La guerre éclate chez les animaux de la forêt. Alors Jojo l'éléphant va essayer de calmer tous ces ennemis en prétextant une perte de mémoire. Jojo deviendra le réconciliateur de cette rixe animale.
Un ton malin et subtil accompagné de joyeux coups de pinceaux.
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C'est une histoire surprenante et elle touchera plus intensément un jeune public qui sait déja lire, pour que l'empathie soit complète sur l'intention de Franz.
Un jour, une petite fille pleure et semble inconsolable de la perte de sa poupée dans le parc.
Ainsi, Franz, qui se promène avec sa dulcinée Dora accrochée à son bras, lui invente t-il une histoire qui saura apaiser la peine de l'enfant et lui permettre d'aller de l'avant.
Sa poupée est partie en voyage et d'ailleurs il a reçu une lettre.
Une intrigue qui met en évidence les exceptions du mensonge quand il s'agit d'apaiser les âmes et seulement ça.
C'est touchant.
La présence de Dora aiguille la rencontre sur une bonne voie d'entrée et assure de la saine intention.
Plus qu'accrochée à son bras, Dora soutient Franz qui a des soucis de santé.
C'est un peu de ses espérances et de ses rêves que Franz glisse dans son histoire imaginaire et cela semble plaire à la petite fille, la poupée est partie voyager vers la Suisse (dont on sait que l'air est pur et favorable pour les rémissions) et elle y vit une belle vie intense.
Après, la belle association auteur/illustratrice Didier Levy/ Tizana Romanin sur le fabuleux "La louve et l'anglais", le duo remet le couvert sur une nouvelle histoire sensible inspirée d'un fait réel.
La référence à l'auteur Franz Kafka comptera surtout pour les auteurs et les grands lecteurs, les jeunes lecteurs garderont la petite anecdote transformée en belle histoire à leur portée.
Ce que les grands lecteurs peuvent appuyer en faveur des jeunes lecteurs autour de ce détail, c'est que comme dit dans la fiction biographique, Franz doutait du pouvoir de ses écrits.
De cela nous ne pourrons juger sans les lire, toutefois, la belle histoire nous conforte sur le pouvoir nourrissant et cicatrisant d'un auteur, n'avons nous pas passer un bon moment à la lecture de cette histoire?
Peut-être qu'une histoire peut répondre à un besoin à combler, répondre à des interrogations parfois?
Ne nous a t-elle pas nourri aussi de l'envie de lire plus?
Qu'en pensez-vous?
Cette nouvelle interprétation vers l'apanage de l'écriture est sympathique en tout cas.
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En lice pour le Prix Unicef 2019, catégorie 6-8 ans, Rosie Pink est un album qui nous parle d'une petite fille nommée Rosie. Son père tient un jardin de roses impeccable, où tout est sous contrôle, calibré. Il ne laisse jamais de mauvaises herbes dans sa plantation.
Rosie a sa conception des choses. Elles récupère ces mauvaises herbes et les replante, d'abord en pot puis dans le jardin. Son père l'y autorise avec dégoût. Quelle surprise de voir ses plantes s'épanouir, être encore plus belles que dans le reste du jardin. Et puis, étonnement, des roses viennent faire leur apparition. Elles sont bien plus belles que celles de son père.
Cet album prône la diversité car elle fait la force. C'est un message de tolérance que nous fait passer l'auteur : nous sommes une humanité avec des peuples riches de leur particularité.
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Un très chouette petit album (mais je crois qu'il existe aussi en grand).
Sur les différences, qui divisent, qui se valent, est-ce important ?
Et aussi pour les plus jeunes sur l'utilisation du pot.
Pot, popotin, tout pour plaire !
Ici en plus, on est fan d'hippopotames, alors ...
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Que j'ai rit avec cette histoire de popotin, c'est une façon géniale d'aborder les complexes et l'image du corps.
Pour les petits et les grands !
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Un conte qui illustre subtilement le conflit des générations et montre aux enfants que, parfois, il faut savoir tenir tête à ses parents. C'est une leçon importante d'indépendance et d'intégrité pour les plus jeunes, et c'en est une d'acceptation et d'amour inconditionnel pour les plus grands – car les enfants ne suivent pas toujours le chemin tracé par leurs parents, et c'est parfait comme ça!
L'histoire déconstruit aussi le cliché de la princesse proprette et offre un modèle de féminité différent. Et l'amour de la nature d'Elvire n'est pas sans rappeler les enjeux environnementaux, pour lesquels la jeune génération montre bien souvent la voie aux précédentes. Bref, même si ce conte reprend la forme et le cadre médiéval des contes classiques, ses thèmes sont résolument modernes!
