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Critiques de Djamel Cherigui (76)
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La Sainte Touche

Je viens de lire d'une traite ce premier Roman qu'une amie m'a prêté et m'a dit que c'était d'un humour littéraire exquis.

J'avoue que cette histoire d'un jeune homme paumé, camé, alcoolo et celle d'un épicier atypique, bidouilleur, infidèle et petit trafiquant est impossible dans la vraie vie. Et pourtant on pense que c'est tout a fait possible sous la plume de Djamel Cherigui.

Les dialogues sont à lire et relire car on pense à Audiard, on pense aux veux San Antonio, on pense à tous ces films qui nous ont emballés et que nous connaissons par coeur les dialogues.

Oui j'avoue que l'histoire est un peu brinquebalante mais quelle plume, les mots jongent entre eux, jonglent avec deux personnages, jonglent avec la vie des banlieues, des villes que nous ne connaissons plus maintenant. Des villes de nos jeunesses, de ces années à jamais perdues mais présentes dans nos mémoires comme l'écrit l'auteur vers la fin du roman.

Pour une lecture enthousiasmante, pour des moments de rires, pour des heures de nostalgie, je vous recommande ce petit livre.
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La Sainte Touche

Sans mauvais jeu de mots, c'est ta came ou c'est la descente.



La Sainte Touche c'est le jour du versement des allocations. Ça plante d'emblée le décor. Notre narrateur dont on ne connaît le prénom, se barre de chez ses parents après une scène barge et fait la rencontre de Basile, épicier qui cherche un associé dans ces plans de magouilleur.



On va suivre ce duo dans leurs aventures allant de l'espoir de devenir rois du pétrole aux déconvenues de petits trafficants. On évoquera des sujets liés à la pauvreté, l'alcool, la drogue...



Le style très oralisé est en lien avec le langage des cités. Il peut être déconcertant mais il est nécessaire à l'immersion dans ce contexte.



Je n'ai malheureusement pas connu l'ivresse lors de cette lecture. Ce n'est pas la plume, ni le contexte car j'aime me plonger dans de nouveaux univers mais plutôt l'intrigue en elle même. Je n'ai pas eu ce sentiment d'avoir envie de connaître la suite.



Même si je suis allé au bout car cela me semble important pour juger l'œuvre dans son intégralité, le livre qui pourtant ne comporte que 192 pages s'essouffle et m'a paru long. J'ai trouvé deux ou trois passages sympathiques mais cela ne sauve pas ma lecture. Je n'en retire rien, ni dans l'apprentissage, ni dans le divertissement. Je n'ai pas été convaincu par l'humour employé.



C'est tout de même une déception car j'attendais des épopées à la Thelma et Louise en version banlieue et ça tombe à plat. C'est déjanté, oui, mais pas dans le sens qui m'éclate.



En bref, 🤐

Une promesse gonflée à bloc, une arrivée crevée. Je suis passé à côté de ce livre mais me réjouis pour les personnes qui ont apprécié et dont je peux comprendre le point de vue.
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Le Balato

De Djamel Cherigui, épicier à Roubaix et fin connaisseur des errances humaines, j'avais déjà beaucoup aimé "La sainte touche". Voici qu'il nous revient avec "Le balato", un roman peut-être moins surprenant que le premier, mais plus abouti . Un roman qui se passe tout près de l'épicerie du premier volume, disons une rue plus loin. Précisément au Saturne, le bar tenu par Aami Mirouche. Le narrateur, c'est Bombonne, son neveu : une moitié de Kabyle un peu enveloppé, fils de taulard, orphelin de mère. C'est chez le Mirouche qu'il crèche depuis que son père est tombé, à cause d'un braquage qui a mal tourné. Et c'est là aussi qu'il fait son éducation, en écoutant les poivrots, sous l’œil torve d'un buste de Napoléon dont son oncle est fervent admirateur.

Bombonne, il est comme tous les jeunes de Roubaix, du moins ceux du quartier: il est complexé, il pense aux filles, il est fauché, il ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait. Alors il sert des cafés, des demis-pression, voire des whiskies frelatés les soirs où le bar ferme ses volets et se transforme en clandé. Les soirées "Wall Street", qu'on appelle ça, tellement l'argent circule vite.

