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Citations de David Eddings (317)


Tout le reste de la journée, la Forteresse d'Algarie sembla grandir sur l'horizon occidental. C'était une immense citadelle fortifiée, dressée sur les collines dorées
— Un monument à la démesure de l'idée qui l'a érigé, murmura Silk d'un ton rêveur.
— Comment cela ? fit Durnik.
— Les Algarois sont des nomades, expliqua le petit homme, vautré sur le toit de la voiture. Ils passent leur vie à suivre leurs troupeaux dans des voitures pareilles à celle-ci. La Forteresse n'a qu'une seule utilité : fournir aux vandales murgos un abcès de fixation. Comme ça, ils viennent toujours l'attaquer, et le coin se prête assez bien à leur élimination. C'est nettement plus pratique que de leur courir après dans toute la prairie.
— Les Murgos ne s'en sont jamais rendu compte ? s'étonna Durnik.
— C'est possible, mais ils ne peuvent pas s'empêcher de revenir. Ils n'arrivent pas à admettre que personne n'habite vraiment là. Vous savez à quel point les Murgos peuvent être cabochards, fit Silk avec un de ses petits sourires carnassiers. Enfin, avec les années, les clans algarois en ont fait une sorte de compétition. D'année en année, ils essaient de se surpasser par la masse de roches transportées, et la Forteresse ne cesse de grimper, encore aujourd'hui.
— Kal-Torak l'a vraiment assiégée pendant huit ans ?
— On dit que son armée faisait comme une mer sans cesse recommencée, dont les vagues se seraient brisées sur les murailles de la Forteresse, répondit Silk. Les Angaraks seraient encore là s'ils n'avaient par fini par manquer de nourriture. C'est toujours le même problème avec ces gigantesques armées. N'importe quel imbécile peut lever une armée — jusqu'à l'heure du dîner, et puis les ennuis commencent.
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La hache d'Ultah, bien entendu, n'avait ni finesse ni subtilité. Il coupait les hommes comme un bûcheron coupe les arbres.
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Si on part du principe qu'une chose est la vérité absolue, on referme son esprit dessus et un esprit fermé ne va nulle part. Il faut toujours tout remettre en question.
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- Quelqu'un aurait-il eu l'idée d'emporter à boire? s'informa Silk.
- Vous n'en avez pas eu assez hier? rétorqua Belgarath.
- C'était pour oublier. Là, c'est pour des raisons thérapeutiques.
- De l'eau? suggéra Garion.
- Garion, j'ai la gorge sèche, pas les pieds sales.
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C’est peut-être l’une des leçons les plus importantes que j’ai apprises au fil des siècles. Il est beaucoup plus satisfaisant, au bout du compte, de rire sous cape des imbéciles que de leur courir après dans des rues poussiéreuses en essayant de leur faire sauter les dents. En dehors de toute autre considération, ça revient moins cher en vêtements
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Ainsi vous voilà enfin réunis, comme il était annoncé depuis le commencement des âges .Vous êtes les instruments de la destinée , et mes vœux vous accompagnent tandis que chacun de vous avance vers le jour terrible où l’univers ne fera plus qu’un à nouveau..
Le visage des compagnons de Garion trahit leur crainte et leur étonnement devant l’étrange bénédiction d’Aldur.
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p.407.
Mais c'est la femme de Barak, Merel, vêtue d'un somptueux brocart vert, qui lui donna le meilleur de tous les conseils.
- Vous vous chamaillerez, bien sûr, mais n'allez jamais vous coucher avant de vous être réconciliés. C'était mon erreur.
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p.250.
Il fallait qu'elle sache ce qui se passait, aussi horrible que ce fût. Rien ne pouvait être pire que de rester dans l'ignorance.
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C'est alors qu'on apporta les cadeaux. La distribution s'accompagnait toujours d'une grande excitation, car ils étaient offerts par Faldor, et que le bon fermier passait beaucoup de temps tous les ans à chercher le cadeau le plus approprié à chacun. Il y avait beaucoup de tuniques neuves, de pantalons, de robes et de chaussures, mais cette année-là, Garion fut littéralement transporté de joie, lorsqu'il ouvrit un petit paquet emballé de tissus, de découvrir une adorable petite dague dans un fourreau joliment ouvragé.
– C'est un jeune homme, maintenant, expliqua Faldor à tante Pol. Et un homme a toujours besoin d'une bonne lame.
Garion testa immédiatement le fil de son cadeau et ne put faire autrement que de se couper le doigt, bien-sûr.
– C’était fatal, j'imagine, dit tante Pol, sans que l'on sache vraiment si elle parlait de la coupure, du cadeau proprement dit, ou du fait que Garion grandissait.
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Un gaillard émergea de la fumée, l'air passablement hagard, le poil roussi et les vêtements en lambeaux.
- Trop de soufre, marmonnait-il dans sa barbe. Trop de soufre.
- Pardonnez-moi, commença Belgarath, savez-vous où nous pourrions trouver Senji, l'alchimiste ?
- Trop de soufre, répéta l'expérimentateur malchanceux, le regard perdu sur la ligne bleue des Monts de Zamad.
- Senji, répéta le vieux sorcier, vous savez où nous pourrions le trouver ?
Le rescapé du sinistre fronça le sourcil.
