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Citations de Deb Spera (84)


Il s'était habitué à mes visions depuis le temps. Ce qu'on était heureux! J étais encore trop jeune pour savoir que la vie ne vous donne rien sans rien. Tout, même les grands bonheurs, tout a son revers. Y a qu'à retourner une feuille d'arbre pour voir que l'envers est ien différent de l'endroit.
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- Shaker Rag est un enclos fermé Vous croyez que vous avez inventé la souffrance ? Les temps sont durs partout. Y suffit de traverser la rue pour voir que l'on est pas les seuls à avoir mal. Le chagrin ne fait pas de différence de couleur. Vous devriez toutes le savoir depuis le temps.
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Mon œil me fait mal. La douleur palpite en rythme avec mon cœur, elle s’étend dans ma tête et gagne mes épaules comme un feu de forêt. J’ai peur qu’Alvin m’ait cassé quelque chose et j’y vois plus de cet œil-là. Après toutes ces années, je connais assez bien Al pour savoir quand il va cogner, mais cette fois-ci il était de dos, alors j’ai pas vu son poing quand il s’est retourné pour m’envoyer valdinguer en arrière. Il est resté là, à tituber au-dessus de moi, et après ça il a brûlé ma lettre, il a vomi partout par terre et il s’est écroulé sur le lit. 
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Ta présence,ton odeur ont disparus du jardin,de la cuisine,de notre lit. A ta place,il y a un silence qui fait un boucan de tous les diables. C'est bizarre,pas vrai ?
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Il perd trop de temps à craindre le monde qui l'entoure.
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J'lui ai obéi mais mon Dieu, mon Dieu, ça m'a rongée. Maintenant, je me demande si les problèmes finissent pas toujours par nous retrouver quand quand on dit pas la vérité. Je ma demande s'y faut appeler les choses que l'on voit par leur nom pour chasser le mal.
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Le simple fait d'être jeune est un atout et nous ne l'apprécions à sa juste valeur que lorsque la jeunesse s'est enfuie.
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Ne te laisse pas duper par les apparences. Un lieu calme peut être aussi le berceau du chaos.
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Les débuts tardifs ne sont pas moins édifiant que les départs précoces. En fait, je dirais même qu'ils le sont davantage. L expérience de la vie ne se juge qu'aux obstacles qu'on doit surmonter pour l'acquérir.
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Des fois, les années passent tellement vite qu'on dirait les pages d'un livre qui défilent, mais une seule journée peut paraître aussi longue qu'une vie entière avant que le soleil se couche enfin.
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Mrs Coles sort, me regarde du haut des marches et demande :
— Gertrude Caison ?
— Oui. C’est Pardee maintenant, mais c’était Caison quand j’étais pas mariée.
— Vous êtes la fille de Lillian Caison ?
— Oui, m’dame.
— C’était une femme de bien.
— Oui, m’dame, c’est vrai.
— Qu’est-il arrivé à votre visage, Gertrude ?
— J’suis tombée, m’dame.
Elle me toise d’un regard dur et dit :
— Qu’est-ce qui vous amène ?
— Je viens pour le travail à l’atelier de couture et pour la maison de Mrs Walker.
— Vous savez coudre ?
— Ça oui, patronne. J’suis bonne en couture. C’est ma mère qui m’a appris.
— Votre mère aurait pu coudre n’importe quoi.
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Mes deux filles cadettes ont six et dix ans. Il faut qu’elles retournent à Branchville sinon elles vont mourir. Mary, la plus p’tite, est malade. Deux jours qu’elle a rien mangé, j’ai peur de ce que la journée va nous apporter. Je leur donne un peu de tabac à priser pour tromper la faim et je les lave comme je peux avec l’eau de la pompe, dehors. Mais elles ont que la peau sur les os.
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Moi, j’avais tout juste son âge quand ma mère a perdu la tête et s’est mise à délirer toute la sainte journée. Une fois de temps en temps, ses crises la laissaient tranquille et elle se rappelait qu’elle était ma mère.
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Hier après-midi, il a fermé la scierie à une heure, mais il est rentré chez nous que tard dans la soirée. Ensuite, il est tombé sur la lettre de mon frère Berns qui me parlait d’un travail à Branchville. Al déteste Berns parce qu’il veille au grain alors que lui en est incapable. Il m’a flanqué une raclée et interdit de bouger d’ici. Il m’en veut encore pour la dernière fois où j’ai demandé de l’aide à mon frère.
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Tuer un homme, c’est plus facile que tuer un alligator, mais c’est le même genre de traque. Faut guetter le moment de faiblesse, et lui tirer derrière la tête. L’alligator que j’ai dans le viseur, il m’a à l’œil, lui aussi. Il a flairé l’odeur du sang – la fin de mes règles –, il est à moitié sorti de l’eau et il reste campé sur le bout de terre qui nous sert à traverser le marais pour rejoindre la grand-route. Je suis adossée à un vieux cyprès. On fait la paire, lui et moi.
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Tout, même les grands bonheurs, tout a son revers. Y à qu'à retourner une feuille d'arbre pour voir que l'envers est bien différent de l'endroit.
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L'absence à venir peut elle vous peser aussi cruellement que le passé qui s'est enfui ?
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Mais le plus étonnant, à mes yeux, c'est ce qui vient après toute grande découverte. L'émerveillement laisse progressivement place au possible, à un 'après tout, pourquoi pas ?' qui finit toujours par s'imposer en ce bas monde. L'incroyable devient alors une évidence. Au bout d'un mois à peine, on a l'impression que ces 'clochettes' ont toujours fait partie de notre vie.
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Un jour, assise devant la table de sa cuisine, je lui ai demandé :
-Pourquoi tu l'as appelé Sugar, ce coq ? -Je croyais que si je lui donnais ce nom-là, il serait doux comme le miel.
-Doux Jésus, je lui ai dit, tu peux pas plus changer la nature d' un animal que celle d'un homme!
-Tant qu' on n'a pas essayé , on ne peut pas l'affirmer.
-Ça a marché?
- Pas encore.
- C'est bien ce que je pensais.
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Rien n'y personne ne peu rien y changer. La vie qui l'attend est aussi sombre qu'un ciel d'orage, mais elle est trop bête et têtue pour comprendre qu'elle a tiré la mauvaise carte et que les jeux sont faits.
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