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Critiques de David Eddings (525)
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

Nous poursuivons notre aventure avec Belgarion devenu roi du ponant et le découvrons peu après son investiture et dans son rôle de roi.

Tout n'est pas au beau fixe pour notre jeune roi mais celui-ci s'adapte à sa fonction et avance grâce au conseil de Brand et ses récentes aventures.

Cependant, le mal n'est pas éteint et semble revenir à la charge.

Garion est ici présenter en temps qu'adulte et roi du ponant, il prend enfin des décisions et n'est plus à poursuivre l'aventure en se reposant sur Belgarath et Polgara.

Nous découvrons principalement Mission et la vie paisible que mène Polgara avec Durnik.

Mais une fois l'histoire lancé et malgré quelques longueur pour l'installation c'est un vrai plaisir que de reprendre l'histoire.
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

La belgariade et La Mallorée (ainsi que les Préquelles) font partie de mes ivres préférés.

Comme pour le Seigneur des Anneaux, je ne vais pas critiquer (d'ailleurs qui suis-je pour critiquer de telles oeuvres ?) chaque volume qui n'a aucun intérêt à être lu seul.

Donc voici mon avis sur ces deux séries des Eddings. Fantastique, merveilleux, aussi incontournable que Tolkien.
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La trilogie des périls, Tome 3 : La cité occulte

Un bon troisième tome pour boucler cette trilogie de belle façon, même si à l'arrivée le tout est sans surprises.

De la magie (mais vraiment beaucoup hein !), de l'action, beaucoup d'intrigues réparties entre les différents protagonistes de l'histoire (et ils sont nombreux) pour un récit qui s'étire gentiment jusqu'au dénouement attendu.

En fait, et encore une fois c'est le style narratif qui est inhabituel, toujours énormément de dialogues bien sûr, mais en plus on passe d'une scène à l'autre sans transition aucune, l'auteur ne prenant pas la peine de nous prévenir, c'est un peu déroutant au début, on passe d'un personnage à l'autre d'une phrase à l'autre, et s'ils sont séparés par un continent peu importe !

Cette réserve mise à part, on est résolument dans de la fantasy bon enfant, du Edding pur jus, je regrette quand même une fin un peu bâclée à mon goût, on pouvait attendre un peu mieux concernant les personnages de Zalasta et Kragger, impossible d'en dire beaucoup plus sans spoiler, alors je m'arrête là ;)
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ah, David Eddings. Ah, Garion, Sire Loup alias Belgarath, Tante Pol alias Polgara. Et mon préféré, Silk, le prince voleur, manipulateur, dissimulateur, malin comme un renard…



Comme c’est souvent le cas dans les grandes séries d’heroic fantasy, Garion est l’un de ces personnages qui se retrouvent, alors que rien ne les y a préparé, confronté à un choix : seront-ils des héros, des traîtres, affronteront-ils le danger, ou fuiront-ils ? Cette alternative n’est jamais neutre : qui de nous peut dire comment il réagirait, confronté à un tel choix ?



Garion, donc, se retrouve d’abord confronté à une interrogation tellement humaine : il sait que ses parents sont morts, mais il ignore tout de ses origines. C’est donc à cette première quête – qui pourrait déjà être la quête d’une vie – qu’il fait face. Mais les enjeux vont petit à petit grandir, et la mise fait de même. Parti de la ferme de Faldor, il se retrouve progressivement à fréquenter rois et reines. Mais il n’est qu’un enfant, et, à ce titre, personne ne fait attention à lui. Puis il apparaît qu’Asharak, un de ces terribles Grolim, s’intéresse en réalité de très près à lui. Qui est-il donc, cet enfant ? D’où vient cette marque de naissance argentée sur la paume de sa main ?
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce premier tome annonce une saga des plus palpitante !



C'est vraiment prenant, certes assez classique, mais vraiment addictif.

