David Zaoui

Un récit atypique, écrit par David Zaoui avec les éditions Paul&Mike :)



Babinsky, Babinsky !



« Une ville a besoin qu’on la débarrasse de ses poubelles, de ses ordures et déchets. L’humanité aussi. Je tente d’être utile au monde à ma façon. J’ai une éthique. Je suis un tueur humaniste. »



Comment te détester ? Comment ne pas t’aimer ? Comment un tueur peut-il être aussi attachant ?



Tu as un don du ciel, tu vises et tires comme un dieu. Un professionnel du crime te repère, t’adopte et tu deviens, malgré toi, un tueur à gages.



Mais tu as du cœur !



OK…Tu veux bien être un tueur… Mais tu veux faire les choses bien… Tu veux y mettre du tien… Ton point d’honneur : rendre heureuses tes futures victimes avant de les tuer.



Tu es un tueur ! Mais un tueur qui ne veut pas être tueur ….



Tu « tombes » dans ce milieux par le hasard d’un don qui attire ! Un don précieux qui aurait pu te mener vers la gloire et te mettre dans la lumière. Au lieu de ça, tu vivras dans l’ombre et tu seras entraîné dans les bas fonds !



Pas les bas fonds comme on s’imagine ! Non ! Car ton métier t’a mis à l’abri du besoin… Tu ne travailles pas… Enfin pas comme moi… ! Pour cela, tu dois exécuter…. tes contrats…. mais tu décide de le faire à ta manière ! Belle, tout en douceur et plein d’humanité !



Jusqu’au jour où tu tombes sur un type impossible à rendre heureux, un emmerdeur… ! Un cas de conscience ! Un qui va te pousser à te poser des questions…



« — Pour aimer les autres, faut s’aimer soi-même…

— J’arrive à aimer les autres, bien que je ne m’aime pas

vraiment… mais… l’amour que je donne aux autres se

termine toujours mal… »



Comment un tueur devient attachant ? Lisez ce petit bijou qui vous fera sourire à plusieurs reprises et vous renverra même à vos propres travers !



Un style franc et direct, donne à cette lecture atypique un rythme chantant et poétique ! Un tueur philosophe à ses heures… Qui aime les livres, la musique classique…



De l’humour à foison. Un humour noir, cynique que j’ai particulièrement apprécié.

J’ai gagné Je suis un tueur humaniste en participant à un concours organisé sur Facebook. Sans ce gain, je serais sans doute passée à côté de cette lecture très originale et de cet attachant personnage qu’est Babinski. Oui oui, un tueur attachant ! Etrange… Tueur et humaniste. Intéressant. En effet, malgré sa profession, Babinski est un homme profondément bon. La sensibilité du protagoniste transparait tout au long de l’œuvre. Sa singularité n’est pas en reste non plus !



J’ai avalé le bouquin en deux jours tant je me suis laissée emporter par ce tueur humaniste, inconditionnel de Brahms et grand lecteur de philosophie qui met un point d’honneur à vouloir rendre ses victimes heureuses avant de leur ôter la vie. Plus que les rendre heureuses, il veut faire du dernier jour de leur vie le plus beau jour de leur existence. Aussitôt la tâche accomplie, celles-ci n’ont pas le temps d’exprimer leur joie qu’elles se retrouvent déjà dans l’au-delà.



Une panoplie de personnages plus loufoques les uns que les autres accompagnent le personnage principal. Cyrus le gros, bien sûr, l’homme qui a « éduqué » Babinski et a fait de lui la personne qu’il est aujourd’hui mais aussi des personnages secondaires tels que le coiffeur, le pizzaïolo, le voisin, le psy : Le docteur Shprinzel et bien d’autres encore que je vous laisse le soin de découvrir. Dans cette histoire, personne ne se comporte « normalement ». La seule personne à adopter un comportement « classique » ne subsiste pas longtemps dans cet environnement ou la normalité n’a pas sa place. Et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur. Le vocabulaire employé et les dialogues sont à l’image de ces personnages : originaux. Des mots percutants, un style aiguisé et drôle à la fois…



Je peux affirmer que je n’ai jamais lu un roman qui ressemble à celui-ci tant il sort des sentiers battus. Un roman aux multiples facettes qui mêle suspense, humour, amour, amitié, éthique…



Un cocktail savoureux.

