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Critiques de David Nicholls (506)
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Pourquoi pas ?

Angleterre 1985

Brian Jackson a 18 ans, il quitte le domicile familial où il vit seul avec sa mère (sont père est décédé quand il avait 12 ans) pour partir à la fac. Il a obtenu une bourse... les débuts d’acclimatation sont difficiles : se faire des amis, vivre en colocation, trouver une place, séduire la belle Alice.

Brian, pour épater la galerie, cherche a participer dans un jeu télévisé type question pour un champion (ou slumdog millionnaire)

En parallèle, on a des nouvelles de ses deux amis restés dans leur ville natale : sur fond de chômage et madame Tchatcher



Ce livre est à la fois drôle quand on voit toutes les facéties auxquelles est prêt Brian pour conquérir sa belle et pathétique (il ne voit pas qu’elle le fait marcher). Il est si jeune et si décalé...

Pathétique aussi ce que l’Angleterre offre comme peu de débouchés à ces jeunes en quête de sens et de repères..



La bande son m’a paru très bien (je suis presque de la génération de Brian, à peine 4 ans d’écart). Ah moi aussi j’ai adoré Kate Bush ....



En résumé, un roman doux-amer (plus amer que doux) sur la transition à l’âge adulte...

La fin m’a convaincue (ni happy-end, ni catastrophe absolue)

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Pour une fois

Stephen McQueen, comédien abonné aux seconds rôles, divorcé, exilé dans la banlieue de Londres, rêve d'un grand rôle et d'un grand destin: promu doublure du célèbre Josh Harper, il guette chaque soir l'occasion de révéler son talent au théâtre. D'humiliations en quiproquos, la poisse s'acharne. Mais quand la très belle Nora, la femme de Josh, a l'air de s'interesser à lui, il semble reprendre espoir.

Encore un héros poissard, on est loin du magnifique "Un jour"...
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Un jour

C'est une histoire magnifique, une des plus belles qu'il m'ait été donnée de lire. Mais aussi la plus frustrante. Ce qui m'empêche de la classer dans les coups de cœur.



Les personnages de Dex et Emma sont aux antipodes l'un de l'autre mais ils s'attirent comme des aimants. Chaque année, ils croisent leurs routes et grandissent, vieillissement en même temps, des chemins divergents, des romances inavouées, des histoires d'amour qui s'étiolent... leurs vies en parallèle, mais ils se retrouvent toujours, et c'est ce qui fait que cette histoire est d'une telle beauté.
Lien : https://biblidamelie.blogspo..
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Nous

Roman dont j'ai adoré le début qui m'a beaucoup fait sourire, mais dont le reste de l'histoire m'a plutôt laissée de marbre. C'est bien écrit, mais le personnage principal de Douglas, en pleine crise de la cinquantaine, en pleine séparation et incapable d'avoir une conversation normale avec son fils jeune adulte, n'a pas trop attirée mon empathie (moi aussi j'aurais eu envie de le laisser à la place de sa femme). Le principe des flashback est une bonne idée, c'est simplement le personnage qui n'est pas très intéressant.
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Un jour

J'aurais pu mettre 5 étoiles à ce livre, mais quelques lenteurs au milieu m'ont en dissuadé.



Pourtant cela ne m'empêche pas d'avoir adoré ce livre !

Je ne suis pas d'habitude le genre de personne à aimer les romans d'amour, que je trouve généralement trop gnangnan, mais celui-ci, je l'ai trouvé différent.



D'abord, par son architecture, que j'ai trouvé bien réfléchie (même si c'est en partie à cause de cette même architecture que je lui ai trouvé quelques lenteurs), et puis ensuite et surtout par l'histoire à la fois drôle et très émouvante.



Je me suis attachée aux personnages, j'avais envie d'être là avec eux... et j'ai tellement pleurer à la fin... (Bon ok, je ne suis pas une référence car je suis une vrai pleureuse, mais bon que celui qui n'a pas été touché lève la main 😉).



Enfin voilà, c'est un livre qui se lit facilement, qui nous fait sourire et pleurer. Je le recommande fortement !

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Un jour

Ce livre m'a déçue dès les premières pages. Je n'ai accroché ni avec le style, ni avec les personnages, ni avec l'histoire.

