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Critiques de Diane Kurys (29)
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Coup de foudre - le rêve des années 50

histoire vécue par les parents de diane kurys,cette chronique des années 50 peint à merveille un sentiment qui peut unir deux femmes.un peu plus qu'une amitié un peu moins passion.les joies et les tristesse de deux femmes qui s,épanouissement a trente ans.
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Coup de foudre - le rêve des années 50

J'avais vu et aimé le film, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages et cette touchante histoire par le biais de la lecture.



lu en 2015.
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Diabolo menthe



Nous sommes à Paris, en 1963. Deux sœurs font leurs rentrées. L’une en quatrième et l’autre en seconde. Leurs vies sont rythmées entre les cours, les copines, les premières boums et surtout les premiers flirts…

Un grand plaisir de découvrir cette adaptation. Et oui, honte à moi, je n’ai jamais regardé le film…

C’est frais, léger, un brin nostalgique. Un bon moment de lecture que j’ai eu plaisir de partager avec mini-moi, qui malgré quelques années d’écart a vraiment apprécié.

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Diabolo menthe

Adaptation du film sorti en 1977, ce roman graphique aux dessins et couleurs sublimes nous renvoie dans le Paris des années 60. Deux sœurs à l’éducation bien comme il faut font leur entrée dans l’adolescence, avec ses questionnements, ses doutes, ses désirs. Entre le divorce de leurs parents et la politique du pays, c’est le Paris d’avant mai 68 qui nous est dépeint. L’école pour filles, les blouses obligatoires, le féminisme émergeant, l’éveil de la conscience politique...Une bien jolie bd.
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Diabolo menthe

Évidemment, je me souviens de Diabolo menthe, ce film de Diane Kurys de 1977, une comédie sur l’adolescence, sans stars ni gros budget, pourtant devenue culte, considérée comme le premier « teen movie » français, au point qu’une version restaurée du film est ressortie en 2017,



La réalisatrice a elle-même adapté le film en BD en collaboration avec Cathy Karsenty pour les dessins.

Une plongée dans les années 1960 autour de la vie de deux adolescentes : Anne a treize ans et entre en quatrième, sa sœur Frédérique en a quinze et entre en seconde. Les journées, au lycée pour filles Jules-Ferry, sont rythmées par les cours plus ou moins ennuyeux, dispensés par des professeurs sévères ou hystériques, et les punitions mais aussi et surtout par les papotages entre copines, les premiers flirts, les boums et l’éveil à une conscience politique. Entre leurs parents divorcés, une mère dépassée et un père maladroit, les deux filles rêvent de liberté et se confrontent au monde qui les entoure.

Le scénario mêle habilement le quotidien et l’effervescence de l’actualité avec, notamment l’assassinat de Kennedy ou les début des Beatles.



J’ai d’abord eu un peu de mal à entrer dans cet album et puis j’ai fini par apprécier le trait de crayon de Cathy Karsenty, ses ambiances à la Sempé.



Même si les préoccupations des adolescentes ont changé depuis 1963, cette histoire revêt cependant une certaine universalité.



Une lecture rafraichissante, une irrésistible envie de fredonner la chanson d’Yves Simon



#DiaboloMenthe #NetGalleyFrance


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Diabolo menthe

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Diabolo Menthe, découverte en avant première grâce aux éditions Dargaud, via net galley. Je les en remercie chaleureusement :)

Paris, 1963.

Anne a 13 ans et entre en quatrième au lycée pour filles Jules-Ferry avec sa sœur aînée, Frédérique, qui entre, elle, en seconde.

La vie au lycée est rythmée par les cours plus ou moins ennuyeux, les punitions, etc.

Mais surtout par les copines, les premiers flirts, les boums et l'éveil à une conscience politique.

C'est l'âge de toutes les rébellions contre l'autorité parentale ou scolaire dans un monde en plein bouleversement.