Je suis heureuse de pouvoir vous parler d'un roman qui sort des sentiers battus, qui prend totalement au dépourvu et qui est très addictif. L'auteur nous propose de plonger dans un roman policier décapant, à l'humour bienvenu et qui nous emporte dans la vie d'un tueur à gages pas comme les autres, un tueur qui a des principes, qui les respecte et qui nous plonge dans une histoire touchante.



La force de l'auteur c'est de nous faire adorer son personnage et de nous le rendre attachant, malgré son travail pas comme les autres. J'ai beaucoup aimé les échanges avec Cyrus qui sont drôles et rendent ce duo passionnant à suivre, tout comme les séances avec le psy qui sont délectables! Autant vous dire que Babinsky est tombé sur quelqu'un d'aussi peu conventionnel que lui. J'aurais même aimé assister à davantage de séances dans l'ouvrage, car elles étaient à mon goût un plus indéniable au récit.



Enfin ses tentatives pour rendre heureux les gens nous font réfléchir, nous donnent le sourire et nous remettent nous-mêmes en question. J'ai trouvé très intéressant cette évolution dans le roman qui fera que le héros devra lui aussi réfléchir sur sa propre vie et ses ambitions suite à une rencontre inattendue. Ce genre de rencontre peut arriver à chacun d'entre nous et je trouve important de ne pas passer à côté, de savoir les reconnaître et de se lancer, quitte à plonger dans l'inconnu, pour évoluer et continuer notre chemin dans cette vie qui nous réserve bien des surprises.



En bref, c'est un roman inattendu que je vous conseille fortement de découvrir. La plume de l'auteur est géniale, le héros tellement attachant et l'histoire super originale, de quoi vous permettre de passer un excellent moment de lecture.

Un destin hors du commun.



Ernest Babinsky a grandi dans un orphelinat.

Il s'y ai découvert un don de tireur exceptionnel , que ce soit avec des fléchettes ou avec d'autres projectiles il n'a jamais raté une cible.

Don qui ne passe pas vraiment inaperçu auprès des autres et qui va changer son destin.

Cyrus, un homme ayant un business particulier, va le prendre sous son aile et c'est ainsi que va naître Babinsky, tueur à gages qui se plaît à rendre ses victimes heureuses avant de les tuer.



Ce livre m'avait d'abord attiré à cause de son titre.

Un tueur humaniste c'est un concept étonnant qui m'intrigue au plus haut point .

Et à la lecture de ce livre j'ai compris la signification de ce titre.



Babinsky est un être à part au destin étonnant et exceptionnel.

Bien qu'il soit un tueur à gages redoutable je suis tout de suite tombée sous son charme.



Certes c'est un tueur et donc un homme que l'on devrait détester mais à travers ce livre l'on découvre qui il est réellement. Et ce que l'on découvre sur lui nous le rend forcément attachant.

Loin d'être le cliché du tueur à gages qui ne pense qu'à la violence et au fric qu'il peut se faire,lui au contraire est épris de justice et ce qu'il cherche vraiment c'est de rendre heureux ceux à qui il va ôter la vie.

Une façon pour lui de se rapprocher d'un bonheur qui lui est inconnu.



Tout aurait pu continuer longtemps comme cela mais une rencontre vient tout remettre en cause.

Et pousse Babinsky à se poser encore plus de question.



J'ai beaucoup aimé suivre les questionnements de Babinsky.

C'est un homme très profond qui mérite que l'on prenne le temps de le découvrir.

Son parcours est assez atypique mais c'est ce qui le rend si intéressant.



Babinsky à ce besoin visceral de rendre les gens heureux et c'est ce qui dirige son parcours de vie .

En découvrant son histoire on comprend mieux d'où vient ce besoin .



À travers Babinsky ce sont deux mondes qui s'opposent et se rejoignent.

Un concept intéressant et oh combien intrigant.

D'ailleurs j'aurais aimé en apprendre encore plus sur certaines de ces missions qui ont influencés sa vie.



Je préfère ne pas trop en dire sur ce livre si ce n'est que j'avais le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture, ce qui peut de prime abord paraître étonnant au vu du sujet du roman mais qui au final est somme toute logique au vu de la façon de penser de notre héros.



Vie et questionnements d'un tueur humaniste qui ne vous laisseras sans doute pas indifférent.

Attention !!!