Dans les grandes lignes je n'ai pu m'empêché de faire le parallèle avec l'oeuvre de Tolkien: un garçon naïf ni connaissant rien et sorti de la cambrousse qui devient malgré lui un futur héro et surtout une pièce maîtresse d'une guerre cataclysmique imminente, impliquant un super méchant non humain qui veut s'emparer d'un objet doté d'un pouvoir incommensurable (qu'il à possédé jadis) et qu'il faut à tout pris récupérer/protéger ... manque plus qu'un nain et un elfe dans la petite bande et on y est !

Dis comme ça, ça parait une critique très négative mais enfait j'ai vraiment adoré et j'ai hâte de lire la suite, qui j'espère prendra un tournant inattendu.



Ça démarre doucement mais surement, les éléments, se mettent en place donc on n'a pas droit à énormément d'action et le suspense n'y est pas géniallissime mais j'ai très vite été apée par l'histoire, les personnages sont vraiment tous attachants.



Bref vous voulez de la pure fantasy, une aventure digne d'une épopée, du mystère, un soupçon de magie et d'action, des personnages haut en couleur et quelques notes d'humour, n'hésitez plus, ce livre est fait pour vous !
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

Cette critique concerne les tomes 1 à 5.

Après une lecture réussie des premières aventures de Garion (cf. La Belgariade (Tome 1 à 5), je me suis décidée à lire la suite de ses aventures. Une fois de plus, on retrouve tous les éléments qui font de cette saga une belle réussite : des aventures dans des endroits peu recommandables et dangereux, une quête qui décidera de la tournure du monde, des personnages hauts en couleurs et très drôles, quelques méchants, de la sorcellerie…Je voudrais souligner un point négatif qui ne m'a pas empêché d'apprécier cette histoire. J'ai été un peu déboussolé par l'objet principal de leur aventure. L'ensemble des arguments m'a paru nébuleux : l'explication du « Choix », l'imbrication des prophéties, la chronologie des évènements qui devaient se produire pour la réussite du projet m'a paru vraiment fallacieuse et il y avait trop de détours pour arriver à quelque chose de finalement très simple. Ce n'est pas grave au fond puisque cela rajoutait encore plus d'aventures et donc de pages à lire !

Je dirais que c'est surtout une belle histoire d'amitié qui se noue entre plusieurs personnages, qui à priori n'avaient rien en commun, et qui vont entamer ce long périple ensemble. J'ai aimé partager de nouveau ces moments avec Belgarath, Polgara, le malicieux Silk ainsi que Garion. D'autres personnages ont également donné du tonus et de l'humour à l'histoire.

Le style d'écriture est simple, léger et l'ensemble des livres se lit très vite même si j'ai noté quelques longueurs ici et là. L'auteur utilise régulièrement un ton humoristique, surtout dans les dialogues : leurs joutes verbales m'ont fait plusieurs fois sourire. Par contre, la fin m'a paru un peu trop enfantine.

Quoiqu'il en soit, ce fut une lecture agréable et très facile que je recommande particulièrement aux amateurs de fantasy ! Ah oui, j'allais presque oublier de vous dire que pour comprendre cette seconde partie, il est impératif de lire auparavant les cinq premiers tomes de la Belgariade.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Cette critique concerne les tomes 1 à 5. Après une longue absence qui s’explique par le volume de pages ingurgité dans cette saga, je reviens sur ce blog pour vous le présenter. Il y a longtemps que je n’ai pas lu de fantasy et en commençant cette série, j’ai eu du mal à m’arrêter et j’ai préféré finir tous les tomes avant de vous le présenter.

L’histoire était très intéressante, avec plusieurs péripéties et aventures, des personnages sympathiques, un univers cohérent et facile à appréhender… C’est plutôt épique et il faut aimer les batailles, les quêtes impossibles, les voyages harassants dans les plaines désertiques, les marécages boueux ou les forêts denses, les duels, l’intervention des dieux, la sorcellerie et quelques histoires d’amour. Bref, c’est un cocktail d’éléments de fantasy classique qui me rappelle étrangement le Seigneur des Anneaux.

