Delphine Jacquot

Bel album qui s'adresse aux grands.

Eux seuls comprendront (peut être) le secret de cette grand-mère qui coud, brode, chante mais parle peu.



De beaux dessins qui emmènent loin.

J'ai bien aimé cet album, qui fait partie de la 2014-2015 des Incorruptibles.

Le dragon des mers règne sur la mer et le lion sur la terre. Sauf qu'un beau jour l'un des deux s'aventure sur le territoire de l'autre : grand malheur pour le lion qui se voit provoqué en duel par le féroce dragon. Comment livrer bataille ? Il est sûr de perdre.

Mais ses amis de la forêt se concertent et décident de lui venir en aide d'une manière ingénieuse.

Ce que j'ai adoré ce sont les illustrations par dessus tout ! Toutes les couleurs et les formes qui se mélangent subliment tous les animaux. Les petites bulles de textes insérées dans le dessin sont un bon moyen d'allier image et texte.

L'histoire en elle-même contient une belle morale : la solidarité prévaut ici malgré les différences (tous les animaux sur la terre se rejoignent pour battre le dragon: oiseaux, éléphants, tigres, etc).

L'abus de pouvoir de la part du dragon est bien dénoncée : au départ il voulait lui aussi aller sur le territoire du Lion mais comme il l'a surpris en premier il se sert de cette excuse pour déclencher une bataille et gagner du territoire. Pas très sympa ce dragon !



Un très beau conte !

Une belle histoire sous forme de conte avec un superbe rapport texte-image

La touchante histoire d’amitié entre un herbivore qui respire la sagesse et la stabilité et un enfant un peu solitaire et très rêveur.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..

Lien : http://minifourmi.blogspot.f..

Très joli conte Birman sur la solidarité face à l'oppression. L'affreux dragon-serpent fait régner la terreur sur le monde des habitants des océans et provoque en duel le Lion roi des animaux terrestres qu'il traite avec bonté. L'issue de ce combat est prévisible... mais c'est sans compter sur la ruse du Lièvre Doré aidé par tous les sujets du bon roi...

Un conte traditionnel réhaussé par de superbes illustrations dans un très grand format.

A découvrir

Titus ouvre une armoire : des lettres s'envolent. Ce sont celles que lui écrivait son meilleur ami, le pianiste de génie, Frédéric Chopin.



Jacques Bonnaffé nous raconte alors cette correspondance, et l'on découvre grâce au texte poétique et fantaisiste de Carl Norac un récit de la jeunesse de l'artiste passionné, en quête d'amour et de la note bleue.

J'ai particulièrement apprécié pouvoir également écouter la musique de Chopin, jouée ici par Shani Diluka et admirer les très créatives illustrations de Delphine Jacquot qui répondent parfaitement à l'univers sonore du CD.



Un très bel album-CD pour faire découvrir un grand artiste aux enfants (et même aux adolescents) tout en ouvrant les portes de l'imagination.

C'est l'histoire noire.

L'histoire du vent.

Du vent, de la tempête et des ouragans.

Du vent qui balaie les plaines, qui fait trembler les arbres des forêts, couler les navires au fond des océans.

C'est l'histoire du Cavalier bleu, que l'on ne voit jamais mais qu'on entend passer.

Les volets claquent, les tuiles s'arrachent des toits.

C'est lui.

Criquecric, criquecric, criquecrac fait l'oie qui vole dans le ciel.

Quand elle sera passée, l'histoire sera terminée."

Loin de moi l'idée de développer un goût particulier pour les catastrophes naturelles mais tout de même, avec tout le respect que de je témoigne aux volets, ça claque.

Quelle introduction magistrale!



Une belle verve qui donne envie d'y enter dans cette légende, avec excitation, la légende du Cavalier Bleu, la légende du vent.



Ce chevalier courant d'air n'a pas l'air d'être une figure très héroïque. Bien au contraire. C'est une âme brisée qui va et vient sur les chemins, chantant sa plainte.

Le célèbre Loup des Contes ne l'est pas non plus et il a soufflé et bien soufflé, vous pouvez me croire.

Et il est aimé, celui-là.



Il était une fois...Un vieux couple de souverains ne pouvant avoir d'enfant. Il en trouve justement un par l'opération du saint désir.

La providence semble avoir répondu et là par terre, ils ramassèrent un bébé comme on ramasse un effet personnel qui vient de tomber.

Et bien oui, cela tombe bien, c'est la providence, nous vous l'avons dit.



L'un et l'autre ne semble pourtant pas d'accord sur ce qui doit faire un bébé complet, une tête bien pleine ou un corps bien fait. Un bon suzerain est-il un guerrier accompli ou une digne tête pensante?

