Citations de David Michie (107)
Au milieu du chaos se trouve aussi une opportunité.
Comme un oiseau dans une cage dont la porte serait ouverte, nous sommes libres d’en sortir pour aller à la quête de notre propre réalisation, mais la peur nous incite à chercher toutes sortes de raisons de ne pas bouger.
Pour nous tous qui sommes dotés d’une conscience, dit le dalaï-lama en retournant à son fauteuil, notre vie est très précieuse. Par conséquent, nous devons protéger tous les êtres sensibles autant que possible. Nous devons aussi reconnaître que nous avons tous, à la base, deux désirs en commun : le désir de vivre heureux et le désir d’éviter les souffrances.
Doucement, et avec une affection profonde, le dalaï-lama m’a prise dans ses bras et s’est tenu face à la fenêtre ouverte qui donne sur la vallée de Kangra. C’était une vue magnifique : la vallée verdoyante et sinueuse, des forêts vertes à perte de vue. Au loin, les sommets enneigés de l’Himalaya brillaient sous le soleil de fin d’après-midi. La douce brise qui s’infiltrait par la fenêtre était parfumée de pin, de rhododendron et de chêne ; l’air regorgeait d’enchantement.
— Je vais te révéler les véritables causes du bonheur, m’a-t-il chuchoté à l’oreille. Un message juste pour toi, et pour tous ceux avec qui tu as un lien karmique.
Je me suis mise à ronronner, et bientôt mon ronronnement s’est fait entendre bruyamment, comme le son régulier et guttural d’un moteur hors-bord miniature.
— Oui, ma petite lionne des neiges, dit le dalaï-lama. Je voudrais que tu étudies l’art du ronronnement.
J'étais émerveillée de découvrir combien, même quand le monde extérieur était tumultueux, nous pouvions vivre dans la sérénité en nous concentrant sur le moment présent.
Le corps est comme un coffre aux trésors. Le trésor qu'il abrite est l'esprit. L'occasion que nous avons de développer notre esprit est très, très précieuse.
-Le problème c'est que nous ne bougeons plus de notre zone de confort, même lorsqu'elle n'est pas très conforable.
-On s'accroche à ce qui est familier, a convenu Serena. Aux choses qui nous ont donné tant de bonheur, mais qui ne nous en donnent plus.
Mes amis, c'est une raison pour laquelle nous avons tous tant de difficulté à présumer ce que sera l'avenir, et ce qui nous rendra heureux: C'est parce que nous imaginons que tout dans notre vie restera tel quel, à l'exception de cette chose sur laquelle nous sommes concentrés.
J'aime l'histoire du moine novice qui demande à un yogi très âgé. "Que faites-vous en tant qu'être éveillé?"
Après un bref silence, le vieux yogi répond: "Je marche, je mange et je dors."
Le jeune moine est interloqué: "Moi aussi je marche, je mange et je dors", répond-il.
"Oui", répond l'autre. "Quand je marche, je marche, quand je mange, je mange, et quand je dors, je dors."
Du point de vue du bouddhisme, la tentative de réaménagement des éléments extérieurs de notre vie - argent, vie amoureuse, carrière - ne peut déboucher que sur une satisfaction temporaire, car de tels efforts ne prennent pas en compte la seule constante de l'existence: le changement. Même si nous parvenons à nos fins pendant un moment, un événement viendra inévitablement contrarier nos plans.
Dans le Dharma, il n'y a pas de place pour la culpabilité. La culpabilité est inutile. Il n'est pas justifié de se sentir mal au sujet de quelque chose qui appartient au passé et que nous ne pouvons pas changer. Mais éprouver du regret ? Oui. C'est plus utile.
La pensée se manifeste sous forme d'un mot ; le mot se manifeste sous forme d'une action ; l'action se développe sous forme d'une habitude et l'habitude se cristallise en un trait de caractère. Alors, observez la pensée et ses conséquences avec soin... Tout comme l'ombre suit le corps, tout comme nous pensons, nous devenons.
Les seules fois où nous pouvons éprouver le bonheur, c'est dans le moment présent, l'ici et maintenant.
Il n’est pas nécessaire de mettre fin à la douleur de tous les êtres afin de mettre fin à la vôtre, ou de faire le bonheur de tous les êtres humains pour faire le vôtre. Si c’était le cas, a-t-il dit en rigolant, alors tous les bouddhas auraient échoué !
Trop penser à soi est cause de beaucoup de souffrances, a dit le dalaï-lama. Inquiétude, dépression, ressentiment, crainte, tous ces symptômes sont aggravés par un trop grand souci de soi. Le mantra Moi, moi, moi n’est pas une panacée.
Certaines personnes sont naturellement optimistes et gaies : elles se retrouvent à une extrémité d’une courbe en cloche. D’autres ont un tempérament plus sombre. Elles se situent à l’autre extrémité. La grande majorité d’entre nous se positionnent vers le milieu. Cette valeur de consigne est notre norme personnelle, le niveau de bien-être minimal auquel nous tendons à retourner après les triomphes et les tragédies, ainsi que les hauts et les bas quotidiens de l’existence. Gagner à la loterie pourrait nous rendre plus heureux pendant un certain temps, mais les recherches montrent que par la suite nous sommes susceptibles de retourner à notre valeur de consigne.
Pourquoi les chats ronronnent-ils ?
La réponse peut sembler parfaitement évidente, mais comme avec la plupart des autres activités félines, elle est plus complexe qu’elle n’y paraît. Oui, nous ronronnons parce que nous sommes contents. La chaleur d’un foyer, l’intimité d’un giron, la promesse d’une soucoupe de lait, tout ceci peut inciter nos muscles laryngés à vibrer à un rythme impressionnant.
Mais la satisfaction n’est pas le seul déclencheur. Tout comme un être humain peut sourire quand il se sent nerveux ou qu’il veut faire appel à ce qu’il y a de meilleur en vous, les chats peuvent aussi ronronner.
Les seules fois où nous pouvons éprouver le bonheur, c’est dans le moment présent, l’ici et maintenant.
On s’accroche à ce qui est familier. Aux choses qui nous ont donné tant de bonheur, mais qui ne nous en donnent plus.
Le succès, comme le bonheur, ne peut être poursuivi ; il doit s’ensuivre… tel un effet indirect, inattendu, du dévouement à une cause plus grande que soi.