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Critiques de David Eddings (531)
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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Chant final de la Belgariade et quel final !

Ce dernier volume du cycle est très bien mené et vient conclure à la perfection une très bonne série.

Depuis le tome 3 (où les personnages gagnent en maturité et où l'intrigue se met à bien "tourner") : je me régale.

Je ne dirai rien sur l'histoire pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs mais sachez qu'Il y a dans ce tome :

- des armées gigantesques menés par des héros (oui c'est épique !)

- de la logistique et un soupçon de tactique militaire qui apportent un

certain réalisme (le portage des bateaux cheresque et la bataille de Thull

Mardu sont vraiment de très grands moments)

- quelques digressions sur la gestion des différents royaumes par les reines

qui assurent la régence avec un point de vue parfois très féministe

- des révélations importantes sur les personnages qui leur donnent encore

plus de profondeur

- de l'humour (c'est pas du Terry Pratchett mais ça "humanise" les

personnages)

- des histoires d'amour (ben oui, pourquoi pas)

- de la magie (forcément)

- et l'inévitable baston finale qui résout l'intrigue.

Le bilan pour le cycle: à lire absolument si vous aimez le genre.

Pour moi, la Belgariade est un classique. Son univers qui peut paraître plus simple (sans être simpliste) que d'autres cycles, est finalement très juste, bien structuré et très prenant.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Première lecture dans l’univers du couple Eddings suite aux précieux conseils d’un ami (merci Anthony !) et c’est avec plaisir que je termine ce premier tome.



C’est une histoire relativement classique que nous propose ce cycle de fantasy : dans un monde où les forces du bien et du mal s’opposent dans un combat millénaire, nous suivons le destin d’un jeune garçon ordinaire au destin bien différent des autres enfants de son âge...



Alors que la paix semble régner sur le monde, un puissant artefact disparaît : l’orbe. Il peut servir à réveiller Thorak, un dieu maléfique. Tout cela est bien loin des préoccupations du jeune Garion, un simple garçon de ferme mais les événements vont se précipiter sans qu’il comprenne vraiment sa place dans tout cela.



Rien d’original donc mais un vrai coup de cœur pour le style et la narration. Elle est fluide et rythmée nous plongeant sans aucune difficulté dans l’histoire. Celle-ci se déroule facilement, les chapitres livrant progressivement des informations sur la destinée de Garion et sur le monde qu’il parcourt. Les deux gros point fort de la lecture à mes yeux sont l’humour omniprésent et les personnages très bien travaillés. On s’attache facilement à eux grâce à leur profondeur. Cela représente en plus un atout indéniable pour leur évolution dans un cycle aussi long.



C’est donc une belle lecture qui va m’entraîner au minimum sur les 4 autres livres de cette série voir plus sur l’ensemble des romans de cette univers.
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

Après le cycle des "Belgariade" qui est excellentissime, je me suis enfin décidé à attaquer la suite avec le cycle de "La Mallorée". On retrouve, avec pour ma part un bon gros plaisir, les personnages des Belgariade, un univers riche qui s'étoffe encore plus et une histoire qui s'emballe très très vite. Meurtres, complots, sorcellerie, combats épiques, des personnages qui prennent de plus en plus de profondeur. Bref, c'est très bien raconté, l'auteur te garde malgré toi accroché au livre tellement on veut savoir la suite.



En ce qui me concerne, même si J.R.R Tolkien et le Seigneurs de Anneaux sont la référence en matière de Fantasy, David Eddings est en passe de le détrôner. A voir si ça se confirme par la suite.
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La Mallorée, tome 5 : La Sybille de Kell

Après la Belgariade, la Mallorée, une très belle aventure qui se lit facilement.

Une fin heureuse pour chaque personnage principale (utopiste) quand même sachant que pas grand monde ne décède au vu des aventures qui jonchent cette histoire .



Je recommande de ne pas lire les quatrième de couverture qui ont tendance à se tromper des fois ou alors à spoiler l'histoire.