J’ai “découvert” UN (nouvel) AUTEUR.

Grâce à toi David, j’ai ris et j’ai été très ému…



Quand j’étais plus jeune (12/15 ans), j’avais un ami qui prenait un réel plaisir à renseigner les gens dans la rue, les touristes dans les transports… Il allait même au devant d’eux lorsqu’il les sentait perdus ou en difficultés, et systématiquement il les envoyait carrément à l’opposé de l’endroit désiré. Une fois sa bonne action faite il me regardait en haussant les épaules !!!

Je n’ai jamais compris pourquoi il faisait ça… Peut-être juste pour voir le regard radieux de ces inconnus de savoir enfin vers où aller ?

J’ai trouvé au début de ce roman “un peu” de cet esprit léger.

La vie, de quelqu’un qui ne se pose pas trop de questions, et qui avance un peu comme ça, au hasard des choses, au hasard de ses possibilités…



Puis petit à petit, je vois certains mots, qui se transforment en phrases différentes, qui mènent vers des idées assez innovantes/intéressantes, qui s’immiscent entre les lignes et je me suis rendu compte que j’étais loin de me douter de ce que je tenais entre mes mains.

Plus qu’un tueur humaniste, c’est bien avec “un tueur philosophe” que je me suis retrouvé.

Finesse d’analyse, sensibilité du texte ont même mis un doute sur mon mode de fonctionnement, ma propre vie…

Aucune prétention du tout, pas de morale, pas de jugement, juste des idées, des dialogues très vivant, très frais et aussi beaucoup d’humour…

Et par bonheur, j’ai quelques symphonies et sonates de Brahms sur mon iPod alors, que demander de plus…



Un premier roman au “top” qui laisse déjà entrevoir les possibilités d’un David Zaoui qui risque de surprendre plus d’un lecteur !

Ce premier roman de David Zaoui interpelle.

Babinski est un tueur insomniaque qui rend heureuses ses victimes avant de les dégommer. Soit. le pitch est particulier et annonce une comédie à l'humour noir.

Ce sera néanmoins bien plus que cela.

Babinski est un enfant de la DASS, généreux et empathique, qui devient tueur à gages suite à une rencontre. Méticuleusement, il exécute ses contrats et aggrave, malgré lui, son sentiment de culpabilité et son mal-être.

Quel sens donner à sa vie ? Lui ne sait faire le bonheur des autres qu'au détriment du sien.

Ses relations avec un psy excentrique tout d'abord, puis avec l'une de ses futures victimes, vont progressivement lui apporter la reconnaissance et l'amour/amitié auxquels il aspire, grippant l'engrenage dans lequel il s'enlisait.



"Pour aimer les autres, faut s'aimer soi-même..."



Ce roman est le parcours initiatique de Babinski pour atteindre le bonheur. Avec talent, David Zaouri nous incite à le suivre.

je suis déçue déçue déçue. j'ai lu ce livre . et là je vois que c'est le 1ere romain de David Zaoui. j'espérais qu'il y en ait d'autres aussi bons , moi ! que nenni ! va donc falloir se remmetre au travail monsieur Zaoui ! parceque j'ai beaucoup aimé ! enfin on sait comment vivent les tueurs (humanistes… les autres ce doit être différent … ) , et comment éventuellement ils peuvent se reclasser professionnellement , tout en humour et vraiment simplement en toute humanité . j'ai adoré !

Le pitch du livre? Un tueur qui veut rendre heureuses ses victimes avant de les tuer. Rien que le concept du livre m’a séduite tant il est bourré de références. Cela m’a tout de suite fait penser bien évidemment à Amélie Nothomb et ses romans qui mettent souvent en scène les duos mort/amour mais surtout à Un employé modèle (il faudrait d’ailleurs que je songe à publier sa critique qui traîne dans les brouillons depuis un bon moment) qui met en scène un thriller du point de vue du tueur en série (Joe Middleton).



Mais assez parlé des influences revenons-en au roman de David Zaoui! C’est assez compliqué pour moi de faire cette chronique car je n’ai pas vraiment été emballée par ce livre à la fois sur le fond et sur la forme. On nous raconte ici l’histoire d’un orphelin, Babinsky, qui est doué d’un certain talent pour le tir. Il se fait adopter par Cyrus, qui, ayant repéré les dons de son protégé se met en tête de les cultiver et peu à peu le forme à tuer.