C'est précisément lors d'une soirée de ce genre que le Suisse déboule dans le bar. Le Suisse, c'est un gamin de l'Assistance qui a mal tourné. Mais qui impressionne grandement Bombonne. Blond, bien sapé, à l'aise en toute situation, il raconte des histoires fabuleuses de son séjour en Amérique latine, il s'imagine planteur, il se veut admirable... et devient admiré, effectivement. Mais Bombonne n'imagine pas encore où cette fascination va le mener.



Je suis heureuse qu'il y ait encore des écrivains comme celui-ci, et des livres comme celui-là. Ne cherchez pas là-dedans un auteur de polars classique, ou un romancier prolétarien au style convenu: peine perdue. Non, Cherigui c'est le fils de José Giovanni et de San-Antonio , avec un petit quelque chose en plus, sans doute le soleil de Kabylie. On se marre, on s'agace, on s'émeut aussi lorsque la narration se fait plus sombre et ressuscite les souvenirs de la guerre d'Algérie , ou relate les trois-huit des OS roubaisiens. Mais avant tout, on passe un bon moment, chez l'oncle Mirouche.
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La Sainte Touche

De temps en temps, quand l'occasion se présente, (ici c'est un proche qui avait adoré et me l'a prêté), j'aime bien faire une lecture buissonnière, prendre des chemins différents, tenter l'aventure littéraire.

Alors, parfois c'est le flop, mais parfois aussi, je fais de belles découvertes, et je passe un bon moment.

Ainsi en fut il, par exemple, de tous ces délicieux livres de Bouffanges découverts grâce à mon amie babeliote NicolaK et ainsi en est il aussi cette fois de cette Sainte Touche (de tout temps vénérée par nos anciens).



Un adolescent, à la suite d'une altercation avec son père qui a découvert qu'il fumait de l'herbe, s'enfuit du domicile et commence une vie d'errance. Sa rencontre avec Alain Blaise, un épicier qui loue des chambres, va changer sa vie.

Ce dernier, effectuant de multiples petits trafics, va y associer notre « artiste » (surnom donné car il écrit de petits poèmes,et projette d'écrire un roman).

Et va lui confier une mission dont il espère qu'elle lui donnera la fortune: se lancer dans la culture clandestine de la « beuh ».

Mais les choses ne se passeront pas comme espéré, je n'en dis pas plus.



Voilà pour les quelques bribes de l'intrigue.

Mais ce qui compte ici, c'est d'abord la forme quasi picaresque du récit, un récit raconté avec toute la palette de l'argot des banlieues.

Il y a une dimension « henaurme » dans cette histoire, un côté rabelaisien ou san-antoniesque, et parfois complètement parodique (ainsi en est- il par exemple de l'incroyable tirade « à la Audiard » de la femme d'Alain Basile, Ali Bachar de son vrai nom).

C'est cette dimension qui m'a plu, m'a souvent fait sourire.



Et puis, derrière tout ça, ce roman est, je trouve, plus subtil qu'il n'y paraît.

Il donne d'abord la parole à tous ces déclassés de la vie, tous ces paumés pour lesquels, on le sent, l'auteur a beaucoup de tendresse.

Et sur le mode mineur, on entend une petite musique qui dit tout sa passion de la chose littéraire, et qui se manifeste par de nombreux clins d'oeil à des oeuvres célèbres, et par tous ces petits écrits présentés en italiques, telle cette lettre d'amour que notre jeune héros, tel un Cyrano, écrit pour Alain Basile à l'intention de la femme de ce dernier.



Certes c'est un récit un peu foutraque, il y a des personnages intéressants qui apparaissent et que l'on ne voit plus ensuite, mais c'est un des écueils du genre, et je pardonne volontiers à l'auteur.

J'ai lu, ça ne s'invente pas, qu'il est épicier à Roubaix, une ville près de chez moi, dont les mauvaises langues disent qu' « elle a été envahie par les arabes ».

Alors je me suis réjoui que dans ce monde morose, où l'on nous rebat les oreilles de tas de choses tristes, les banlieues et leur violence sur fond de trafic de drogue, et puis les guerres, les inondations, que sais-je encore, plus rien ne va ma petite dame, …un petit miracle littéraire se soit produit.











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Le Balato

Silence, Saturne !



Action !

Plan d'ensemble sur un petit bistrot sans âge dans une ville du nord de la France.

Pochtrons, clampins et autres ringards s'agitent dans un décor suranné et imbibé par les vapeurs d'alcool.

Derrière le zinc, Bombonne le neveu du patron, observe d'un œil torve les soirées "wall street". Le bar se transforme alors en tripot clandestin où chaque participant est soumis à l'impôt local, le balato.

