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Critiques de Djamel Cherigui (76)
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La Sainte Touche

J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix des lecteurs 2023 du Livre de poche.



Dans La Sainte Touche, on découvre deux personnages qui ont tout de parfait ratés. Alain, le propriétaire de l'épicerie de quartier trempe dans pleins de magouilles. L'autre homme, vit dans un logement qu'Alain lui loue et est complètement paumé (alcool, drogue, fainéantise). C'est pas moi qui le dit, c'est lui. Ensemble, ils vont démarre un nouveau business plan.



Sur fond d'écriture déjanté, on découvre des personnages caricaturaux, sans réel histoire de vie, sans émotions. Le style d'écriture peut aller avec le genre que le livre veut se donner. Mais ce n'est tout simplement pas fait pour moi.

Je n'ai rien ressenti à la lecture et j'ai déjà oublié ce roman dont il ne me restera pas grand chose, si ce n'est cette couverture colorée.



Elise.



Instagram : etliselesmots
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La Sainte Touche

Quel bol d'oxygène !



Et oui, la littérature ne se résume pas exclusivement à une prose bien policée, respectant au cordeau la concordance des temps, truffée de moultes figures de style et que sais-je encore...



Elle peut prendre des chemins de traverse sans toutefois en perdre ses lettres de noblesse et Djamel Cherigui nous le prouve ici haut la main. 



Certes, le verbe est haut, les noms d'oiseaux et autres grossièretés fusent à chaque phrase mais sans jamais être gratuits. L'auteur nous livre sans phare ni fioritures une réalité, celle de la vie de cité, avec son langage, ses codes, sa déontologie. Alors oui, ça peut choquer mais pour ma part, il n'en fut rien, au contraire, l'immersion a été totale pour moi. 



D'ailleurs, aurais-je autant aimé suivre les aventures hautes en couleurs de ce dealer de pacotille si le style avait été plus conventionnel ? Sincèrement, je m'interroge. J'ai envie de répondre non, ce style fait le charme de l'histoire.



D'emblée (sans m'identifier toutefois, lol) j'ai ressenti une affection pour les personnages, bruts et authentiques. J'ai ri de leurs déboires, de leurs logiques (tellement illogique), leurs failles. Et j'ai appris. Je referme le livre avec des dizaines de nouvelles expressions fleuries, pour lesquelles j'avoue, je pense que j'aurais du mal à un jour pouvoir les ré-utiliser ! 



Tellement novateur, tellement vrai, un régal !

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La Sainte Touche

Dans La Sainte Touche, nous suivons les magouilles de deux loosers aux multiples défauts (feignant, alcoolique, infidèle et j’en passe) sur fond d’ambiance entre Breaking Bad et celle du PMU du coin.



Lu dans le cadre des sélections pour le Prix des lecteurs du Livre de Poche, ce livre n’est tout simplement pas à ma tasse de thé (ou devrais-je dire ma bouteille de whisky). Bien que le style de l’auteur change et soit parfaitement adapté avec ce qu’il raconte, je n’ai pas particulièrement apprécié cette histoire et ces personnages. Quelques scènes m’ont tout de même fait sourire. Un livre qui ne se prend pas au sérieux, à prendre au 2e degré (au minimum).



Chacun ses goûts !

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La Sainte Touche

Une petite parenthèse amusante et barje en compagnie de deux marginaux qui ne manquent pas de ressources pour gagner de l'argent illégalement ! Ça swingue, ça déménage dans un argot maîtrisé malgré quelques passages abracadabrants 🤣🤣🤣 Très original !
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La Sainte Touche

Le roman se lit plutôt facilement car le style est simple,accentué par du franc parler et de l'argot. Je ne l'ai pour ma part pas trouvé exceptionnel ni intriguant. Quelques passages m'ont cependant touchés. Sur la partie Poésie on reste sur sa fin, pas de développement ni de réel intérêt.
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La Sainte Touche

Djamel Cherigui, dans la vraie vie, est épicier à Roubaix. C’est dans son épicerie qu’il a d’abord commencé à lire, pour occuper les journées, et c’est là qu’il a découvert le pouvoir de la littérature, non seulement d’évoquer, de faire voyager, de libérer des contraintes matérielles. Mais aussi d’informer, de faire découvrir, d’ouvrir les perspectives. Puis il s’est mis à écrire, toujours entre deux clients. Et c’est de cette vie, de ce travail, de cette ville, de cette région qu’il a fait la matière de son livre.