Un cycle très sympathique pour tout ceux qui aimes la fantasy.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

On partait sur un coup de coeur mais 'juste' un très bon livre au final ! J'ai adoré la première moitié du livre, je n'ai pas vu les pages défiler, la lecture était très fluide et facile. Et puis arrivée à la moitié du livre, j'ai eu un peu de mal, j'avais l'impression que rien n'avançait, il y avait beaucoup de discussions pour pas grand-chose au final.



On suit Garion, jeune orphelin élevé par sa tante Pol, et tous deux vivent un vie tranquille au service d'un 'seigneur'. Mais un vieux conteur arrive, et nous rendons bien vite compte qu'il n'arrive pas ici par hasard et qu'il connaît Pol. Tous les trois (accompagné de Durnik le forgeron) pour une quête dont on ne sait pas grand-chose. Ils sont rejoint rapidement par Barak et Silk dans leurs aventures.



L'histoire suit une trame classique qui se met doucement en place tout au long du livre. Petit à petit, des indices sont distillés pour que l'on comprenne le sens de leur quête mais cela reste toujours caché à Garion, qui en plus de chercher à comprendre le pourquoi de ce voyage, cherche à en apprendre plus sur ses origines. Beaucoup de questions que l'on se pose tout au long du livre ne sont pas résolues dans ce premier tome, en espérant qu'elles soient résolues dans la suite :)

J'ai beaucoup aimé les personnages ; ils sont très bien décrits (que ce soit physiquement ou par leur personnalité) J'ai surtout aimé Silk (un voleur malicieux) et Pol (stricte mais attachante). Ces deux personnages (et quelques autres) apportent un touche d'humour au récit.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Une aventure qui nous apporte plus de questions que de réponses mais qui toutefois est très plaisante à lire. Les personnages sont énigmatiques, agaçants ou un peu fanfarons ce qui apporte un vrai plus à cet univers. Hâte de lire la suite et peut être répondre à certaines interrogations.
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La trilogie des joyaux, tome 2 : Le chevali..

Légèrement déçu par ce tome 2, les dialogues toujours aussi nombreux manquent assez souvent d'intérêt (du genre : crois-tu que nous devrions faire ça ? ; ça ne me paraît pas indispensable ; je pense que tu as raison...), cela trop souvent répété à mon goût...

D'autre part, les péripéties et contretemps semblent se produire dans le seul but d'étirer le récit et d'atteindre finalement le tome 3, bon, j'ai sûrement la dent un peu dure car l'histoire et les personnages tiennent franchement bien la route, mais ces petits défaut gâchent quand même un peu le plaisir selon mon ressenti.

Pour le reste la psychologie des personnages s'étoffe et l'on en apprend un peu plus sur les uns et les autres (surtout Flûte et Sephrénia), cela reste suffisamment intéressant pour attaquer le tome 3 avec optimisme.
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

J'ai attendu un moment avant de plonger dans cette suite de "La Belgariade", j'avais peur que ce soit moins bien... Et bien non !



J'adore cette saga (les 10 volumes), avec tous ses personnages, la vivacité des dialogues, le rythme de l'action, les différentes cultures, les différents langages (archaïque, loup, secret..). Ces aventures se lisent très facilement, on ne veut plus les lâcher ! Ce récit est un tour de force, c'est bien écrit - et bien traduit !, avec beaucoup de nuances, de richesse dans les adjectifs, de fluidité dans l'action. J'aime encore mieux la Mallorée, parce qu'on revoit des personnages, qu'on en apprend plus sur eux, que des relations s'affinent, avec Zakat, Urgit, les sibylles... Encore cinq volumes à lire : une nouvelle série d'aventures ! Il y a assez de personnages féminins dans ces histoires, ça fait un bon équilibre. Cette décalogie mérite d'être aussi connue que "Le Seigneur des Anneaux"!
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Les Rêveurs, Tome 4 : La folie des dieux

Une fin qui vous explique que tout le reste de l'histoire n'aura servis à rien.



J'arrive enfin, vaillamment, au bout de ce cycle, et je me demande si il n'a pas été un ensemble d'expérience littéraire de la part des auteurs. Le principe des rêveurs est totalement oublié, et je ne trouve plus de cohérence dans l'enchaînement des actions.