- Pardon ? fit-il d'une voix atone.
- Laisse-moi faire, intervint Beldin. Senji ! hurla-t-il de toute la force de ses poumons. Le pied bot ! Vous pouvez nous dire où il est ?
- Oh, répondit l'homme en secouant la tête comme pour s'éclaircir les idées. Son laboratoire est au dernier étage, de l'autre côté du hall.
- Merci ! brailla Beldin sur le même ton.
- Trop de soufre. Je suis sûr que c'est ça. J'ai dû mettre trop de soufre...
- Tu n'avais pas besoin de l'engueuler, protesta Belgarath comme les trois hommes repartaient vers l'autre bout du hall.
- Quand tout te pète à la figure - comme ça m'est arrivé une paire de fois - tu te retrouves généralement sourd comme un pot pendant une semaine ou deux, répondit le petit sorcier bossu avec un haussement d'épaules.
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Puis la lumière apparut là où régnaient les ténèbres. Sous les yeux de Garion, un rayon bleu, étincelant, descendit des lambeaux de nuages qui filaient dans le ciel nocturne et baigna les ruines de sa clarté. Au moment où elle touchait le sol, l'immense colonne lumineuse fut rejointe par des rayons similaires, rouges, jaunes et verts, et des nuances dont Garion n'aurait su dire le nom, et ce faisceau multicolore se dressa, pareil à un soudain arc-en-ciel [...]
Chacune des colonnes de lumière émettait une note particulière, et ces sons unis dans une harmonie si profonde qu'elle semblait une réponse à toutes les questions jamais posées [...]
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- Je déteste le changement, Barak. ça me rend nerveux.
- Le monde évolue, Anheg. Il change un peu tous les jours.
- Je ne suis pas obligé d'aimer ça, grommela le roi de Cherek. Je pense que je vais me retirer sous ma tente et vider une chope ou deux.
- Tu veux un coup de main ? proposa Barak.
- Je pensais que tu préfèrerais rester dans le coin et regarder évoluer le monde.
- Il évoluera bien sans moi.
- C'est ce qu'il fera de toute façon, conclut Anheg d'un ton morose. Allez, j'en ai assez vu comme ça. On y va.
Et les deux hommes partirent à la recherche de quelque chose à boire.
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[…] Des spires et des tours en jaillissaient comme au hasard, poignardant le ciel vespéral de leurs flèches de ténèbres, pareilles à des lances. La cité des Grolims avait quelque chose de malsain, de menaçant. […] Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages et de cendres, le long de l'horizon déchiqueté, et baigna la sinistre forteresse d'une lueur écarlate, fuligineuse. Et tout à coup ce fut comme si les murailles de Rak Cthol saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges ruisselait sur la cité de la peur. Et tous les océans du monde n'auraient pas suffi à la laver.
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- L'Université de Melcénie, répondit Silk. C'est la plus grande institution d'enseignement supérieur du monde.
- Elle serait plus grande que celle de Tol Honeth ? releva Garion.
- Beaucoup plus. Les Melcènes étudient tout. Dans certaines de ces facultés, on approfondit des disciplines dont les Tolnedrains ne veulent même pas admettre l'existence.
- Ah bon ? Lesquelles, par exemple ?
- L'alchimie, l'astrologie, la nécromancie appliquées, les bases de la sorcellerie, ce genre de choses. Il y a un collège uniquement consacré à la lecture dans les feuilles de thé.
- Tu veux rire !
- Moi oui, et je ne m'en prive pas, mais eux, non.
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- Merci de votre aide, Oskatat, déclara Urgit. Je n'y serais jamais arrivé sans vous. Je dois tout de même dire que j'ai été surpris de vous voir approuver mon plan.
- Je ne l'approuve pas. Je pense que c'est un projet absurde et voué à l'échec. Mais, continua-t-il en voyant Urgit accuser le coup, ce n'est pas le problème. Ou plutôt, il y avait un autre enjeu, beaucoup plus important : c'était la première fois que vous osiez tenir tête à l'un de vos généraux, ajouta-t-il avec une curieuse fierté. Ils vous foulent aux pieds depuis que vous avez ceint la couronne. Voir un vrai roi sur le trône du Cthol Murgos valait bien la perte de quelques navires et de plusieurs milliers d'hommes.
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- Vous êtes perdu, hein ? fit Silk d'un ton accusateur.
[...]
- Bien sûr que non, rétorqua Belgarath. J'ai juste un peu de mal à me repérer pour l'instant.
- C'est exactement ce que veut dire le mot perdu.
- Ridicule ! Je crois que nous devons aller par ici, décréta-t-il en indiquant le boyau de gauche.
- Vous croyez ?
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- Bien joué, Garion, le félicita sa voix intérieure.
- Oh! Vous, ta gueule! fit sèchement Garion.
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- Il n'y a pas d'enfants innocents; ça n'existe pas. Tout les hommes naissent corrompus.
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- J'ai horreur de traiter avec des femmes intelligentes. Je ne sais pas pourquoi, je ne trouve pas ça naturel
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"Ils chevauchèrent trois jours, s'arrêtant toutes les nuits dans une nouvelle auberge. Émouchet déguisait un certain amusement tolérant avec Talen qui, inspiré des récits de Bérit, décapitait férocement les chardons avec un bâton."
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