Citations de David Almond (59)
Je revins dans ma chambre et regardai la lumière tomber sur la mer. La lumière tourna, la mer changea de couleur, les étoiles apparurent. Je respirai l'air frais de la nuit. J'aurai voulu ne plus être moi, pour un instant seulement, pour une seconde. J'aurai voulu sortir de ma peau, être la la mer, le ciel, une pierre, la lumière d'un phare, être dehors dans l'obscurité qui tombait, être le néant, inconscient, sauvage et libre.
Tu sera le grand STANLEY POTTS
Ma phrase préférée est écrite sur du papier et épinglée au-dessus de mon lit :
Comment un oiseau, né pour la joie, peut-il rester enfermé dans une cage et chanter ?
.
Cette matière, plus noire qu'une nuit noire, poursuivit-il en touchant l'écorce de l'arbre, contient en elle la lumière et la chaleur d'un ancien soleil.
« Je vais laisser mon journal se développer comme le fait mon esprit, comme un arbre ou un animal, comme la vie. Pourquoi un livre devrait-il raconter une histoire d'une façon linéaire et monotone? Les mots devraient flâner et vagabonder. Ils devraient voler comme les chouettes, voleter comme les chauves-souris, et se faufiler comme les chats. Ils devraient murmurer, crier, danser et chanter. Parfois il ne devrait pas y avoir de mots du tout.
Juste le silence.
Juste le pur espace blanc. »
[...] la seule histoire dans laquelle il ne se passe rien est celle qui n'est pas écrite. Une page vide. Elle se sentit alors seule et triste. C'était ce qu'elle aurait voulu parfois : n’être tout simplement rien, être nulle part, être vide. Parfois, elle aurait voulu une vie dans laquelle il ne lui arrive absolument rien; parfois, elle aurait voulu être comme une histoire qui n'aurait jamais commencé.
L'évolution n'en a jamais terminé, poursuit Mina. Et nous, nous devons toujours être prêts à changer. Ce que nous sommes en ce moment, qui dit que nous le serons toujours ?
La perfection est ennuyeuse !
Quand j'allais à l'école, au collège Saint-Bede, mon professeur Mme Scullery me disait que je ne devrais rien écrire tant que je n'aurais pas fait un plan, et préparé, organisé ce que je voulais écrire.
Quelle absurdité!
Est-ce que je prépare ma phrase avant de la dire?
BIEN SÛR QUE NON!
Est-ce qu'un oiseau prépare son chant avant de chanter?
BIEN SÛR QUE NON!
Il ouvre son bec et il
CHANTE, JE VAIS DONC CHANTER, MOI AUSSI!
Je voulais être sage, comme on dit, alors j'ai essayé.
J'ai fouillé au fond d'un tiroir pour prendre ma boîte à trésors. J'ai défait le ruban que j'avais noué autour pour soulever le couvercle. J'ai sorti la mèche de cheveux de Maman, sa boucle d'oreille en forme de perroquet, la photo fripée qui nous représentait toutes les deux dans le jardin de notre petite maison, la photo prise à l'hôpital où l'on me voyait grandissant dans son ventre, son rouge à lèvre, son vernis à ongles, sa dernière bouteille de parfum.
Je prends mon crayon et l'emmène faire une autre promenade dans la page. Je me dis que la page est la rue, et que le crayon, c'est moi, qui vais vers la maison de M.Myers.
Nous avons levé les bras pour nous protéger de la lumière et nous nous sommes regardés. C’était une vision surprenante : nous étions noirs de fumée, la peau légèrement brûlée par endroits, nos lèvres étaient couvertes de sang séché et nos corps, de coupures et de bleus. Nous avons éclaté de rire. Une joie débordante se lisait dans nos yeux.
Oui, nous étions là, les trois disparus, ramenés à la surface du monde comme par magie : John Askew, le ténébreux, couvert de colliers d’os et de signes magiques ; Allie Keenan, la fille des neiges, à la peau argentée, partagée entre le bien et le mal ; Jax, le chien fou ; et moi, Kit Watson, la tête pleine de vieilles histoires, de très anciennes pierres dans le creux de la main.
Eh bien je vais vous le dire. Je suis une lectrice vraiment adicte à la lecture, j'adore les livres, c'est une partie de moi. Par contre, '' Je m'appelle Mina'', est un livre compliqué pour moi, je veux dire, je l'ai lu, et je n'ai pas pu comprendre beaucoup de celui-ci. Lorsque j'ai lu le résumé, j'ai eu avoir affaire un livre extraordinaire, mais lorsque j'ai feuilleté le livre pour voir, l'écriture m'a beaucoup affecté. Je croyais avoir affaire à un journal d'ado, quelque chose dont j'apprécie, parce que habituellement, c'est drôle, imaginatif. Je croyais que c'était comme Aurélie Laflamme, une collection que j'apprécie beaucoup. Dès que j'ai lu, j'ai trouvé intriguant, car ce n'était pas un livre comme les autres, quelque chose m'ennuie, mais je ne sais pas quoi. Du coup, en continuant de le lire, j'ai eu l'impression qu'on m'avait faite lire un peu du n'importe quoi, le livre de Mina n'avait aucun sens. Du coup, il n'y avait que peu de choses que je connaissais, et, malheureusement, ce n'est pas suffisant pour moi pour comprendre le livre et de m'intéresser avec. ''Je m'appelle Mina '' n'est pas à mon goût, mais je suis sûre que ça plairait à beaucoup d'autres gens que moi.
Mais qu'est-ce que je vais écrire ? Je ne peux pas me contenter de raconter : il s'est passé ceci, puis cela, et encore cela, indéfiniment jusqu'à ce que je meure d'ennui. Je vais laisser mon journal se développer comme le fait mon esprit, commun arbre ou un animal, comme la vie. Pourquoi un livre devrait-il raconter une histoire de façon linéaire et monotone ?
Les mots devraient flâner et vagabonder. Ils devrait voler comme les chouettes, voleter comme les chauves-souris, et se faufiler comme les chats. Ils devraient murmurer, crier, danser et chanter.
Maintenant que j’ai commencé, c’est formidable de voir les pages blanches qui s’étendent devant moi. Ecrire sera comme un voyage, chaque mot sera un pas qui m’emmènera vers une terre inconnue.
De nouveau la nuit. Le printemps est étrange. L'année est censée aller vers l'été, mais parfois elle semble repartir directement vers l'hiver. Ciel d'acier toute la journée. Il y avait du givre ce matin, et il est resté tout le jour sous les arbres et sur la partie du mur du jardin orientée à l'ombre.
Tout semble paisible la nuit quand le reste du monde est endormi.
"J'avais mes plumes dans les cheveux, le petit sauvage dans mon cœur et mon papa dans mon âme."
"- J'étais dans la grotte du bois de Burgess et je dévorais un lapin.
Elle [Maman] a rit et à mon tour j'ai ri, à moitié endormi. Je n'avais pas envie de me réveiller complètement. Tout me semblait trop réel. J'avais encore dans les narines le parfum de liberté du sauvage et j'ai dû lever les mains à la lumière de la lune pour vérifier qu'elles n'avaient pas de sang."