Suite de la critique sur le blog
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Je suis un tueur humaniste de David Zaoui, que dire ?

Une très belle découverte, un roman humaniste et drôle et plein de belles émotions ! Nous suivons ici l'histoire de Babinsky, un tueur à gage qui a des principes, un tout du moins, rendre ses victimes heureuses ! Un tueur humaniste. Un beau programme et une très belle histoire, remplie de personnages attachants et hauts en couleurs !


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Babinsky est un orphelin qui développe rapidement deux dons : il sait écouter les autres et il sait viser parfaitement (que le sujet soit statique ou non). Ce dernier don va intéresser, Cyrus le gros, un professionnel du crime qui va le sortir de l'orphelinat pour qu'il devienne tueur à gage.

Si au début Babinsky ne veut pas tueur des êtres humains, il va finalement accepter sous la condition que ses victimes vivent le plus beau jour de leur vie avant qu'il ne les tue. De plus, il va se faire suivre par un psy hors norme avec qui il va pouvoir parler notamment de philosophie.

Un roman qui fait sourire tout en redonnant confiance en l'humanité.

Chronique de Diana



Comment vous expliquer ma lecture sans trop vous en dire et en même temps qui résume parfaitement de quoi il s'agit ?



Ici, il est question du parcours initiatique de Babinski ou plus précisément l'itinéraire d'un tueur à gages. Qui plus est, a des principes.







Le personnage principale est le type même de l'anti-héros. Plutôt invisible, le hasard de la vie (qui par moment a quand même un sens de l'humour douteux je trouve) fait qu'on le recrute dans un orphelinat car il est doté d'un don peu commun. Celui de mettre dans le mille dès qu'il vise une cible.











Commence alors son apprentissage sans même qu'il le sache et lorsque son premier contrat lui est proposé, il se fixe une règle. Celle qu'il trouve essentiel pour passer à l'acte. Que sa victime passe le plus beau jour de sa vie.







Entre introspection philosophique et séance de psychanalyse on apprend à connaitre Babinski qui se pose questionnement sur questionnement mais qui reste un altruiste à sa manière. Insomniaque depuis son premier client, il aspire à donner un sens à sa vie.



Je ne sais pas si vous connaissez la pyramide de Maslow mais pour moi notre héros a certes les 2 premiers plans qui sont les besoins physiologiques et de sécurité. Par contre il ne sait comment appartenir à notre société pleinement et par là j'entends sortir de l'univers dans lequel il évolue pour frayer avec le commun des mortels que nous sommes. Tout comme il cherche l'estime de soi hors du moment où il rend ses victimes heureuses. Et pour finir il cherche à exister hors de son don premier.







Ce roman est à la fois en décalage et une parfaite chronique au vitriol. On s'attache au héros de David Zaoui et on aimerait qu'il trouve ce qui lui manque pour être heureux en permanence.







Le récit est à la fois léger et cynique. Bourré de références littéraires et profondément humain.







Une belle découverte tant par la plume de l'auteur que par la conception de ce roman.
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On peut dire que ce titre ne laisse pas indifférent !

Et bien sûr je n'ai pas dérogé à la règle. Que pouvait bien cacher un titre pareil ?! Comment un tueur à gage peut-il être humaniste ?

Eh bien l'auteur parvient à rendre Babinsky vraiment sympathique dès le début, pour finir par le rendre, à mes yeux, un mec plutôt exceptionnel...Tueur à gage et alors, doit-on s'arrêter à cela ? Il y a parfois des parcours de vie qui ne laissent pas de choix ou qui apparaissent comme de fausses évidences. Babinsky est de ceux-là, mais il saura déjouer les tours du destin pour parvenir à se trouver enfin.

Un titre intriguant, un résumé curieux et une histoire humaniste à la clé !





Avant de lire ma chronique, je vous conseille d'écouter : Rag'n'Bone Man





Ayé, vous êtes paré pour lire les prochaines lignes !





Orphelin depuis l'âge de six mois, Ernest Babinsky possède un don hors du commun pour le tir ! Que ce soit aux billes, avec des cailloux, à l'arbalète, un vrai pro, il ne rate jamais sa cible ! Sa rencontre avec le petit Roberto alias Cyrus le gros sera salutaire pour lui car il prendra le jeune homme sous son aile et le formera aux armes à feu : Magnum, Beretta, Colt, Smith & Wesson, fusils à canon lisse... Les armes à feu n'auront plus de secret pour cet orphelin. Une fois formé et prêt à tirer, le petit Roberto va demander à Babinski de devenir tueur à gages...





