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Benoît-Thaddée standaert (Traducteur)
EAN : 9782330177607
64 pages
Actes Sud (01/03/2023)
4/5   13 notes
Résumé :
Dans la lignée de "Contre les élections" (2014), David Van Reybrouck a écrit un plaidoyer bref et sans équivalent en faveur de la justice climatique. Un constat sans appel qui se transforme en leçon d’optimisme et propose des solutions politiques aptes à renouveler la vie démocratique.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'historien David van Reybrouck a décidé, pour une conférence en décembre 2021, de parler ... de l'avenir en traitant du changement climatique.

Il compare le traitement actuel de la planète à la colonisation qu'il a très bien traitée dans ses livres Congo, une histoire et Revolusi : L'Indonésie et la naissance du monde moderne.

Il propose plusieurs pistes de réflection et d'action pour agir concrètement, tant au niveau individuel que collectif.
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Je ne connais pas les conférence Huizinga mais j'espère sincèrement que les hommes politique de nos pays occidentaux les connaissent. En tout cas, qu'ils aient entendu parlé de celle-ci ! Ici l'auteur encourage notre reconnaissance d'avoir bâti notre "richesse matérielle" sur le dos des peuples du sud mais pas seulement. Car actuellement, nous pillons les générations futures en les privant de bonnes conditions de vie au nom de notre surconsommation.
Mais l'auteur fait également des propositions intéressantes mais si elles ne paraissent pas toujours facile à appliquer, quoique. En effet, c'est possible, si le politique demande une implication des citoyens dans la prise de décision. Un partage ... ce qu'il semble difficile à vivre dans notre société occidentale.
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David van Reybrouck était l'orateur de la conférence Huizinga à Leyde aux Pays-Bas le 12 décembre 2021. le grand auteur d'Histoire du Congo et de la colonisation de l'Indonésie passe à un tout autre sujet: la "colonisation de l'avenir", c'est-à-dire l'accaparement aujourd'hui des richesses du monde sans souci du sort de la nature et des générations futures qui risquent d'être confrontées à une terre vidée de ses richesses, profondément polluée et au climat bouleversé par une activité humaine frénétique.
Belle dénonciation très convainquante, comme des dizaines d'autres ces dernières années. David van Reybrouck propose une solution en quatre actes: (1) constituer des assemblées citoyennes locales pour proposer comment changer; (2) constituer une "assemblée planétaire" de citoyens chargée de proposer une solution planétaire; (3) attribuer un "compte carbone" individuel correspondant à ce qui nous pourrions émettre par personne et par an; (4) par défaut, la désobéissance civile devient nécessaire face à un pouvoir politique enkysté dans sa logique électorale à court terme.
Bel exercice de pensée pratique, même si elle restera jusqu'à nouvel ordre dans le domaine des idées.
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Formidable : Il commence par un plaidoyer pour la nature indispensable à la vie humaine et incluse et non disjointe de la culture.
Il s'agit de la même myopie pour hypothéquer l'avenir que quand nous colonisions l'Afrique. Nous spolions nos petits-enfants comme hier nos ancêtres spoliaient des parties entières de la planète. le Nord planétaire (Europe Amérique Russie) n'a que 19 % de la population, mais se trouve responsable de 92 % du dépassement des limites planétaires.
Il explique pourquoi les pays phares de l'Europe doivent initier le mouvement. Il faut impliquer le citoyen.
Il propose quatre stratégies :
premièrement assemblée citoyenne à préférendum (avec dosage des réponses "tout à fait d'accord" "assez d'accord" "d'accord" peu d'accord "pas d'accord")
2- assemblée de la planète Terre du nom de Global assembly sur 100 points du monde sélectionnés par la NASA.
3- le compte carbone fait référence à David Fleming. Les avantages d'être sûr d'atteindre le résultat, d'être équitable, c'est un modèle récompensant les efforts. Pierre calame est largement cité.
4- désobéissance civile il s'agit d'une version ultime pour faire plier les politiques qui ne comprendraient pas.
Il conclut en citant Huizinga "si la beauté disparait, on y perd une part du sens de la vie." et rappelle que pendant cette heure de conférence, 6 à 7 espèces animales ou végétales ont disparu de la surface de la planète dans cette extinction massive que nous provoquons.