J'ai lu une centaine de pages et j'ai trouvé qu'il ne s'y passait rien du tout ! Du blabla mais pas d'histoire, pas de profondeur, pas de sentiment ... rien ! J'ai vraiment été déçue.

Du coup, vu le pavé, j'ai préféré abandonner ma lecture ...
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Pourquoi pas ?

Brian a 18 ans, une immense culture générale, mais pas assez pour compenser un physique ingrat et un visage couvert d’acné. C'est l'entré à l'université et un nouvel univers s’offre à lui. Brian s’y voit déjà et, dans un élan romanesque, s’imagine élève brillant débattant de grandes idées philosophiques avec une jolie étudiante de son cours tout en écoutant du jazz. Mais la réalité est toute autre ! Pour tenter de s'intégrer, Brian s'inscrit dans l’équipe universitaire du concours de culture générale…

Dans une ambiance très années 80, David Nicholls traite pertinemment cette période de transition entre l’adolescence et l’age adulte. L’auteur dépeint avec justesse mais aussi beaucoup d'humour les émois du premier grand amour , les premières déceptions et les premières trahisons.

Malgré tout, je n'ai pas été transportée par ce roman. L'auto dérision constante du personnage principal empêche de s'attacher à sa personnalité. De plus, je n'ai pas aimé l’ambiance du campus universitaire ou règne l’individualisme et ou les soirées alcoolisées semblent être le point central de la vie étudiante.
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Nous

Je ne m'attendais pas du tout à ça en ouvrant ce bouquin, la faute - comme d'habitude - au fait que je lis rarement les quatrièmes de couverture quand on me conseille de lire un livre. J'aime garder la surprise et là, concrètement, je l'ai eu.

Nous n'est pas un roman qui se lit facilement : l'ambiance est lourde, sans pour autant être dramatique, mais l'on sent tout de suite l'importance de la famille dans la vie de Douglas, opinion pas forcément partagée par les siens. Je me suis tout de suite sentie mal pour cet incompris qui a fait des erreurs qu'on ne lui pardonne pas et qui donne l'impression de se battre dans le vide pour unir les membres qui vivent chez lui. Cette impression a été d'autant plus douloureuse que sa femme, Connie, a une certaine tendance à se servir de lui sans s'en rendre compte et que son fils Albie le méprise littéralement.

J'ai beaucoup aimé la façon dont ce roman était rondement mené : tout par en cacahuète constamment, malgré tous les efforts de Douglas. Mais, comme l'espoir n'est jamais très loin, c'est quand tout est au plus mal qu'ils arrivent a remonter la pente, doucement mais sûrement.

La conclusion m'a beaucoup plu : clairement, ce n'est pas celle que j'aurais souhaité en commençant ce roman, mais c'est celle qu'il fallait. Elle est parfaite à la vue des différents événements : c'est logique, un peu triste mais l'espoir reste là.



Malgré le fait que Douglas ne soit pas le type le plus sympathique au monde, tout l'amour qu'il porte à sa famille le rend vraiment touchant. Son esprit cartésien de scientifique lui fait sans cesse choisir la raison, tandis que sa femme et son fils, tous deux artistes se dirigent vers les choix du coeur. Alors, forcément, ils ne se comprennent pas. Mais, nous, en tant que lecteur, on sait pertinemment qu'il fait ça pour eux et non contre eux : finalement, c'est bien Douglas l'incompris...

Connie est vraiment une femme extrêmement sympathique par contre son comportement avec Douglas m'a assez agacée : a vivre au jour le jour et suivant ses envie, elle lui souffle sans cesse du chaud puis du froid, sans tenir compte de ce qu'il pourrait ressentir et des faux espoirs qu'elle lui met en tête.

Quand à Albie, il vaut la peine d'être connu : l'adolescent rebelle a un vrai potentiel, je crois qu'il subit juste trop le laxisme de sa mère qui s'oppose forcément à l'éducation plus "droite" de Douglas.



J'ai eu plaisir à redécouvrir l'univers de David Nicholls que je connaissais via Un jour. J'ai été assez étonnée de voir que l'auteur restait dans les drames familiaux tout en élaborant deux histoires radicalement différentes (et tant mieux !). Le ton est lourd mais plein d'espoir et c'est ce dernier point que je retiendrai de ce bouquin...