"Le sucre ne peut se mélanger au sel", disait le roi bien décidé à avoir le dernier mot.



Accompli comme le roi l'a fait, le prince affuté comme une lame guerrier envoya les animaux sauvages lui quérir une épouse à son image.

Et bien! Nous ne sommes pas dans la panade, pensons-nous?

C'est le corbeau qui aura la réponse à sa recherche.

Mais peut-on se fier aux messages des corbeaux?



L'histoire de ce prince est, bien qu'écrite avec une envoûtante poésie, une histoire triste, une drôle d'histoire d'amour (s).

Au pluriel, oui, chers lecteurs de Conte, vous le comprendrez. L'amour des suzerains, qu'ils se témoigne l'un à l'autre, l'amour qu'il cède en héritage au petit cavalier et l'amour qu'il voudra partager avec une âme qui voudra le recevoir.

C'est une allégorie sur le couple.

L'histoire d'amour des Contes ressemble t-elle toujours à un conte de fée?

Ne faut-il pas un peu de sel et un peu de sucre pour que cela prenne?

C'est un conte original qui allie la nature même du vent, insaisissable et bouleversante mais pas que.

L'histoire, lui donnant une origine, livre une habile morale sur l'éducation d'un enfant.

A découvrir.

ne belle histoire un peu mélancolique portée par un style fin, travaillé (...), une illustration virtuose qui rend le mal-être palpable, les deux portés par la poésie et le charme newyorkais, offrent au lecteur un album sensible, poignant, érudit et fort.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

La peinture très réaliste des scènes de rues contraste également avec le côté surréaliste du propos qui s'affirme de page en page. On ressort de la lecture troublé. L'éléphant existe t-il vraiment?
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Histoire prenante. Quel est donc le secret de cette grand-mère qui ne se plaint jamais ? Celle-ci le livrera à sa petite fille grâce à son habileté de couturière. Les illustrations se répondent page contre page. On découvre à la fin qu’elles forment la trame de la vie secrète de la grand-mère. Très bien construit. Illustrations magnifiques.

Marie-Lou aimerait savoir d'où vient cette chanson que chante si souvent sa grand-mère, Mamilona, lorsqu'elle coud. Mais cette dernière ne veut pas en parler. Lorsque, Marie-Lou fête ses 10 ans, Mamilona lui offre une robe qu'elle a confectionné pour sa poupée. Marie-Lou, un soir, découvre enfin le secret de sa grand-mère, brodé à l'intérieur de la robe.

Très belle histoire, tout en douceur, des indices décimés dans le texte nous amène petit à petit à comprendre quel est le secret de Mamilona. On suit ce fil de soie qui retrace sa vie. Les illustrations complètent le texte, elles nous renvoient au monde de la couture : tissus, différents points...et apporte une touche de rêverie.

Dans Monsieur Chopin ou le voyage de la note bleue, Carl Norac a privilégié la forme épistolaire, un jeune Frédéric écrivant à son meilleur ami Titus, lui racontant la musique, ses amours, les gens qu'il croise, sa façon d'aborder le piano, la composition, la recherche le fameuse « note bleue » (expression que l'on doit à George Sand). « La musique me comprend, toujours. C'est le début de l'amour. » Il lui rappelle aussi combien leur amitié lui est essentielle.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...

Un ouvrage sympathique, et très petit, facile à transporter ou l'on veut.



Peter et Herman voyagent dans pleins de pays différents. Seule une petite phrase voir deux accompagne les illustrations colorées de ce livre.

Nous avons même des indications sur le pays en question, pour ceux et celles qui n'arriveraient pas à trouver le lieu, à l'aide des indices cachés dans les dessins.



Un ouvrage qui se lit sans grande difficulté, et qui est doté d'une pincée d'humour ( pourvu qu'on y soit réceptif).

J’ai lu cet album sur recommandation d’une amie.

Voici une belle revisite des contes traditionnels. Chaque conte a le droit à sa réclame publicitaire. A droite vous avez une belle et grande illustration et à gauche une réclame, comme autrefois, avec de beaux jeux de mots. Les enfants ne comprennent pas toujours le texte. Les plus jeunes se laisseront bercer par la mélodie des mots, alors que des enfants de 8 ans et plus, chercheront à trouver le conte qui se rattache aux mots. Pour les parents et les adolescents, c’est un bon dans le temps, un retour à un passé dont les plus âgées évoquent avec nostalgie et plaisir.