Diabolo Menthe est l'adaptation en bande dessinée du film de Diane Kurys sorti en 1977. Je pense que nombre d'entre vous l'ont vu. Même si je n'avais que trois ans lors de sa sortie, je l'ai vu plusieurs fois lors de mon adolescence, je l'ai même revu avec plaisir il y a peu.

Diabolo Menthe est un film qui a marqué bon nombre d'entre nous, avec la très jolie chanson d'Yves Simon.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette adaptation et je n'ai pas du tout été déçue.

Les dessins sont parfois un peu naïfs, ce qui colle parfaitement, tout comme la colorisation.

L'ambiance de cette année scolaire 63/64 est bien retranscrite. L'école à bien changée depuis, les filles et les garçons sont mélangés, le port de la blouse n'est plus obligatoire. Les profs sont moins sévères.

On voit bien comment une jeune fille de 13 ans évolue en une année. Et comment sa sœur, un peu plus âgée, change elle aussi. En un an elles prennent de l'assurance, doutent.. Elles ont envie de s'impliquer dans certaines causes. C'est très réaliste et ça reflète bien l'époque retranscrite ici.

J'ai beaucoup aimé la fin, le fait que la chanson du film apparaisse.

Diabolo Menthe est une très bonne surprise, l'adaptation en bande dessinée est très réussie et je n'ai pas du tout été déçue. Au contraire :)

Ma note : cinq étoiles bien méritées.
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Diabolo menthe

Une lecture qui ne m'a pas plu plus que ça et qui ne m'a fait ressentir aucune émotion malheureusement. On suit une adolescente des années 60, son quotidien, ses journées à l'école, ses amours, ses amitiés, sa famille. Les petites scènes du quotidien se succèdent. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages et encore moins à Anne notre protagoniste.

J'ai apprécié l'ancrage dans l'époque des années 60 avec l'actualité, la politique et le statut de la femme qui sont mentionnés et qui donnent de la consistance à l'intrigue.

J'ai eu un peu de mal avec le trait qui est certes plutôt caractéristique mais m'a paru brouillon par moments. J'ai notamment eu des difficultés à différencier les personnages et savoir qui était qui pendant le premier tiers de la BD.

Pour info, je ne savais pas du tout que cette BD était l'adaptation d'un film.
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Diabolo menthe

Etant fan du film de Diane Kurys portant le même titre, je ne pouvais que me précipiter sur la bande dessinée adaptée par Cathy Karsenty. Alors, pas de mauvaise surprise. Cet album est tout simplement le story board du film.

Pour ceux qui connaissent, vous retrouverez donc Anne et Frédérique, deux sœurs vivant à Paris avec leur mère dans les années 60. Leurs parents sont divorcés et elles ne voient leur père que pendant les vacances.

Anne a 13 ans et sa grande soeur 16 . Elles sont à l’âge de toutes les rebellions que ce soit contre l’autorité scolaire ou parentale.



En lisant cette bande dessinée, je me suis tout simplement replongée dans le film que j’ai vu une bonne dizaine de fois. J’ai beaucoup aimé les dessins. Les 2 actrices y sont très bien représentées.

Pour tous les fans du film, foncez dans votre librairie. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, je leur conseille de lire cet album pour avoir un avant goût de ce film.



Un très grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dargaud pour l’acceptation de ma demande de lecture.
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Diabolo menthe

Diabolo Menthe est un roman graphique engagé, qui retrace une partie de l'enfance de deux jeunes filles. Derrière ses dessins doux et édulcoré, se cache une vrais question : Quelle est la place de la femme dans notre société.

J'ai vraiment apprécié la façon dont les autrices traite de ce sujet. Il fait bien le tour de comment les femme sont perçu dès leurs plus jeune âge. Les questionnement sur la vie d'une jeune fille, mais aussi les maux de l'adolescence. J'ai aussi bien aimé les illustrations que je trouve très intéressante. J'ai hâte de découvrir la suite de Diabolo Menthe.
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Diabolo menthe

Je remercie @dargaud et @netgalleyfrance de m’avoir donné la possibilité de lire ce roman graphique qui représente pour moi pas mal de souvenirs.