On peut supposer – lui souhaiter -, en lisant ce livre, qu’il n’ait pas eu à traverser les mêmes histoires que son narrateur. Qu’il n’ait pas eu, lui aussi, à avoir son Alain pour se mettre à écrire.



Ce livre, c’est, si l’on prend le récit au pied de la lettre, une histoire de pauvreté, de violence – reçue et donnée -, d’alcool et de drogue. Les murs suintent la morosité, la détresse et la solitude. La vie est triste, l’ivresse est triste, le sexe est triste. Même la folie n’est pas une libération : elle est une nouvelle sujétion.



Alain est un aimant : il attire à lui, par son bagou, par sa maitrise des mots : lorsqu’il se met en tête d’obtenir le numéro de téléphone d’une fille, il parvient en général à ses fins. Mais il est également repoussant, brutalisant ses locataires, maltraitant sa femme, exploitant le narrateur. Manipulateur, et, au final, c’est également un raté : parti de nulle part, il est toujours au même point.



Pourtant, me semble-t-il, ce livre n’est pas uniquement le portrait de ces personnages. Ou, plus exactement, ce n’est pas d’abord le portrait de ces personnages, mais plutôt le portrait d’une fin du monde d’avant le monde d’avant – non, je ne me suis pas pris les pieds dans le tapis, c’est bien du monde d’avant le monde d’avant que je voulais parler -.



Car, de la page 172 à la page 176, il y a une énumération qui me semble centrale dans cette histoire. Alors qu’Alain est en train de téléphoner depuis une cabine téléphonique, le narrateur ne peut s’empêcher de « faire un parallèle entre lui et cette espèce de cage de verre aux vitres crasseuses : leur fin à tous deux était annoncée ». Mais cette disparition des cabines téléphoniques entraine celle des cartes de téléphone prépayées, d’où un manque à gagner pour les bars-tabacs qui les vendaient, en même temps qu’ils accueillaient les ouvriers.



Djamel Cherigui décrit le passage d’un monde où ceux que l’on voyaient flambaient, dépensaient, étalaient, à un autre, où la valeur centrale est celle de l’épargne, de l’économie, de la prudence, de la restriction. Une sorte de passage de l’artisanat à la technologie. Du bandit d’honneur au malfrat brutal. Du show-off des années 90 – y compris lorsqu’il s’agissait de show-off à la petite semaine – au « vivons cachés » des années 2000 et depuis.



Est-ce que je suis d’accord avec cette vision ? Pas réellement. Parce qu’il me semble que ce n’est pas tant la population qui évolue dans sa composition – les frimeurs, il y en a toujours autant, et des magouilleurs, et des baratineurs, et des escrocs, idem -. En revanche, ce qui a probablement évolué, c’est le regard que la société, volontairement ou non, porte sur ces différents groupes. C’est l’orientation des lumières qui a changé, pas la société qu’elles éclairent.



Mais ce qui est vraiment plaisant dans ce livre, c’est la jubilation des mots, le jonglage des phrases. Juste un exemple, qui, pour moi, regroupe tout de ce roman. Alors que le narrateur est en pleine crise d’angoisse (page 200-201), voila comment Djamel Cherigui décrit ce phénomène assez mystérieux, notamment pour celles et ceux qui ne sont pas coutumiers de cet état psychologique. « Non, je parle de la véritable angoisse. Le coup de stress est à la crise d’angoisse ce que le tai-chi est à la boxe thaï. Une escroquerie, une version discount, ralentie, diminuée, édulcorée. Là, je parle bien de l’angoisse dans ce qu’elle a de plus pure, celle qui vous paralyse, qui vous réduit à l’état de néant. L’angoisse qui surgit du fin fond des ténèbres, qui vous projette dans un autre monde, une autre dimension. Un univers parallèle où tout est sombre, collant, poisseux. Si l’enfer existe, son deuxième blaze, c’est : angoisse. »



Une jolie réussite, donc, que ce livre ! Assez inclassable… mais qui s’intéresse encore à ces distinctions de genre ?
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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La Sainte Touche

Très partagé sur ce livre : Histoire intéressante, rythme tenu et personnages-loosers attachants. On s'immerge bien dans l'histoire mais la fin est un peu (trop) prévisible à mon goût et surtout, j'ai été un peu déçu par la narration.

