Encore du grand David Vann , avec une fin bouleversante . Une écriture brute et juste.
un roman à lire d'urgence ! vous ne verrez plus jamais l'alaska de la même façon!
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Pas de critique particulière. Beaucoup de descriptions comme d'habitude avec David Vann et une impression d'inachevé au bout du compte. Mon intérêt dans cette histoire de fracture familiale n'a eu de cesse que de baisser, jusqu'à ne rien ressentir de particulier la dernière page tournée.
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Superbe écriture ! Un récit tout en tension, mêlant instincts, religion et questionnements existentiels
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Lucidité éblouissante et sans compassion.
Lu d'un trait pour échapper à un autre (livre en cours) qui m'enlise.
Je ne trouve pas étonnant qu'il n'ait pas été édité aux USA.
La critique intelligente lorsqu'elle vient d'un proche, fait trop mal ... ou trop peur.
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Année 1978. Le week-end de l'ouverture de la chasse, quatre hommes (le grand-père, le père et le fils ainsi que Tom l'ami de la famille) partent en pick-up pour traquer des cerfs, au nord de la Californie. Ils possèdent un domaine de chasse de 260 hectares protégé par une barrière. Nul autre qu'eux n'y a accès mais, ce jour-là, ils aperçoivent un braconnier au loin. Pour mieux voir, il vise l'intrus dans la lunette de sa carabine, puis la tend à son fils afin que celui-ci regarde aussi. L'arme est chargée. L'enfant appuie sur la détente. Il a 11 ans, il vient de tuer un homme.
Le narrateur est ce fils qui remet en perspective, des années plus tard, tout ce qui s'est passé durant ce week-end. Le père qui veut enterrer le corps, le grand-père qui s'oppose et se bat avec son propre fils. Mais aussi Tom qui souhaite prévenir la police. Et la chasse au cerf qui se poursuit...
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Désolations porte très bien son nom. Non pas que ce livre soit désolant par son écriture. Mais les thèmes abordés et le huit clos sous ce ciel gris et cette pluie permanente plonge le lecteur dans une ambiance pesante. Livre à éviter en période de dépression hivernale...
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Indifférence, mépris, jalousie, haine prennent tour à tour le masque de l'amour. Différentes relations vont se déployer dans ces lignes, en implosion et en explosion, éprouvant une fois de plus le lecteur.
Relations entre amants, vies de couple en construction, en décomposition ou en pleine illusion. Relations entre mari et femme, où la tension est habillement dosée et distillée, offrant un poison implacable. Relation parent-enfant offrant comme solution la fuite - y compris dans la drogue -, ou bien de devenir otage de l'amour que l'on porte à ses géniteurs, faisant de nous un yoyo où chaque va-et-vient est comme un rasoir en plein coeur. Relation frère soeur où l'égoïsme sert de meilleur défense, et où on pratique l'amour vache comme solution de survie.
Relation mère-fille, où le suicide de la première, traumatisant, va déteindre sur une vie entière et devenir comme une malédiction. On craint qu'elle puisse se transmettre comme on transmet un gène. L'amour est ici une gueule bouffie par l'habitude, la fatigue ou la maladie.
David Van, avec une sensibilité à fleur de peau, nous plonge dans l'enfer de la famille ; un enfer situé en Alaska : froideur
métallique de la glace, paysages de plomb où l'hiver est de plus en plus conquérant, donnant l'impression qu'il va tout balayer sur son passage.
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Comment un ecrivain arrive t il a decrire avec tant de justesse et de precision une telle folie humaine poussee a l'extreme .... On est plonge dans l'histoire, on rentre dans la peau du personnage : une impression de devenir moi meme folle !! Ce livre est une tuerie !! Je me suis regalee et c'est peu dire.
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Je suis juste amoureuse du travail de cet auteur, juste ça !
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L'auteur explore dans "Impurs" la relation mère-fils.
L'action se situe en Californie.
C'est là que vivent, Galen un jeune homme torturé de 22 ans et sa mère tyrannique et possessive. Les journées, - toutes semblables - ne sont rythmées que par la visite à la maison de retraite où vit la grand-mère de Galen. Deux autres personnages s'immiscent dans ce huis clos, Helen, la tante de Galen, jalouse et cupide et sa cousine Jennifer, nymphomane et perverse.
La deuxième partie souffre de beaucoup de longueurs...
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Si les "écorches" restent les personnages préférés de David vann, je n.ai pu à aucun moment ressentir de sentiments pour des personnages trop décalés ou trop excessifs. Je suis resté voyeur de l'histoire.
Peut être que la fournaise californienne m.a desséché mais j.ai préfère ses romans des grands froids
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Dans la chaleur éttouffante de cet été là, Galen n'en peut plus de vivre sous la coupe de sa mère. Il n'a d' yeux que pour sa chère cousine qui ne le lui rend pas vraiment. Alors c'est dans la méditation qu'il trouve refuge mais un jour après une violente dispute familiale, tout dérape...
Impurs est un roman d'une noirceur abyssale qu'on ne mettra pas entre toutes les mains mais les lecteurs qui s'y aventureront ne le regretteront pas.
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