Sauf que Babinski ce n'est pas vraiment son truc de tuer des gens même des vilains pas beaux ! Du coup, il refuse que ses victimes meurent avant d'avoir vécu le plus beau jour de leur vie... Après avoir abattu sa première victime, il le vit mal, il va consulter un psy pour aller mieux... Ou pas ! De contrat en contrat, il n'arrive pas à trouver son bonheur dans tout ça... Va-t-il finir par trouver ce qu'il recherche ?





Ce polar déjanté n'est pas comme les autres ! Ici, vous trouverez des moments loufoques, drôles, curieux mais bon ! Il est même très bon.





L'histoire est originale, la trame est bien menée. L'auteur sait où il va et il le fait avec beaucoup d'en train, sa plume fluide nous embarque dans son monde où le tueur humaniste essaie d'accomplir son œuvre.





En conclusion, pour un premier roman, David Zaoui s'en sort pas trop mal ! C'est une belle découverte que je vous conseille de lire ! L'auteur saura vous mener dans son histoire où le sujet est particulier mais en nous ayant fait un personnage vraiment charmant.
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Un tueur à gage qui est humaniste, qui prend soin de ses victimes avant de leur laisser insuffler leur dernier souffle, c'est incroyable quand on y pense.

Babinsky, un jeune orphelin que la vie n'a pas gâtée mais qui va finalement être heureux à sa façon. Il a été "adopté" par Roberto alias Cyrus le gros et sa femme Liliane une adepte des rubis.

Il va être entraîné à tuer, mais son humanitude va prendre le dessus sur ses meurtres sous contrat. Il rend ses victimes heureuses avant de les tuer, c'est assez déroutant quand on y pense, un homme qui est payé pour tuer, ne peut pas ressentir de la culpabilité, pourtant Babinsky lui, il la ressent au plus profond de son être.

Un événement, une musique, un fauteuil, trois hommes, un voyage vont pourtant remettre en question son implication dans ce cercle du banditisme, Babinsky va faire les rencontres qui vont lui ouvrir les yeux et le guider vers un avenir plus en adéquation avec son esprit philosophique.

Babinsky se dit purificateur d'air, éboueur de l'humanité et un philosophe.

J'ai adoré cette histoire qui est assez déroutante, un tueur à gage n'a pas d'âme, pas de sentiments, pas de ressentis, pas de lueur d'humanité pour faire ce qu'il fait, ôter des vies à la pelle. Un thriller rimant avec Vie.

J'ai eu aussi un certaine émotion au moment du passage qui fait référence à mon activité professionnelle, j'ai un fait un peu ce que Babinsky a fait, rendre les gens heureux avant de mourir, leur redonner une dignité, une envie de passer de l'autre côté avec plus de sérénité.

Je vous recommande ce livre que j'ai découvert et qui m'a énormément plus. merci à l'auteur David Zaoui.

Bonne lecture

Vous avez envie de vous fendre la poire? Alors je vous conseil ce roman, le 1er roman de David Zaoui. Nous suivons Babinski, un petit gars orphelin qui va être repéré par Cyrus le Gros grâce à son don pour le tire. Il va finir par lui proposer de devenir tueur à gage. Mais Babinski a un grand coeur et ce qu'il souhaite par dessus tout c'est rendre les gens heureux, il va donc faire passer le plus beau jour de leur vie à des ordures avant de les liquider.



Pour moi le gros gros point positif de ce livre est l'écriture hilarante de l'auteur, qui rend ce roman vraiment agréable. j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce gentil tueur et ses amis complètement loufoques. L'histoire en elle-même est très originale, les personnages sont bien travaillés et tous attachants. J'ai aimé le côté spirituel et intellectuel de ce tueur qui adore lire (et génial toutes ces références littéraires et musicales d'ailleurs!) et se poser des questions sur ce qu'est le bonheur.



Bref, cette lecture est un régal.



Le petit bémol pour moi est la fin un peu trop prévisible, et j'aurais aimé aller un peu plus en profondeur dans cette histoire. Mais je suis convaincue que cet auteur est capable de me faire avoir un énorme coup de coeur avec ses futurs romans que j'attends avec impatience!