Un drame familial où l'espoir persiste.
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Un jour

Il y a quelques années, je me souviens avoir pas mal entendu parler non seulement du roman Un jour, mais aussi de son adaptation, dans laquelle on retrouve la célèbre actrice Anne Hathaway. J'avais alors été assez intriguée, mais je n'avais pas eu l'occasion de me plonger dans le livre. Du coup, lorsque je me suis aperçue que le résumé correspondait à la consigne, je me suis dit que c'était la bonne occasion de m'y mettre! Mais, malheureusement, je dois dire que le bilan est plutôt mitigé, voire négatif...



Car oui, je n'ai pas vraiment accroché à l'univers que nous propose David Nicholls, au point même d'abandonner le livre avant la fin (il ne me restait que 150 pages à lire, et franchement je n'en pouvais plus). Pourtant, j'ai tout de même relevé quelques points positifs: tout d'abord, j'ai assez bien aimé le début, qui nous plonge rapidement dans l'ambiance. L'évolution des personnages est assez intéressante aussi, et j'ai plutôt bien accroché au style de David Nicholls, fluide et agréable.



Néanmoins, si on met ces points positifs de côté, je dois bien avouer avoir trouvé ma lecture plus que laborieuse. L'intrigue, en premier lieu, me parait interminable: il y a beaucoup, beaucoup de longueurs dans ce livre, et les événements sont extrêmement prévisibles. A aucun moment, dans ce roman, je n'ai été surprise car le déroulement de l'intrigue est très évident. C'est en partie pour cela que j'ai laissé tomber ma lecture, car je voyais se profiler la fin. Et un petit tour sur internet m'a permis de voir qu'en effet, j'avais globalement raison.



En plus d'une intrigue prévisible, on a aussi droit à des personnages que j'ai trouvés profondément antipathiques et assez unidimensionnels. Dans un livre aussi long, je m'attendais à un développement un peu plus poussé des personnages, mais malheureusement, c'est plutôt limité. Je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas du tout accroché aux personnages ni à la relation qu'ils entretiennent. Emma est agaçante au possible, et Dexter est probablement l'un des personnages les plus odieux de l'univers. Et les personnages secondaires sont tout aussi énervants! De plus, j'ai trouvé leur relation très répétitive, entre disputes et tensions sexuelles à deux francs.









Et je trouve ça d'autant plus dommage que je me dis qu'écrire sur une histoire d'amour/d'amitié et sur son évolution à travers les années, c'est une belle idée et qu'il est possible d'écrire quelque chose de vraiment sympathique autour d'un thème pareil. Mais ici, j'étais si agacée par les personnages que je ne suis pas arrivée à entrer dans l'intrigue.



J'aimerais tout de même signaler le fait que le livre a plu à pas mal de lecteurs, et que donc mon avis ne sera pas forcément le même que le vôtre, donc si Un Jour vous tente, n'hésitez pas à lui donner sa chance!


Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Pour une fois

Plutôt bien écrit et agréable à lire... L'histoire d'un homme divorcé qui essaye de devenir un acteur reconnu mais qui reste dans l'ombre de ceux plus grands que lui...



Sympa mais mon roman préféré de David Nicholls reste tout de même le célèbre Un jour.
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Nous

AAARRRRGGGGHHHH ! Chaque fois que j'ai pris le roman en main pour le lire, je me suis mise à fredonner la chanson d'Hervé Villard, Nous ! Pfff ! Pénible : nous, c'est une illusion qui meurt, un éclat de rire en plein coeur ...



Sinon, le livre, et bien, j'ai aimé mais pas adoré. Au début, le personnage de Douglas m'agaçait. Un peu ringard, coincé, sans surprise, enferré dans sa routine, limite chiant ! Mais bon, lui, il est heureux comme ça, donc, pourquoi changer ? Et bien, il a essayer de changer, justement, pour faire plaisir à madame, pour essayer d'être un meilleur père. Madame qui lui annonce, à la veille d'un tour en Europe, qu'elle ne sait pas si elle veut continuer à vivre avec lui.



Ce tour d'Europe qui devait resserrer les liens entre Douglas, Connie et leur fils va virer au désastre pour les uns et les autres.



La deuxième moitié du roman m'a fait prendre conscience que finalement, Douglas est finalement très attachant dans son genre. le roman est bien écrit, agréable à lire, se lit vite. Quelques petites touches d'humour, descriptions de situation plus ou moins cocasses.



