Citations de David Michie (107)
Cela montre que ce n’est pas tellement nos conditions de vie qui nous rendent heureux ou malheureux, mais notre façon de les percevoir.
- J'aime cette définition de la pleine conscience, dit-il à Tenzin alors qu'il lisait un des nombreux manuscrits que des auteurs envoyaient chaque semaine à Sa Sainteté dans l'espoir qu'elle accepte d'en signer la préface. La pleine conscience signifie prêter attention au moment présent de façon délibérée et sans porter de jugement. Chouette et précis, n'est-ce pas ?
Tenzin hocha la tête.
- Ne pas s'arrêter aux pensées tournées vers le passé, l'avenir ou quelque fantasme que ce soit, poursuivit Chogyal.
- J'aime bien la définition encore plus simple qui a été formulée par Sogyal Rimpoché, continua Tenzin en se rassoyant. Une pure présence.
Les pensées surgissent, restent, puis passent. Elles ne sont pas permanentes. Comme les nuages, peu importe s’ils recouvrent ou non entièrement le ciel ou combien de temps ils persistent, elles finissent elles aussi par disparaitre. Et quand elles le font, vous pouvez avoir un aperçu de votre esprit durant les brefs moments après qu’une pensée s’est évanouie et avant que la prochaine ne surgisse. Vous pouvez le voir tel qu’il est. Votre esprit, mon esprit, tous nos esprits possèdent les mêmes qualités : une parfaite clarté, de la lucidité, une infinité, de la sérénité…
Errer est humain, ronronner est félin.
- deuxièmement : à quoi bon s’inquiéter ? Si vous pouvez faire quelque chose pour y remédier maintenant, faites-le. Sinon, pourquoi devriez-vous vous inquiéter à ce sujet ? Lâchez prise ! Chaque minute que vous passez à vous inquiéter, vous perdez soixante secondes de bonheur. Ne laissez pas vos pensées se comporter comme des voleurs en subtilisant votre satisfaction.
La vie n'est pas éternelle ; chaque jour est précieux. Et le simple fait de se réveiller en bonne santé est vraiment une bénédiction, car la maladie et la mort peuvent frapper sans le moindre préavis.
Je me suis souvenue de la vision bouddhiste selon laquelle lorsque nous portons notre attention sur nos pensées, au lieu de les ressasser et d’en devenir la victime, nous avons le choix de lâcher prise.
J’ai également découvert que je me sentais beaucoup plus heureuse lorsque je n’étais pas jalouse. L’envie et le ressentiment étaient des émotions prenantes qui avaient miné ma propre tranquillité d’esprit. Ne serait-ce que dans mon propre intérêt, il n’y avait que peu d’avantages à être absorbée par des sentiments malheureux et irrationnels.
(Page 92)
Nous devons tous découvrir nos propres façons de cultiver le bonheur, mais il y a des principes généraux. Deux sources de bonheur principales : d’abord, le désir de faire le bonheur des autres, ce que les bouddhistes définissent comme l’amour ; ensuite, le désir d’aider les autres à se défaire du mécontentement et de leurs souffrances, ce que nous définissons comme la compassion. Le changement principal, voyez-vous, c’est de placer les autres au centre de nos préoccupations plutôt que soi-même. C’est–comment dites-vous ?–un paradoxe de voir que plus nous nous concentrons sur le bien-être des autres, pus nous devenons heureux nous-mêmes. Le premier bénéficiaire n’est nul autre que soi. C’est ce que j’appelle être sagement égoïste.
(Page 86)
C’est le choix auquel nous faisons tous face lorsque nous sommes confrontés à un problème. Nous n’avions rien demandé. Nous n’en voulions pas. Mais la façon dont nous composons avec les difficultés est le plus important. Si nous sommes sages, les plus grands problèmes peuvent mener aux plus grandes illuminations.
L'esprit est comme un jardin. Tu choisis quoi faire pousser: des mauvaises herbes ou des fleurs.
Peu importe la distance que nous parcourons, nous ne pouvons jamais échapper à nous-mêmes.
Qu'est ce la musique sinon une tentative d'exprimer l'inexprimable ?
Parfois, nous ne pouvons pas éviter de marcher sur des épines, mais nous pouvons faire en sorte qu'elles cessent de nous faire mal.
Ne visez pas le succès. Plus vous le visez et en faites une cible, plus vous allez le manquer. Car le succès, comme le bonheur, ne peut être poursuivi ; il doit s'ensuivre... tel un effet indirect, inattendu, du dévouement à une cause plus grande que soi.
"Quand les corneilles rencontrent un serpent mourant, elles agiront comme si elles étaient des aigles. De même, si ma confiance en moi est faible, la moindre chute risque de m'infliger une blessure. " Ce n'est pas le moment d'être faible ou de laisser votre peur prendre le dessus.
Oui,le karma nous propulse vers toute sorte de situations inattendues, indiqua sa Sainteté. Une autre raison pour laquelle nous devrions nous comporter avec amour et compassion envers tous les êtres vivants. Nous ne savons jamais dans quelles circonstances nous les rencontrerons de nouveau. Parfois même dans cette vie-ci.
Quand les corneilles rencontrent un serpent mourant, elles agiront comme si elles étaient des aigles. De même, si ma confiance en moi est faible, la moindre chute risque de m'infliger une blessure.
Vous faites ce que vous croyez être un choix quotidien et monotone, et s’ensuivent des résultats aussi dramatiques qu’imprévus.
La peur (...) est un instinct qui empêche beaucoup de personnes de poser des gestes qu'elles savent pourtant, au plus profond d'elles-mêmes, propres à les libérer. Comme un oiseau dans une cage dont la porte serait ouverte, nous sommes libres d'en sortir pour aller à la quête de notre propre réalisation, mais la peur nous incite à chercher toutes sortes de raisons pour ne pas bouger.