Comme je l’ai dit plus haut, on s’attache vite aux personnages principaux et leurs traits de caractère sont bien travaillés. Ceux que j’ai spécialement aimés sont Silk, Belgarath, Garion et Ce’Nedra (même si elle reste une petite chipie!).

Pour le style d’écriture, c’est léger avec une bonne dose de dialogues et quelques descriptions succinctes. J’ai toutefois noté deux défauts. Premièrement, les trois premiers tomes se lisent vite mais les deux derniers ont été un peu plus laborieux. Cela s’explique par le fait que j’étais impatiente de voir la fin de l’histoire, à moins que quelques longueurs se soient insérées dans l’ouvrage. Il y a aussi un détail qui m’a dérangé et souvent agacé : les personnages s’en sortent toujours un peu trop facilement et lorsque je commence à prendre du recul, je trouve l’ensemble un peu niais.

A mon avis, ce type de lecture est plutôt destiné aux adolescents mais on passe tout de même un moment vraiment agréable donc lisez-le !




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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Dans ce 2ème tome de la Belgariade, on continue de suivre Sire Loup, tante Pol, Garion et leurs compagnons dans le Ponant. Ils sont toujours à la poursuite de l'orbe et vont rencontrer de nombreux obstacles et de nouveaux ennemis. Garion va aussi découvrir ses immenses pouvoirs.



Ce tome est aussi prenant que le premier. Les aventures se multiplient et Garion gagne en maturité, même s'il continue parfois à se comporter comme un bébé. De nouveaux compagnons, Ce'Nedra qui doit épouser l'héritier du trône de Riva (qui se trouve être Garion) et l'insupportable Mendorallen se joignent à leur quête et le roman m'a vraiment fait penser à la Communauté de l'Anneau de Tolkien.

J'ai vraiment hâte de savoir comment va se passer la suite des aventures de Garion!
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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Voici le terme de la Belgariade, et c'est l'heure de l'affrontement final. Que dis-je ? L'heure des affrontements finaux.

Celui des aloriens contre les angaraks d'un côté et celui de Belgarion face à Torak de l'autre.



Un dernier tome en feu d'artifice. Et même si il n'y a pas vraiment de grosse surprise dans le déroulement des événements, j'ai été porté par ce récit où chacune des deux prophéties peut prendre le pas sur l'autre, où chacun assume le rôle qui lui est destiné depuis des siècles.



Les moments d'humour sont toujours présents malgré la gravité des faits, les passages qui se veulent plus émouvants sont peut-être un peu moins efficaces. Mais bon cela est tout à fait subjectif.



La Belgariade sera donc pour moi un cycle agréable et grand public. Il ne reste plus qu'à me plonger dans la suite avec le cycle de la Mallorée.

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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

La découverte des royaumes du Ponant se poursuit.



Faute d'une action soutenue, nous continuons de parcourir et de découvrir les différents peuples et leurs coutumes, vices et autres conflits.



C'est aussi l'entrée en scène de Ce'Nedra, une jeune princesse au caractère bien trempée, ainsi que celle de Mandorallen et Lelldorin deux barons d'Arendie que tout semble opposer...



Mais ce deuxième tome c'est aussi la naissance du pouvoir de Garion.

Tout (ou presque) est donc en place pour la lutte que l'on attend.



Car oui il faut attendre. Encore. Certes il y a de bons moments où il se passe quelque chose (j'ai bien aimé la dernière partie à la cour de la Reine-Serpent), mais il y a aussi pas mal de temps morts.



Toutefois le style reste toujours aussi simple et agréable ce qui fait avancer notre lecture assez rapidement pour oublier les "piétinements" de l'intrigue.

