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Critiques de David Zaoui (206)
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Le financier en chef

Quel joli jeu de mots ce titre, que vous comprendrez en lisant ce livre !

Jackson a un rêve : devenir cinéaste. Depuis ses 13 ans, il écrit des scénarios dont les acteurs sont principalement les jeunes de son quartier.

Jackson persévère mais ne perce pas...

Après l'avoir encouragé, sa famille le pousse à trouver un vrai travail mais Jackson n'a pas de qualification. A coup de bidouillage de CV, il trouve un emploi de directeur financier. Mais il se pourrait bien qu'il soit plus doué en cuisine que dans les finances et qu'il aller investir plus la cuisine de la cantine que son bureau.



Quel doux rêveur ce Jackson. C'est un personnage assez loufoque et original. Il n'a pas vraiment les pieds sur terre et a plutôt la tête dans les nuages. C'en fait un personnage attachant.



Les situations sont assez cocasses et certaines choses semblent assez surréalistes. C'est parfois tellement gros ! C'en est drôle.



L'écriture est assez fluide et ce petit livre se lit assez rapidement. Le language est assez familier.



C'est plein d'humour et de tendresse. J'ai passé un moment assez plaisant. Et je crois avoir pris quelques kilos littéraires après ma lecture gourmande.
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Le financier en chef

Jackson Zerbib est un doux rêveur depuis son enfance, au contraire de sa soeur, concentrée sur ses études de droit et d'avocate. Son rêve : devenir cinéaste ! Avec sa caméra, et son imagination débordante, il va inventer et filmer des scénarios cocasses jusqu'au jour, où il se dit qu'il doit se trouver 1 emploi .

Il se crée alors un CV bidon de financier et se fait embaucher dans une Start up... Mais il n'y connait rien et ne comprend rien à ce qu'il doit faire. Ce n'est pas cela qui va l'abattre et avec l'aide de son père, il va trouver des subterfuges pour détourner l'attention du patron : ses talents culinaires.... Mais jusqu'à quand va t-il tenir ??

Jackson est fort attachant, tout comme ses parents, juifs débordants d'amour pour leur fils (et leur fille, peu présente finalement dans l'histoire). CE roman est tendre, philosophe.

J'apprécie énormément le style et la plume de David Zaoui( j'ai adoré tout autant son 1er roman d'où mon impatience) qui me donne le sourire, la pêche renforcée par la gouaille de Jackson, son culot. L'évocation des plats et recettes, salées et sucrées m'ont donné l'eau à la bouche, m'ont fait saliver.

L'idée est originale, traitée avec humour et sensibilité, et les personnages sont en hauts en couleur tout en étant attendrissants. On se retrouve plonger dans la vie quotidienne, qui pourrait être la nôtre.

Un roman qui donne du peps, plein de positive attitude nous rappelant d'attraper toutes les opportunités qui passent devant nos yeux car elles peuvent être source de satisfaction, de découverte et d'enrichissement.

Un livre qui se déguste avec l'un des financiers de Jackson et un mug de thé...
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Le financier en chef

Jackson a un rêve : devenir le plus grand cinéaste de tous les temps comme Steven Spielberg son idole mais à plus petite échelle. Depuis l'âge de treize ans, il écrit des scénarios dont il prend plaisir à mettre en scène les personnes (acteurs) de son quartier. Il n'a pas de grandes prétentions mais de grands rêves qu'il aimerait bien voir réalité mais voilà, à l'âge adulte, son rêve n'est toujours pas devenu réalité et il a besoin d'argent pour vivre (comme tout le monde !). Il a beau essayé, persévéré mais ça ne veut pas... Poussée par sa famille et devant son échec cuisant, il sait qu'il lui faut un travail. Il faut qu'il trouve un "vrai" travail qui lui permette de payer les factures et qui lui permette aussi de pouvoir continuer à rêver de sa passion...







