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Critiques de David Mazzucchelli (96)
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Batman : Année Un

Alors si j'évoque l'homme chauve-souris , les plus cinéphiles visualiseront un Telly Savalas ou un Yul Brynner le visage extatique , certains pervers pourraient même plébisciter Lagaf' . Que nenni , il s'agit bien sûr ici de la genèse de Batman , l'un des plus célèbres super-héros quasi super normal , n'était une certaine aisance financière , que les Comics continuent grassement et diversement de nourrir en leur sein .



Frank Miller au scénario , David Mazzucchelli au dessin , des parrains prometteurs .Créé en 1939 par Bob Kane et Bill Finger , l'équipe éditoriale de DC Comics décide alors d'actualiser une de ses plus fameuses franchises en le confrontant au monde d'aujourd'hui . 1986 : naissance de Batman Année Un .



Une année pleine et entière pour évoquer Bruce Wayne , le riche héritier orphelin en mal de justice , et le lieutenant James Gordon fraîchement débarqué dans les rues poisseuses de Gotham City .

Une année civile pour se trouver , se construire , se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre .

Un récit en parallèle totalement maîtrisé qui , on le sent déjà venir , ne saurait finalement déboucher que sur une association future visant à pourfendre tout vil coquinou osant s'en prendre à la veuve et à l'orphelin . Tremble brigand , la justice porte désormais un nom , Batman ! Pour ce qui est de Robin , l'on patientera un chouïa , histoire qu'il retrouve son chemin dans les bois . La chasse aux champipi pouvant s'avérer piégeuse .



Le coup de crayon est épuré . Les amoureux du détail en seront pour leur frais , Mazzucchelli travaille à l'économie ce qui me convient tout à fait .

Niveau narration , la patte Miller est immédiatement reconnaissable . Pas follement épris de dialogues à rallonge , le scénariste privilégie les pensées souvent désabusées de ses deux héros , immergeant un peu plus le lecteur dans l'esprit névrosé du justicier et celui beaucoup plus idéaliste de son futur compère moustachu qui peine cependant à imaginer pouvoir élever son rejeton dans un monde gangréné par la violence et la corruption à tous les étages .



Le récit est totalement abouti . Un roman graphique intimiste de très haute volée auquel l'on adhère dès la première planche .

Batman : Année Un s'avère comme fondateur et se pose en véritable hommage du genre .

Incontournable !
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Batman : Année Un

Comic de référence, auteur de référence, "Franck Miller" a du talent, une véritable légende, ce mec est une bête qui a de la bouteille, pourtant je n'ai pas accroché à ses dessins que j'ai trouvé trop fades, un poil trop classiques, et un peu vieillot.



Contrairement aux dessins de "Tim sale" dont je suis devenu un adepte, plus modernes, plus fantaisistes, plus proche de la version console.



Côté scénario, rien à dire péjoratif, les débuts de Gordon, batman et Catwoman sont "dentesque", des personnages travaillés à la perfection. Il est évident que "Nolan" s'est inspiré aussi de cet album pour "Batman Begins".



Quelques bonus de fin très sympa.



Merci à Dionysos89 pour ses très bons conseils et ses excellentes critiques bien plus pertinentes.



A plus les copains
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Cité de verre (BD)

Quand j'ai découvert Paul Auster (en 1992), j'avais commencé par la Trilogie new-yorkaise mais j'avais rapidement abandonné. Cela ne me disait rien du tout. À l'exception de Fausse balle, j'ai lu (et beaucoup apprécié) tous ses romans. Cette année, je suis bien décidée à retenter la Trilogie. Cette adaptation BD du 1er volume (Cité de Verre) est donc tombée à pic pour me mettre dans l'ambiance.