Ce livre m'a également permis de découvrir le travail graphique au style facilement reconnaissable de l'illustratrice Charlotte Gastaut. Les illustrations monochromes et ultra détaillées de cet album sont magnifiques. C'est un livre jeunesse qui vaut le détour!
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Album vraiment sympa de ce petit garçon qui doit faire ses devoirs, mais avant, il doit monter au grenier les jouets dont il ne sert plus. Le premier est son cheval en bois surnommé Napoléon. Seulement ce dernier aspire à vivre encore. Et en avant pour l’aventure peuplée de dragons qu’il faut fuir. J’ai beaucoup aimé aussi la fin quand il croise un vieil homme dans une boutique aux idées qui appellent à d’autres aventures. Un graphisme moderne et ancien à la fois aux merveilleux dessins.
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Un petit garçon et sa mère changent de maison chaque nuit. C'est un jeu, c'est leur secret. Ils partent au petit matin sans faire de bruit. Et en même temps, c'est loin d'être un jeu. La maman passe sa journée à faire des ménages et termine le soir par une agence immobilière dans laquelle elle emprunte chaque fois une clef différente. Son fils l'attend à la bibliothèque, où il joue à apprendre des mots compliqués et exotiques...
Cet album nous raconte une belle histoire triste, celle de gens qui n'ont pas de logement, celle d'une maman courageuse qui arrive à transformer cette situation en aventure, celle d'un petit garçon qui n'est pas dupe mais se prête au jeu.
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L'ogre mange tout le temps, à toute heure, n'importe quoi. Par ennui, surtout. Mais voilà, il grossit, grossit... jusqu'à crever le plancher !
Son cuisinier-conseiller Waldemar arrive alors à le décider à se mettre au régime. Et l'ogre va se découvrir une passion... pour la couture...
Beaucoup d'humour dans ce livre pour jeunes lecteurs.
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Jojo l'ombrelle est un petit éléphant vivant dans la savane qui fait semblant de perdre la mémoire pour tenter de rabibocher ses amis. Y parviendra-t-il ? Découvriront-ils la supercherie ?
Jojo l'ombrelle est un album magnifiquement illustré par Nathalie Dieterlé. La dessinatrice utilise plusieurs techniques pour des illustrations très dynamiques et colorées : aquarelle et touches de pastels, le tout débordant des contours tracés au crayon.
L'histoire est plutôt bonne, même si le thème de la fraternité est un peu redondant en littérature jeunesse (mais les actualités prouvent tous les jours qu'il s'agit d'une notion encore méconnue de beaucoup...).
Cet album fait partie de la sélection CP des Incorruptibles et c'est dans ce cadre que ma fille et moi l'avons découvert. J'ai donc un petit bémol à formuler : la ruse qu'emploie Jojo l'éléphant n'est pas explicite tout de suite et j'ai pu constater que le dessein du pachyderme n'était pas limpide, même une fois expliqué. Je conseille donc cette lecture plutôt à partir de 8 ans.
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J'ai eu de grands éclats de rire en lisant l'histoire de cet hippopo au gros popotin.
En plus de porter un message sur la différence, cet album va forcément plaire aux plus jeunes en parlant de fesses et de popo.
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Le petit chaperon rouge a bien grandi, à 20 ans, elle porte des jeans et chevauche une moto, Elle est célèbre, tout comme sa grand-mère . Sa petite sœur Carlotta aime se promener dans la forêt avec le loup édenté qui a bien vieilli … Mais un jour Carlotta surprend une conversation entre sa sœur et sa grand-mère, le projet d’un parc d’attractions avec complexe hôtelier « Chaperonrougeland » : la forêt va être rasée. Impossible pour Carlotta qui va réunir tous ses amis pour s’opposer à ce projet. Mais les bulldozers sont déjà en marche…
Les pages grands formats fourmillent de détails et les enfants y retrouveront des personnages de contes. Une histoire éco-responsable trépidante.
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En un mot : dépaysant ! Les illustrations sont d'une grande qualité, qu'il s'agisse du trait, de la composition comme de la colorisation.
Comme beaucoup l'ont remarqué, il y a une ressemblance avec certaines œuvres du douanier Rousseau. Mais je trouve qu'il serait réducteur de s'arrêter à ce parallèle. Même s'il y a ressemblance, l'auteure possède son propre style et l'exprime avec un talent inouï.
Dans cet album, tout est fait pour nous plonger au cœur de histoire, de la jungle. Le dépaysement est total. En lisant Tangapico, j'ai eu le sentiment d'entendre les cris d'animaux, de sentir le parfum des fleurs, de bouger à la cadence du navire etc. Bref, je suis entrée dans les pages, entrée dans l'histoire, et en lecture, il n'y a pas de plus belle sensation que celle-ci !
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