Dans les points négatifs à mon goût, je trouve que de stéréotyper autant chaque peuple me dérange un peu. J'aurais aimé peut-être un peu plus de nuances.



En tout cas, je reste intéressé par la suite et je vais m'y plonger immédiatement.

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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

On m’en avait souvent parlé, j’ai enfin trouvé le temps de lire le 1er tome (pour les autres, on verra, vu que je dois aussi lire les nouveautés à la boutique!).



Garion est un jeune garçon de ferme, élevé par tante Pol. Sa vie est faite de chamailleries avec ses camarades et de menus travaux de cuisine, jusqu’à ce qu’un jour Sire Loup arrive dans la ferme. Celui-ci emmène dans un tourbillon tante Pol, Garion et Durnik le forgeron. Sur la route, ils rencontrent d’autres personnages, Silk et Barak. Garion ne sait pas qui ils cherchent, ni ce qu’il a volé, mais la route est pleine de péripéties.



Ce premier roman met en place l’Histoire, la géographie, les traditions de ce monde et les aventures ne cessent jamais. En revanche, même si l’écriture est très agréable, il y a de nombreux clichés et on sent venir plusieurs trucs dès le début. Mais c’est vraiment un bon roman, on a envie de connaître la suite !
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Le Codex de Riva

Enfin ! Des années que j'attends de pouvoir lire ce texte, introuvable si on ne veut pas débourser plus d'une centaine d'euros (!).

Ce texte n'est pas un prolongement de l'aventure La Grande Guerre des Dieux, même si, tous, nous aurions bien aimé. Ce livre contient les ébauches préliminaires de l'auteur (et de sa femme), les différents éléments qui lui ont permis de construire la structure et le genèse de son oeuvre, ainsi que des notes aux lecteurs.

En début d'ouvrage, l'auteur s'adresse à ses lecteurs. Il parle de lui, de son histoire ainsi que de celle de sa femme, mais pas sans raison (même si, il le reconnait un peu lui même, il y a un côté égocentrique à faire cela). En effet, son histoire, son parcours "justifie" sa manière de penser et de travailler, ainsi que les personnalités des différents personnages. Nul doute que si Leigh n'avait pas été dans l'armée, Polgara aurait été plus douce...quoi que, elle a son caractère la Dame !

J'ai beaucoup apprécié cette apostrophe, que j'ai trouvé riche et passionnante. Bien sur j'aime me replonger dans l'univers même, mais toutefois cet historique est plus que bienvenue.

L'auteur répond également aux nombreuses demande de conseils de ses fans (ou pas) pour écrire de la fantasy, ce qui est amusant dans la formulation de sa réponse. Mais on apprend également comment on été choisi les titres ou encore le pourquoi du découpage en deux fois 5 tomes.



On trouvera ainsi dans ce texte, les cartes d'origines, les textes religieux et un récapitulatif de l'histoire et de la politique des différentes Nations (ainsi que les unités de mesure de longueur et de monnaie !). Ces éléments, parfois modifiés par la suite, parfois inutile et fastidieux dans la trame d'un roman, trouvent ici une place indéniable pour ceux qui sont passionnés par l'univers et veulent en savoir plus.

J'aime particulièrement les notes de l'auteur qui indique les éventuels changement, ou même des petites réflexions sur le contenu.



Au final, ce n'est pas un livre qu'on lit d'une traite. C'est plus un "essai" qui se lit par morceau pour apporter un éclairage différent sur un oeuvre et l'enrichir (les QR codes à l'ancienne quoi).

Bref, c'est du bon et ça me donne envie de tout relire pour la peine !
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Garion est un petit garçon autour duquel plane un étonnant mystère : celui de ses origines. Orphelin, élevé par une tante qui semble cacher beaucoup de secrets, épié par un étrange cavalier noir… Le mystère ne fait que s’épaissir au fil des pages pour lui. Qui est-il ? Pourquoi des adultes l’ont-ils embarqué sur les routes avec eux ? Que cherchent-ils ?



Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. Pendant cinq chapitres, l’auteur nous détaille la vie à la ferme, le quotidien de son jeune héros, qui espionne les grandes personnes en train de lui cacher des choses, ses aventures avec les enfants de son âge, et c’est tout. Ensuite, il se retrouve à vadrouiller à travers le monde avec des adultes sans savoir où ni pourquoi – puisque tout le monde lui fait des cachoteries !

Mais malgré ce manque d’action, j’ai été complètement absorbée par l’histoire. Peut-être entre autres parce que j’ai adoré les personnages.



Ceux que j’ai préférés sont sire Loup et dame Pol. Ils ont tous deux un sacré caractère – surtout la deuxième – et ils m’ont impressionnée ou faite rire selon les situations. Plus l’histoire avance, plus Pol prend de la prestance. Au début, elle se comporte comme ce qu’elle est – une simple cuisinière de ferme, mais bien caractérielle –, et puis Garion réalise qu’elle connaît tout le monde et que tout le monde la respecte. Qu’elle tutoie les rois, qu’elle joue les duchesses (un peu trop) à la perfection et qu’elle fait même peur à beaucoup d’hommes. Mais qui est-elle ?

Sire Loup, ce vieux conteur solitaire et facétieux toujours prompt à voler des beignets dans le dos de dame Pol, devient peu à peu un homme grave qui semble avoir beaucoup de responsabilités. Tout comme la première, il prend de la prestance au fil du récit.

Dans ce livre, les gens ne sont pas ce qu’ils semblent être, et c’est ce que j’ai le plus aimé. Silk et Barak sont plutôt surprenants. On devine à l’avance certaines révélations, mais d’autres sont agréablement inattendues. Au final, le seul qui a l’air de ce qu’il est vraiment est Durnik, un forgeron parti à l’aventure avec les compagnons parce qu’il jugeait inacceptable qu’une jeune femme fragile comme dame Pol affronte le danger des routes… Quelles belles désillusions l’attendent !

Garion, lui, est un petit bonhomme très attachant. Dans la littérature, c’est rare que j’apprécie les enfants. Mais celui-là fait partie des exceptions. Il est courageux, fouineur et drôle, il se met un peu dans le pétrin quand il essaye de découvrir ce qu’on lui cache et nous on le plaint en voyant ce que lui fait subir sa tante. J’ai beau aimer cette dernière, je la trouve injuste envers lui. Elle est très exigeante, et surtout, elle refuse de lui communiquer la moindre information – c’est à cause d’elle qu’il ne sait rien, elle interdit à quiconque de lui expliquer quoi que ce soit. Évidemment, c’est pour le protéger. Mais lui, ça le frustre plus qu’autre chose – ce que je peux comprendre.



Nous autres lecteurs, on sait presque tout (ou plutôt, on se doute). On devine facilement qui sont réellement Garion, sire Loup et dame Pol, et pourquoi beaucoup de choses semblent tourner autour du garçon. Tout est expliqué dans le prologue – donc, Garion est vraiment le seul à être ignorant. Mais plus on avance dans l’histoire, plus on remarque qu’il y a des détails qui restent dans l’ombre, et ça me donne particulièrement envie de lire la suite.

Mais c’est presque dommage d’en savoir autant. Par moments, je me suis surprise à regretter de ne pas être aussi perdue que le protagoniste. Ça pourrait être intéressant de lire le prologue APRÈS avoir fini tout le premier volume… De tomber sur les révélations après des pages et des pages de mystère.



L’univers est très riche : il y a de nombreux royaumes (douze, au total), une genèse travaillée, et une mythologie complète. Les pays du Ponant sont à couteaux tirés avec leurs voisins de l’est, adorateurs de Torak, le dieu renégat, et c’est sur ce fond de tension politique que se déroule l’histoire.