J'aurai aimé voyager un peu plus à travers les villes visitées par les personnages. Paris, Amsterdam, Venise, ... On sent que l'auteur est amateur d'art car il nous emmène surtout dans les musées.



J'avais adoré Un jour du même auteur. Je n'avais pas accroché à Pourquoi pas (que j'avais refermé avant la fin). Nous m'a plu mais pas transporté.



3/5.

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Un jour

Il n'y a pas plus opposés qu'Emma et Dexter : alors qu'il est issu d'une famille bourgeoise, sûr de lui et qu'il côtoiera la célébrité, elle, est d'origine modeste, très complexée et veut changer le monde. Le roman s'ouvre sur une conversation animée, mettant déjà en relief leurs fortes différences lorsqu'ils étaient étudiants et qu'ils passèrent leur première nuit ensemble. Nous sommes le 15 juillet 1988.



Tout le reste du roman sera découpé en périodes de plusieurs années, regroupées en 5 parties, accompagnées d'une citation, durant lesquelles nous suivrons les vies parallèles d'Emma et Dexter, qui se perdent de vue, se retrouvent, s'adorent, se détestent, mais ne cessent jamais de repenser l'un à l'autre pendant 20 ans.



En plus de l'histoire torturée qui unit les deux héros et leur personnalité bien ficelée, c'est la construction de ce roman que j'ai trouvé fabuleuse et parfaitement adaptée : chaque chapitre se déroule le 15 juillet de l'année suivante. Autrement dit, quand on termine un chapitre et qu'on commence le suivant, il s'est passé un an. Un an durant lequel on ne sait pas ce qu'ont vécu les personnages ! Ils ont changé, pris des décisions, et nous le découvrons petit à petit, par les flashbacks, les dialogues et les explications données. Le suspens est parfois insoutenable !







En un mot, le succès de ce livre est mérité, je vous le conseille ! Je n'ai pas vu passer les 620 pages, les personnages m'ont fait passer par toutes sortes d'émotions et j'ai adoré suivre leur évolution dans cette histoire plus proche de la réalité que beaucoup d'autres romances.
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Un jour

J’ai failli abandonner ce livre plusieurs fois, mais j’ai réussi à le terminer.



Pourquoi ai-je failli abandonner ? Trop long… les 340 premières pages nous font assister en long, en large et en travers aux dérives et/ou échecs de deux étudiants prometteurs lâchés dans la vie professionnelle : beaucoup trop de beuveries et pochetronnades en tous genres ; ensuite (120 pages suivantes) on assiste à leurs tentatives (maladroites) de mettre un peu d’ordre dans leur vie : les beuveries et pochetronnades sont toujours d’actualité ; arrivent les 120 dernières pages, les plus intéressantes incontestablement : pas de délayage, l’histoire se précise on ne tourne plus en rond… je laisse au(x) lecteur(s) le plaisir de la découverte.

Bref, un prologue de 460 pages, ça paraît long, très long, trop long...



Pourquoi n’ai-je pas abandonné ? Ce livre m’a rappelé un film de Marcel Carné ‘’Les tricheurs’’ (1958) qui avait fait scandale à l’époque (et accessoirement m’avait valu une dispute avec mon père car j’étais mineure) : il décrivait cette jeunesse d’après-guerre qui voulait tout faire, tout voir et gouter à tout… état d’esprit qui a trouvé son prolongement en mai 1968 ; les 80’s et 90’s sont en partie la résultante de ces années. Mais le livre va plus loin : il donne une des réponses possibles à la question ‘’que deviennent ces jeunes en vieillissant ?’’



Je suis incapable de dire si le bilan global est positif ou négatif… je resterai donc neutre : pas d’avis tranché.

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Pourquoi pas ?

Le premier roman de l'auteur britannique David Nicholls est une sorte de roman d'apprentissage qui se déroule en Angleterre dans les années 80. Il raconte la vie de Brian Jackson, adolescent boutonneux de 18 ans, qui pense que l'homme qui sommeille en lui va s'affirmer car il s'apprête à entrer à l'université. Il s'imagine déjà avec une grande culture et des goûts sophistiqués, des idéaux politiques et de nombreuses conquêtes féminines. La réalité sera moins glorieuse, Brian étant un type tout ce qu'il y a de plus ordinaire, voire plutôt tendance looser.



