David Eddings

Tout premier tome d’un long cycle, Le pion blanc des présages reste un commencement.



Si elle est souvent comparée à l’œuvre de Tolkien, La Belgariade réussit à imposer une face unique en fantasy. Je la trouve plus légère malgré ses quelques messages, et plus recentrée. On se concentre sur une intrigue bien mêlée à la mythologie et les cartes du monde créé par Eddings.



Le roman nous donne le ton de son but dans un prologue à base de dieux, magie et sorciers. Ce sont de purs éléments d'imaginaire qu’on récupère en moindre quantité par la suite ; mais assez pour rendre leur mystère.



On suit après ce prologue une seconde face des territoires inventés : la vie plus « calme » du protagoniste Garion, qui grandit dans une ferme avec sa tante Pol. Mais les évènements étranges s’enchaînent, et le garçon se retrouve à partir dans une aventure avec plusieurs autres figures variées rencontrées entre temps.



C’est surtout avec sa qualité d’écriture qu’Eddings nous berce dans son roman, entre humour évident et stylistique simple. Cette dernière ne s’embarrasse pas de trop longues descriptions et va à l’action sans trop en faire. Elle a également la capacité de nous faire retenir très vite les noms de chaque personnage, en ne les présentant pas tous à la suite.



Je le disais plus haut, ce premier tome ressemble beaucoup à une introduction. La fin ouverte n’est qu’un début, et mène à un périple plus grand encore que je me hâte de lire.

Je retrouve Émouchet, ses braves chevaliers Pandion, la reine Ehlana et La déesse enfant Aphrael dans de nouvelles aventures.

Des créatures revenues des ténèbres font leur apparition dans plusieurs royaumes et un messager venu de Darésie (les terres de l'est) va venir demander de l'aide à notre célèbre héros.

Ils vont donc tous se rendre la bas accompagné d'une petite armée et découvrir une culture et des terres qu'ils ne connaissent pas. S'ensuivra du rire et des combats. Tout ce qu'on attend d'un roman du couple Eddings.

Difficile de ne pas sentir l'influence de Tolkien en commençant ce tome 1, voire de craindre un peu de découvrir une pâle copie du Seigneur des Anneaux. Alors, oui, il s'agit d'empêcher le réveil d'une force maléfique, oui, il s'agit d'un jeune héros sans histoire qui doit partir à l'aventure. Mais, malgré tout, le charme de l'univers, du voyage et des personnages finit par opérer et par faire oublier son illustre prédécesseur. En somme, une bonne high fantasy à l'ancienne qui réussit à nous transporter.

Depuis plusieurs années, cette série traînait sur les étagères de mon ancien lieu de travail, les élèves ne s'y intéressent pas spontanément. Évidemment, on pense à Tolkien; la ferme où grandit Garion le jeune héros a quelques traits bucoliques, le mystérieux visiteur "sire Loup",que l'on imagine facilement habillé de gris et portant une longue barbe... passons. Les personnages sont cependant à mon sens bien campés, les intrigues elles se dévoilent progressivement. Le fait que l'intrigue principale soit cousue de fil blanc ne me semble pas gâcher le plaisir de la lecture autant que le style, qui en français me semble un peu fade. Mais tout à fait lisible. Je me suis plu à tisser des liens avec des auteurs de la même branche, le jeune Garion me faisant par moment penser au capitaine Carrotte de Terry Pratchett.

Ultime opus de la saga des Rêveurs.Je pourrais presque dire qu’il était temps ! L’imagination créatrice des Eddings part en sucette… Après les trois invasions ratées par le/la méchant/e Vlagh , iel réitère en direction du dernier royaume accessible celui du Sud chapeauté par Aracia. Cette dernière a succombé à l’hubris et vit entourée d’une secte de religieux (gras comme il se doit) . Sa « folie » pourrait être une péripétie intéressante mais , une bonne engueulade et elle rentre dans le rang . Pour la suite copie conforme des épisodes précédents :très longue préparation (biographies, blagounettes et dialogues lourdingues),ennemis d’une stupidité et d’une faiblesse insignes , rapide résolution ,les méchants vaincus sont punis et les bons récompensé. Cerise (indigeste) sur le gâteau un condensé de théologie et Génese du monde qui voit chaque « dieu » se dédoubler à nouveau !Confirmation (entre autres) du recyclage des cycles précédents :l’implosion d’Aracia (Partie « De profundis » 2) est la copie conforme de celle de Zandramas à la fin de la Mallorée. R.I.P.