Petit détail : j’ai aimé le principe du langage des signes, que Silk fait apprendre à Garion. Il l’utilise, parfois, mais apparemment, il a un « drôle d’accent » qui fait que certaines personnes se moquent de lui. C’est la grande différence avec d’autres romans de fantasy : Eddings n’a pas peur de tourner son héros en ridicule. Entres autres grâce à cela, l’écriture est drôle – d’autant plus que les personnages s’envoient parfois de bonnes piques bien acides, très amusantes ! L’ironie fait également partie de la narration, au grand dam de ce pauvre Garion. C’est un pion, sans aucun doute, aussi blanc que l’innocence. Et c’est non seulement le pion de Belgarath, mais aussi celui de l’auteur !



Curieusement, c’est pendant que l’action s’installe que j’ai eu le plus de mal à rester dans ma lecture. Le début est passé tout seul, mais à partir du moment où les protagonistes partent à l’aventure, j’ai commencé progressivement à me détacher de l’histoire. J’ai même dû me forcer pour arriver jusqu’à la fin. C’est dommage et je le regrette.



Mais ce qui est sûr, c’est que je lirai la suite avec grand plaisir et grande impatience :)
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

J'ai lu les 2 sagas (la Belgariade, la Mallorée) il y'a fort longtemps.

Un univers très présent.

Des personnages nous faisant nous sentir près d'eux.

Des intrigues claires.

J'ai beaucoup apprécier cet univers et accompagner ces aventuriers.

De la très bonne Heroic Fantasy;))

A ne surtout pas hésiter;)
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La Mallorée, Tome 4 : La sorcière de Darshiva

J'ai lu les 2 sagas (la Belgariade, la Mallorée) il y'a fort longtemps.

Un univers très présent.

Des personnages nous faisant nous sentir près d'eux.

Des intrigues claires.

J'ai beaucoup apprécier cet univers et accompagner ces aventuriers.

De la très bonne Heroic Fantasy;))

A ne surtout pas hésiter;)
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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

Vendredi dernier, je disais que j’avais besoin de simplicité. En voyant le billet du jour, vous pouvez voir que je me suis vautrée dans la simplicité et dans le plaisir d’une bonne vieille trilogie de fantasy (et encore, je n’ai pas lu la deuxième trilogie, ç’aurait été du vice). Il y a quelques temps (presque deux ans mon Dieu que le temps passe) j’avais évoqué ici la Belgariade et la Mallorée, une série en 14 tomes et deux grandes parties de David et Leigh Eddings. A l’époque j’avais même dit que si vous étiez sages je vous parlerais de la Trilogie des Joyaux. Je ne sais pas si vous avez été sages, je n’ai pas d’espions qui vous suivent (enfin, sauf toi. Et toi. Et toi, aussi) mais on va dire que globalement oui, donc voilà, la Trilogie des Joyaux. Il ne restera plus que la Trilogie des Périls et je pourrais passer à autre chose (je ne sais pas trop à quoi, d’ailleurs, je suis preneuse de vos conseils).



Donc, bon, l’histoire ressemble sacrément à celle des autres romans : il y a une contrée à peu près en paix, de gros méchants en haut à droite de la carte, des Dieux très tangibles. Pour une fois on n’a pas un enfant quelconque qui se révèle extraordinaire, mais on a une reine enchâssée dans un cristal pour sauver sa vie pendant que son champion parcourt le monde pour trouver un antidote à sa maladie et accessoirement poutrer des méchants. C’est délicieux, non ?



C’est simple, pas compliqué, pas bien écrit, ça fonctionne du feu de dieu et on a juste une effroyable envie d’avoir la suite, tout de suite, là, maintenant. Et plus vite que ça.



D’une efficacité redoutable.
Lien : http://www.readingintherain...
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Connaissant David Eddings de nom et ayant eu gratuitement un Tome 1, je me suis lancée dans la Belgariade. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu d'héroic-fantasy et j'avoue que ça me manquait un peu.