Jackson a un petit souci, il n'a pas fait de grands études, il n'a pas de diplôme, il n'a aucune qualification. Il décide donc de gonfler un peu beaucoup son CV histoire de pouvoir trouver plus facilement un job et sans trop de contraintes si possible, tant qu'à faire. Il va postuler à un poste de directeur financier où il sera engagé dans une jeune entreprise spécialisée dans le domaine médicale. Son CV a fait mouche au point qu'il a réussi le pari fou d'avoir un job en or ! Maintenant, il va devoir mettre les bouchées doubles pour ne pas se retrouver à la porte. Grâce à son job, Jackson va se trouver une grande qualité en tant que Chef ! Et oui, rien que ça ! En effet, en tant que fin gourmet, notre Jackson est très doué dans une cuisine ; bien plus que dans un bureau avec ordinateur et tableur excel. Entre financier et financiers, il n'y a que qu'un pas pour révéler le jeune homme !







Jackson est un personnage touchant, attachant, haut en couleurs que l'on prend plaisir à suivre à travers ces pages. C'est un grand enfant qui croît en ses rêves mais qui est obligé de voir la réalité en face à un moment donné. Un brin original, un peu timbré, peur de rien, c'est un doux rêveur que l'on a pas spécialement envie d'ancrer dans notre réalité, il est bien dans la sienne. Il a plus la tête dans les nuages qu'avec les siens mais c'est sa particularité. On le retrouve dans des situations comiques qui vous feront rire aux éclats.







Jackson entretient une belle relation avec son paternel. David nous brosse un portrait de ces deux hommes qui touche au cœur. Le père de Jackson le soutient, il croît en son fils dur comme fer mais il le pousse à grandir, à évoluer, à mentir pour garder son emploi mais surtout, il le pousse à toujours croire en lui, en ses rêves.







Etant une grande gourmande, je ne vous cacherai pas que j'avais envie de déguster certains plats que concoctait notre amateur cuisinier qui m'a fait saliver plus d'une fois. David nous offre un récit gourmand, original et très plaisant à suivre.







La plume de David est belle, fluide, humoristique, très agréable à lire. C'est un récit tendre, gourmand qui nous fait prendre des kilos virtuellement parlant que l'on en redemande encore ! Je me suis délectée pendant toute ma lecture au point que je me suis forcée à déguster ce livre à petite dose pour ne pas arrivée à la fin trop vite.







Tout ça pour vous dire que je me suis régalée avec le dernier roman de David Zaoui. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman qui se déguste avec des financiers ou autres gourmandises bien sûr ! 😉🥮
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Le financier en chef

Un peu redondant, de mon point de vue. Entre ses balades dans les rues de Paris et ses rêves, éveillé, sur la manière idéale, et non moins utopique, dont il aimerait voir sa vie évoluer, on tourne un peu en rond.

Sans doute parce que, dans ce Financier en chef, le petit singe Schmidt n'est pas là pour apporter son irrésistible touche de fantaisie et d'originalité.

En résumé : lecture agréable mais histoire un peu plate et scènes par trop répétitives.
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Le financier en chef

Pour le challenge ABC, il me fallait un auteur en Z comme Z…aoui !

J’ai choisi « Le financier en chef » paru en juin 2020.

Un livre plaisant au début mais qui devient vire lourd, pesant par ses répétitions et ses grosses ficelles. Difficile d’imaginer quelqu’un qui se fasse embaucher en ayant complètement « bidonné » son C.V. et qui arrive à rester plusieurs jours en faisant la cuisine à ces nouveaux collègues pour les charmer.





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Le financier en chef

humour fraicheur tres bon livre
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Le financier en chef

Pour son troisième roman, David Zaoui confirme une plume humoristique, sensible et subtile dont les personnages principaux font partie de la communauté juive.



Ici, nous faisons la connaissance de Jackson Zerbib, passionné du 7ème art, qui rêve d'en faire son métier depuis son plus jeune âge.

Grand admirateur de Steven Spielberg, il écrit et met en scène des courts métrages avec, comme acteurs, les jeunes de la cité.



La lecture des synopsis des courts métrages est truculente, une vraie gymnastique pour les zygomatiques...



Malgré le soutien de ses parents, Jackson n'arrive pas à concrétiser son rêve et se retrouve contraint de chercher un boulot pour survivre...



Grâce à l'aide de son père, il se constitue un CV de rêve, avec une expérience inouïe et une formation mirobolante afin de trouver un travail bien payé.

Jackson, ne sachant rien faire d'autre que filmer et n'ayant aucun diplôme, va devoir redoubler d'ingéniosité pour conserver son emploi.



