Citations de David Lloyd (97)
Tu es dans une prison. Tu es née dedans. Tu vis dedans depuis tellement longtemps que tu ne crois même plus à l'existence du monde à l'extérieur.
UN AGENT DE POLICE.-Tu connais les lois sur la prostitution. C'est un délit de classe 4. Ca veut dire que ton sort est laissé entre nos mains. C'est notre prérogative.
LA FEMME, ARRETEE PAR LA POLICE.-Oh non... Attendez... S'il vous plaît... C'était la première fois... Je ferai ce que vous voudrez... Par pitié, ne me tuez pas.
L'AGENT DE POLICE.-Tu n'as pas compris. Tu feras ce qu'on voudra et, après, on te tuera.
L'ordre, s'il est imposé, engendre le mécontentement, père du désordre, parent de la guillotine. Les sociétés autoritaires sont comme le patinage artistique : complexes, d'une précision mécanique, et, par-dessus tout, précaires, sous une fine couche de civisme le chaos guette...
J’ose tout ce qui sied à un Homme ; qui n’ose point n’en est plus un.
Tout le monde est spécial, tout le monde peut être un amant, un fou, un vilain...
Partir à l'abordage d'un train en marche... ça sort d'un film. Les gens normaux ne font pas ça.
V.-Le bruit est proportionnel au silence qui l'a précédé. Plus le calme était absolu, plus le coup de tonnerre choquera.
- Voilà ton vrai visage est finalement dévoilé. Tu n'es plus ma justice. Tu es sa justice, maintenant. Tu as choisi un autre amant. Eh bien, on peut être deux à ce jeu. "Aaah ! Hugh ! Qui est-elle ? Comment s'appelle-t-elle ?" Elle s'appelle anarchie. Et c'est une maîtresse bien meilleure que tu ne l'as jamais été ! Elle m'a appris sur la justice n'est rien sans la liberté.
La portée du bruit est relative au silence qui le précede, plus le silence est parfait, plus le moindre bruit devient tonnerre !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici : Par le pouvoir de la vérité j'ai de mon vivant conquis l'univers.
Ils ont fait de toi une victime, Evey. Ils ont fait de toi une statistique. Mais ce n'est pas ce que tu es en réalité, pas ce que tu es à l'intérieur.
L'ombre froide du parlement s'étend sur le pont de Westminster. Elle tremble. Ce monument fut un symbole de pouvoir, un pouvoir qui décidait de la destinée de millions d'âmes.
Je me souviens, votre premier jour… Vous descendiez tout juste de l’arbre, les yeux plein d’étoiles, un peu nerveux, un os à la main… On comme par « quoi patron ? », avez-vous demandé… Je me souviens de mes propres paroles : « Vous voyez les œufs de dinosaure, là ? C’est bon… Mangez-en. »
Anarchie veut dire «sans maître», pas «sans ordre». Avec l'anarchie vient une ère d'Ordnung, d'ordre vrai, qui ne peut être que volontaire. L'ordre, s'il est imposé, engendre le mécontentement, père du désordre, parent de la guillotine. Les sociétés autoritaires sont comme le patinage artistique : complexes, d'une précision mécanique parfaite, et par dessus tout précaires. Sous une fine couche de civilisation, le chaos guette... Lorsqu'elle sentira le chaos la talonner, l'autorité ourdira les plus viles intrigues pour préserver un semblant d'ordre... Mais un ordre sans justice, sans amour et sans liberté, ce qui ne pourra ralentir longtemps la descente de leur monde aux enfers.
Il n'y a pas de coincidence, Delia, seulement l'illusion de la coïncidence.
It does not do to rely on silent majorities, Evey, for silence is a fragile thing... one loud noise, and it's gone.
But the people are so cowed and disorganised. A few might take the opportunity to protest, but it'll just be a voice crying in the wilderness.
Noise is relative to the silence preceding it. The more absolute the hush, the more shocking the thunderclap.
Ours masters have not heard the people's voice for generations, Evey... and it is much much louder than they care to remember.
La science permet aux idées de germer dans un lit de théories, de formules et de pratique qui l'aident à s'épanouir.
Le bonheur est une prison, Evey. Le bonheur est la prison la plus insidieuse qui soit.
Les citoyens ne devraient pas craindre leur gouvernement, c'est le gouvernement qui devrait craindre ses citoyens.
- C’est incroyable… Tous ces tableaux, tous ces livres… Je ne savais même pas que ça pouvait exister.
- Et pour cause. Ils ont éradiqué la culture, l’ont jetée comme un bouquet de roses fanées. Tous les livres… Les films… La musique…
- Cette musique… C’est merveilleux… Vous devez me trouver stupide, hein ? Mais ce que je connais ce sont ces trucs militaires qu’ils passent à la radio… Mais tous ces trucs dans votre… juke-box… Ça a l’air… tellement vivant…