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Critiques de David Nicholls (506)
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Un jour

Emma et Dexter se rencontre le 15 juillet 1988, lors de la remise de leur diplôme et passent la nuit ensemble. C'est là que tout commence, Emma et Dexter deviendront rapidement de grands amis voir même peut-être plus. Nous les retrouverons pendant presque vingt ans chaque 15 juillet. L'auteur choisit de résumer un an de la vie d'Emma et Dexter en un chapitre présentant un jour clé pour leur histoire.



Le caractère d'Emma et celui de Dexter sont complétement opposés, elle est littéraire, studieuse, lui est fêtard, prétentieux, prêt à tout pour s'amuser. Leurs ambitions sont elles aussi différentes, Emma souhaite devenir écrivaine, Dexter lui veut être présentateur d'émissions télévisées.

Malgré leurs différences ces deux personnes vivront une histoire d'amitié très forte, quoique ambiguë puisqu'ils sont tous les deux à un moment secrètement amoureux de l'autre. Le proverbe les opposés s'attirent est vrai pour ces deux personnages.



Emma et Dexter verront avancer leur vie différemment, mais seront toujours là l'un pour l'autre où qu'ils soit, et resteront en contact que ce soit pas lettres ou par conversations téléphoniques. Ainsi quand Dexter sera au plus bas, et malgré les disputes Emma sera toujours là pour lui.



Dés les premières pages, nous savons qu'il n'y aura pas seulement de l'amitié entre les deux personnages, cependant le fait que leur histoire d'amour commence réellement vers la fin du livre ne m'a pas du tout dérangé, j'ai aimé découvrir leur amitié tout au long du livre.



Cette lecture a vraiment été agréable, j'ai beaucoup aimé les personnages, je n'ai pas vu passé les 620 pages, ce livre se lit tout seul.

Quant à la fin, elle est vraiment bouleversante, je savait à quoi m'attendre étant donné que j'avais déjà vu le film, mais l'histoire est tellement mieux racontée par David Nicolls que par le film, j'ai été très émue par les dernières pages..
Lien : http://livres-enfolie.blogsp..
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Un jour

80 lecteurs ont déjà donné leur avis sur ce livre donc je vais essayer de faire concis.



Ce qui aurait pu être une histoire d'une nuit entre deux jeunes diplômés (Emma et Dexter) va se révéler être une relation complexe, riche et durable.



Chaque chapître s'ouvre sur la date anniversaire de la première rencontre et permet au lecteur de suivre l'évolution de chacun des deux protagonistes et de leur relation.



L'histoire est à l'image de la vie avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines, des ruptures et des réconciliations. Je me suis attachée à ces personnages au point de passer rapidement d'un chapitre à l'autre.



Les 80 dernières pages sont particulièrement émouvantes et m'ont fait verser une petite larme.



C'est un livre honnête d'une lecture agréable.
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Un jour

Une histoire d'amour- amitié entre une jeune fille un peu révolutionnaire et une jeune homme issu d'un milieu aisé. Leurs vies se croisent et se décroisent au fil des vingt années balayées par ce roman.



Un livre plaisant et délaissant, juste ce qu'il faut pour s'évader après une journée de travail. Mais ce n'est pas le livre qui va me marquer et dont je me souviendrai.
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Pourquoi pas ?

Il y a déjà quelques temps, je rencontrais l'auteur anglais David Nicholls au travers de son roman "Un jour". Suite à cette lecture et à ce coup de cœur pour un livre qui fera à jamais partie de mon top 10,j'ai décidé d'en lire d'autres et c'est avec "Pourquoi pas ?" que j'ai continué le voyage.

Si dans "Un jour" nous suivions nos héros à la sortie de leurs études, ici, nous rencontrons un jeune homme, Brian, 18 ans, qui quitte sa ville de Bristol pour l'université. Lui qui se rêvait déjà en poète populaire, à la sexualité depravée et prêt à conquérir le monde doit faire face à la réalité. Aucune chance pour lui de séduire Alice, la it girl du campus en étant fauché comme les blés, ravagé d'acné et fan de Kate Bush. Mais, peut être que Brian peut compter sur son incroyable culture G et sur les conseils de sa nouvelle punkette d'amie Rebecca pour qu'un miracle opère !