Vous allez rire avec ce roman, grâce à la plume très cinématographique de l'auteur, très immersive et vous serez touchés par la tendresse que David Zaoui insuffle à ses personnages et notamment à la relation père-fils de Jackson et son père.



Drôle et tendre donc, Le financier en chef est une lecture très agréable traitant du passage à l'âge adulte et de l'émancipation d'un rêveur.



Mon seul bémol : quelques scènes que j'ai trouvé redondantes sans qu'elle n'apporte quoi que ce soit au roman.



Le financier en chef est un roman contemporain plein d'humour, sans être un feelgood pour moi, avec une certaine critique de notre société où l'amour de la famille et des amis aide à surmonter bien des obstacles...




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Le financier en chef

Où l'on suit Jackson Zerbib, un imposteur de première classe qui s'invente un CV de financier en chef pour sortir de sa triste banlieue à défaut de réussir une carrière dans le cinéma.

Où l'on navigue entre rêve et réalité, entre la poésie et la dure réalité d'un monde sans pitié, tout au moins en apparence.

Où l'on croise Steven Spielberg, Clint Eastwood et Vladimir Poutine au hasard de l'imagination débordante de notre financier en chef.

Où l'on découvre l'influence d'un père perché mais aimant, d'une mère pro du hula hoop, d'une sœur juriste et par trop réaliste.

Où l'on se rend compte que l'on a tous un talent, d'où que l'on vienne, que l'on prend des chemins parfois tortueux pour le trouver, qu'il suffit d'une rencontre, d'un coup de pouce au bon moment pour nous sortir de notre condition.

C'est loufoque, jouissif et bien déjanté.

Agréable moment de lecture.

Challenge multi-défis 2021.



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Le financier en chef

C’est avec impatience et enthousiasme que j’attendais le dernier roman de David Zaoui moi qui ai tellement mais tellement aimé « Sois toi-même, les autres sont déjà pris ».



Dans ce dernier opus, on retrouve un personnage tout aussi attachant, Jackson qui depuis son plus jeune âge n’a qu’un rêve, devenir cinéaste. Adulte, il n’essuie que des refus et forcé de démarrer sa vie, il s’invente tout un cursus digne des meilleurs et décroche un poste comme financier.



Alors qu’il ne connaît rien à la finance, Jackson va devoir faire preuve d’imagination pour garder son poste.



On retrouve l’humour cher à l’auteur dans ce dernier livre. Mais aussi la tendresse et la philosophie qui lui sont propres.



Malheureusement et j’en suis désolée, est-ce une question d’humeur ou de mauvais moment, je n’ai pas réussi à retrouver toute la magie qui m’avait tant séduite dans son dernier livre. Un langage un peu trop urbain pour moi, qui manquait un peu de finesse et de délicatesse par moment. J’ai tout de même souri quelques fois et si ce n’est pas un coup de cœur, ce fut tout de même un plaisir de me plonger dans un livre qui marie les rêves et l’humour sans prise de tête.
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Le financier en chef

Roman agréable à lire sur le devenir d’un jeune homme des cités rêvant d’être réalisateur de film.

Je trouve l’approche intéressante par rapport à la réaction de chacun des parents. Le père accompagnant à 200% son fils dans son rêve et la mère, plus terre à terre, essayant de le faire revenir à la dure réalité de l’emploi.

Je pense que l’orientation d’un jeune devrait être un peu des deux autrement dit les accompagner sur le chemin de la vie active en entendant leurs rêves mais en trouvant aussi des plans parallèles pour que la vie se fasse sans dépendre tjs d’autrui.
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Le financier en chef

Le financier en chef est le troisième roman que j’ai le plaisir de lire de cet auteur que j’ai découvert dans un polar déjanté, « Je suis un tueur humaniste » publié en 2016. Et le voici maintenant qui nous offre une histoire à la fois drôle et touchante qui place les plaisirs de la table au cœur de l’intrigue (sujet qui m’intéresse particulièrement).