Le film de Diane Kurys est sorti en 1977, je l’ai vu bien après, ado, il m’avait marquée.

Beaucoup ont en tête le film « la boum », plus récent, mais je trouve, pour ma part, Diabolo Menthe plus abouti, plus profond.

Je me suis donc replongée avec grand plaisir en 1963, retrouver Anne et Frédérique, leur relation pas toujours simple, les problèmes en cours, à la maison, les amours, les déceptions.

Mais surtout, et ce qui est le plus palpable dans le film, l’amorce d’un changement structurel de notre société, la place de la femme, la conscience politique quelques années avant 68, l’affaire de la station de métro de la rue de Charonne.



Les dessins sont sobres, presque un peu trop à mon goût, néanmoins c’est une lecture très agréable que j’ai beaucoup appréciée.

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Diabolo menthe

Je remercie les Editions Dargaud et Netgalley pour la découverte de cette bande dessinée.



Anne a 13 ans dans les années 60. Nous apprenons à la connaître à travers sa vie : à la maison, au collège, avec ses amis.

Anne vit avec sa mère la plus grande partie du temps car ses parents sont divorcés.

Elle commence à vouloir s'affirmer, à ne pas comprendre les injustices entre elle et sa soeur qui n'est pas bien plus grand qu'elle, mais a plus de liberté.

Elle veut s'émanciper, sortir au café avec ses amies.



Sa soeur en prend aussi pour son grade. Elle reçoit des lettres de son amoureux un peu trop explicites pour une jeune fille de 15 ans.



Vont-elles arriver à s'épanouir ?



On voit que l'éducation a beaucoup changé depuis 60 ans. Nous n'avons plus d'uniforme, les écoles sont devenus mixtes, les cours ont changés.

On voit que certaines choses existent malheureusement toujours de nos jours : le regard des hommes sur les jeunes filles/femmes, malsain.



Je n'ai jamais vu le film dont cette histoire est adaptée donc je ne pourrais pas comparer.

Mais j'ai beaucoup aimé ce retour dans les années 60, découvrir la vite à cette période, l'enseignement, la maturité des adolescents. Les rêves qu'ils pouvaient avoir, les thèmes qui les tenait à coeur...
Lien : https://www.legrimoiredenoux..
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Diabolo menthe

« Diabolo menthe » Scenario : Diane Kurys, Dessins : Cathy Karsenty Éditions Dargaud 2022



Cette chronique douce-amère déroule avec nostalgie une année scolaire au très parisien lycée pour filles Jules Ferry avenue de Clichy dans le 9eme arrondissement, coincé entre Montmartre et le terriblement huppé et transgressif lycée pour garçons de Janson de Saillie.



Élevées au sein d’une famille juive monoparentale au milieu des années 60, 2 sœurs (Anne et Frédérique, 11 et 13 ans) font l’apprentissage de l’adolescence, de la féminité et des 1ers émois dans un carcan scolaire encore rigide.



Les premières émancipations à la terrasse des cafés autour de diabolos menthe, les premières booms, les premières oppositions aux instructions maternelles, les doutes et interrogations sont autant d’étapes dans l’apprentissage de l’autonomie. La rudesse de la discipline lycéenne se conjugue avec l’insouciance de l’adolescence.



Car Diane Kurys, précurseur d’auteurs tels que Vincent Delerme, dresse la litanie de petits riens d’une vie remarquablement banale pour deux ingénues à l’orée des années 60.



La fragilité des silhouettes, l’élégance des aplats de couleurs vives qui baigne dans une luminosité blanche, l’aristocratie d’un trait gracile à l’encre de chine, la rondeur des visages comme celle des cases confèrent une douceur suave à ces années révolues.