Je ressort de cette série plutôt déçue, car, ayant beaucoup aimé le 1er tome, je m'étais attendue à autre chose.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

A la lecture du résumé quand j’ai acheté le livre, l’histoire me semblait très obscure et pas très claire, avec ce résumé un peu “ampoulé”.



Avant de vous engagez dans cette histoire il faut savoir qu’elle comprends 5 tomes pour “les chants de la Belgariade”, et 5 autres pour la suite “La Malorée”, si cela vous plait toujours.



Ainsi donc l’histoire commence par la mythologie de la création de ce monde et des royaumes du Ponant.



A l’origine il existe 7 Dieux. Le plus lumineux est Aldur, et le plus sombre Thorak. Thorak, dieu maléfique, voulut garder ce monde nouvellement créé pour lui tout seul et l’asservir à son pouvoir.



La suite sur mon blog :
Lien : http://templedulivre.blogspo..
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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Commentaire sur le cycle complet :



Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.



Ce n’est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l’auteur à grandement participé à l’élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).



Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.

Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.



Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l’histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.



Bien que je connaisse évidemment l’histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.

Évidement, ce n’est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.

La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.

A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.

J’ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.



En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.

Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d’humours.

On s'imagine aussi facilement les scènes que si l’on était au coté des personnages et souvent on rit de bon cœur.



Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.

La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.

Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.

Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.

Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.

Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.



D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le cœur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.





Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu’un Gemmell ou un Bottero.



Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n’ai pas lu : Le codex de Riva.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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La Rédemption d'Althalus, tome 1 : Les yeux d..

Lu il y a quelques temps déjà, La Rédemption d'Althalus m'a plu mais ne fera pas non plus parti de mes incontournables. Il s'agit là d'une petite histoire qui se laisse lire, avec pas mal de personnages assez attachants (quoi que peut-être assez stéréotypés). Je n'ai pas encore lu d'autres œuvres d'Eddings alors je ne peux pas faire de comparaison avec le reste de sa production littéraire. Ce diptyque est assez rythmé, bien que j'ai souvenir de quelques longueurs quand même. Cependant, sans partir dans une série avec de nombreux tomes, l'univers est ici bien présenté, les personnages ont le temps d'être un peu développés. La fin est, ma foi, très attendue... Le titre de la série en dit déjà (trop ?) long sur le dénouement, il faut dire ! La petite bande d'Althalus m'a été bien sympathique en tout cas, j'ai été touchée par le côté "familial" qui a fini par se mettre en place entre eux. Bilan : ce n'est pas un chef d’œuvre mais c'est malgré tout un bon moment de lecture.
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Et voila !

J ai enchainé les tomes 2 et 3 (ce qui n est pas ds mrs habitudes).

C est de la bonne heroic fantasy!

Bon y a du seigneur des anneaux (que j adore) au sens de la petite troupe qui chemine avec le sorcier, des etres de differentes races ou especes, 1 jeune candide (bien que celui ci ait de super pouvoirs).

J ai aime le chemin parcouru, la description ni trop ni pas assez claire. Je me reperais sur les cartes jointes. J adore ca.

C etait sympa!

La j arrete. Je n en lirai pas les tomes suivants. Ca me suffit
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Tout premier tome d’un long cycle, Le pion blanc des présages reste un commencement.



Si elle est souvent comparée à l’œuvre de Tolkien, La Belgariade réussit à imposer une face unique en fantasy. Je la trouve plus légère malgré ses quelques messages, et plus recentrée. On se concentre sur une intrigue bien mêlée à la mythologie et les cartes du monde créé par Eddings.



Le roman nous donne le ton de son but dans un prologue à base de dieux, magie et sorciers. Ce sont de purs éléments d'imaginaire qu’on récupère en moindre quantité par la suite ; mais assez pour rendre leur mystère.



On suit après ce prologue une seconde face des territoires inventés : la vie plus « calme » du protagoniste Garion, qui grandit dans une ferme avec sa tante Pol. Mais les évènements étranges s’enchaînent, et le garçon se retrouve à partir dans une aventure avec plusieurs autres figures variées rencontrées entre temps.