Un vrai régal, certainement un des romans à lire en cette période plus difficile qui nous limite dans notre partage. Une de mes meilleures lectures de 2021 qui clôture bien l’année. Une histoire débordante d’humour, loufoque, de tendresse, d’imaginaire gourmand, qui nous accroche du début à la fin. Des personnages attachants, le jeune Jackson rêveur invétéré, son père pour qui la solution se trouve dans la cuisine – on trouve d’ailleurs à la fin de l’ouvrage une liste des 30 variétés de sandwichs offertes dans son restaurant – et sa mère aux prises avec ses problèmes de diabète (on la comprend). Une famille juive des quartiers de banlieue parisienne, modeste mais au grand cœur.



Vous saliverez à la lecture de ce roman joyeux qui caractérise l’œuvre littéraire de David Zaoui dont le style la plume fluide nous entraîne jusque dans des réflexions philosophiques sur l’humain et sur sa capacité de rêver.

À preuve ces extraits :



« Tout vient à temps à celui qui sait s’en passer. »



« L’insouciance de la jeunesse déploie des ailes, qui avec le temps font voler moins haut. »



« Dans une vie, il faut rêver grand et beaucoup parce qu’il est impossible de réaliser tous ses rêves […] Mais… statistiquement, plus nous avons de rêves en tête, plus nous avons de chances, à mesure que nous nous battons pour eux, de les accomplir. Les rêves créent l’espoir. »



« […] où vont tous les rêves empêchés des hommes ? Que deviennent-ils ? Y a-t-il un endroit qui les accueille, les recycle ? Sont-ils les nuages mouvants dans le ciel ? »



Une fiction qui, somme toute, nous captive jusqu’à la à chute finale, incontournable. Je vous laisse la découvrir. À preuve qu’inconsciemment nous côtoyons des gens qui ont une plus grande influence qu’on pense sur nos capacités et sur nos choix.



Bon appétit dans cet univers sucré salé qui vous donnera l’eau à la bouche et l’envie de lire les autres opus de David Zaoui, dont « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » (2019).





Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

*****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

*****

Appréciation générale :

*****


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Le financier en chef

Un petit roman sans prétention mais plein d'humour.

On se laisse prendre par cette histoire un peu loufoque d'un directeur financier qui ne sait bien faire que les financiers. Une écriture fluide et alerte qui pourrait se transformer en un bon scénario de film ; c'est très "visuel".
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Le financier en chef

Ce livre est génial !

Complètement déjanté !

Une histoire loufoque et drôle !

Une idée fabuleuse que je vais tester un jour je pense 🤫

À emporter et à déguster sans hésiter, ce livre est un vrai régal 👨‍🍳
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Le financier en chef

Jackson rêve d'être réalisateur. Son talent n'est pas reconnu.

Il bidonne son CV et se fait embaucher comme directeur financier.



Ce livre est sans intérêt.



Le personnage principal est insupportable. C'est le genre de personne que je déteste côtoyer. C'est difficile de s'attacher à lui dans ce cas.

Les situations sont trop grosses. La rêverie perpétuelle de Jackson ne fonctionne pas sur moi et devient vite répétitive.
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Le financier en chef

Je ne connaissais pas cet auteur avant de découvrir son dernier roman ! J’ai été séduite par son écriture ainsi que l’histoire qu’il présente ici. Je me suis régalée pendant toute la lecture (c’est le cas de le dire), j’ai eu envie de déguster les petits plats concoctés par Jackson, qui m’ont donné l’eau à la bouche !

J’ai lu ce roman en très peu de temps, le récit est fluide et intéressant, j’ai apprécié l’originalité de l’histoire qui monte en puissance au fil des pages. ⁣

Jackson est un personnage rêveur et haut en couleurs. Il m’a émerveillée par ses idées, ses projets, son pep’s, sa personnalité et ce qu’il dégage en général. Il est très attachant et dès les premières pages, on se doute qu’il va faire vivre au lecteur quelque chose d’exceptionnellement drôle.⁣

Je suis ravie d’avoir fait sa connaissance et de l’avoir suivi dans ses aventures (parfois) rocambolesques. J’ai souri, j’ai beaucoup ri, et qu’est-ce que ça fait du bien !⁣

Jackson et son père entretiennent une relation vraiment très belle, je pense que c’est ce qui m’a le plus marqué dans ce roman. Son père lui est d’un soutien indéfectible. Il croit en Jackson, en ses rêves mais le pousse à aller de l’avant, à grandir, mûrir quitte à mentir, à user de stratagèmes loufoques qui s’avèrent efficaces afin de garder son travail. Il va se voir autrement et va même se découvrir des talents cachés...⁣