La musique est omniprésente dans ce roman, et plus particulièrement celle des années 80 puisque c'est dans cette décennie que se déroule l'histoire. D'ailleurs j'imagine que l'auteur doit s'inspirer de vécu personnel, puisqu'il a fait ses études universitaires à cette même époque. Avec un humour typiquement british dont je me suis délecté tout au long de ma lecture, Nicholls aime ridiculiser son personnage. Mais d'une manière tellement réaliste qu'on sera nombreux à s'y reconnaître. Brian passe son temps à essayer de caser des bons mots ou des citations qui, pense-t-il, le feront passer pour un type extrêmement cultivé et drôle quand en vérité il fait un flop à chaque fois. Il accumule les maladresses avec les filles sans savoir avec laquelle il aimerait vraiment être : la bombe atomique Alice qui semble jouer avec lui plus qu'autre chose ? L'inflexible activiste Rebecca qui ne lui laisse rien passer ? Ou encore Lucy qui partage avec lui le goût pour les quiz de culture générale ?



Ce roman est à ranger dans le cercle restreint de ceux qui m'ont fait passer une nuit blanche car je n'arrivais pas à en décrocher.
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Nous

A la rentrée, Albie, le fils unique de Douglas et Connie Petersen (couple quinquagénaire) va quitter le foyer familial pour poursuivre ses études à l'université. Voyant approcher la réalité d'un retour à une vie à deux, Connie se demande si elle souhaite encore partager sa vie avec son mari. Mais avant de statuer là-dessus, pas question d'abandonner le Grand Tour qu'ils avaient prévu de faire en famille cet été là, un pèlerinage culturel à travers les grandes villes d'Europe, sorte de rite initiatique tel que le pratiquaient les jeunes hommes d'un certain niveau social au XVIIIe siècle.



Son humour typiquement British toujours au rendez-vous, David Nicholls choisi comme il en a l'habitude un personnage principal plutôt looser à qui il arrive toutes sortes de déboires, source de nombreux gags. Mais au delà de son habituelle patte humoristique, à travers ce pavé de près de 500 pages, plusieurs sujets particulièrement intéressants sont traités. En alternance avec les Grand Tour (qui nous fait voyager à travers l'Europe, ses grands musées et ses grandes œuvres d'art), bouleversé par la velléité de sa femme de le quitter, Douglas nous raconte toute sa vie depuis sa rencontre avec Connie. On y découvre donc toutes les étapes d'une vie de couple, des débuts toujours parfaits, des premiers accros, des changements majeurs de l'équilibre du couple lorsque arrive un enfant. De la volonté de mieux s'y prendre avec ses enfants que nos parents et de la réalité qui nous rattrape malheureusement pour nous dire qu'on ne contrôle rien. Il est donc aussi ici fortement question de la difficile relation père-fils, surtout quand les deux caractères sont totalement opposés. Il est aussi question de la cohabitation de caractères opposés dans le couple entre Connie l'artiste et Douglas le scientifique.



Les personnages et les situations sont tellement justes qu'ils m'ont souvent fait penser à des personnes que je connais ou à ma vie. La multitude de sujets abordés dans le roman aura nourri ma réflexion personnelle m'incitant à prendre mon temps pour lire, et en même temps l'envie de savoir comment évoluerait le rapport entre Douglas et sa femme et son fils m'ont donné envie de le dévorer ! Un livre riche et plaisant que je recommande.
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Nous

Comme beaucoup de lecteurs/lectrices, j'ai découvert David Nicholls avec Un Jour mais avec la particularité que je l'ai découvert dès sa sortie et grâce à un ami qui l'avait lu en anglais et fortement recommandé.... Comme beaucoup j'ai adoré c'est même mon livre de chevet !

Et puis j'ai lu Pourquoi Pas ? très chouette histoire mais pas un coup de coeur...

Il me reste Pour une fois du coup à lire et ça ne devrait pas tarder car "Nous" est un petit bijou !

Ce que j'aime avec David Nicholls c'est qu'on a toujours l'impression que les personnages existent. J'ai l'impression de connaître les personnages comme des amis proches, des connaissances de longue date. Cela rend parfois la lecture encore plus triste, plus touchante, j'étais en empathie avec le couple dans les moments difficiles.

J'ai adoré le personnage de Douglas sa personnalité un peu désabusé, les pieds sur terre, très scientifique et avec son humour british !