L'auteur nous offre avec ce roman un héros complètement improbable, bourré de défauts, maladroit au possible mais terriblement humain et attachant. Si Bridget Jones avait un petit frère, ce serait lui ! On peut tous se retrouver en Brian en repensant à nos années de fac. D'ailleurs, certaines scènes sont si réalistes que l'on sent le vécu de David Nicholls transposé dans son personnage.

Ce roman nous entraîne dans les tourments des amours étudiantes. Brian est tellement mal dans sa peau mais persuadé de pouvoir passer de crapaud à prince charmant qu'il ne se rend pas compte que sa belle Alice le manipule et se sert de lui pour arriver à ses fins. Même si par moment, on a envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux et lui demander d'arrêter ses délires, on compatit, on se montre indulgent tant il nous renvoie à nous même au même âge.

Un premier roman rempli d'humour so British, d'autodérision et de bons mots. Comme dans "Un jour", on se trouve face à un écrit très nostalgique, qui nous replonge pour notre plus grand plaisir dans la culture pop des années 80, que ce soit la musique, la société, ou encore les jeux.

On assiste également, comme dans tous ses romans à une certaine lutte des classes, très présente pendant les années Thatcher. Nous avons d'ailleurs droit à une scène d'anthologie lorsque Brian, le prolétaire rencontre la famille bourgeoise d'Alice. Juste hilarant.

Dans ce roman d'apprentissage si délicieusement mélancolique qui nous parle des difficultés du passage à l'âge adulte, la découverte de la vie, de l'indépendance, le ton de l'auteur est tantôt drôle, tantôt tendre ou encore cinique. Sa plume est si visuelle que l'on n'a aucun mal à s'imaginer les scènes et les personnages. Et c'est tellement addictif que l'on ne peut lâcher le roman avant de l'avoir terminé. Nuit blanche en perspective !

Et pour compléter le voyage, je vous propose l'adaptation excellente de ce roman qui est "Starter for 10" (titre original) avec l'excellent James McAvoy dans le rôle de Brian, Rebecca Hall ou encore Dominic Cooper. Ces acteurs, encore jeunes et inconnus à l'époque et qui depuis ont fait bien du chemin, se faisant un nom dans le paysage cinématographique anglais. Un film vraiment très drôle et bien joué, une comédie à l'anglaise comme on les aime, avec un côté Nick Hornby et Richard Curtis! Bref, un excellent moment en perspective !

Coups de cœur pour le roman et pour le film que je vous recommande très chaleureusement! Faites moi confiance, avec David Nicholls, vous êtes assuré de passer un moment génial ! J'ai lu tous ses romans et il ne m'a jamais déçu !
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Un jour

J'ai trouvé ce livre bien écrit, il m'a fait rire, pleurer, rêver… Des personnages attachants : Emma, personnage touchant par excellence : un peu paumée, très idéaliste, très attachante, férocement enthousiaste et engagée... Elle est drôle et elle fait tellement bien la paire avec Dexter. Em and Dex, Dex and Em. Oui, ils sont touchants, leur histoire est belle et sincère....
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Un jour

Une grande fresque, de l'amour, de l'amitié, des années de ma jeunesse…



Que dire qui n'ait pas encore été dit ? Déjà 296 critiques quand même…



- C'est parce qu'ils ne font pas l'amour ce vendredi 15 juillet 1988 que l'histoire peut aller à son terme.

- J'ai apprécié l'approche. Ils ne se retrouvent pas tous les 15 juillet comme on aurait pu le croire, non, l'auteur nous décrit leur journée du 15juillet, tout simplement, qu'ils se voient ou non.

- Pfff le nombre de situations dans lesquelles je me suis déjà trouvé, c'est fou !

- 664 pages en format poche, mais je ne me suis pas ennuyé, malgré quelques petites longueurs.