C’est une très belle histoire qui m’a mise de bonne humeur, qui m’a aussi touchée et qui m’a fait rire. Je suis conquise !⁣
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Le peintre du dimanche

Ce livre est une vraie gourmandise, une bulle de champagne ! A la fois légère et savoureuse, qu’on déguste sans modération. Un bonbon que l’on laisse fondre sous la langue, et qui pique de temps en temps. C’est drôle, enlevé, truculent, cocasse, original, parfois loufoque, parfois teinté d’émotion, mais toujours maitrisé grâce à une belle écriture pétillante et fluide qui mêle bons sentiments, culpabilité, recherche de sa place dans la vie, liens entre les gens, humanité, indifférence, mensonge, ironie, et voyage initiatique. Le tout saupoudré d’humour. Les 280 pages se dévorent.



Alfredo Scali est un artiste peintre incompris, qui rêve de grandeur et de reconnaissance. Il peint les rêves des animaux, sans grand succès auprès de la profession. Il vit encore aux crochets de ses parents, et entretient un rapport particulier avec son conseiller Pôle emploi à qui il écrit des lettres. Ses meilleurs amis sont eux aussi spéciaux, quant à ses rapports avec les filles….Sa notoriété viendra d’un capucin intelligent, qu’il héberge quelques temps. Ce dernier s’exprimera par la peinture haute en couleurs explosives. Ses toiles, qu’Alfredo prendra à son compte, feront le bonheur des galeristes. Alfredo connaît ainsi une petite célébrité non méritée, son travail ne récoltant que des soupirs.



A travers ses déceptions, les lettres qu’il écrit, ses coups de cœur amoureux, son rapport avec le singe, ses amis, ses parents, et sa grand-mère, on découvre Alfredo Scali et on assiste à son envol. Cette quête d’identité est rondement menée, et superbement écrite. On s’aperçoit vite que ce roman renferme plus de profondeur qu’il n’y paraît au premier abord. Les personnages sont croqués avec bienveillance mais ne restent pas superficiels.



Un petit roman bien sympathique, loufoque, mais intelligent.



A consommer sans modération.

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Le peintre du dimanche

David Zaoui croque ici le portrait d’Alfredo Scali, un jeune aspirant peintre ayant pour ambition d’immortaliser sur ses toiles les rêves et l’inconscient des animaux, leurs désirs secrets. Un thème déjanté qui peine à trouver son public jusqu’au jour où le jeune homme recueille Schmidt, une petite femelle capucin, ex-animal thérapeutique de sa grand-mère, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Plus qu’un animal de compagnie, le petit singe se révèle être une formidable compagne de vie pour le jeune Alfredo qui végète dans sa triste banlieue. Schmidt, dotée d’une remarquable intelligence, console et comble ainsi la solitude du jeune homme, avec toute sa douceur, sa sensibilité et sa drôlerie. Lorsqu’elle se met elle même à prendre les pinceaux et à composer des toiles somptueuses, Alfredo entrevoit enfin l’espoir d’un avenir meilleur et, surtout, la fin de sa longue relation chaotique avec son conseiller pôle emploi!



Alerte coup de cœur pour ce roman qui mêle humour, originalité et tendresse! J’ai vraiment adoré dès les premières lignes, totalement séduite par le ton de l’auteur et surtout conquise de trouver enfin un roman à la fois drôle et intelligent! C’est bien simple on éclate de rire presque à chaque page, à la lecture des pitreries de Schmidt, qui affectionne notamment les déguisements et le feuilleton « Starsky et Hutch » (mais sans Hutch!), ou encore avec les énormités que sort la grand-mère d Alfredo.



Coup de cœur également pour cette galerie de personnages qui traverse le roman, à la fois loufoques et tendres, touchants de par leur fêlures. Ces êtres atypiques et cabossés, avec leur fantaisie et leur philosophie de vie, illuminent les pages de ce roman, lui apportant profondeur et luminosité. Tous traînent en effet leurs problèmes et leur mal-être dans un Paris qui n’ouvre que difficilement ses portes aux êtres en marges de la société. Qu’importe, ils se font leur place, à leur manière.