Dans l'ensemble, c'est pas mal. J'ai surtout adoré le passage où l'auteur tombe par hasard sur une dame qui lit son roman et qu'il lui demande son avis ^_^



Daniel Quinn (l'auteur donc) se fait passer pour Paul Auster, un détective privé. On lui demande d'assurer la protection de Peter Stillman. Celui-ci craint pour sa vie à l'annonce de l'arrivée en ville de son père qui vient de sortir de prison.



C'est une histoire très étrange et un peu absurde… j'espère comprendre davantage avec le roman.



Je ne suis pas très fan des graphismes en noir et blanc, cela installe une certaine atmosphère inconfortable.







Challenge BD 2019
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Batman : Année Un

"Batman : Year one" est l'oeuvre du scénariste Frank Miller et du dessinateur David Mazzucchelli, (colorisation par Richmond Lewis). Elle a été publiée pour la première fois dans les n° 404 à 407 du comics "Batman", en 1987. Cette histoire a fait l'objet d'une adaptation en animé, en 2011.



Au milieu des années 1980's, il faut bien le dire, c'est devenu le bazar, au niveau de la continuité des diverses publications de DC comics. En ce qui concerne seulement le Chevalier Noir, bien que les origines du justicier aient été évoquées, dès le début, par par son co-créateur Bill Finger, elles ne furent pas très développées (Bruce Wayne décide de devenir un justicier, car traumatisé par le meurtre de ses parents). Avec le temps, des éléments supplémentaires, parfois contradictoires, ont été ajouté.



Afin de résoudre ces problèmes généraux d'incohérence dans la continuité (et de difficultés d'accès pour les nouveaux lecteurs), DC souhaita profiter du crossover "Crisis on Infinite Earth" pour tout remettre à plat, et relancer (relaunch) chaque série au numéro un (une pratique qui se répétera avec le temps).



Batman n'échappe pas à la règle et, vu que le tandem Miller / Mazzucchelli obtenait peu de temps avant un joli succès sur la série Dardevil et, qu'en plus, le précédent opus de Miller sur Batman ("The Dark Knight Return") fut aussi un succès, il était tout naturel de leur confier ce projet.



La force de ce récit, qui se déroule le temps de la première année d'activité de Batman (chaque chapitre couvre un trimestre), est de montrer un Bruce Wayne inexpérimenté, en proie aux doutes et questionnements. On y découvre aussi les débuts du commissaire Gordon (alors seulement lieutenant) et comment il rencontre le Chevalier Noir. La caractérisation de ces deux personnages phare est particulièrement soignée et les dessins, très réalistes et minutieux, de Mazzucchelli, qui s'attarde particulièrement sur les décors urbains, font de Gotham un décors vraiment vivant. L'ambiance est noir, réaliste et lorgne du côté du polar. Miller garde l'essentiel des éléments qui constituent les origines du héros, le parti pris n'est pas le bouleversement mais plutôt de montrer l'homme derrière le masque (où plutôt l'homme avant le masque)



C'est aussi la direction que choisit de prendre le réalisateur Christopher Nolan, pour sa trilogie, il n'est donc pas étonnant que son "Batman Begins" s'inspire en grande partie de l'oeuvre de Frank Miller. Le film d'animation tiré du comic en 2011 est pas mal aussi, très fidèle à l'oeuvre originale.







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Batman : Année Un

Et une nouvelle réédition de taille, pour Urban Comics, une !

Autour de ce Batman : Année Un (ou Year One si vous préférez), le nouvel éditeur de DC Comics en France cherche à enrichir le fond de son stock avec des re-publications de maxi-séries phares dans l'univers des Batman, Green Lantern et autres Superman. Dans cette catégorie "DC Premium", le ton visé est ainsi l'excellence, la très haute qualité des textes comme des dessins : donc, les histoires qui, finalement, ont fait date dans l'histoire de DC Comics.