Troisième épisode de la saga des Rêveurs . Après avoir échoué à l’Ouest et au sud le Vlagh (toujours aussi abstrait et obtus) entreprend l’assaut du Royaume de Dalhaine ,le nord. Suivant le scénario rituel ,on en découvre les différents peuples (ayant chacun un super guerrier sympa ,une technique de combat propre ) ,puis les « dieux » les recrutent (plus ou moins facilement) les amalgament aux précédents alliés humains et le combat se livre dans un défilé (ici de cristal) . Nouvelles armes des deux côtés : cavalerie , lanciers, gaz etc… Faiblesse : l’ennemi est toujours aussi nul (par exemple : il fabrique des sosies d’humains mais ceux-ci sont instantanément démasquables ! ) Le combat final est escamoté , la super déesse utilisant une sorte de napalm . Le recyclage - de personnages d’autres cycles (ainsi Ara est un clone de Polg-ara ) , de péripéties des livres antérieurs ( et un super archer de plus …) - va bon train . Le rythme est ralenti par des épisodes amoureux , des biographies , des blagounettes répétitives. Après il y a le ton « bisounours » et bon enfant des Eddings, leur détestation des clergés et le goût des mamours qui peuvent plaire.

Deuxième épisode de la saga des Rêveurs. Le méchant Vlagh (curieusement désincarné et au final peu effrayant) a échoué dans sa première invasion et tente donc une nouvelle fois d’entrer sur le territoire d’un des « dieux » , Veltan (puisque ça n’a pas marché recommençons …il y a de la logique Shadock chez le Vlagh) .Et on remet ça avec mobilisation (très longue) ,bataille (très courte grâce à l’intervention d’une divinité supérieure ). Seules nouveautés : de nouveaux monstres (Chauve-souris abeilles et Tortues araignées) mais toujours aussi inefficaces et une guerre entre humains (des méchants fanatiques religieux et cupides ) .Sinon les Eddings continuent à faire de la duplication (deux fois quatre dieux + une puissance supérieure, des peuples humains supplémentaires ,quelques héros humains nouveaux) . Autre moyen de faire du remplissage , raconter plusieurs fois la même histoire : exemple , l’incident impliquant Ara (une sorte de Vénus bonne cuisinière) ,son époux Omago et l’affreux et caricatural Jalkan est raconté au moins 7 fois (après j’ai perdu le compte) par différents personnages . Cela finit par être un peu visible et irritant.

J’ai beaucoup aimé la Belgariade et la Trilogie des joyaux .Puis les suites des deux cycles se sont un peu essoufflées .J’ai été déçu par « La rédemption d’Althalus » et « Les yeux d’émeraude » .Mais j’ai tout de même tenté la quadrilogie des « Rêveurs » dont « Le réveil des anciens dieux » est le premier volume. Au départ que du classique : le Bien, soit une fratrie de quatre dieux et déesses (doublée d’une fratrie parallèle de Rêveurs) contre le Mal :Ce-qu’on-nomme-le-Vlagh, un grand méchant qui se fabrique des troupes de monstres par bio-ingénierie (insectes+ arachnides + reptiles ,beurk). Les bons ont recours aux humains comme auxiliaires (mercenaires appâtés par l’or) . Tout de suite un problème , au début on se croirait dans un Disney (des dauphins roses !) ,c’est très kawaï . Puis les quatre parties obéissent au même schéma : entretiens , recrutement, bataille. Les personnages sont très stéréotypés ,simplistes (comme leurs noms : l’archer se nomme Arc-long, le forgeron Enclume…). Et il y a peu de suspens , les Rêveurs anticipent les mouvements , les pouvoirs sont imparables (l’archer ne rate jamais …)et si besoin est des dieux supérieurs interviennent . Enfin l’humour gentillet des Eddings est toujours le même . Au total j’ai l’impression d’un livre pour gamins (no offense..simplement ,moi je ne le suis plus …ou pas encore).