On retrouve ici toutes les touches du genre, une carte du monde en début de livre, des peuplades aux noms excentriques qu'il faut retenir et placer sur la carte ; de la magie, une quête et ainsi de suite. Est ce parce que je commence à avoir l'habitude (ou l'âge) du genre, ou bien est ce l'écriture qui est vraiment simple à prendre en main ? en tout cas, j'ai eu plaisir à me lancer dans la lecture et avec en plus une facilité bien agréable. Si j'aime le genre, il me convient bien moins de m'user les neurones à tenter de décrypter tout ce que dit l'auteur, heureusement ici les marques sont simples à prendre et le voyage dans le yeux du jeune Garion (qui pour moi à toujours 12 ans) nous aide vraiment à appréhender petit à petit l'univers de l'Alorie.



Concernant l'intrigue, pour le moment elle est certes assez simplette. On devine dès les premiers instants qui sont Tante Pol, Sire Loup et Garion, puis très vite ce qui les attends au tournant. En gros, ce tome est celui de la mise en bouche, il nous raconte les personnages, leurs relations et tisse un lien entre nous et eux.



Au final, le cycle de la Belgariade donne envie de s'y intéresser et pourra peut-être même initier une passion pour l'heroic-fantasy aux profanes (histoire de tenter un truc digeste avant le Seigneur des Anneaux).
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Petit à petit nos compagnons se rapprochent de ceux qui ont dérobé l’Orbe. Mais ils ne sont pas encore au bout de leurs surprises.



Garion, qui a commencé à se servir de ses pouvoirs, à la fin du tome 2, voudrait bien s’en débarrasser. Il n’a jamais voulu croire à l’existence de la magie ou de la sorcellerie, alors voir ce qui l’est capable de faire le tourmente un peu. En même temps, si on était à sa place je pense qu’on éprouverait la même chose d’autant plus que sa Tante Pol a tout fait pour le préserver de sa vraie nature le plus longtemps possible.



Autant le deuxième tome était mou du genou niveau humour autant celui-ci se rattrape bien. J’avoue avoir pouffé et gloussé telle une dinde graciée le jour de Thanksgiving (je vous laisse imaginer le tableau).



La prophétie se met doucement en place avec tous ses protagonistes même s’ils ne sont pas tous super enthousiastes d’être des pions qui ne sont pas maîtres de leur destin.

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Les Laissés pour compte

Ce livre narre l'histoire d'une amitié improbable entre Raphaël Taylor, étudiant brilliant, star du football et soucieux de rendre fier ses parents, et de Damon Flood, étudiant brilliant qui gâche son potentiel par son cynisme et sa révolte contre sa famille.

Tandis que l'un semble être un ange, l'autre joue le rôle de la conscience tentatrice et jettera l'être pur dans les bras langoureux d'Isabelle, une de ses tantes.

Cette dérive semble prendre fin quand, quittant brusquement Damon et sa tante dans un état d’ébriété et de fureur sans conteste, un accident de la route le prive d'une de ses jambes.

Dès sa sortie de l’hôpital, il s'enfuit et de cache à Spokane, petite ville assez laide où tout les exemples de cas sociaux semblent s'être donner rendez vous. Du haut de son balcon, Raphaël les étudie et les collectionne au risque de devenir un des leur.



Cependant, Damon le retrouve et perturbe son train-train habituel en s'installant aussi à Spokane, brandissant bien trop haut le bouclier de l'amitié pour Raphaël.





Le grand risque de ce livre serait de le lire en ayant en tête les épopées de Belgarion et d'Emouchet.

Dans ce livre, le premier de David Eddings, il n'y a pas une trace de fantasy, pas d'acte héroïque, ni même d'humour.



Ce n'est pas une lecture que je qualifierai comme incontournable, l'histoire est un peu poussive et les personnages sont assez plats et je n'ai vraiment accrochés sur aucune d’entre eux.