Autant dire qu'avec Batman : Année Un, Urban Comics s'attaque au must du must ! Au milieu des années 1980, alors que DC remodèle de manière intense les origines de chacun de ses personnages phares, ce chef-d’œuvre est le fruit du scénario de Frank Miller (300, Sin City entre autres...). Après son succès sur The Dark Knight Returns juste avant, il se fait un malin plaisir à réécrire les origines de Batman, sans pour autant les chambouler, mais en créant une toile de fond véritablement riche en plus des péripéties habituelles qui parsèment les grands débuts du Chevalier Noir dans la ville de Gotham.

Ce chef-d’œuvre mêle ainsi un dessin et un scénario parfaitement imbriqués.... très torturés avant tout, car finalement c'est ce dont nous parlent Frank Miller et David Mazzucchelli, les cas de conscience, les tortures mentales et physiques, les atermoiements et les petits pas tout dans le progressif des deux personnages principaux que sont Batman / Bruce Wayne et le lieutenant James Gordon. Ce dernier est l’œil par lequel on découvre le plus souvent ce héros des temps modernes qu’est Batman.



Pas besoin de dévoiler davantage d'éléments : le mieux est de se lancer à l'assaut de ce monument des comics qu'est le Batman : Année Un par Frank Miller. Ajoutez à cela qu'Urban Comics fournit les couvertures originales (c'est la base), mais surtout un avant-propos d'origine et surtout surtout surtout le Blu-Ray ET le DVD de l'adaptation prometteuse en animé de ce volume : vous aurez droit, avec cette nouvelle publication de qualité made in Urban Comics, à des moments inoubliables !
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Batman : Année Un

Je ne connais que très peu Batman puisque, jusqu'à présent, j'avais lu seulement un comics Batman (et deux avec Harley Quinn) et vu un seul film. Mon amoureux, quant à lui, est un grand fan qui m'a recommandé ce comics pour découvrir...



Dans cette histoire, Bruce Wayne, après avoir assisté aux meurtres de ses parents quand il avait six ans, revient à Gotham City en tant qu'adulte, dans le but de débarrasser la ville du crime. Ainsi, il devient un justicier masqué, le célèbre Batman et, face à la quasi-totalité des flics corrompus, il va s'allier avec un lieutenant qui vient d'arriver à Gotham City, James Gordon.



Dans ce livre, il n'est point question de remettre en question les méthodes de Batman (il a souvent été avancé, à raison, que Bruce Wayne, en tant que riche héritier, pourrait limiter la criminalité en luttant contre la pauvreté) mais plutôt de revenir sur les origines de ce héros.



Ce qu'on peut dire, c'est que Frank Miller, le scénariste, a su ancrer un héros déjà vieux de plusieurs décennies dans son époque (ce comics a été publié dans les années 80 pour la première fois). Il y parle de la criminalité qui règne à Gotham City, mais aussi de la corruption des policiers. Il nous offre aussi de fabuleuses bagarres, illustrées par David Mazzucchelli.



Même si je n'ai pas été captivée et que je ne pense pas devenir une fan de Batman (j'aime bien les histoires de super-héros sans en raffoler), c'était une lecture plaisante. C'est dommage que le récit manque parfois de crédibilité vis-à-vis de la force de Batman, qui reste en fait un être humain et qui n'a pas de super-pouvoirs.



Ce comics est en effet un bon moyen de découvrir l'univers de Batman pour les néophytes comme moi, parce que les auteurs nous offrent une sorte de genèse de Batman parmi toutes ces histoires qui foisonnent. Les auteurs nous offrent un récit agréable, avec peu de dialogues et des illustrations épurées qui ont légèrement vieilli.
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Batman : Année Un

Me revoici une fois de plus à explorer les débuts de l’homme chauve qui sourit… Pardon, de l’homme chauve-souris !



Cette fois-ci, on reste dans le classique, dans les vrais débuts de Batman et contrairement à la saga "Terre-Un", les classiques sont respectés et rien n’est changé.



Alors que dans la saga "Terre-Un", nous étions face à un Batman qui trébuchait et qui n’était pas tout puissant, ici, les auteurs ont suivi la ligne et notre sexy chauve-souris est quasi un surhomme qui encaisse tous les coups.