Que l'auteur utilise "le wesh-langage-de la rue" dans les dialogues, ça colle avec le roman mais j'ai trouvé ça plus gênant dans la narration.

Au final, c'est un livre intéressant, peut-être monté une crème par la médiatisation de son auteur, mais je suis persuadé que le second sera encore meilleur.
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La Sainte Touche

Avec La Sainte Touche, ce commerçant livre un premier roman gouailleur sur les errances d'un jeune des cités du Nord. Rencontre à Roubaix.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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La Sainte Touche

Sans mauvais jeu de mots, c'est ta came ou c'est la descente.



La Sainte Touche c'est le jour du versement des allocations. Ça plante d'emblée le décor. Notre narrateur dont on ne connaît le prénom, se barre de chez ses parents après une scène barge et fait la rencontre de Basile, épicier qui cherche un associé dans ces plans de magouilleur.



On va suivre ce duo dans leurs aventures allant de l'espoir de devenir rois du pétrole aux déconvenues de petits trafficants. On évoquera des sujets liés à la pauvreté, l'alcool, la drogue...



Le style très oralisé est en lien avec le langage des cités. Il peut être déconcertant mais il est nécessaire à l'immersion dans ce contexte.



Je n'ai malheureusement pas connu l'ivresse lors de cette lecture. Ce n'est pas la plume, ni le contexte car j'aime me plonger dans de nouveaux univers mais plutôt l'intrigue en elle même. Je n'ai pas eu ce sentiment d'avoir envie de connaître la suite.



Même si je suis allé au bout car cela me semble important pour juger l'œuvre dans son intégralité, le livre qui pourtant ne comporte que 192 pages s'essouffle et m'a paru long. J'ai trouvé deux ou trois passages sympathiques mais cela ne sauve pas ma lecture. Je n'en retire rien, ni dans l'apprentissage, ni dans le divertissement. Je n'ai pas été convaincu par l'humour employé.



C'est tout de même une déception car j'attendais des épopées à la Thelma et Louise en version banlieue et ça tombe à plat. C'est déjanté, oui, mais pas dans le sens qui m'éclate.



En bref, 🤐

Une promesse gonflée à bloc, une arrivée crevée. Je suis passé à côté de ce livre mais me réjouis pour les personnes qui ont apprécié et dont je peux comprendre le point de vue.
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La Sainte Touche

Une nouvelle fois, l'accroche sur le livre a été trompeuse..."Déjanté, ça fait du bien!".

Ce livre, court et rapide à lire offre davantage la tranche de vie du narrateur, en l'occurrence celle de l'auteur...ce qui forcément n'entraine pas le même regard sur la découverte de ce moment de parcours.



Globalement, j'ai été un peu déçue et notamment par la fin. Je crois que ce récit est plus ordinaire que déjanté lorsqu'on doit faire face avec peu d'appui...
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La Sainte Touche

Pour ce second livre de la sélection de mars dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La sainte Touche est assez surprenant dès les premières pages !



Dans son épicerie de quartier « La Belle Saison », Alain Basile est un homme véreux. Cette canaille d’épicier croise un jour le chemin du narrateur. Ce dernier, qui rêve de devenir écrivain, vient de se retrouver à la rue. Alain se propose de l’héberger en échange de petites besognes. Fort d’esprit, le narrateur garde l’espoir de s’en sortir…



Dans ce livre, les rebondissements et les surprises se suivent sans pour autant être originale. Le ton est humoristique, parfois cynique. L’écriture peut surprendre au début puisque l’auteur a recours au langage parlé et à un vocabulaire très familier. Le style est simple et argotique.



Surprenant au départ, j’ai parfois souri, voire ri, de ce duo de bras cassés. Mon avis reste mitigé, car je n’ai pas eu d’attache particulière avec les personnages.

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Le Balato

Je viens de découvrir Djamel Cherigui avec ce roman , le Balato.

L écriture est savoureuse, imagée, les personnages sont quelques fois digne d un roman de Pagnol, pour moi, c est l'intrigue qui est un peu faiblarde.