N'hésitez pas : achetez le livre !!!



Quelques citations au hasard :



« Ils entretenaient donc des relations épistolaires, à présent. Emma lui envoyait de longues lettres, enthousiastes, bourrées d'apartés et de points d'exclamation, de plaisanteries un peu forcées et de nostalgie mal dissimulée. de vrais actes d'amour en deux mille mots sur papier avion. Les lettres, comme les compilations de chansons qu'on enregistre sur cassettes audio, ne sont-elles pas le meilleur moyen d'exprimer l'inexprimable ? » p. 42-43



« Leur amitié ressemblait à un bouquet de fleurs flétries. À quoi bon s'obstiner à changer l'eau ? Ne valait-il pas mieux les laisser mourir tout simplement ? » p. 301



- Tu es ravissante, au fait.

- Merci. Toi aussi.

- Non, pas « ravissant »…

- Disons « beau », alors. Tu es très beau.

- Merci.

p. 303



« La notion de ‘cabane de jardin' fait son chemin dans son subconscient. Bientôt, très bientôt, il se mettra au golf et portera un pyjama pour dormir. » p. 632



« Elle replie ses longues jambes et les remet dans la voiture comme un voyageur range la lame de son canif après un pique-nique. » p. 549



- Pourquoi pas maintenant, alors ?

- Parce que. Ça arrive trop tard. Je suis lasse.

- Lasse ? T'as que trente-cinq ans !

- Je sais, mais… c'est une question de créneau. Nous avons laissé passer le nôtre, c'est tout.

p. 525

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Un jour

Captivant, drôle, époustouflant, émouvant...ce roman vous tient en haleine tout du long.



Cette histoire pourrait être la mienne...ou la vôtre, mesdemoiselles/mesdames qui avez vécu un amour platonique avec un prince charmant. Bon, d'accord, quand on entre dans l'histoire, ce n'est pas très platonique, c'est juste une situation typiquement anglo-saxonne où deux jeunes se retrouvent dans le même lit parce qu'ils avaient trop bu la veille au soir !



Quoi qu'il en soit, cet ouvrage, extraordinairement bien écrit et construit, est truffé, à mon grand plaisir, de références à la culture et à la littérature britannique. Pour un peu, on peut aussi établir un itinéraire sur une carte, des personnages au fil des chapitres.



Merci à la personne qui l'a laissé dans une boîte à livres !

Je vais garder cette pépite dans ma bibliothèque !
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Un jour

En bref, c'est un très bon roman contemporain abordant une multitude de sujets qui touchera forcément le lecteur. L'alternance des points de vue de Emma et Dexter est très intéressante tout comme la structure du roman est originale. Le côté niais de la romance qui peut faire peur est totalement effacée par des personnages crédibles et cyniques, la trame est loin d'être toute rose !
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Un jour

J'ai eu un peu de mal au départ parce que je n'accrochais pas plus que ça avec Emma et que Dexter est du genre insupportable, mais au fil des pages et s'en même m'en rendre compte je me suis attachée à eux, j'ai commencé à les aimer comme ils étaient avec leurs qualités et leurs défauts, car ils sont justes terriblement humains. Et à partir de là j'ai adoré ma lecture.



La relation entre Emma et Dexter est complexe et riche, amitié ou amours ? Il leur faudra du temps pour répondre à cette question. Tout ne sera pas un long chemin tranquille.

Il y a un côté assez désabusé dans ce roman, on sent une génération qui ne sait pas très bien quoi faire de sa vie, des relations amoureuses bancales et l'alcool comme solution de facilité pour fuir les problèmes.

On observe ainsi au fil des années le décalage entre leurs aspirations d'étudiants et ce que seront réellement leurs vies, avec une certaine désillusions.

J'ai vraiment aimé ce livre et son procédé d'écriture que j'ai trouvé original.