Mais je dois avoué qu'au départ j'avais un peu peur, le personnage étant âgé d'une cinquantaine d'années, je ne m'imaginais pas m'identifier à lui. Et heureusement, le récit se passe entre le présent et le passé au travers de ses souvenirs doux amer.

Et ce qui fait qu'on suit le personnage, qu'on le voit évoluer sur plusieurs années, dans les expériences de la vie, l'amour, la vie de couple, la construction d'une famille, les drames.... les joies !

Je suis encore jeune mais avec cette lecture j'ai eu l'impression de faire un voyage dans le temps, une sorte de préparation à la vie futur, une mise en garde contre certains poisons comme les non dit, la routine et le manque d'entretien du couple.

Et puis dans ce livre j'ai voyagé, Paris, Amsterdam, Munich, Vérone ou encore Toscane ! ça fait rêver... ça donne envie de bouger !



Beaucoup d'impressions, de fortes impressions, c'est ce genre de livre que j'aime... Aller loin avec un personnage, loin dans son intimité, dans sa vie, dans son temps... Avoir l'impression de le connaître.

Ce n'est pas un coup de cœur comme pour Un Jour parce qu'il est un peu plus doux amer, mais c'est un très beau roman. Merci Babelio et Merci Belfond
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Un jour

Encore un des livres de ma PAL de l'été. Ca faisait un moment qu'il me faisait de l'oeil sur les étals de mon libraire et j'ai fini par craquer !



Sans tomber dans la guimauve, j'ai vraiment aimé le lien entre ces deux personnages. La lente mais sure progression d'Em VS la fulgurante ascension et évidente débacle de Dexter...

Beaucoup d'évènements sont toutefois prévisibles et le livre manque peut-être un brin de surprise.



On le dévore quand même, comme une belle tranche de vie...



Ce que j'en retiens : tu l'aimes, dis le lui!
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Un jour

Sans doute à la grande surprise générale, j'ai abandonné cette lecture au bout de quelques pages... Très décue de ce best-seller en ce qui me concerne !

Une histoire d'amour dès le début très gnangnan, dont le public visé doit sûrement être adolescent car l'écriture est simpliste à un point que ce n'est non pas une joie mais un ennui profond que j'ai ressenti en entamant ce roman...

Pourquoi tant de succès ??

Peut-être aurais-je dû poursuivre ma lecture, la suite aurait été "merveilleuse" ? J'en doute, car l'histoire a l'air d'un banal assommant...

Grosse déception, dommage... Je ne veux pas perdre mon temps à tenter de percevoir quelque chose de subtil dans cette histoire que je n'achèverai pas.

Pas de commentaire supplémentaire, j'ai déjà assez maltraité l'ouvrage...
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Un jour

Bien sûr, ce n’est pas la première fois que je dévore un roman à couper le souffle tant il est riche en émotions. Et évidemment, c’est n’est pas non plus la première fois que je me prends une belle claque. Et pourtant … Un jour de David Nicholls m’a carrément envoyé au tapis. Il a relégué mes précédents coups de cœur loin derrière lui ! Quelques jours après l’avoir terminé, j’ai toujours une boule d’émotions coincée dans la gorge. Rien qu’en voyant la couverture, les larmes me montent aux yeux … J’ai l’impression que je pourrais éclater en sanglot n’importe quand ! Ce qui est assez paradoxale, c’est que même s’il me donne envie de pleurer, je ne suis pas triste pour autant ! Il fait partie de ces livres qui me donnent envie de vivre, de me battre pour être heureuse même si ça ne dure qu’un petit instant.



Dès que j’ai ouvert ce roman, la magie a opéré. J’ai été emportée au cœur même de l’histoire ! Je n’ai pas été une simple spectatrice, j’étais l’un des personnages. J’ai vécu tellement de moments intenses auprès de Dexter et Emma qu’ils sont devenus mes meilleurs amis. Arrivée à la dernière page d’Un jour a été, pour moi, une véritable déchirure ! Jamais je n’avais autant aimé des personnages. Emma et ses convictions et Dexter et sa façon de prendre la vie avec légèreté m’ont tellement ému. Je les ai rencontré grands enfants et j’ai adoré les voir grandir et s’épanouir malgré les coups durs qui peuvent parfois arriver. D’un autre côté, ce n’est pas non plus de ma faute si je me suis autant attachée à eux, d’accord, j’ai un petit cœur d’artichaut ces temps-ci mais franchement David Nicholls a créé des personnages tellement vivants que je me suis simplement laissée prendre au jeu !