Finalement il ne se passe pas grand chose dans ce café d Abdel Mirouche. Bien sûr il y a son neveu surnommé Bombonne, qui traine sa vie entre clients alcooliques et verres a remplir.il y a le suisse, un raté qui entraine avec lui le dit neveu.

Ça va donner lieu a des scènes savoureuses, mais voilà on ne va guère plus loin.

C est dommage vraiment, on reste sur sa fin

Mais c est tout de même un agréable moment de lecture

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La Sainte Touche

Touchée en plein cœur.



Le protagoniste n’a pas de nom.

Cela pourrait être vous, ou moi, ou cette personne que vous venez de croiser dans la rue.

Peut-être un peu de nous tous à la fois.



C’est l’histoire d’un jeune paumé qui va rencontrer Alain Basile, un épicier « multi casquette » de banlieue qui rêve de devenir millionnaire.

C’est l’histoire d’un duo haut en couleur qui va se retrouver dans des situations rocambolesques.

C’est l’histoire de nos banlieues, de la petite débrouille, des petites magouilles, pour tenter de vivre et non de sur-vivre.

C’est un portrait attachant des anti-héros, des laissés-pour-compte, à qui la vie ne fait pas de cadeaux.



Des situations cocasses, agrémentées d’un vocabulaire de rue parfaitement maîtrisé, et accompagnées de personnages drôles et attachants : vous avez la parfaite recette d’un livre aussi déjanté que ses personnages.



À moins que vous n’ayez peur de rire seul, devant un livre, ne passez pas à côté !

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La Sainte Touche

Ce premier roman nous emmène dans le milieu des laissés-pour-compte où on attend impatiemment le 5 du mois, jour des allocs, la fameuse Sainte Touche, pour rembourser les dettes accumulées durant le mois et essayer de vivre décemment. 



C’est l’histoire d’un jeune, complètement fainéant et paumé, qui s’en va de chez ses parents. Il erre dans les rues en rêvant d’une vie de bohème. Lui, il rêve de devenir un jour écrivain. Un jour, il entre dans une épicerie, La Belle Saison. C’est là qu’il fait la rencontre d’Alain Basile. L’épicier qui va chambouler sa vie. On comprend vite qu’Alain vit de magouilles en tout genre et que sa seule ambition c’est de devenir millionnaire, quoi qu’il en coûte. Mais il n’hésite pas à flamber son argent...C’est un magouilleur, un baratineur. Alain, c’est quelqu’un de très méfiant mais ce petit jeune qui vient de débarquer pour loger dans une de ses chambres, il le sent bien ! Il va alors proposer à notre narrateur de s’associer. Alain va entraîner ce jeune paumé et alcoolique dans son sillage. Ensemble, ils vont former un duo improbable. Mais ils seront surtout une équipe de bras cassés… 



On suit les folles aventures de ces deux loosers à travers le regard de notre jeune narrateur, “l’artiste” comme l’appelle Alain. Le style est dans un langage parlé mais associé par moments à un langage soutenu, plus travaillé. On sent germer chez “L’artiste” le talent de l’écriture, l’inspiration. 



Je vais vous faire une confidence. Je ne me suis pas attachée aux personnages, au contraire je ne les ai pas aimés, ils m’ont agacé… J’avais envie de les secouer, surtout le narrateur ! 



C’est un roman assez particulier. La plume est cynique et mordante. Un premier roman prometteur pour cet auteur ! Le roman est aussi déjanté que ses personnages. Envie d’une lecture originale ? Ce roman est peut-être fait pour vous. 



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La Sainte Touche

Après avoir regardé la Grande Librairie j'ai décidé de me procurer ce roman.



Le narrateur (sdf) viré par son père loue une chambre chez Alain Basile épicier du coin de la rue mais pas que....



L'écrit de Djamel Cherigui utilise le langage parlé mais joue avec grammaire, la conjugaison ce qui est prometteur pour la suite.



L'histoire par contre est faible. Elle est sauvée par des personnages que l'auteur a voulus "haut en couleur".



J'ai passé un moment de lecture normal. Je ne me suis pas évadé, j'ai pas rêvé. Je pense que Djamel Cherigui doit continuer à écrire il a de l'avenir
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La Sainte Touche

Le récit raconte les aventures d’un jeune paumé qui aimerait devenir écrivain, mais qui tombe sous la coupe d’un épicier véreux. C’est un rêve devenu réalité pour l’auteur.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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