La complexité des relations et l'évolution d'une personne durant 20 ans est vraiment parfaitement abordée dans ce roman, avec une vraie authenticité.
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Un jour

Une très belle histoire d'amour émouvante. Le fait de retrouver les personnages tous les ans le même jour de l'année est originale. un bon moment de lecture. Je recommande.
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Un jour

Un livre ne peut jamais faire l'unanimité et il reste toujours des lecteurs pour lesquels la prétendue magie distillée par l'auteur ne fonctionne pas.

je pense que je fais partie des réfractaires car je n'ai que modérément apprécié ce roman qui est pourtant plutôt bien écrit mais les deux personnages n'ont vraiment pas réussi à m'émouvoir (peut-être parce que je ne suis vraiment plus de leur génération ?)

Pour dire quand même un mot de l'intrigue le 15 juillet, jour de la Saint Swithin (saint bien connu des britanniques je suppose ?) Emma Morley et Dexter Mayhew passent une journée ensemble pour fêter la fin de leurs études. Au fil des années, toujours à la même date, nos deux héros qui mènent des vies bien différentes se retrouvent et entretiennent une amitié amoureuse complice.

Dexter devient présentateur télé et vit dans le monde de la nuit et des paillettes, collectionnant les aventures sans lendemain avant de se marier et de donner le jour à une fille

Emma enchaîne les petits boulots puis devient prof d'anglais avant de trouver le succès en écrivant des livres pour ados.

Mais pourquoi ont ils attendu la fin du livre pour se retrouver ? Ou comment gâcher sa vie parce qu'on hésite à s'engager d'emblée avec la bonne personne ?

C'est finalement une grande tristesse qui procure cette lecture . Le célèbre humour britannique qui se vante de rire de tout et même de ce qui fait pleurer, brille par son absence. Dommage !
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Un jour

De temps en temps, j’aime lire une belle romance. En voyant dernièrement Un Jour exposé en vue à la médiathèque, je me suis dit que le temps était venu, quatre ans et demi après sa publication en France, de rejoindre moi aussi la foule des adorateurs de ce roman de David Nicholls.



Car oui, les gens ont adoré. Voici d’ailleurs ce que l’on peut lire sur le site de Belfond : « Épique, douce-amère, poignante, une sublime histoire d’amour sur près de vingt ans, un roman drôle et subtilement lucide sur l’amour, l’amitié, le passage à l’âge adulte, les illusions perdues. Traduit dans près de 25 langues, le livre qui a fait chavirer l’Europe tout entière. »



Et bien moi, j’ai été déçue. Je pensais lire quelque chose entre Jonathan Coe et « Quatre mariages et un enterrement », des sentiments et de l’humour sur fond d’une légère étude sociale… Déçue. Des longueurs ; beaucoup de longueurs. Un style pas terrible (à force de lire des chefs-d’oeuvre, aussi, on devient difficile). Des personnages très (trop ?) caricaturaux… Rien de neuf sous le crachin anglais.



Pourtant, la structure narrative est intéressante. Le livre commence le 15 juillet 1988 à Edimbourg. Emma et Dexter fêtent la fin de leurs examens universitaires et passent la nuit ensemble. Le jour qui se lève, c’est la Saint Swithin. En France on connaît plus Saint Médard, celui qui, s’il pleut pour sa fête, fait pleuvoir quarante jours plus tard. Question de rime due à la langue peut-être (Médard, plus tard), car en Angleterre, c’est avec Saint Swithin que se décline le dicton pour les quarante jours de pluie ; mais où est la rime ? (merci de suivre) : Rainin’ ? … Enfin bref, je m’égare – qui rime aussi, d’ailleurs, vous l’aurez remarqué, avec Saint Médard ! … Bon ok, revenons à nos chroniques ; d’autant plus qu’à cette Saint Swithin 1988 à Edimbourg… il fait beau ! Héhé.