J'attaque la trilogie des joyaux de David Eddings, un auteur de fantasy que je n'ai pas encore lu mais qui me fait envie depuis pas mal de temps.



J'aime beaucoup l'univers créé par l'auteur, il est très riche. On le découvre à travers le personnage d’Émouchet, où l'on suit son aventure au fil des chapitres. On passe de la ville à la campagne, de la campagne à la ville, ... La quête du personnage principal nous fait voyager dans cet univers et cela marque un certain rythme. Les personnages secondaires sont très plaisant, on aimerait mieux les connaitre et percer leurs secrets.

La quête en elle-même reste assez basique, mais la plume de l'auteur nous la met très bien en valeur !



La fin du récit termine de façon magistrale et ouvre très bien sur la suite de la trilogie.

Un deuxième tome en demie-teinte.

Notre troupe de héros continue son périple pour retrouver l'orbe d'Aldur. Un long voyage, avec de nombreuses étapes, mais qui s'étire en longueur. On aura compris le principe : ils voyagent, ils s'arrêtent dans des auberges, ils repartent, ils rencontrent un roi etc etc...

Un brin longuet tout ça... Ça commence à avancer 100 pages avant la fin, et là ça devient intéressant !

En bref, ce tome ressemble plus à un livre de transition qu'autre chose. Allez hop, la suite maintenant !

J ai trouvé les 3 1ers tomes de cette saga d heroic fantasy ds 1 boite a livres d 1 village de ma belle la montagne, boite ds laquelle je deverse mes lectures estivales.

Ce 1er tome m a beaucoup plu : le petit bonhomme, les pouvoirs de sa "famille", la route sans fin, la quete........

Oh bien sûr, certains diront que c est inspiré des oeuvres du genial TOLKIEN...

Oui.. . mais non !

Moi j ai beaucoup aimé. Ca m emporte dans ce monde où certains ont pour but de sauver le monde en faisant fi de leur bien être personnel !

Bon je ne vais pas enchainer directement sur le tome 2. Je vais lire 1 ou 2 autres bouquins d'1 genre different avant de replonger dans cette longue quête 😉

J'ai décidé de me mettre à la fantasy, et La Belgariade est une des premières saga que l'on m'a recommandé. J'ai donc commencé ce 1ertome avec beaucoup d'enthousiasme. En refermant le livre, j'ai tout de suite voulu ouvrir le suivant. L'histoire s'installe et on peut suivre le jeune Garion dans un univers riche autant en paysages qu'en personnages. Un récit qui promet une sacrée suite ! Hâte de continuer.

Et nous voilà sur la fin d'une grande aventure que j'ai beaucoup appréciée.

Nos vaillants chevaliers après avoir retrouvé le bellhiom vont retourner à Cimmura pour sauver la reine et tenter d'arrêter Annias pour tous les crimes qu'il a commis.

Dans ce tome nous aurons le droit à beaucoup plus de combats et de complots que dans les précédents ce qui m'a bien plu.

Je continuerai donc les aventures d'Emouchet avec trilogie des périls et probablement avec la belgariade qui est à ce que l'on dit la meilleure série du couple Eddings

Un tome 2 toujours aussi sympathique qui reprend exactement à la fin du premier.

Nous retrouvons nos chevaliers ainsi que Séphrénia, Kurik, flûte et Talen.

Pour sauver la reine, nos héros n'ont d'autre choix que de trouver le Bhellhiom. Le problème étant que personne ne sais ou il a disparu. S'ensuit un road trip à travers l'Eosie. Le tout bien sûr avec les hommes d'Annias et Martel à leur poursuite. Et aussi un fureteur (une créature pouvant contrôler les esprits humains) envoyé par Otha qui avance ses pions pour envahir l'Elénie.

Les personnages sont toujours aussi attachants. Les dialogues toujours aussi drôles. pas mal de rebondissement. Pas déçu du tout par David Eddings.

Le trône de diamant est mon premier roman de David & Leigh Eddings et je dois dire que j'ai adoré.

Nous avons la une fantasy médiévale fantastique classique mais qui marche du tonnerre.

Des personnages attachants, une histoire qui tient la route, beaucoup d'humour dans des dialogues toujours très juste. le worldbuilding est lui aussi sympa.