Contrairement au Batman des tout débuts, celui-ci se trouve plongé dans notre monde actuel et pas dans celui des années 30/40.



L’assassinat de ses parents est montré, en souvenir, mais pas en détail. Ce n’était pas le but de réécrire la genèse de Batman, juste de le mettre au goût du jour et c’est réussi.



Mon seul bémol sera pour les dessins que de David Mazzucchelli, que j’ai moins apprécié que ceux de Gary Frank, mais ceci n’a pas nuit à la qualité du récit qui nous fait suivre Batman sur une année civile, nous faisant découvrir ses premiers exploits pour lutter contre le crime.



Gotham est gangrenée par le crime, les policiers sont corrompus, sont des vendus, des enfoirés et faut chercher longtemps pour en trouver un seul qui ne l’est pas (Gordon).



Un roman graphique assez sombre, violent, mais qui nous propose un scénario de qualité. On a beau connaître un peu l’histoire du mec en noir, on n'a pas l’impression d’une redite ou d’être face à un récit ennuyeux au possible.



Un album d’une grande qualité, mais ma préférence, pour le moment, reste à "Batman – Terre-Un" qui m’avait explosé les mirettes avec ses dessins magnifiques.



Allez, je vous laisse, il me reste une légion de comics sur Batman à découvrir et je ne voudrais pas laisser de côté les autres non plus, donc, je risque d’aller m’encanailler sévère dans le monde des super héros, qu’ils soient de chez DC Comics ou de l’écurie Marvel.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Batman : Année Un

Ce fut ma première entrée en matière dans l'univers comics Batman, quoi de mieux que les origines après tout ? Et quelle entrée en matière ! Les dessins de D.Mazzucchelli ne correspondent pas forcément à ce que je recherche d'habitude dans un comics, mais ici, le coup de crayon est saisissant. Il retranscrit à merveille l'univers sombre, corrompu de Gotham.

F.Miller fait également du très bon boulot au scénario, nous décrivant les débuts d'un Batman qui en pâtit mais qui devient de plus en plus impressionnant, de Gordon également dont la vie est rude. Cette première enquête du justicier de Gotham est très bien menée et prenante, mais la fin nous dévoile bien que ce n'est qu'un début et que le héros chauve-souris n'a pas fini d'en baver...

On y retrouve quelques scènes nous rappelant le premier film de la trilogie de Nolan. Un film excellent inspiré d'un comics excellent, un vrai plaisir quoi.
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Asterios Polyp

Après le roman-graphique, place à l’essai-appliqué-graphique. C’est ainsi que je définirais Asterios Polyp, base vraisemblable d’une réflexion de Mazzucchelli sur la question de la dualité, que l’on retrouve à chaque moment de l’histoire de son personnage. Celui-ci, éminent professeur, en parle très bien naturellement, mais cette question est également symbolisée dans sa relation avec Hana, dont le caractère tendre et concédant s’extériorise dans les couleurs et les formes des phylactères, ainsi que dans la mise en scène de l’histoire, qui fait s’alterner passé et présent dans une compréhension réciproque. Si le passé d’Asterios Polyp prend des formes mythologiques lorsqu’il évoque son enfance, l’histoire de son frère, sa carrière, sa rencontre et sa vie avec Hana, son présent s’abandonne dans des nuances plus ternes, heureusement relevées par la très charismatique Ursula Major (chaman dans sa vie antérieure).





Même tristement menée auprès du garagiste du coin, l’existence d’Asterios Polyp reste intrigante parce que sans cesse relevée par de multiples anecdotes que Mazzuccheli nous glisse à travers les aventures de ses personnages. On pense parfois au livre des Fourmis écrit par Bernard Werber au meilleur de sa forme. Toujours pertinentes, elles nous amusent et nous éclairent sur l’histoire des personnages.