… La structure narrative, donc, intéressante. Le roman s’écoule en effet de 15 juillet en 15 juillet, d’année en année. Ce jour de la Saint Swithin, on suit Emma et Dexter qui, restés en contact, sont devenus meilleurs amis, sans réaliser (ou alors en décalé) qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Un jour par an, comme un instantané d’existences. La vie, ses errances, ses empêchements, ses drames et ses beaux instants, son cours chaotique. Emma, issue d’un milieu modeste, double cursus avec mention très bien, galère dans des petits boulots merdiques et voit s’éloigner ses velléités de refaire le monde. Une fausse moche intello super attachante qui va finalement devenir belle parmi les belles (lalala ♫♪) (comment ça, je suis dissipée ? C’est ma chronique d’abord, j’me dissipe si j’veux !), une belle qui va accomplir ses rêves. Tandis que Dexter, fils à papa et beau garçon, réussite aux études moyenne, voyage autour du monde après ses études, il est un peu prof pendant un moment, mais couche beaucoup avec ses étudiantes (et à peu près avec tout ce qui compte deux chromosomes X, d’ailleurs), donc il se fait virer, il ne fait rien de sa vie à part boire, coucher (donc), prendre des acides et pas mal d’autres trucs, taper sur le système du lecteur (en tous cas sur le mien, et plutôt deux fois qu’une !), et quand il se demande ce qu’il fera plus tard, c’est en imaginant la réaction des filles, et comme gérant d’un parc informatique ça fait vieux croûton has-been, il entame derechef une carrière à la télé… Oui, Dexter est imbuvable, c’est le mec qui a tout pour lui, et qui fait absolument tout foirer. Comme je disais plus haut, caricatural, très, rien de neuf sous… Hum hum.



Et pourtant… et pourtant. Quand j’irai à Edimbourg, j’avais prévu de gravir la colline d’Arthur’s Seat en laissant mes pensées vagabonder vers l’hiver le plus froid du monde et la naissance du petit Jack le 16 avril 1874, dans la maison perchée du docteur Madeleine (cf. Jack et la Mécanique du coeur de Mathias Malzieu) … Maintenant, j’avoue, je penserai aussi à certaines journées de Saint Swithin. Car si ce livre ne m’a pas emballée, il se lit quand même assez bien. On s’attache à Em, et aussi à Dex finalement ; puis on attend le chapitre suivant, pour voir ce que l’avenir leur réserve, puis encore le suivant et ainsi de suite.



Pas la romance du siècle, mais de bons moments tout de même.
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Nous

Qui est ce Nous ? Une famille anglaise assez banale : le père, la mère et le fils, adolescent de 17 ans bientôt parti de la maison. Pour leur dernier ensemble, Connie leur a concocté un grand tour d’Europe au cours duquel ils découvriront les plus grands musées. Voilà qui ne plaît pas vraiment à Albie qui préfèrerait de loin partir à Ibiza. Ses parents ne pourraient-ils pas lui donner l’argent ?

Douglas non plus n’en est pas vraiment enchanté. Certes, il a apprécié planifier le trajet, les correspondances, hôtels et restaurants mais s’il pouvait annuler ce voyage familial, il le ferait sans hésiter. Son fils et lui ne se comprennent pas. Le refus d’Albie de faire des études scientifiques lui semble être un affront personnel. Son fils rêve de devenir photographe. Photographe, franchement ! C’est bien sa mère, l’amoureuse de l’art, qui lui a mis cette idée en tête. Tout comme ce tour de musées … pas de doute, ils vont s’amuser tous les deux, échanger leurs impressions face à toutes ces grandes œuvres. Et Douglas, comme d’habitude, sera la cinquième roue du carrosse, celui qui est obligé d’être le nez plongé dans son guide pour avoir quelque chose à dire. Non, vraiment, ce n’est pas une très bonne idée.



Et voilà qu’à quelques jours du départ, Connie lui annonce son intention de le quitter. Elle n’est plus heureuse – l’a-t-elle seulement déjà été ? Elle n’en peut plus de cette vie, veut profiter du départ d’Albie pour en commencer une nouvelle. Cette annonce, c’est un sacré coup pour Douglas qui n’avait rien vu venir. C’est vrai qu’ils ont eu des hauts et des bas … mais comme tout le monde, non ?

La narration de Douglas alterne passé et présent. Sa rencontre avec Connie, leurs premiers rendez-vous, leur mariage, la grossesse. Ces retours en arrière ne durent qu’une page ou deux et pouf ! nous revoilà dans un bar d’Amsterdam ou sur une place de Venise.