J'apprécie d'habitude une fantasy bien plus sombre mais je dois dire que je me suis vraiment régalé et je lirai toute la trilogie ainsi que sa suite avec grand plaisir.

Divertissant et plutôt bien écrit, même si, j'avoue tout, j'ai cru au départ que c'était un bouquin jeunesse.

(Oui fidèle à mon habitude, j'ai acheté le dyptique d'occasion il y a des lustres et je n'ai pas relu le 4ème de couverture, donc je "découvrais".)



Il s'avère que non. Mais l'humour et l'écriture, simples tous les deux, (ou la traduction) m'ont donné cette impression. La psychologie des personnages est un brin simplète, c'est sans doute lié également.



L'idée de la maison au bout du monde m'a donné aussi une impression de déjà lu.

Sauf que je suis sûre de n'avoir jamais lu ceux-là.

Donc je cherche encore d'où ça me vient. Me demande si c'était pas du Zelazny ou du Van Vogt... Mmmmmm... ? Si jamais ça vous dit quelque chose, dites-le moi en commentaire, lol, je vieillis et ma mémoire n'est plus ce qu'elle était ! Mdr !



Bref, c'est sympa et ça se lit sans effort aucun, mais c'est pas transcendant non plus.

J'ai de très lointains mais bons souvenirs de “La belgariade” et autres écrits de cet auteur. Aussi, une trentaine d'années plus tard, j'avais de grandes attentes quant à ces retrouvailles. Sans être une déception totale, il faut avouer que soit mes goûts ont changé, soit je suis devenu plus exigeant au fil des ans, soit ce début de trilogie n'est pas un des meilleurs de cet auteur. Toujours est-il que le héros, Émouchet, m'a semblé classique, prévisible, sans trait particulier qui le rendrait attachant, presque mécanique en quelque sorte. La trame principale annonce pourtant une quête d'envergure où se côtoient camaraderie, éléments magiques bien dosés, méchants à la hauteur et univers solidement campé. Mais il manque à ces ingrédients habituels une petite étincelle qui transformerait un récit correct en aventure captivante. Reste que cela se lit facilement et soutient l'intérêt. Assez pour poursuivre la trilogie ? Pas dans mon cas, il y a trop de bons crus à découvrir en fantasy.

Mon avis sur les 5 tomes.

Après la Belgariade que j'avais adorée, me voici très déçu par cette suite.

Difficile de s'impliquer dans l'intrigue et les personnages qu'on avait tant aimé deviennent caricaturaux.

S'ajoute une pseudo incertitude sur un évènement tragique à venir qui tombe complètement à plat.

Non, décidemment, Eddings a du mal avec les suites (avec celle-ci comme avec celle des Périls)

J’ai fini le premier tome assez lentement mais alors j’ai fini le deuxième tome encore plus lentement. Si on additionne la fin du premier tome à celui du second, il y a au moins 400 pages sur la « bataille ». Cela ne m’aurait pas dérangé s’il y avait eu plusieurs livres, or il n’y en a que deux! J’ai l’impression d’avoir loupé une saga précédente.



J’ai plutôt été déçue, il y a beaucoup trop de clichés dans les personnages, beaucoup trop de dialogues pour si peu d’explications. L’histoire tourne en rond. Pourtant j’aimais bien la trame de l’histoire, mais l’univers n’est pas assez développé. Peut-être que j’aurais dû le lire dans sa langue originale.

J’ai découvert ce livre par hasard, lors d’une brocante. L’aspect fantastique me tentait tout particulièrement. Je dois dire que je suis assez mitigée sur cette lecture.



Points positifs : j’aime beaucoup la trame de l’histoire avec l’histoire des Dieux, du temps et autre. L’idée de la construction d’une sorte de guilde avec des personnages différents est également assez intéressante. Ils ont tous une caractéristique intrigante.



Points négatifs : la relation entre Althalus et « Emeraude » est beaucoup trop rapide et un peu niaise notamment les « mon coeur » et « chaton » à tout bout de champs. Je trouve aussi qu’il y a beaucoup trop de dialogues et pas assez de descriptions. Certains passages sont trop rapides.