Pour voir ma chronique vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=WoEHJLXBNcs



Je le recommande fortement!!
Lien : https://www.youtube.com/watc..

Babinsky est sorti de l'orphelinat par un mec sans scrupule, Cyrus le gros. Il ne le fait pas par bonté mais pour exploiter les talents du jeune homme : il tire comme personne.



Babinsky devient donc un excellent tueur à gages.



Tout est réuni pour avoir ces personnages en horreur mais c'est tout le contraire !

David Zaoui a réussi à ce que j'ai de l'empathie et même de la sympathie pour un tueur.



En même temps, il est unique ce Babinsky : il veut rendre les gens heureux et il ne tue "un contrat" uniquement quand celui-ci a vécu le plus beau jour de sa vie. Et Babinsky ne lésine pas sur les moyens.



En plus il aime la musique, il lit beaucoup, il s'intéresse à la philosophie et au Monde.



C'est un livre très frais, bourré de sensibilité et d'esprit. Les dialogues sont agréables à lire et quelques fois (souvent même) percutants.



J'ai suivi avec plaisir le déroulement de ses contrats, ses rencontres avec son psy, ses questionnements...

A lire :-)

David Zaoui « Je suis un tueur humaniste »

Paul & Mike Editions.

Babinsky a un destin peu commun. Abandonné à 6 mois il passe son enfance dans un orphelinat. Il aime consoler les plus tristes et les protéger. Très tôt, il se découvre un don pour viser juste les cibles et ne jamais les rater. Plus tard à l’adolescence, un professeur de sports remarque son agilité, et lui présente son cousin surnommé « le Cyrus le gros ». Ce dernier le sort de l’orphelinat et décide avec son épouse de s’en occuper. Babinsky découvre une pseudo vie de famille, ils sont gentils, la table est bonne. Cyrus le gros veut se servir du don du jeune homme, aussi après l’avoir entrainé au tir, il lui propose de devenir tueur à gages, proposition que celui-ci refuse catégoriquement, car il ne veut pas tuer sans buts. Après maintes discussions, ils parviennent à un accord. Babinsky tuera certes, mais lorsque ses victimes seront les plus heureuses. Très vite le premier contrat tombe, et il est rempli. Et très rapidement aussi Babinsky perd le sommeil… Il décide de consulter un psy le docteur Shpinzel à qui il va s’ouvrir et partager des entretiens à cœurs ouverts….

Un titre de livre qui interpelle et qui donne envie de l’ouvrir et de découvrir l’univers de ce romancier dont l’histoire sort littéralement des sentiers battus. On rentre très vite dans l’histoire, et on ne peut s’arrêter de lire ce roman. On aime le personnage et on s’attache à lui rapidement, ses atouts, ses failles, ses fêlures. Un livre qui ne manque pas d’humour, et, vous fera découvrir un livres noir, mais peut être pas si noir que cela.

Je vous conseille véritablement ce livre, avec qui vous passerez de jolis moments de lectures. Un seul petit bémol pour ma part, j’en aurais voulu encore bien plus de pages… à consommer et à lire sans aucune modération. Premier roman d’un écrivain, dont je suis sur, allons beaucoup entendre parler dans les prochains mois. N’hésitez pas FONCEZ !!
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Je suis un tueur humaniste est un roman quelques peu inclassable. Il n'est pas réellement un thriller, ni un polar, ni un roman noir, ni classique, ni humoristique.... Il est un peu le mélange de tout...



J'ai eu, une lecture très agréable... Un tueur Humaniste, un tueur avec une âme et des sentiments, oui oui, c'est bien ceci dont il est question. Babinski n'a pas eu une enfance heureuse et il veut donc rendre les autres heureux, surtout s'il doit leur enlevé la vie. Pour lui tout le monde a le droit au bonheur dans sa vie et ce n'est qu'à cette condition qu'il s'accorde le droit de les tuer par la suite. Il a un certains nombre de jours pour réaliser cela, selon les contrats qu'on lui donne. Parfois de manière un peu étrange, car Babinski n'aime pas mentir non plus.

Babinski on s'attache beaucoup à lui. Il a un entourage quelque peu déjanté, j'ai beaucoup rigolé durant ma lecture avec eux et leur côté bizarre.