C’est véritablement ce choix de narration et ces chapitres très courts (deux ou trois pages) qui ont rendu ma lecture difficile. Je n’avais pas le temps de m’imprégner de ce nouveau lieu, de l’ambiance si particulière d’un musée que je me retrouvais la phrase suivante dans les rues de Londres, vingt-cinq ans auparavant. Il ne me fut pas plus facile de m’imprégner des personnages, d’autant que Connie et Albie m’ont semblé très casse-bonbon !



Seul Douglas tire un peu son épingle. C’est un héros tout ce qu’il y a de plus typique chez Nicholls : il est paumé, se retrouve à un carrefour de sa vie sans savoir quelle route prendre. Jusqu’ici, a-t-il toujours fait les bons choix ? Il s’est toujours consacré à sa famille, a essayé de faire au mieux. C’est vrai qu’il travaillait beaucoup mais c’était pour leur assurer une belle vie ! Et voilà qu’aujourd’hui, sa femme le quitte et il n’est même pas capable de tenir une conversation avec son fils.

David Nicholls sait tirer un sourire même dans une situation peu confortable. Les réflexions de son héros nous renvoient à nos propres doutes et peurs. Ses personnages n’ont pas la vie facile, il les malmène gentiment, ils connaissent les mêmes aléas que nous. Il ne tombe heureusement jamais dans la déprime mais rassure son lecteur : un sourire n’est jamais loin.
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Un jour

Ici, aucune faiblesse de style, David Nicholls nous entraîne dans un tourbillon de sentiments en suivant la vie agitée des deux héros : Emma & Dexter se sont rencontrés à la fac. Ils se plaisent, mais ils sont si différents que leurs chemins se séparent rapidement. Il est issu d’une famille aisée et n’a que l’embarras du choix pour ses études et même sa carrière. Venue d’un milieu plus populaire, Emma doit se battre pour exercer sa passion, la littérature, l’écriture, et enchaîne les petits boulots. Et pourtant, lors de cette première soirée, quelque chose se passe, comme un léger coup de foudre, que chacun tente d’enfouir très profondément. Pendant des années, ils se croisent, se ratent, se chamaillent, se retrouvent, s’aiment, mais jamais au même moment… J’ai lu ce roman d’une traite, mais j’ai cru naïvement que l’auteur nous bousculait, nous malmenait pour mieux nous cajoler. J’ai cru que toutes ces épreuves, tous ces instants difficiles où Emma & Dexter se manquent, parce que la vie de l’un des deux s’est éloignée de quelques mètres de leur destin commun, tout cela aurait une belle fin. C’était oublier (je pense) que l’auteur est un homme. Et la fin est certes belle, mais elle n’est pas heureuse, elle est tragique, et bouleversante. On pourrait se croire chez Edith Wharton – que j’aime tant –, mais alors que les romans d’Edith Wharton transcendent le tragique de la situation, ici j’ai eu l’impression d’avoir été trompée…
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Un jour

Un livre captivant, bien qu'aux premiers abords il n'en donne pas l'air. Si l'on se cantonne à la quatrième de couverture, on peut se dire qu'il s'agit là encore d'une banale histoire d'amour. Mais ce roman sait capter notre attention de par ses personnages attachants mais aussi par la structure de son récit qui sort de l'ordinaire. Le principe : pendant 20 ans, la vie des deux personnages nous est racontée par le biais d'une seule journée : le 15 juillet.



Le roman nous emmène partout dans le monde, au gré des pérégrinations des personnages. Des morceaux de leurs histoires respectives, le reste de leur existence étant passé sous ellipse. Il en résulte une curiosité grandissante à chaque chapitre : on se demande à chaque fois ce qu'il se passera l'année suivante.



Les relations entre les personnages sont parfois conflictuelles, parfois tendres. On s'attache aux protagonistes, on se retrouve parfois en eux. Et rien ne prédit une telle issue... Le roman a le don de nous surprendre, et nous apprend que rien n'est acquis. Que la vie est chaotique, inattendue.