Le Mektoub de Bombonne ne s'annonce pas des plus radieux. Il a impression de s'engager dans une voie sans issue assombrie par un plafond bas de nuages gris prêts à vomir toute leur drache.

Un jour, "le suisse " fait irruption dans le bar. Le spleen de Bombonne va alors exploser sous l'effet du magnétisme qu'il exerce sur lui. Les virées dans les tapins du pays frontalier et autres cambriolages dans le voisinage auront raison de la conduite licencieuse du jeune homme...



Fort du succès de "La Sainte touche", Djamel Cherigui reprend une nouvelle fois la verve colorée qui a illuminé le récit de son premier roman. Cependant, on fleurte cette fois-ci davantage avec un roman déjanté de la série noire.

Le style suinte le gras de boeuf et l'huile de merguez. Même si la poésie qui émerge de temps à autre apporte un peu de raffinement au menu, les estomacs délicats risquent d'être un peu malmenés. Les personnes souffrant de cholestérol risquent quant à elles la rupture d'anévrisme.

Pour les autres, il y a moyen de passer un bon moment en compagnie de ces affreux jojos finalement bien sympathiques.

Coupez !



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La Sainte Touche

Une nouvelle fois, l'accroche sur le livre a été trompeuse..."Déjanté, ça fait du bien!".

Ce livre, court et rapide à lire offre davantage la tranche de vie du narrateur, en l'occurrence celle de l'auteur...ce qui forcément n'entraine pas le même regard sur la découverte de ce moment de parcours.



Globalement, j'ai été un peu déçue et notamment par la fin. Je crois que ce récit est plus ordinaire que déjanté lorsqu'on doit faire face avec peu d'appui...
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La Sainte Touche

Fils d'un OS maghrébin bourré de principes et d'une maman trop effacée, il rêve d'être artiste. Poète ou écrivain, en gros. Il ne sait pas trop. Il sait seulement que ses parents lui portent sur les nerfs, qu'il a peu de choses à leur dire, et qu'ils l'emmerdent. En gros.

Ce n'est pas seulement de voir son père jouer les patriarches, de voir sa mère reproduire éternellement la même journée . C'est aussi l'impression qu'ils n'ont rien pigé à la vie, la vraie. Qu'ils ne savent pas prendre du bon temps. Quelque chose comme ça, quelque chose que tous les ados poussés en graine ressentent un jour ou l'autre.

Surtout le jour où tu t'aperçois que ton daron a fouillé dans tes affaires. Et qu'il te fout à la porte après une engueulade homérique, ou que tu t'enfuis pour échapper à la baffe de trop, un truc comme ça. Et que tu te retrouves seul, à fouiller les poubelles, à mendier pour boire un coup, sans trop savoir ce qui t'arrive.



La providence , tu n'y crois qu'à moitié. Surtout quand elle prend l'aspect d'un épicier brutal, âpre au gain et combinard. Mais faute de mieux, tu suis Alain Basile dans ses délires, ses projets fumeux, et tu finis par dépendre de lui.

Devenir le bras droit d'un bras cassé, c'est pas franchement un projet d'avenir, mais c'est mieux que rien. Et c'est comme ça que tu te retrouves à crécher dans une piaule miteuse au-dessus de l'épicerie, entre un travelo , un junkie et un ancien légionnaire.

Rimbaud peut aller se rhabiller ...



Contrairement à beaucoup de gens, j'ai bien aimé ce premier roman de Djamel Cherigui. Passées les premières pages un peu déstabilisantes - il écrit comme on parle - j'ai suivi avec plaisir les errements de "l'artiste", dans la vraie vie des vraies gens, et apprécié des pages qui m'ont rappelé l'exagération délirante d'un San-Antonio, les personnages d'un Albert Simonin . Peut-être est-ce ce côté trop réaliste qui déroute les lecteurs, personnellement j'ai trouvé rafraîchissant et réconfortant qu'un auteur parle crûment et clairement de gens dont tout le monde se fout.

Ses clients, quoi. Car Djamel Cherigui est épicier de quartier à Roubaix. Et des mecs décavés, paumés, il doit en voir passer un paquet. Alors oui, le style est sans doute loin de ce qu'on attend d'un roman "social" vu depuis les salons cossus . Il est juste à hauteur de vitrine. A hauteur d'homme, quoi.