J’ai pris bien plus de plaisir à lire cet album que « Le petit chapuberon rouge ». Il est assez drôle de lire le texte à voix haute, de demander aux enfants d’identifier le conte, puis de leur montrer l’image. Ce fût un véritable plaisir.

Je le recommande pour les personnes de 7 à 100 ans. Voici un ouvrage qui va tout droit sur la liste des cadeaux de Noël à faire à une grand-mère.

John part en balade dans New York, dans la ville en compagnie d'un éléphant. Un livre randonnée suit cette balade fantaisiste, Un très bel album initiatique rempli de fantaisie et d'imaginaire, marquée par un texte loufoque et par le graphisme de Delphine Jacquot.

Le lecteur est happé par les planches d'illustrations chatoyantes mises en musique par un texte relevé.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Un conte porteur d'un message fort de solidarité, le lièvre doré regroupant tous les animaux terrestres pour venir en aide à leur roi le Lion face au terrible Serpent qui règne sur les mers. Face à cette bête féroce et brutale, qui aspire à régner sur la terre entière, les animaux terrestres s'unissent et rusent avec succès pour faire fuir le terrible serpent. Les illustrations sont magnifiques.

Jean-Jacques FDIDA offre dans cette collection, "Contes du temps d'avant Perrault", des versions plus anciennes. "Cendrillon ou La Belle au soulier d'or" ne ressemble plus à celle que nous connaissions.

Elle est bien orpheline de mère, une marâtre arrive à la maison. Ici seule une demi-sœur. Cendrillon s'occupe des tâches ménagères et est envoyée au pré près d'une vache. Elle pleure sur sa situation en parlant à sa mère sur sa tombe.

Mais le conte change par rapport à la version la plus connue. La magie ne vient pas d'une marraine mais bien des pleurs de Cendrousse, entendus par sa mère morte, enchantés à travers l'intermédiaire d'une vache puis d'un arbrisseau.

La rencontre avec le Prince se fait à l'église, par trois fois. Elle s'échappe à chaque fois et le Prince ruse mais pourrait être abusé par les manœuvres de la marâtre et de sa fille.



Cette version reprend des éléments d'autres contes: les robes sont magnifiques et aussi belles que celles de Peau d'âne, la belle-mère et sa fille sont ogresses, la demi-soeur aura trois yeux. Il y a du merveilleux, du dramatique, du pouilleux et du sang.



Delphine JACQUOT offre de très belles illustrations, ses robes m'enchantent et quelques détails symboliques apporte une petite note de préciosité et d'un autre temps, peu-être confirmé par une reprise d'un petit être de Jérôme BOSCH.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..

L'oiseau arlequin est un de ces contes de début du monde où les animaux parlent et sauvent le monde bien mieux que Bruce Willis, si vous voulez mon avis ! De ces contes où la modestie, la noblesse, l'ingéniosité, la solidarité font bien plus que tous les muscles de la Terre !

Les illustrations de Delphine Jacquot, images arrêtées sur des yeux écarquillés et doux, cernés de khôl, donnent à cette histoire une élégance incroyable. Chaque animal arbore un turban, un tarbouche, enfin un mini bibi très classieux et qui change tout. Les couleurs sont magnifiques, savante gamme de verts, rouges profonds... Les portraits d'oiseaux, comme prêts pour une course saugrenue digne d'Alice au pays des merveilles, sont extraordinaires !

L'oiseau arlequin est un de ces beaux livres d'images où il fait bon s'atttarder, flâner, s'émerveiller...
Lien : http://le-cabas-de-za.over-b..

Deux seigneurs animaux, forts et redoutables, se partagent les mondes terrestres et marins. Autant le seigneur Lion est apprécié de son peuple pour sa générosité autant le Dragon-serpent est redouté pour sa férocité. Tout intrus franchissant les flots sans sa permission en subira les conséquences funestes. Pourtant, le Lion ne demandant qu’un peu de fraîcheur, franchira la limite invisible salée à ses dépends et devra subir la colère du terrible prédateur à écailles. Chaque partisan du Lion se met « en quatre » afin de trouver le moyen de le sortir de ce mauvais pas car dans huit jours, il devra se livrer à son ennemi comme promis. Une seule solution s’impose, trouver le légendaire oiseau Galone, craint du Dragon-serpent.

: Ce conte birman sur la solidarité est un plaisir pour les yeux, tant les illustrations sont d’une stylisation originale et fraîchement colorée. La solution du groupe d’animaux sauveurs n’est pas sans rappeler les fameux « musiciens de Brême » face au voleur. Ensemble, on le dit, on est plus fort pour la bonne cause. A découvrir !