La plume de l'auteur est simple mais efficace. Il sait nous embarquer dans son histoire avec beaucoup de facilité. Avant d'avoir dit "ouf", on a déjà tourné la dernière page.
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Un jour

Une histoire d'amour plutôt originale dans sa construction : chaque chapitre correspond a un "quinze juillet", date de rencontre de nos deux personnages principaux.

Entre flash back, ellipses ou chronologie plus traditionnelle nous suivons nos héros étudiants puis salariés, mariés, amoureux, en difficultés et fâchés. Mais toujours et pour toujours liés par un grand amour.

Un roman facile à lire, de bon moments de détente, cependant il manque parfois de rythme et il y a parfois beaucoup de longueurs.
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Un jour

«Un roman à mi-chemin entre la comédie et le drame. On pleure, on rit, on souscrit, on est désolé que ce soit déjà terminé. »

Pascale Frey, Elle



« Drôle, rapide et juste, Un jour est un pur régal. [...] L'art du roman à l'anglaise a encore de beaux jours devant lui. »

Alexandre Fillon, Madame Figaro



« Thatcher, Major et Blair en toile de fond d'une comédie romantique : une oeuvre drôle, enlevée et attachante. »

Michael Mélinard, L'Humanité Dimanche



« Une excellente comédie romantique et sociale. »

Lucie Cauwe, Le Soir



« Un humour 100% british qui mêle la fantaisie d'un John Irving, l'autodérision des héros de Quatre mariages et un enterrement, et le style pince-sans-rire de P G Wodehouse. »

Karine Papillaud, Glamour



« Un petit bijou d'humour narquois, une comédie chaplinesque où les coeurs battent à retardement, sous la bourrasque des désillusions. »

André Clavel, L'Express



« Une drôle d'histoire qui va se dérouler sur vingt ans, avec en toile de fond la mutation de la société anglaise, les mirages de la "peopolisation" et la difficulté à trouver sa voie dans un monde qui s'accélère. Une comédie douce-amère et une belle tranche de vie, drôle, intelligente, tendre et parfois dramatique. »

Eliane Girard, Prima



« Un mélo somptueux, drôle et bouleversant. »

Raphaëlle Leyris, Biba



« Un roman mené sur un rythme allègre, avec l'humour et la douce amertume que savent cultiver les Anglais. Amusant, émouvant, nostalgique, ironique. Comme une comédie romantique réussie. »

Richard Sourgnes, Le Républicain Lorrain



« Truffé de dialogues, ponctué de scènes finement drôles, mitonné à l'air du temps des années Thatcher à la décennie Blair, Un jour se dévore en nettement moins que 24 heures chrono. C'est vif, enlevé, subtil et parfois noir, comme la vie. »

Michel Vagner, L'Est Républicain



« [David Nicholls] passe au scalpel la vie de toute l'Angleterre avec émotion, drôlerie, ironie et précision politique. »

Maxime Romain, La Marseillaise



« Dialogues justes et personnages attachants : cette tragicomédie romantique offre un tour très divertissant sur les montagnes russes de la vie. »

Joséphine Leband, Pèlerin magazine



« On serait tenté de dire que ce roman va changer votre vie : il a, en tout cas, un petit peu changé la mienne... Les dialogues fusent, vous laissant bouche bée d'admiration. Pas un mot de trop, pas de baisse de rythme, tout fonctionne à tous les niveaux. Un jour est un roman nostalgique, brillant, émouvant, divertissant et tout sauf prétentieux. »

The Times



« Si vous étiez à la fac dans les années 80, incertain de votre avenir, curieux de savoir ce que vous et vos amis alliez devenir, ce roman est pour vous. Et si tel n'est pas le cas, ce roman est aussi pour vous. »