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Le Balato

Bombonne est le neveu de Mirouche, le tenancier du troquet le Saturne. Un bar avec son lot d'habitués en bout de course dans lequel Bombonne rend des services à son oncle en y bossant un peu. Bombonne, jeune homme qui se cherche un peu fait alors une rencontre qui va rendre un chouïa plus mouvementé son quotidien, en la personne du Suisse. Le Suisse est un débrouillard toujours dans les bons coups notamment lorsqu'il s'agit de détrousser les riches dans différents quartiers de Roubaix. Bombonne va alors être transporté dans des galères qu'il n'avait pas forcément imaginé et la langue de Djamel Cherigui comme dans "La sainte touche" fonctionne encore très bien. Les dialogues sonnent et la gouaille des personnages aussi. On est au plus près de leurs vies et notamment du tonton qui tente d’élever comme il peut son neveu en l'absence du père, mais sans forcément y parvenir à tous les coups. Ce second roman confirme tout le talent de Djamel Cherigui pour construire une intrigue simple, mais non dénuée d'humour noir. La forme à toute son importance dans ses romans et cela participe pleinement au plaisir de lecture.
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La Sainte Touche

Un jeune type un peu paumé dont il me semble que le lecteur ne connaît pas le nom rencontre Alain Basile un épicier un peu spécial puisqu’il touche à toutes sortes de business dont marchand de sommeil. Les deux vont former un duo de bras cassés. De mésaventures en mésaventures ils vont se lancer dans l’idée du siècle du moins le pensent-ils.



J’ai été happée par les premiers chapitres trouvant l’écriture très agréable et ayant envie de découvrir ce livre dont les critiques ont été élogieuses à sa sortie. Dire que j’hésitais à le prendre en broché, j’ai bien fait d’attendre la version poche tant la déception est grande. Au fil de la lecture j’ai commencé à ressentir de l’ennui, car il faut être clair il ne se passe rien, aucun rebondissement, des personnages fades. Bref rien de passionnant bien qu’ayant tout de même terminé ma lecture : bon le livre n’est pas un pavé !



Déception.
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La Sainte Touche

je suis du Nord, et le récit de Djamel Cherigui prend racine dans mon plat pays, mais pas celui de Brel, celui des banlieues, de la périphérie lilloise, des coins de rue qui dealent, des coins de tables qui tisent ou qui parient sur le meilleur cheval.



La sainte touche, c'est la paie qui tombe en début de mois et qui permet aux plus humbles de survivre jusqu'au 15, tout au mieux.

Aucun spoiler avec cette révélation, je vous rassure...



Djamel narre ici les aventures d'un duo pour le moins désarçonnant : Alain Basile (ou plutôt Ali Bachir) et celui qu'il nomme l'"Artiste" me font penser au binôme tout aussi improbable et picaresque de Don Quijote et Sancho Panza.

Ce ne sont pas des chevaliers des temps modernes, mais deux personnages en décalage avec leur époque qui ne luttent pas contre des moulins mais contre leurs propres démons. Sancho, aka l'Artiste n'est pas son fidèle écuyer, mais son loyal jardinier, il cultive de l'herbe en espérant faire fortune et Alain Basile ne l'emmène pas sur sa Rocinante, mais dans sa merco, à la rencontre de sa bonne fortune, qu'il ne trouvera pas. Sacré déterminisme social. Ca finit rarement bien ce genre d'histoire.



J'ai adoré l'intelligence de ce récit, le ton, vrai et sincère, mais parfois aussi déjanté de ses personnages.



J'ai aimé la plume qui sent le vécu, qui veut raconter l'histoire des laissés pour compte et mettre la lumière là où il y en a peu.



Ne vous laissez pas rebuter par la familiarité de son écriture, elle vous emmènera dans un récit touchant et parfois un peu drôle. Mais juste un peu.
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La Sainte Touche

Mieux qu'un roman feel good !

Avec une verve colorée et beaucoup d'humour, Djamel Cherigui nous emmène dans une ville du Nord de la France pour partager les aventures rocambolesques d'un duo hors norme, un jeune désoeuvré et son mentor épicier plus que douteux.

Oubliez la finesse, la grâce et l'élégance elles ne sont pas au programme.

Et si vous n'êtes toujours pas rebutés par ces affreux jojos, vous verrez émerger une grande déclaration d'amour à la poésie et à la littérature.