Lien : https://comptecarbone.cc
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Un opuscule intéressant ( une conférence donnée aux Pays-Bas )qui ne se contente pas de dresser des constats mais a le mérite de proposer des pistes d'actions pour une justice climatique plus grande et tout simplement pour sauver la vie et l'Humanité.
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critiques presse (1)
NonFiction
24 mars 2023
Outre une nécessaire solidarité internationale, David Van Reybrouck formule plusieurs propositions liées à l’exercice démocratique pour résoudre la crise écologique.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Ce n'est as seulement la beauté qui se perd dans le saccage d'une nature intacte", écrivait Huizinga. Et il ajoutait : " Pourtant, cette beauté est aussi une très grande chose. Celui qui en a fait l'expérience dans sa pleine pureté, ne fût-ce qu'une fois et où que ce soit, sait quelle valeur vitale elle incarne. C'est bien plus qu'un simple arrière-plan idyllique ou romantique qui disparaît lorsqu'un paysage est défiguré. On perd une part du sens de la vie.
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L'humanité aborde le siècle prochain sans pitié aucune, avec la même avidité et la même myopie qui lui a permis autrefois de s'approprier des continents entiers. Le colonialisme s'inscrit dans le temps, et non plus dans l'espace; le pire n'est peut-être pas derrière nous mais devant nous. (p.17)
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Si nous voulons vraiment instaurer un monde postcolonial, nous devons aller au-delà de la lutte contre les symboles locaux du passé; il nous faut combattre les structures mondiales du présent.
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Nous nous comportons en effet en colonisateurs des générations futures. Nous les privons de leur liberté, de leur santé, peut-être même de leur vie - tout comme les colonisateurs l'ont fait par le passé. Nous spolions nos petits-enfants, nous dévalisons nos enfants, nous empoisonnons notre progéniture. (p.17)
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Nous ne pouvons, dans le présent, travailler à l'avenir que si le passé n'est plus une blessure ouverte.
Cela suppose un dialogue, aussi difficile soit-il. Cela suppose une bonne dose d'humilité, de générosité et de tolérance. Et cela demande aussi la volonté et le courage d'avancer ensemble.
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Videos de David Van Reybrouck (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Van Reybrouck
David van Reybrouck est né à Bruges en 1971 dans une famille flamande de fleuristes, de relieurs, d'électriciens et d'artistes. Il a étudié l'archéologie et la philosophie aux universités de Louvain et de Cambridge et détient un doctorat à l'université de Leyde. Militant pour la démocratie et le climat, David van Reybrouck est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Son nouveau livre, **Nous colonisons l'avenir**, vient de paraître.
« Je passe beaucoup de mon temps dans les salles de réunion alors que je préfère être dans mon atelier littéraire. Mais franchement, en tant qu'écrivain, aujourd'hui, je trouve difficile d'écrire quand il y a un trou dans le toit. C'est difficile d'écrire quand ça goutte et donc, de temps en temps, je me mets debout pour aider et faire quelque chose contre ce problème. [...] J'essaie de trouver l'équilibre entre mes activités littéraires et démocratiques… La lutte pour trouver cet équilibre en vaut la peine, et la conséquence est nette : il y a certains livres que je ne veux pas écrire parce que je suis en train de parler à un ministre ou que je suis en train d'organiser ou de mettre sur pied quelque chose avec des citoyens. »
Pour découvrir l'oeuvre de David van Reybrouck : https://www.actes-sud.fr/contributeurs/david-van-reybrouck
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