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Citations de Dmitri Bortnikov (136)


oh, les amoureux! toujours pareils! au lieu de s'avouer largués tout bêtement, on se couvre la tête avec une peau maudite à travers laquelle notre âme distingue parfois la lumière.
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et puis l'écharpe, l'air de rien, les Français savent mettre une écharpe, mille façons, mille noeuds. moi - juste un. noeud coulant. j'ai dû penser à voix haute, car Babyl sourit « Ça sera jamais démodé le noeud coulant... toujours tendance! »
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j'ai remarqué que quand l'homme se retrouve sur les hauteurs il change de bouille, même le chapon a une tête d'aigle sur les hauteurs!
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les églises?! ça caille dedans pire que dehors! c'est pour confesser les phoques! sinon - à l'entrée faudrait distribuer des culottes en fourrure pour les âmes! même nos peines nous réchauffent plus...
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(...) ô miroir! tu es un appareil photo qui voit tout, toi... et oublie tout ensuite!
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Depuis l'herbe a poussé sur sa tombe. l'herbe grasse que j'aurais pu manger... l'herbe du deuil qui nous donne le dégoût de vivre et qui n'est que la faim éternelle de la vie et à ce moment-là précis on sent le fil rompu par la mort que l'être disparu nous met tout doucement entre les doigts et on le sent cet être si cher et perdu à jamais à nos côtés - pour toujours. je ne sais pas s'il sera toujours vivant pour nous. mais une fois mort il ne le sera plus jamais. ça - je le sais.
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(...) et puis plus prétentieuse qu'une naine de cirque! et arrogante comme une chômeuse le jour des soldes. hautaine comme une sourde au tribunal des bavards! timide comme une vipère!
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(...) un enfant qui arrive - change tout, mais tout! nouveaux yeux, regard cosmique, cuillère enchantée et tout! même la mort s'arrête devant le berceau! pas longtemps, mais s'arrête! juste pour passer la faux d'une épaule à l'autre, mais s'arrête! elle aime les bébés, cette dame!
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(...) on nous apprend à lire les étiquettes, les dates de péremption, et jamais - l'âme, ah ça -
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Quand l'homme tombe dans l'eau, le monde crie « Un homme à la mer! » même le plus gros navire s'arrête. quand l'homme tombe hors du monde, personne ne crie et le monde n'arrête pas.
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Je me dis ce serait bien quand même qu'on soit tous marqués... tous, dans le berceau, oui, une fois pour toutes. je ne sais pas, quelque chose, un signe, une tache... pas une balafre, ni cicatrices, il y en a trop déjà. mais qu'un lampyre vienne la nuit, de loin vole, de l'autre côté de la vie vienne et se pose sur notre front. comme une braise. et s'allume et luise, et les plaies s'ouvrent. comme ça - on voit. comme ça - on sait. pour toujours. qui est qui. bon, méchant ou rien du tout.
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(...) avant-hier, j'ai vu deux bourdons... deux! sacrée barbe! ils pouvaient pas voler ces deux-là! lourds comme un louis d'or! ils chaviraient comme deux ivrognes! traînaient leurs salopettes collantes, poilues de nectar!
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(...) les vieilles fringues, les femmes s'en foutent un peu, vraiment comme des serpents mués de leur peau d'hier.
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Oui, Tomo, on cherche à comprendre, à expliquer le malheur... pourquoi! pourquoi tout ça! on cherche un truc, une raison. et ça peut durer toute une vie! comme ça. on fait les poches à la raison, mais la raison a les poches cousues, elle! puis on veut se réveiller de ce cauchemar et, on n'arrive pas, toujours pas... et puis on se calme à la fin. on se débat plus, on s'endort pour de bon.
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Mais vraiment, c'est plus facile de trouver un vieux pantalon dans lequel on n'a jamais pété que de découvrir le vrai visage d'une femme, rien à faire!
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Les matins elle aidait à mettre au monde des nouveaux-nés et l'après-midi elle faisait des avortements. Tout ça... Elle aidait à naître et elle tuait.
Pas le temps de recueillir les morts quand venaient les nouveaux-nés et tout ça, c'était trop vite, trop.
Seule Madame seule. Morte dans la rue. Elle marchait marchait. Seule. Cet hiver horrible. Seule... Elle parlait toute seule - me disaient ses copines - ça a commencé cet hiver. Elle parlait toute seule. Jour après jour, seule. La petite vie... Elles m'avaient raconté tout. Tous les détails délicieux. Elles n'ont rien caché dans les poches. Tout... Tout était déballé. Et moi - moi aussi je parle tout seul. Haute voix - seul. A mon tour je sombre. Je donne des répliques à ma mère morte.
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