Ceci dit, je pense qu'il faut prendre l’œuvre pour ce qu'elle est : le premier roman de David Eddings qui s'essayait en tant qu'auteur avant de bâtir des univers complets dans le domaine de la fantasy.





Le seul réel reproche que je ferai à ce livre concernerait le mépris parfaitement injustifié du héros (et peut être même de l'auteur) pour les assistantes sociales. Au lieu d'une simple allusion, rapidement oubliée, il revient inlassablement dessus au cours du roman.



Au final, c'est un livre à lire d'avantage par curiosité.
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La trilogie des périls, Tome 1 : Les dômes de feu

EDIT : le 03/08/2012



Et c'est repartit pour un tour ! De plus, vu que je n'avais rien à faire (hem, façon de parler) et rien à lire (s'étrangle en regardant la hauteur de sa PAL), j'ai emmené la Trilogie des Périls avec moi en vacances.



Comment ça, tu ne l'avais pas déjà lue ? Oui, je l'avoue, je l'avais déjç lue il y a fort, fort longtemps et j'avais envie de me faire plaisir.



Vu que au moment de rédiger ma critique, ma mémoire passoire n'était pas érrivée à me sortir quelque chose de cohérent, j'ai décidé de remédier au problème, non pas en prenant des médocs mais en relisant la seconde partie de la Saga.



Donc, pour cette seconde rilogie, nous retrouvons toute la bande au complet (quasi) pour la suite de leurs aventures, passionnantes et tout aussi trépidante que la première saga.



Emouchet et tous les autres sont fidèles à eux-mêmes et j'ai apprécié chevaucher à leurs côtés pour me dirigier vers Mathérion, la ville aux dômes de feu.



Je sais que certains pourraient la trouver longue, la route qu'ils doivent faire pour arriver à Mathérion. Pourtant, leur voyage n'est pas de tout repos.



Malgré le fait qu'ils avancent assez vite - la princesse Danaé, fille d'Emouchet et de la reine Ehlana, incarnation terrestre de la déesse Aphraël, joue avec le temps - le voyage prend une bonne partie du livre.



Non, on ne baille pas du tout. Les personnages sont assez haut en couleurs et comme je vous le disais, leur voyage n'est pas de tout repos.



Ce tome comporte aussi assez bien de politique, mais nous sommes dans la fantasy et même si elle ressemble à s'y méprendre à celle sur terre, il y a aussi la dimension des différents Dieux qu'il faut prendre en compte. Et croyez-moi, ils sont légion.



Les critiques les plus sévères pourraient dire que l'on retrouve, dans cette trilogie des Périls (comme dans la précédente, celle des Joyaux), les mêmes sorcières dominatrices que dans la Saga Belgariade/Mallorée : (Polgara / Séphrénia), même si la seconde n'appelait plus tout le monde « mon chou », mais « mon petit », la même princesse fantasque destinée à épouser le héros (Ce'Nedra / Ehlana), les mêmes dieux désireux d'en découdre et les mêmes faux-frères félons à abattre.



Oui, Eddings a trouvé un filon et il l'a exploité jusqu'à épuiser toutes les veines. Pourtant, j'ai éprouvé du plaisir à retrouver mes compagnons de la trilogie des Joyaux.



Quant à l'humour, il était toujours là. Il a beau être le même, il me fait toujours rire...



Par contre, Eddings a changé profondément le caractère d'un personnage de la Trilogie des Joyaux, nous donnant comme excuse "qu'il cachait bien son jeu jusque-là". En avait-il l'intention dès le départ ou est-ce dans le but de relancer la machine ? Je n'en sais rien, mais cela change toute la vision de la première trilogie.



Bonus : nouveaux personnages dont on gage qu'ils nous donneront quelques belles heures de lecture.



Ils m'ont fait passer encore une fois, de très bons moments de lecture, je vous rassure !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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