The Daily Mail



« Je vois ce que vous pensez : "Je n'ai pas besoin de lire ce livre, j'ai déjà vu Quand Harry rencontre Sally", ou, si vos inclinations sont plus littéraires, que vous vous enorgueillissez de ne pas lire de comédies romantiques. Eh bien croyez-moi sur parole : Un jour, quelque part est un livre tout simplement magnifique, intelligent, drôle, fin, tendre et parfois déchirant. En outre, ses allusions subtiles à l'évolution des moeurs en font tout bonnement le meilleur roman anglais depuis le Bienvenue au club de Jonathan Coe. »

The Times



« J'ai lu ce roman d'un trait et il m'a fait tout ce qu'un bon roman devrait vous faire : rire, pleurer et réfléchir. À ne surtout pas manquer ! »

Daily Express
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Un jour

Un jour, nous n'existerons plus.

Qu'est-ce qu'une journée dans toute une existence ? Pourtant, une vie peut être basculée en un jour.

Ce que nous avons aujourd'hui, nous pouvons le perdre demain, mais aujourd'hui est ici et maintenant.

Si demain est incertain, ce que nous vivons est réel et on l'aura vécu.



Comment trouver les mots justes pour exprimer ce que j'ai ressenti en lisant ce livre, en regardant le film et la série ? "Un jour" est le genre d'histoire qui vous marque et qui reste ancrée en vous longtemps après l'avoir découverte.

Est-ce que cela suffit à vous convaincre si je vous dis que j'ai lu les 600 pages en même pas deux jours ? Que j'ai regardé plusieurs fois le film ? Que j'ai regardé deux fois la série ?

Sachez d'ailleurs que je suis incapable de choisir entre le film et la série. Je trouve que les deux sont fidèles à l'œuvre à leur manière. J'aime autant l'un que l'autre même si j'ai une préférence pour le Dexter de Leo Woodall et pour la Emma d'Anne Hathaway.



L'histoire complexe et amoureuse entre Emma et Dexter vous prend aux tripes.

Bien plus que n'importe quelle autre histoire d'amour.

Pourquoi ?

Parce qu'elle est d'un réalisme déconcertant.

Ce n'est pas un conte de fées.

Les deux personnages sont terriblement humains. Nous nous en imprègnons. Leurs personnalités restent gravées dans la peau. Loin d'être romanesque, leur relation est concrète, réaliste et c'est justement cette authenticité qui me touche autant.

Em et Dex ou Dex et Em vous pouvez les croiser au détour d'une rue, dans un cinéma, au rayon fruits et légumes d'un supermarché, dans un restaurant... ils sont toi, moi et tous les autres.

De jeunes gens avec des idéaux, des ambitions, des rêves, des envies.

Deux êtres que le lecteur suit avec délectation sur vingt années. Ils grandissent, mûrissent, se stabilisent. Leur relation aussi ?

Peut-être.

Peut-être pas.

Je vous laisse le découvrir par vous-même.



Rendez-vous tous les 15 juillet.
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Un jour

Par où commencer ??!!

Le point positif, la date du 15 juillet fil rouge de ce roman.

Pour la reste.... plus de 600 pages, on peut facilement se passer d'une grosse moitié, sans pour autant rien perdre de l'histoire. C'est lourd et ennuyant. Je n'ai pas adhéré à l'écriture très redondante. J'ai beaucoup de mal lorsque un auteur abuse de certains mots.

En fait, il ne se passe clairement rien dans ce livre et le jeu de cache cache des personnages devient vite lassant.
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Un jour

15 juillet 1988, Emma et Dexter viennent de décrocher leurs diplômes, ils passent la nuit ensemble. De là, ils vont se chercher, se perdre, se détester et finir par comprendre que l’un sans l’autre ils n’avancent pas.



💭 On pourrait d’abord croire à une histoire d’amour banale, classique. Pas du tout. Ils vont se donner rendez vous sans même le vouloir chaque année le jour de l’obtention de leurs diplômes. On va les voir évoluer et faire des erreurs, se hurler leurs sentiments et se détester par la suite. Tout est une histoire de timing. J’ai préféré le livre, comme souvent les détails et l’imagination prennent le dessus, il est plus intense, les personnages sont mieux construits.
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Un jour de David Nicholls

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