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La Sainte Touche

Le narrateur de cette histoire se retrouve à la rue au début du récit. Son père le met dehors après une embrouille et il tente de trouver un appartement pour se loger. C’est là qu’il tombe sur Alain Basile, le gérant d’une épicerie qui loue des chambres dans le même immeuble. Il se trouve donc une piaule au dessus de cette épicerie, « La belle saison ». Et sans s’en rendre compte, il met les pieds dans un engrenage car Alain Basile est en réalité un vrai truand. Et là le bouquin peut décoller. Le ton du narrateur plein de dérision et d’humour ne gâche rien. Djamel Cherigui écrit un roman bien amené aux chapitres courts. On se régale à suivre les galères du narrateur et la sauce prend vite. Je suis très curieux de découvrir son second roman, « Le balato ».
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La Sainte Touche

Légèrement déçu de cette lecture pleine de promesses pour moi . A la vue du parcours de l auteur de son environnement et du sujet qui apriori devaient être « ma came » . Mais non …finalement pas été touché . Quelques rires parfois dus au langage fleuri mais trop utilisé ce qui rend l ensemble un peu lourd et indigeste . Ne vaut donc pour moi que pour la qualité de certaines expressions à l image du titre « la sainte touche » qui est le 5 du mois jour de perception des allocations et autres aides et qui démontre leur importance et besoin pour les personnes en bénéficiant .
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Le Balato

Après l'ambiance au langage fleuri d'une épicerie dans La sainte touche (couverture idéale pour un commerce illicite de substances également illicites), l'auteur nous entraîne cette fois-ci dans un troquet où les personnages et les aventures rocambolesques ne sont pas en reste ! (Note personnelle : ils sont tous complètement barrés dans ce bar, pas un pour rattraper l'autre !)



Le style toujours aussi rock-roll est encore là - même si l'auteur semble s'être un poil assagi - avec un phrasé de la rue parfaitement maîtrisé à chaque page pour une immersion totale. 



De l'empathie pour les personnages, des éclats de rires et parfois aussi de la consternation face à la récurrence de l'idiotie humaine ont accompagné ma lecture. 



Bref, elle fut haute en couleurs, savoureuse et piquante. Je la recommande chaudement pour un pur moment de distraction.





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La Sainte Touche

Pour ce second livre de la sélection de mars dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La sainte Touche est assez surprenant dès les premières pages !



Dans son épicerie de quartier « La Belle Saison », Alain Basile est un homme véreux. Cette canaille d’épicier croise un jour le chemin du narrateur. Ce dernier, qui rêve de devenir écrivain, vient de se retrouver à la rue. Alain se propose de l’héberger en échange de petites besognes. Fort d’esprit, le narrateur garde l’espoir de s’en sortir…



Dans ce livre, les rebondissements et les surprises se suivent sans pour autant être originale. Le ton est humoristique, parfois cynique. L’écriture peut surprendre au début puisque l’auteur a recours au langage parlé et à un vocabulaire très familier. Le style est simple et argotique.



Surprenant au départ, j’ai parfois souri, voire ri, de ce duo de bras cassés. Mon avis reste mitigé, car je n’ai pas eu d’attache particulière avec les personnages.

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La Sainte Touche

Un roman au vocabulaire étonnant . ça passe, ou ca casse.

Je reprends depuis le début.



Le narrateur est un jeune homme (par sure qu'on connaisse son nom, ou alors je suis passé à coté).  Ce jeune, légèrement drogué, de plus en plus alcoolique, en rupture sociale et familiale, s'enfuit de chez ses parents et atterri dans un squat géré par Alain.



Alain est un personnage un peu (beaucoup) louche,  un peu (souvent) violent,  (très) créatif pour s'attirer des ennuis ou s'investir dans des business prometteurs - mais néanmoins illégaux.   



Notre narrateur, complètement paumé, se fait embarquer dans les histoires pas nettes d'Alain.  D'aventures en aventures, ce duo atypique s'enlise dans les ennuis.

Le vocabulaire est celui du langage parlé, d'un langage de la rue, parfois vulgaire, parfois drôle.



Personnellement,  ce style ne m'a pas du tout dérangé.  Au contraire, je l'ai trouvé très rafraichissant, et j'ai beaucoup souri au cours de ma lecture.



 Si le style ne m'a pas dérangé, il m'a vraiment manqué de la consistance. Question de goût et d'attente. Je l'ai trouvé un peu léger.

Je conseille quand même pour une lecture vite lue.  Entre les aventures cocasses et le style léger, la lecture est agréable.
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La Sainte Touche

J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix des lecteurs 2023 du Livre de poche.