C’est surtout avec sa qualité d’écriture qu’Eddings nous berce dans son roman, entre humour évident et stylistique simple. Cette dernière ne s’embarrasse pas de trop longues descriptions et va à l’action sans trop en faire. Elle a également la capacité de nous faire retenir très vite les noms de chaque personnage, en ne les présentant pas tous à la suite.



Je le disais plus haut, ce premier tome ressemble beaucoup à une introduction. La fin ouverte n’est qu’un début, et mène à un périple plus grand encore que je me hâte de lire.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Difficile de ne pas sentir l'influence de Tolkien en commençant ce tome 1, voire de craindre un peu de découvrir une pâle copie du Seigneur des Anneaux. Alors, oui, il s'agit d'empêcher le réveil d'une force maléfique, oui, il s'agit d'un jeune héros sans histoire qui doit partir à l'aventure. Mais, malgré tout, le charme de l'univers, du voyage et des personnages finit par opérer et par faire oublier son illustre prédécesseur. En somme, une bonne high fantasy à l'ancienne qui réussit à nous transporter.
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La trilogie des joyaux, tome 3 : La rose de..

Et nous voilà sur la fin d'une grande aventure que j'ai beaucoup appréciée.

Nos vaillants chevaliers après avoir retrouvé le bellhiom vont retourner à Cimmura pour sauver la reine et tenter d'arrêter Annias pour tous les crimes qu'il a commis.

Dans ce tome nous aurons le droit à beaucoup plus de combats et de complots que dans les précédents ce qui m'a bien plu.

Je continuerai donc les aventures d'Emouchet avec trilogie des périls et probablement avec la belgariade qui est à ce que l'on dit la meilleure série du couple Eddings
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Mon avis

Et c’est reparti pour la suite des aventures du jeune Garion et de son étrange famille. On visite pas moins de trois régions dans ce tome, donc ce sera plus simple pour la chronique que je la divise en 3 :



Arendie

Ah, l’Arendie ! L’Arendie est en fait divisée du fait des guerres incessantes entre les Asturiens et les Mimbraïques, qui représentent des dimensions particulière de l’époque médiévale. Les Asturiens ont le sang chaud, prompts à secourir la veuve et l’orphelin comme Robin des Bois, mais ils ne réfléchissent pas beaucoup et se retrouvent vite dans les embrouilles. Et malgré leur sens de la justice, ça ne leur pose aucun problème d’avoir des serfs, dont ils ne voient même plus l’extrême précarité. C’est d’ailleurs un élément de réflexion que j’apprécie beaucoup dans ce cycle : on peut être « bon » et quand même se retrouver dans la position de l’oppresseur.



De l’autre côté, on a les Mimbraïques. Ce n’est pas la justice qui coule dans leurs veines, mais une noblesse purement chevaleresque qui les fait ressembler à des personnages de chansons de geste. Leur façon de parler est très… particulière (ça me fera toujours autant rire), et le séjour en Arendie est presque un univers à part entière.



Par contre, il ne se passe pas grand chose dans cette partie, le principal intérêt réside justement dans cette réflexion que les « gentils » ne sont pas non plus sans reproches. On rencontrera quand même Lelldorin l’Asturien et Mandorallen le Mimbraïque, mais ils auront un rôle très limité dans l’histoire principale.



Tolnedrie

On quitte l’Arendie médiévale pour la Tolnedrie, région bien plus « moderne » puisqu’elle rappelle pas mal l’Empire Romain, avec ses routes pavées, son armée, sa politique un rien dangereuse. La Tolnedrie a une influence majeure dans cet univers, puisque le monde lui doit une partie de son infrastructure. C’est aussi une épine dans le pied pour Belgarath, qui doit essayer de les convaincre de leur prêter main forte, sauf que les Tolnedrains sont aussi un peuple très cartésien qui ne croit pas une seule seconde en la magie et dans les Dieux.