Si l’utilisation des couleurs répond à une logique intéressante, dont le lecteur pourra se faire une idée au cours de sa lecture, de véritables audaces graphiques font leur apparition lorsque Mazzucchelli représente les sentiments d’Asterios Polyp par des assemblages géométriques et architecturaux qui n’hésitent pas à s’effondrer lors d’une dispute explosive.





En réalisant cet album, Mazzucchelli a dû se dire : « Ce livre me permettra de trancher sur la dualité des choses ou ce livre ne me le permettra pas ». Pour finir, je pense qu’il a réussi à se faire un avis sur la question, et la fin semble nous le dire plutôt clairement…



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Batman : Année Un

Un tome qui nous replonge dans les origines de Batman, ses premiers pas plus ou moins adroits, et tout ce qui a fait son mythe et ses controverses avec les personnages qui l'entourent - Catwoman, Dent, Jim Gordon...

Les planches de David Mazzucchelli accentuent encore plus ce côté «origines» , avec quelques clins d'oeil à Edward Hopper dans les scènes de ville.



Par contre le sexisme de ces années y est aussi, la preuve que même lorsque les maisons d'édition veulent redonner un coup de jeune, il y a des choses auxquelles on ne touche pas.
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Batman : Année Un

Les super héros ne m'intéressent pas tellement. Pourtant, Batman a toujours eu un certain attrait avec son traumatisme d'enfance et ses failles. D'autant que comme Superman a hérité de la plupart des super pouvoirs disponibles chez DC, lui est bêtement humain. 

"Batman Year One" étant considéré comme LE comic culte dédié à ce personnage, j'ai eu envie d'y jeter un œil.



Découpée en quatre chapitres ("Qui je suis, comment j'en suis arrivé là", "La guerre est déclarée", "L'aube noire" et "Un ami dans le besoin"), l'histoire de Franck Miller est très structurée et court, comme son titre l'indique, sur une année civile. Les personnages iconiques sont là : Alfred, Gordon (l'un de mes personnages préférés), Dent, Catwoman... Le Joker est annoncé à la fin, mais sans faire sont apparition. 



Je ne peux pas comparer avec les autres comics consacrés à la fameuse chauve-souris, mais je vois ce que celui-ci a d'iconique. Il est efficace, violent et l'histoire se suffit à elle-même. La bonne idée est de mettre en parallèle l'arrivée de James Gordon à Gotham et les débuts (chaotiques) de justicier de Bruce Wayne.

En revanche, et au risque de faire hurler les puristes, je ne suis pas hyper fan des dessins.



En bonus, à la fin de l'ouvrage le dessinateur David Mazzucchelli se prête à une analyse du héros de Gotham. On trouve aussi des croquis et le scénario de Franck Miller face à son projet de mise en page. Passionnant !
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Batman : Vengeance oblige

Batman Vengeance oblige, édité par France Loisirs en 1989 (collection Super Héros USA) n'est autre que l'incontournable Batman Année Un fraîchement réédité par Urban Comics.

Une année, les premiers mois de James Gordon au sein de la police corrompue de la puante Gotham, ceux initiatiques du vigile costumé de retour de dix années d'exil.

Un scenar aux origines simple et efficace. Des planches sans surcharge qui ne font pas dans le détail à l'image des deux principaux personnages. Une colorisation terne, fiévreuse à l'image de son cadre Gotham la gangrénée.

Un comics qui sent bon les années 80 mais qui n'a pas pris une ride. Un fondamental dans l'univers du chevalier du noir.
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Batman : Année Un

Scénario et graphisme au top !

A relire et relire pour mieux en savourer tous les détails.

BD culte, indétrônable !
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Batman : Année Un



« Batman, année 1 » n’est pas une bande dessinée fantastiquement originale.



Néanmoins, le scénario bien construit tient la route en mettant en parallèle deux héros solitaires mais complémentaires, torturés et en proie à de grands questionnements intérieurs à propos de leurs actes.