L’absence de détails et d’aspérité, d’objets parasites, de saleté, de laideur dans le dessin entraine une lecture en apesanteur : la mémoire est sélective.



La souplesse du fascicule l’apparente à un cahier d’écolier devenu journal intime.



Je ne peux passer sous silence la très belle page de couverture couleur menthe à l’eau, d’une Anne au regard franc et doux, au nez évanescent et à la frange droite.



Petite Anne ne serait-elle pas la copine du petit Nicolas de Sempé ? Je me plais à le croire...



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Diabolo menthe

Diabolo Menthe, tout un moment de nostalgie pour celle que j'étais quand gamine j'ai découvert ce film dans les années 80.

En me plongeant dans cette BD j'y ai retrouvé des souvenirs, des expériences partagées avec mes cousins plus âgés, mais surtout une vision différente due à mon expérience d'adulte.

De plus , pour avoir écouté la version de La Grande Sophie du titre éponyme j'ai apprécié encore plus de m'y replonger.

En suivant Anne et son adolescence dans ces années 60, j'ai pu revivre les premiers émois, les premiers flirts,les premières rébellions, qu'elles soient amoureuses ou politiques de cette jeunesse qui nous a apporté beaucoup.

Revivre l'école avec la blouse, les premiers bas, les préjugés ou encore la fermeture d'esprit de ses adultes a été une sacrée claque à celle que je suis actuellement. Plus jeune je comprenais leurs revendications, leurs envies, leurs espoirs, j'en enviais certains, je me battais parfois pour les mêmes. Et maintenant la petite Anne ce n'est plus moi mais ma fille et je vois tout différemment. Elle a d'ailleurs été surprise elle aussi de cette jeunesse aux antipodes de la sienne. C'est donc une bande dessinée qui à la fois nous porte en nostalgie mais qui aussi fait un pont entre les générations. Merci beaucoup à vous pour cette découverte .
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Diabolo menthe

Cette adaptation en BD du film culte est une belle surprise. Nous suivons sur un an, le quotidien d'Anne, 13 ans qui entre en seconde, dans le même lycée que sa soeur. Leur année va être rythmée par les cours, les punitions mais aussi les premières amours, les copines et l'éveil politique. Même si cela se passe dans les années 60, j'ai trouvé que l'histoire était indémodable. Certaines phrases et piques envers les jeunes filles nous rappellent qu'à cette époque, elles n'avaient pas trop leur mot à dire. Les traits plutôt naïfs m'ont beaucoup plu. Une BD que je recommande. #DiaboloMenthe #NetGalleyFrance
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Diabolo menthe

Comme tout le monde, j'ai vu le film « Diabolo menthe » à sa sortie en salle (et j'ai continué à suivre sa réalisatrice).

Diane Kurys le faisait remarquer dans une émission littéraire (La librairie francophone), et on retrouve ses paroles à la fin de l'album, il arrive très souvent qu'on adapte des bandes dessinées au cinéma, mais, précise-t-elle « imaginer une bande dessinée à partir d'un film, il paraît qu'on ne le fait jamais ». Ce volume est donc une grande première.

Je ne me souvenais plus très bien du film. On souligne que Cathy Karsenty l'a scrupuleusement respecté. Pour ma part, j'ai eu l'impression de découvrir un choix de scènes importantes, mais qui ne sont pas vraiment liées entre elles.

Le découpage est assez classique, si on excepte certaines illustrations sans cadre ou les bords arrondis des vignettes. Les dessins sont très simples et je les ai trouvés très jolis, mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à différencier les personnages les uns des autres, car, à mon avis, ils se ressemblent tous.

J'ai beaucoup aimé les couleurs. La plupart du temps, il y en a peu et elles sont pâles, tendres, comme des dragées. Ainsi, très souvent, seuls le ciel et le sol sont colorés. On remarque aussi les vêtements : au début, la mère porte une robe de chambre grenat qui tranche sur les jupes et les T-shirts des filles. Même chose pour les manteaux des professeurs, car les élèves sont en blouses uniformes. Parfois, certaines planches offrent une palette beaucoup plus étendue. C'est le cas lors d'un pique-nique en forêt.