Que le lecteur qui hésiterait se rassure : c’est un peu déjanté mais sans jamais déraper dans la lourdeur. Cela flirte avec le grotesque, l’absurde et le burlesque mais avec une telle bienveillance que ça fonctionne. Les personnages, révélés sous des jours parfois peu flatteurs, ne sont jamais ridicules mais au contraire profondément humain.



En bref, un livre qui fait vraiment du bien, décontracté, malicieux et, surtout, qui ne se prend pas au sérieux : un vrai bol d’air frais!
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali est artiste peintre. Il habite dans un immeuble de banlieue, sur le même palier que ses parents juifs italiens. Au chômage, il rêve de vivre de son art et d’être reconnu mais ses toiles n’intéressent personne. Un jour, il récupère le malicieux petit singe capucin de sa grand-mère Daisy, atteinte d’Alzheimer. La vie d’Alfredo va en être bouleversée. Entre quête de reconnaissance artistique et en quête d’amour, Alfredo va tenter de mettre de la couleur dans sa vie, encouragé par sa famille et ses amis.



Les personnages de ce roman sont bien campés. Schmidt, le petit singe amateur de beignets à la pistache est bien sûr le plus original. Mais, on s’attache aussi à la grand-mère tout autant adepte de Derrick et de Bob Marley et de sa chanson « No woman no cry ».



Même si l’humour est moins présent dans la deuxième partie, le ton reste rafraichissant toute la durée de ce roman, ponctué des nombreux échanges courriels d’Alfredo avec son conseiller Pôle Emploi.



L’auteur a fait le choix du récit à la première personne pour exprimer ce qu’ Alfredo a sur le cœur ainsi que sa volonté farouche d’être reconnu pour ce qu’il est.



Ainsi derrière la légèreté de cette histoire se cache la recherche d’une certaine forme de bonheur et d’accomplissement personnel. D’ailleurs, le livre dans sa version grand format parue aux éditions Lattès avait pour titre, « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris », tiré d’une célèbre citation d'Oscar Wilde.

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Le peintre du dimanche

David est peintre, il fait également des petits boulots alimentaires car ses peintures ne plaisent pas.

Le jour où il récupère le capucin de sa grand-mère (qui a voulu la passer dans la four, oui le capucin est une fille, et sa grand-mère perd la tête !), sa vie change !

Qui l'aurait cru, mais Schmidt peint ! (Oui c'est son nom)Il lui faut tout de même des circonstances particulières, car elle peint quand elle est jalouse...

Et un jour, alors que David présente ses propre peintures dans une galerie, l'une d'elle fait mouche ! Oui mais en fait, la peinture est de Schmidt... et elle se vend 6000 € !

Aïe quel dilemme : avouer ou la faire encore peindre ?



📝 Voilà un livre que je conseille pour passer un beau moment de détente et de rigolade ! C'est léger, drôle, attendrissant et farfelu !

Il se lit très vite, si je n'étais pas tombée de fatigue je pense que je l'aurai avalé d'une traite.

Bref, un livre décalé plein d'humour.
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Le peintre du dimanche

Artiste peintre très inspiré par l’inconscient des animaux dépressifs ou kleptomanes (entre autres) recherche désespérément galeriste pour voir son talent exposé et si possible explosé, pour en finir avec son Conseiller Pôle Emploi robotisé voire un tantinet lobotomisé.

Singe capucin, sauvé in extrémis d’une plongée dans un bouillon de poulet, fan de beignets à la pistache et de Starsky et Hutch (sans Hutch sous peine de crise d’hystérie), se découvre soudain une passion pour la peinture, très inspiré, lui, par les ébats sexuels des humains qui l’entourent.

La clé du succès était toute trouvée… sauf qu’un singe, ça peut tomber amoureux et vous planter. Et à ça, l’artiste, il n’y avait pas pensé….

Roman à l’apparence humoristique et quelque peu déjanté, le peintre du dimanche est surtout un roman Feel Good sur l’accomplissement de soi. Idéal pour les amateurs du genre, et pas forcément moi. Restent les correspondances savoureuses entre le personnage et son conseiller Pôle Emploi, qui depuis va beaucoup mieux…

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