On appréciera l’ambiance typiquement « Millerienne » de la bande dessinée, crépusculaire, dure, violente et à la limite du sans espoir dans une ville tentaculaire rongée par la cupidité de quelques hommes.



Daredevil et Batman sont pour moi deux super héros comparables évoluant dans le même contexte et le même type d’ambiance.



Le personnage de Catwoman, présent par éclipse dans l’histoire présente également beaucoup de similitudes avec une Elektra ou même une Veuve Noire.



Seul reproche à cette très bonne bande dessinée à l’atmosphère prenante, le manque d’opposition à Batman en la personne d’un super criminel à sa mesure du type Pingouin ou Joker.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Batman : Année Un

L'idée de revenir aux origines de Batman relève un sacré défi mais avec Frank Miller au commande du scénario ont se retrouve avec un des meilleurs Batman de ces dernières années. Loin des histoires classiques des super-héros, Miller nous offre une histoire complexe, et très polar noir notamment en dressant un portrait de la ville de Gotham. Il en résulte une œuvre magistrale et très grandement menée.



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Asterios Polyp

La vie d'Asterios Polyp, éminent professeur d'archéologie, bascule le jour de ses 50 ans quand son appartement est incendié. Alors il prend un train et se fait embaucher comme mécano et loge chez ce couple atypique. Des retours arrière où l'on apprend qu'il a survécu à un frère jumeau. Ce qui l'a toujours perturbé. Il revient également sur sa vie de couple avec Hana, décoratrice d'art. Cette BD est surtout intéressante pour son graphisme et ses couleurs. Histoire toute en sensibilité sur l'art, la littérature, la vie, l'amour, la solitude, les petits riens.
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Batman : Année Un

Cette BD a eu un poids énorme à l'époque, de par les débuts pseudo-réalistes, qui ont tant influencé Christopher Nolan et ses films... On est avec un Batman balbutiant, face à des mafieux, dans une Gotham gangrénée par la corruption policière. Un vrai régal.
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Batman : Année Un

Si The Dark Knight Returns était exceptionnel, Batman : Year One est encore mieux. On a ici un jeune Lieutenant Gorgon qui arrive À Gotham City et qui se retrouve entouré de collègues corrompus qui lui en veulent d'être droit. Pour Bruce Wayne, c'est le début de l'expérimentation pour devenir un justicier. Il découvre bien vite qu'il ne doit jamais rien improviser. Cette BD c'est aussi les début de Selina Kyle en Catwoman et c'est Harvey Dent avant Two-Faces.



Tout comme The Dark Knight Returns, Frank Miller nous amène dans une atmosphère très sombre. Il y a beaucoup de violences, ce qui n'est pas pour me déplaire. Year One fait beaucoup plus réaliste et est à des milliers de lieues du côté comique. En fait, le tout est très sérieux.



Frank Miller nous a donc fait une excellente BD et est entouré d'un excellent dessinateur. À mes yeux, c'est une BD qu'il faut absolument lire au moins une fois dans sa vie.
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Batman : Année Un

Frank Miller et David Mazzucchelli reviennent sur les débuts de Batman et sa relation avec le lieutenant James Gordon. La lecture est plaisante mais j'attendais sans doute un peu trop de cet album mythique. Les dessins ne m'ont pas toujours convaincu.
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Batman : Année Un

Impossible de repartir sans un album après la fantastique exposition du festival d’Angoulême pour les 80 ans de la Bestiole: merci au vendeur passionné qui a conforté mon choix pour celui-ci.

Je partage son avis quant à son caractère fondateur et très abouti, tant sur les dessins que sur le scénario, réussite sans doute due au cumul de talent et de travail de 3 artistes.

En plus de l’histoire propre, l’intérêt est rehaussé par toutes les planches et scripts aux différentes étapes de création, avec en point d’orgue le récit de la première rencontre des auteurs avec notre « héros « .

Une excellente entrée en matière avant de suivre les multiples aventures dans la lumineuse Gotham.

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