L'histoire se passe en 1963 et les sœurs ont treize et quinze ans. Elles sont plus âgées que moi, mais je retrouve de nombreuses situations que j'ai vécues. Si notre école, contrairement à celle-ci, était mixte, il n'y avait de garçons qu'en primaire et ils étaient perdus dans la masse des filles. Nous ne portions pas d'uniformes ni de blouses, mais d'affreux cache-poussière bruns, brodés du logo de notre établissement.

Jusqu'à un certain âge, les bas étaient interdits ainsi que le maquillage, mais aucune enseignante ne nous a lavé la figure, en revanche, ma mère si !

L'attitude des professeurs est ici très choquante. Il y en a une qui est antisémite : « Dreyfus ! - Non, c'est Levy, madame. - Oui, eh bien, c'est la même chose ! », celle qui ridiculise et dévalorise l'élève devant tout le monde, celle qui a des a priori : « Weber... Vous avez une sœur aînée dans l'établissement ? - Oui, mademoiselle. - Eh bien, ça promet ! »

C'est quelque chose qui me fait de la peine, car j'ai enseigné toute ma vie et je n'ai jamais rien fait de tel. Cela donne une mauvaise image de l'enseignement alors que la plupart des professeurs se dévouent corps et âme.

Tout au long de l'histoire, les filles écoutent des tubes de l'époque (« J'entends siffler le train » ou « La plus belle pour aller danser ») et dans les dernières pages, on voit défiler les paroles de la magnifique chanson d'Yves Simon qui, je pense, a contribué au succès du film, de sorte qu'on la fredonne en refermant le livre et qu'on la garde en tête un petit moment.

C'est un bel album qui m'a plu.
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Diabolo menthe

Cette bande dessinée est l'adaptation fidèle du film de Diane Kurys, qui date de 1977, ce qui ne nous rajeunit pas !

J'ai été très touchée par cette bande dessinée, qui nous ramène en 1968, aux cotés de deux soeurs, Anne, 13 ans et Frédérique 15 ans, que l'on va suivre durant une année scolaire, entre les cours, les copines, les sorties, les premiers émois, les vacances, les parents divorcés, en somme, tout ce qui constitue le quotidien d'adolescentes à cette époque.

Je n'ai pas vraiment accroché avec les dessins, que j'ai trouvé assez sommaires, mais j'ai retrouvé l'ambiance du film et j'ai eu envie de le revisionner dans la foulée.

Une jolie bande dessinée, pour tous les nostalgiques de leurs années de jeunesse.
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Diabolo menthe

Adaptation du film de Diane Kurys sorti en 1977, cette BD est très proche de l'histoire originale. Retour sur cette histoire qui se déroule en 1968. Nous suivons Anne, 13 ans, et sa sœur Frédérique, 15 ans, pendant une année scolaire, une année de bouleversements adolescents: les amis et les premiers amours, les fêtes et les rappels à l'ordre, la politique aussi qui fait son entrée dans les cours de lycée, l'âge qui ouvre au monde et entre en révolte.



Adaptation très fidèle mais aussi originale par le choix des illustrations qui me rappellent Le petit Nicolas et qui reflète un peu la même époque. Peu de couleurs pour se rattacher davantage au récit, à cette atmosphère électrique des années lycée, aux premiers émois et à cette indépendance morale des jeunes filles de la fin des années 60.

Une époque que je n'ai pas connue, annonciatrice de nombreux bouleversements si bien représentée ici et nous faisant presque ressentir une pointe de nostalgie.
Lien : https://stemilou.over-blog.c..
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Diabolo menthe

Qui n’a pas fredonné cette chanson du film DIABOLO MENTHE de Diane Kurys ?