Ce roman je l'ai dévoré en quelques heures. Une plume fluide, de l'humour et surtout une très belle histoire. Si vous souhaitez passer un moment agréable et tout en légèreté, je vous conseille ce petit roman.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..

En découvrant ce roman j’ai tout d’abord été attirée par le titre, en effet, comment peut-on être à la fois tueur et humaniste ?

Intriguée, je me suis donc laissée tenter par ce livre. On y fait la connaissance de Babinsky, orphelin, qui cherche par-dessus tout à rendre les gens heureux.



Il est également pourvu d’un don très particulier, il sait parfaitement viser et tirer : billes, fléchettes, tir à l’arc, armes à feu… peu importe l’outil utilisé, il visera toujours juste.

Ce don va lui valoir d’être repéré par un professionnel d’un genre spécial, devenant ainsi, un peu par hasard, tueur à gages. Cependant Babinsky a une éthique : avant de tuer sa victime, il cherche à tout prix à la rendre heureuse, qu’elle meurt en pouvant dire « c’est le plus beau jour de ma vie ».



On suit donc la vie de ce personnage, et finalement, malgré son métier, on s’y attache très vite. D’autres personnages viennent agrémenter ce roman, Cyrus le gros (allusion à Cyrus le grand ?), l’homme ayant repéré Babinsky à l’orphelinat, dont les échanges par mail sont tout simplement tordants. Le psychanalyste, Simon Shprinzel, rencontré au hasard de l’annuaire à la suite de l’exécution du premier contrat, où Babinsky éprouvera du remords, et qui devient par la suite un protagoniste majeur, adoptant un ton dépassant la relation médecin-patient.



Mais également tous les personnages à côté, qui constituent une belle mosaïque : Fang, le propriétaire du bistro où va parfois boire Babinsky (et toujours du cognac !), Fabio, le pizzaiolo, et même l’énigmatique Pavel « yougo psychopathe, sans âme et dénué de toute émotion, était le spécialiste attitré des poisons en tout genre dans la profession. »

Babinsky est un personnage attachant et cette volonté de vouloir rendre heureux les gens avant qu'il ne les tue est surprenante et rend le personnage encore plus intéressant ! De plus sa passion pour la philosophie surprend et amuse, j’ai bien aimé ce côté intellectuel « apporte quelque chose au monde, avant d’attendre de lui qu’il te donne tout ce que tu en voudrais » (p 68). Et finalement on se pose cette question essentielle « qu’est-ce que le bonheur au fond ? ».



L’écriture est franche, décalée. L’humour est présent tout au long du roman. L’auteur va directement au cœur du sujet, sans se perdre dans des explications en vrac, rendant la lecture agréable, fluide et directe.

On est très vite plongé au cœur du quotidien de cet étrange personnage, et on ressent l’envie de mieux le connaitre, de devenir son ami.



Ce roman est sans conteste une belle découverte, j’en ai adoré sa lecture. Et pour un premier roman, je salue la virtuosité de l’auteur d’avoir su mener à bien cette histoire au sujet si particulier, en réussissant à rendre un tueur à gages aussi sympathique !

Je suis un tueur Humaniste. David Zaoui. Editions Paul & Mike.



« Je suis un tueur humaniste» est le premier roman de David Zaoui.

Et je vous avoue que quand je l’ai découvert, j’ai eu un doute, vite relevé d’une grande curiosité : Et oui, nous sommes bien d’accord, pour avoir lu de nombreux livres et visionné nombre de films sur le sujet et sauf erreur de compréhension, les mots « tueur » et « humaniste » ne vont pas ensemble (on est bien d'accord). Ou alors, il y a quelque chose qu’on ne m’a pas dit.



Alors, en bonne Muse qui se respecte, j’ai lu le livre de David Zaoui. Et je n’ai pas été déçue.



L’histoire ? C’est celle de Babinsky. Il n’a pas d’autre état civil. Il est doué, très doué. Mais doué en quoi ? En tir, c’est le meilleur, et c’est d’ailleurs comme cela qu’il va se faire repérer, remarquer et … engager.



Il s’appelle Babinsky. Retenez bien ce nom, c’est celui du héros. C'est un tueur. Tueur, oui, mais humaniste.



(la suite sur mon blog, il faut cliquer sur le lien).
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