue, en passant par un voleur de fourniture de bureau et un duo de gamins qui se font intimider par des plus grands qu'eux, d'une année ou deux. Au travers de ces histoires, les auteurs écrivent de vrais polars qui s'inscrivent dans le milieu où l'histoire se déroule, et cet environnement exerce une incidence directe sur l'histoire, agissant comme un révélateur de cette société particulière. Il y a des problématiques de rentabilités et de ressources limitées, d'obsolescence, de confiance, de paranoïa, de préjugés, et de stéréotypes raciaux. Les histoires les plus cruelles ou les plus pénétrantes ne sont pas forcément les plus violentes ou les plus gores. Lucius Shepard et James Romberger montrent un jeune homme qui décroche la timbale en recevant une carte platinium sans plafond. L'usage qu'ils en font reflète leur culture et leur condition sociale, et ils se heurtent au fait que l'argent ne fait pas le bonheur. L'histoire personnelle du petit employé de bureau qui pique dans les fournitures et commet d'autre larcins mesquins (par Ed Brubaker & Eric Shanower) met en scène le fait que tout le monde gruge à sa manière, reflétant l'imperfection de l'être humain. Rapidement, le lecteur s'aperçoit que l'histoire du chien Dino (par David Lloyd) provoque chez le lecteur l'impression que le comportement de ce chien pourrait également être celui d'un homme un peu confiant et balloté par les circonstances.



Outre la qualité potentielle des histoires, il est probable également que le lecteur ait été attiré par la liste des dessinateurs. Tim Bradstreet réalise des dessins photoréalistes âpres, complétés par des couleurs crépusculaires, décrivant un monde sans pitié. Peter Kuper réalise 3 pages sans texte, au pochoir, comme il l'avait fait pour The System, d'une grande richesse. Frank Quitely est en mode descriptif, sans la délicatesse romantique qu'il développera par la suite, pour des dessins exhalant une ironie savoureuse. Dave Gibbons est égal à lui-même avec des dessins faussement simples, comportant un degré élevé d'informations visuelles. Ce premier numéro est un régal visuel de bout en bout, un sans-faute. Dans les épisodes suivants, le lecteur se repaît des dessins de Richard Corben, toujours aussi épatant avec des volumes qui sortent presque de la page, et des textures sur le lecteur croit pouvoir toucher de ses doigts. La fête visuelle continue avec Kilian Plunkett dans un registre également descriptif mais émaillé de traits non ébarbés évoquant la rugosité d'une réalité non adoucie. Le lecteur plonge dans un monde où les ténèbres menacent d'engloutir le personnage, dans les pages toujours aussi envoutantes de Danijel Zezelj. Les ombres représentées par David Lloyd sont plus expressionnistes, mais tout aussi inquiétantes. Mark Chiarello joue à la fois sur les contrastes forts entre les zones noircies et les autres, mais aussi sur l'épure des formes.



Le lecteur se régale donc à retrouver les artistes à la forte personnalité qu'il connaît déjà, et il apprécie que les autres disposent d'une personnalité graphique tout aussi prononcée. Randy DuBurke présente lui aussi une réalité un peu torturée, du fait des lignes de contours irrégulières. James Romberger sait montrer 2 latinos naturels, dans leurs gestes et dans leurs tenues. Comme Peter Kuper, Tayyar Ozkan réalise une histoire sans parole avec des dessins plus traditionnels, et un humour noir plein d'entrain. Eric Shanower réalise des planches en apparence inoffensive dans leur naturel, mais finalement subversive par le naturel, la banalité et l'évidence des situations. Les dessins de Tony Salmons sont moins léchés, mais ils savent montrer la vivacité des personnages et la force de leurs réactions émotionnelles.



Le ressenti à la lecture d'une telle anthologie peut vite se révéler trompeur, en sautant rapidement d'une histoire à l'autre, et en enchaînant les artistes à une grande vitesse. Mais en prenant un peu de recul, le lecteur constate que chaque histoire est consistante, avec sa propre saveur, sa propre tonalité, à la fois grâce à l'intrigue et grâce aux dessins, avec un niveau élevé pour chaque et une majorité de pépites. 5 étoiles.



Épisode 1 : (1) Brian Azzarello + Tim Bradstreet, (2) Peter Kuper, (3) Doselle Young + Frank Quitely, (4) Dave Gibbons

Épisode 2 : (1) Simon Revelstroke + Richard Corben, (2) Jamie Delano + Randy DuBurke, (3) Lucius Shepard + James Romberger

Épisode 3 : (1) Darko Macan + Kilian Plunkett, (2) Tayyar Ozkan, (3) Ed Brubaker + Eric Shanower, (4) Scott Cunnigham + Danijel Zezelj

Épisode 4 : (1) David Lloyd, (2) Joe Lansdale & Rick Klaw + Tony Salmons, (3) Richard Brunning + Mark Chiarello
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Geoff Johns présente Green Lantern - Intégrale,..