Dans La Sainte Touche, on découvre deux personnages qui ont tout de parfait ratés. Alain, le propriétaire de l'épicerie de quartier trempe dans pleins de magouilles. L'autre homme, vit dans un logement qu'Alain lui loue et est complètement paumé (alcool, drogue, fainéantise). C'est pas moi qui le dit, c'est lui. Ensemble, ils vont démarre un nouveau business plan.



Sur fond d'écriture déjanté, on découvre des personnages caricaturaux, sans réel histoire de vie, sans émotions. Le style d'écriture peut aller avec le genre que le livre veut se donner. Mais ce n'est tout simplement pas fait pour moi.

Je n'ai rien ressenti à la lecture et j'ai déjà oublié ce roman dont il ne me restera pas grand chose, si ce n'est cette couverture colorée.



Elise.



Instagram : etliselesmots
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La Sainte Touche

Un roman déjanté lit on sur la première de couverture de la Sainte Touche!



Déjanté, oh que oui!



Par une histoire, des protagonistes, un vocabulaire, des situations,... qui m'ont fait diablement sortir de ma zone de confort de lecture!



L'histoire d'une rencontre improbable, un jeune de banlieue qui se cherche et un épicier qui vit de petites et grandes magouilles!



Entre eux, avec eux, l'histoire va partir en tous sens!



Pour peu que l'on entre dans cet univers déjanté, qui reflète une triste réalité de certains quartiers de banlieues, on pourrait se "régaler" à la lecture de ces imbroglios, magouilles, débrouilles, "aventures" décrites avec mille et un mots plus hauts en couleur les uns que les autres!



C'est typiquement le type de roman qui sort du lot parce qu'il ne fera pas l'unanimité, ça passe ou ça casse, on aime, ou on passe son chemin!



D'un vocabulaire outrancier à des envolées lyriques dignes du nez de Cyrano de Bergerac, on passe par le grand écart des mots!



Des mots qui choquent, prêtent à sourire, des tirades qui étonnent, des mots qui dérangent ou font éclater de rire.



Pour peu que l'on entre dans cet univers de la Sainte Touche, on pourra dire comme le suggère la première de couverture que ce roman "fait un bien fou"!



Vous reste à rentrer dans cette épicerie et à vous faire votre propre idée? 😊






Lien : https://www.facebook.com/La-..
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La Sainte Touche

Quel bol d'oxygène !



Et oui, la littérature ne se résume pas exclusivement à une prose bien policée, respectant au cordeau la concordance des temps, truffée de moultes figures de style et que sais-je encore...



Elle peut prendre des chemins de traverse sans toutefois en perdre ses lettres de noblesse et Djamel Cherigui nous le prouve ici haut la main. 



Certes, le verbe est haut, les noms d'oiseaux et autres grossièretés fusent à chaque phrase mais sans jamais être gratuits. L'auteur nous livre sans phare ni fioritures une réalité, celle de la vie de cité, avec son langage, ses codes, sa déontologie. Alors oui, ça peut choquer mais pour ma part, il n'en fut rien, au contraire, l'immersion a été totale pour moi. 



D'ailleurs, aurais-je autant aimé suivre les aventures hautes en couleurs de ce dealer de pacotille si le style avait été plus conventionnel ? Sincèrement, je m'interroge. J'ai envie de répondre non, ce style fait le charme de l'histoire.



D'emblée (sans m'identifier toutefois, lol) j'ai ressenti une affection pour les personnages, bruts et authentiques. J'ai ri de leurs déboires, de leurs logiques (tellement illogique), leurs failles. Et j'ai appris. Je referme le livre avec des dizaines de nouvelles expressions fleuries, pour lesquelles j'avoue, je pense que j'aurais du mal à un jour pouvoir les ré-utiliser ! 



Tellement novateur, tellement vrai, un régal !

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Le Balato

Je viens de découvrir Djamel Cherigui avec ce roman , le Balato.

L écriture est savoureuse, imagée, les personnages sont quelques fois digne d un roman de Pagnol, pour moi, c est l'intrigue qui est un peu faiblarde.

Finalement il ne se passe pas grand chose dans ce café d Abdel Mirouche. Bien sûr il y a son neveu surnommé Bombonne, qui traine sa vie entre clients alcooliques et verres a remplir.il y a le suisse, un raté qui entraine avec lui le dit neveu.

Ça va donner lieu a des scènes savoureuses, mais voilà on ne va guère plus loin.

C est dommage vraiment, on reste sur sa fin

Mais c est tout de même un agréable moment de lecture

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