En plus, j’ai totalement adhéré au découpage de l’histoire. Il faut reconnaitre qu’il est loin d’être banal puisqu’on suit ces fantastiques personnages un jour par an, tous les 15 juillet, durant 20 ans. Ce découpage donne vraiment un rythme très soutenu à l’histoire. J’ai fait défiler les pages, les unes après les autres, pour finalement arriver à la dernière, sans même m’en rendre compte ! Et pourtant, Un jour n’est pas un petit livret puisqu’il fait près de 600 pages … Toutefois, je dois bien vous avouer que ce découpage m’a également laissé quelques frustrations ! N’assister qu’à une seule journée par an, c’est tout de même très court. Certains évènements qui influencent la vie de Dexter et Emma se déroulent en dehors de ces journées. Ils sont alors évoqués comme un souvenir ou sont simplement cités. J’ai été parfois déçue de ne pas avoir pu vivre des évènements importants avec Dex et Emma au moment même où ils se produisent !



Cependant ma frustration n’est qu’un léger détail comparé au choc que j’ai ressenti à la fin … Je vais essayer d’éviter les spoilers mais ça risque d’être difficile … Peut-être que ceux qui n’ont pas (encore) lu ce magnifique roman devraient sauter ce paragraphe, juste au cas où … Parce que franchement, quelle fin ! Inattendue et déchirante, elle a bien failli me faire perdre la tête. Plusieurs fois j’ai dû arrêter ma lecture tant mes yeux étaient brouillés de larmes ! Je m’attendais à beaucoup de choses mais jamais je n’avais imaginé ça … Au moment où j’ai refermé Un jour, je ne savais pas vraiment quel sens donner à ce que je venais de lire. L’espace d’un instant, je me suis dit « Mais mince que cette histoire est triste, tout ça pour ça ! » … Puis, après avoir pris un peu de recul, je me suis rendue compte que le choix du sens de l’histoire était entre mes mains. Alors, au lieu de rester sur la tristesse finale, j’ai choisi de ne garder en mémoire que l’espoir qui habitait Dex et Emma, leur courage face à l’adversité … Bref, j’ai choisi de voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide !



Vous l’aurez donc compris, Un jour m’a bouleversé. Je ne sais pas s’il existe un mot plus fort pour l’exprimer, j’ai l’impression que ceux que j’utilise pour rédiger cette chronique ne le sont certainement pas assez pour réellement refléter mon ressenti. C’est fou ce que quelques pages, des personnages auxquels on s’identifie facilement et un excellent auteur peuvent réussir à faire. Selon Antoine Albalat : « un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu ». Et bien je peux vous dire que j’ai vraiment lu Un jour de David Nicholls …
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Un jour

Voici un livre qu'il me fut difficile d'entreprendre. La quatrième de couverture m'attirant particulièrement, j'ai commencé ce livre par une première tentative pour le laisser sur le chevet un certain temps, pour le ré-entamer dernièrement... le début toujours un peu difficile à amorcer... puis je ne fis qu'une bouchée de ce livre qui m'a délibérément plu !

J'ai beaucoup apprécié suivre les retrouvailles et séparation d'Em et Dex, ou Dex et Em :) toujours curieuse de connaitre la suite, curieuse de savoir si leur amitié allait aboutir vers autre chose, curieuse de savoir où chacun de ces passages de leur vie allaient mener à la fin du livre... du coup je fus à la fois pressée de finir ce livre pour en connaitre la conclusion, et à la fois pas tant pressée car je voulais continuer de leur tenir compagnie... notamment lorsqu'on arrive sur la fin... un dénnouement auquel je m'attendais peu... et j'ai fini le livre avec une pointe de nostalgie dans le coeur en y accompagnant le protagoniste !

Sinon très bon livre dont je ne regrette pas l'achat et la lecture ! moi qui ne suit pas fan des histoires d'amour en littérature, celle ci a sa particularité et ses atouts qui m'ont fait l'apprécier ! à présent il ne me reste plus qu'à voir le film qui attendait impatiemment la fin de la lecture du livre pour etre visionné !
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