Si le premier intégral était déjà très sympa, on était encore que dans les prémices de ce que Geoff Johns a à nous offrir et on passe un cap avec ce tome consacré à la Sinestro War.



Montée de niveau palpable, la Sinestro War est tout simplement un des moments préférés des fans du run de Geoff Johns.



La Sinestro War qu'est ce que c'est ?

Depuis quelques temps, Sinestro, en voulant au corps des Green Lantern et principalement à Hal Jordan, recrute des membres pour créer son propre corps qui cette fois ne s'appuie pas sur la volonté mais sur la peur.

Et la, c'est la bagarre !

Le corps des Green Lantern qui vient à peine de renaitre après les évènements liés à Parallax va être confronté à une guerre à laquelle il n'était pas prêt à faire face.



Du blockbuster qui tape de partout, mais pas que.
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Geoff Johns présente Green Lantern - Intégrale,..

Voyons voir si j’ai bien tout compris.



Il existe donc une énergie verte, symbole de la volonté, asservie par les Gardiens – ces immortels qui se croient sages et n’arrêtent pas de commettre bourde sur bourde, trop sûrs de leur sagesse pour apprendre quoi que ce soit – et support d’une force de police intergalactique : les Green Lantern.

Et voilà que Geoff Johns s’est demandé pourquoi on privilégierait une couleur en particulier et s’est décidé à mettre en scène l’ensemble de l’arc en ciel.



On voit donc débarquer une vieille ennemie d’Hal Jordan, son ex sous l’emprise de la couleur violette et la structuration d’un corps violet refusant le rejet des émotions prôné par les Gardiens et souhaitant porter l’amour (vache) de par l’univers.

Puis c’est Sinestro, cet ancien Green Lantern, amateur de méthodes dictatoriales pour maintenir l’ordre, qui construit un corps brutal de Yellow Lantern destiné à ramener l’ordre par la peur.

Sinestro a bien planifié son truc et lance la guerre contre les Green Lantern, une guerre incroyablement violente qui fait des montagnes de morts dans les deux camps. Mais bon, comme ces morts sont des extraterrestres aux formes la plupart du temps peu humaines, le lecteur n’éprouve pas beaucoup de compassion à voir crever des insectoides, des ballons de basket ou des tapis volants.

Bref ça flingue à tout va. Le corps des Green Lantern a du mal jusqu’au moment où les Gardiens lui donne le droit de tuer (il y a un message là-dessous). Cette guerre est menée de main de maître, avec de nombreux rebondissements et une bonne maîtrise du suspense.



Mais quelque chose me gêne dans ce récit. C’est le parti que prend Geoff Johns, inconsciemment ou non, de l’Amérique gendarme du monde, de l’Amérique impérialiste soft-power. Hal Jordan étant responsable de tout son secteur de l’univers (vous avez remarqué que tous les Green Lantern humains sont américains ?), il est amené évidemment à franchir les frontières des nations. Or il se trouve ici « embêté » par l’ONU qui ne lui reconnaît pas cette autorité, ainsi que par d’autres pays comme la Russie. Comprenez : ils sont chiants ces pays et cette ONU qui empêchent les USA de maintenir la justice mondiale, représentation intrinsèque et objective de la justice universelle. Le message n’est pas voilé.



Oublions donc ces messages sous-jacents assez puants et concentrons-nous sur le récit, sur son rythme et sur les problèmes des héros. Je préfère lire tout ça au premier degré.





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Geoff Johns présente Green Lantern - Intégrale,..

Abin Sur l'avait prédit avant de mourir, la nuit noire approche !

Alors que les différents Corps de Lantern connaissent des mésententes, un nouveau corps voit le jour, un corps bien plus sombre, les Black Lantern.

Ce corps ne recrute pas ses membres parmi les vivants, mais parmi les morts...

Un corps qui n'a qu'un seul objectif, la destruction de toute vie, et la première cible, évidemment c'est la Terre !

Mais cette fois, les héros terriens ne suffiront pas, il va falloir que les différents corps de Lantern s'unissent pour lutter contre cette menace.



Geoff Johns a pris son temps pour mettre en place son histoire, et il arrive à son apogée.

Il a peu à peu crée les différentes couleurs du spectre émotionnel, et ce n'était pas sans but, ces personnages vont bien sûr lui servir pour son évent, mais se ne seront pas les seuls, il va piocher un nombre important de personnages de l'univers DC pour nous offrir un grand spectacle.
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