« Dans tes classeurs de lycée

Y a tes rêves et tes secrets

Tous ces mots que tu n'dis jamais

Des mots d'amour et de tendresse… »



La bande-dessinée DIABOLO MENTHE vient de sortir dans une adaptation de Diane Kurys pour le scénario et de Cathy Karsenty pour les illustrations et la couleur. Le résultat est fidèle au film de 1977. L’atmosphère est la même, mais aux images désormais un brin surannées du film, viennent se juxtaposer les vignettes épurées de Cathy Karsenty, dans des coloris réduits à quelques couleurs dominantes franches, sans nuances, des aplats bleu, jaune, rouge, rose, orange, violet. Le lecteur suit dans ces vignettes aux couleurs de berlingots l’histoire de cette adolescente à la moue boudeuse, Anne, élève de 4e au lycée Jules Ferry à Paris, se redécouvre avec plaisir ainsi que celle de sa grande sœur Frédérique, engagée dans les mouvements sociaux contemporains. Tout comme la Claudine de Colette, Anne est espiègle, rebelle, faussement blasée. Elle repère les faiblesses de ses professeurs mais aussi des adultes qui l’entourent. Elle veut grandir plus vite, avoir le droit de mettre des collants et de boire un diabolo menthe assise avec ses copines à la table d’un café parisien, flirter. La forme du roman graphique s’adapte parfaitement à l’histoire et les dessins de Cathy Karsenty dépoussièrent ce film devenu culte tout en faisant résonner d’une manière très moderne les préoccupations de 1963 de la jeune Anne -ses déceptions, ses premières amours, le divorce de ses parents,ses questionnements- avec celles d’une adolescente d’aujourd’hui ou de celle que l’on a nous-même été. C’est aussi une plongée dans les années soixante, celles des écoles pour filles, des boums, des tourne-disques et des transistors, des mouvements sociaux, de l’émancipation féminine. Alors vous êtes séduits ?

Si vous avez aimé LES 4 SŒURS de Malika Ferdjoukh ou la série en bande-dessinée LES BEAUX ETES de Zidrou, des œuvres qui parlent de la vie, la vraie, avec ses joies et ses peines.



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

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Diabolo menthe

Paris, 1963. Anne, 13 ans fait son entrée en quatrième dans le même lycée où sa sœur, Frédérique, entre en seconde. Leur année va être rythmée par les cours, les punitions mais aussi les premières amours, les copines et l'éveil politique.

Cet album, adapté du film est une photographie pleine de charme de la vie de jeunes filles parisiennes pendant les années 60. Avant que mai 68 ne vienne tout bousculer, elles grandissent, plus vraiment des enfants, mais pas encore des adultes. Elles se révoltent des injustices et des excès d'autorité.

J'ai beaucoup aimé le dessin de Cathy Karsenty, assez naïf et pourtant très expressif apporte beaucoup de charme à cet album avec une colorisation assez basique qui appuie sur certains éléments des planches.

Une jolie chronique adolescente adaptée en BD avec beaucoup de fraicheur.
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Diabolo menthe

Je n'ai jamais vu le film qui a inspiré cette BD. Dans les années 60, Anne, se découvre en tant que jeune fille. A travers, les amours, l'école et les copines, le lecteur voit l'adolescente évoluer.

Le scénario est vraiment très frais. Durant ma lecture, j'ai ressenti ce vent de bouleversement qui caractérise l'adolescence. De plus, la période durant laquelle se déroule l'histoire est également très intéressante. Un souffle de liberté la BD au fil des boums et des bêtises.

Cette lecture m'a clairement rendu nostalgique d'une période qui semblait insouciante. Les personnages sont attachants de part leur fragilité et leur caractère.

Esthétiquement, les traits sont simples et épurés. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce style graphique. Il n'y a pas de fioritures, pas de détails inutiles, ce qui met réellement en avant l'histoire en elle même.

Ma lecture m'a donné terriblement envie de me plonger dans le film qui l'a inspiré.
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