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Citations de Denis Michelis (117)


Le professeur de sciences économiques et sociales, à la fois ravi et surpris de mon intervention, s'exécutait, récitant une page d'un livre qu'il avait photocopié.
Le tueur en série vient en général d'une famille éclatée et à problèmes. Dans ces familles, un père sur deux a abandonné le foyer. Sept pour cent des tueurs ont eu un père alcoolique.
Trois pour cent, un père toxicomane.
Et en France ?, voulus-je savoir.
Pourquoi n'avions-nous pas de tueurs en série ici en France ?
Le crime, conclut le professeur de sciences économiques et sociales, en France est passionnel, alors qu'en Amérique le meurtre est ordinaire, voire banal. La culture française est différente, nous sommes davantage marqués par le mythe d'Oedipe par exemple.

p175
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On dit que l’espoir fait vivre, alors que c’est tout le contraire.
L’espoir nous épuise, il nous ronge de l’intérieur, à cause de lui sans cesse nous scrutons l’obscurité à la recherche de lumière, nous tendons les mains, nous crions à l’aide.
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... lorsque qu’on vous accuse d’avoir perdu toute dignité, vous pouvez tout vous permettre.
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On dit que l'espoir fait vivre, alors que c'est tout le contraire. L'espoir nous épuise, il nous ronge de l'intérieur, à cause de lui sans cesse nous scrutons l'obscurité à la recherche de lumière, nous tendons les mains, nous crions à l'aide.
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L'eau du bassin est fraîche, d'une fraîcheur délicieuse qui permet aux nénuphars de s'éployer comme jamais. Leur couleur nacrée conjuguée au vert soyeux de l'eau est tellement intense qu'elle peut, si l'on prend le temps de bien regarder, infuser légèrement la couleur du ciel.
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Dans la vie, les choses évoluent. Les rôles aussi.
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On est bien d'accord : il a fait d'énormes progrès.
Comme quoi la pression, ça a du bon.
Comme quoi ce sont encore et toujours les méthodes à l'ancienne qui fonctionnent.
Ils devraient en prendre de la graine tous ces jeunes arrivistes qui débarquent sur le marché du travail croyant tout savoir.
Ceux qui parlent trop, tous ces intellectuels qui ne sont pas fichus de mettre les mains dans le cambouis.
Quand on y pense, c'est vraiment insupportable.
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Le pardon est une activité très prisée de l'espèce humaine. Pardonner aux autres, se pardonner à soi, n'avoir de cesse de s'excuser, de courber l'échine.
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Ce n'est jamais bon d'être doté d'une intelligence supérieure à la moyenne dans une famille d'idiots, et encore, je mâche mes mots. J'ai payé un lourd tribut pour cela, docteur, longtemps j'ai été rabroué à cause de mes capacités intellectuelles hors norme.
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C'est important l'ironie, ça vous permet de tenir debout.
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Le voici qui recommence à geindre, on dirait un vieil âne que l'on presse de monter au sommet d'une colline.
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L’espoir nous épuise ... à cause de lui sans cesse nous scrutons l’obscurité à la recherche de la lumière ...
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Je continue ma course même si cette course me semble perdue d’avance.
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C'est si simple de remplacer une personne par une autre.
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La tragédie du suicide, c'est qu'il frappe toujours et instantanément les autres du sceau de la culpabilité. Cela n'a rien à voir avec la religion, mais plutôt avec la croyance (l'illusion) universelle que nous pouvons, que nous DEVONS sauver l'autre (et empêcher la mort d'advenir !).
(p. 172)
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Oui, cela m'agace, m'horripile, me donne des suées froides. Vous voyez bien que ce sont les médiocres qui nous gouvernent.
Qui décident.
Nous musellent.
Et qui, comble de la perversité, accusent des autres d'être médiocres.
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Je ressens le souffle d'une explosion dans un coin de ma tête, puis l'angoisse me parcourir l'échine.
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Le service commence dans quatre heures.
Tu as déjà servi, au moins ?
Elle pose la question et savoure d'avance la réponse.
Pas vraiment mais j'ai l'habitude du contact avec les gens : j'ai fait pas mal de bénévolat et du sport en équipe, j'ai l'habitude du contact avec les gens.
Ça il l'a déjà dit et il se sent à nouveau honteux, il aimerait disparaître et elle continue de le toiser comme s'il était un vieux chien pelé.
Je vois, je vois.
Et elle part dans un rire joyeux.
(p. 25)
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[ le "verre de l'amitié" après une cérémonie funéraire ]
Pas question de me rendre ensuite à la réception écraser une larme entre un petit sandwich de pain surprise au pâté de foie et un verre de mauvais vin blanc. A plusieurs reprises, je m'étais répété cette promesse.
(p. 25)
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Les images de la veille s'affadissent, pareilles à des éclats de rêves qu'on tente de recoller au réveil mais dont l'assemblage se révèle trop fastidieux.
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