On y rencontrera deux personnages d’importance, le roi et sa fille, la « délicieuse » Ce’Nedra. Héhé. Cette ado a un caractère particulièrement difficile et buté, elle est aussi particulièrement capricieuse. Difficile de l’apprécier dans ce tome, même si les interactions avec Garion sont plutôt marrantes (et puis j’aime beaucoup Ce’Nedra, en vrai).



Nyissie

Je crois l’avoir déjà évoqué sur le blog, mais j’adore les bestioles. Animaux malaimés, créatures fantastiques, monstres… Et parmi les bestioles que j’apprécie tout particulièrement, se trouvent les serpents. Autant dire que quand j’ai lu ce tome pour la première fois, j’étais particulièrement enchantée de découvrir la Nyissie, qui porte un vrai culte aux ophidiens. D’ailleurs, je rage toujours un peu quand les serpents sont rattachés au mal, ce qui n’est pas le cas ici, puisqu’ils sont plutôt envisagés comme des animaux d’instinct, contrairement aux humains qui sont des animaux d’émotion.



Mais je m’égare. En dehors de ses serpents, la Nyissie est quand même un endroit plutôt malfamé. Tout le monde se drogue, tout le monde complote, il y a des esclaves dans tout les coins, la rivière est infestée de sangsues… Pas le coin rêvé pour les vacances.



Pour Garion, cette halte sera surtout l’occasion de commencer à prendre possession de ses pouvoirs et de sa destinée. D’ailleurs, c’est quelque chose qui lui est souvent reproché dans les chroniques, puisqu’il se comporte de façon immature, il ronchonne, il freine des 4 fers. Sauf que… ben c’est un gamin de 14 ans ! Il a été élevé de façon très pragmatique, très « banale », donc découvrir du jour au lendemain qu’il n’est pas aussi ordinaire qu’il le croyait, ça a de quoi chambouler ! Du coup j’aime beaucoup pour ma part le caractère de Garion, que je trouve réaliste et qui va rehausser certaines de ses décisions futures.



La Voix de la Prophétie commence aussi à devenir un véritable personnage, et là encore, c’est quelque chose que j’aime beaucoup dans ce cycle. La Prophétie n’est pas juste une prédiction, c’est un vrai personnage à part entière.



Bilan

Dans ce tome, ça se balade pas mal. Ca ne fait pas forcément avancer l’intrigue, c’est juste pour passer du temps avec les personnages, en rencontrer de nouveau, et surtout nous faire découvrir chacune des régions de cet univers (on n’a pas encore tout visité, ce sera pour la suite). Ce qui est très bien si vous aimer vous promener dans les univers de fantasy, mais pourra sinon laisser un petit arrière-goût de « vide » et de lenteur.



Ce qui ne m’empêche pas de me régaler à chaque relecture^^
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Une plume agréable, légère et teintée d'humour, une grande épopée qui se met doucement en place.

Et pourtant, je me suis ennuyée sans jamais vraiment entrer dans l'histoire, réprimant à chaque page une envie d'en coller une à Garion pour le secouer un peu !
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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

pfiou, que c était long.... dans un roman fantasy de ce genre, il faut des hauts des bas, de l action forte, des temps calmes et hop un pic d action qui tenait battre le cœur a 100 a l heure .... quand tout est sur la même intensité moyenne bah on s emmerde vite en fait. C est ce qui m est arrivé ici. Des personnages pas attachants, des événements parfois assez caricaturaux qui m’ont assez gênée... ok il faut se rappeler que le type est né au début des années 30 donc pas du tout la même génération mais j ai pas le bon œil peut être pour lire ça en y pensant, ça me gêne et c est tout. Ajouter à ça une mise en page assez mauvaise avec bcp de bourde tout au long du roman et la c est jackpot.



Bref il me reste deux tomes à lire pour avoir le fin mot de l’histoire bah je vais attendre un peu. Moi qui suis fan de ce genre de saga en temps ordinaire grosse déception.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Plutôt conquis par ce premier volume de cette saga dont j'avais souvent entendu parler.

Ce premier tome prépare l'action qu'on espère un peu plus haletante dans les tomes suivants.

Mais la lecture est prenante, les personnages bien dessinés.

Je lirais les tomes suivants avec grand plaisir
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