AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Dominique de Villepin (36)


Dominique de  Villepin
N'oublions pas qu'après la guerre, il faut construire la paix.
Commenter  J’apprécie          160
Les grands pôles n'ont pas vocation à s'équilibrer dans une quelconque paix armée, comme au XIXe siècle. (...) La vision française de la multipolarité ne vise en aucun cas à organiser la rivalité ou la concurrence, mais bien la responsabilité, la stabilité et l'initiative.
Commenter  J’apprécie          110
Dans l’épreuve, la loyauté et l’esprit de service s’incarnent souvent dans les plus humbles.
Commenter  J’apprécie          100
Dominique de  Villepin
Chaque guerre appelle une nouvelle guerre.
Commenter  J’apprécie          60
L'Art et la littérature élèvent-ils là où le pouvoir rabaisse?
Commenter  J’apprécie          50
Le courtisan moderne ne diffère guère de celui de Louis XIV, sauf qu'il n'est plus identifié en tant que tel, ce qui le rend encore plus redoutable car il avance masqué.
Commenter  J’apprécie          40
C'est vrai, l'esprit de cour est en chacun de nous. Il se déploie au contact du pouvoir, aussi petit soit-il et quel que soit son domaine: politique, administratif, entrepreneurial ou sportif. La définition de la puissance suscite depuis toujours la peur et attise l'intérêt, conduisant à un comportement individualiste et à des attitudes qui sont de tous les temps et de tous les pays.
Par son histoire, la France a été sa terre d'élection.
Commenter  J’apprécie          40
Dominique de  Villepin
Le terrorisme nous tend un piège. Il veut nous pousser à la faute, et la faute, c'est la guerre.
Commenter  J’apprécie          40
En quelques instants, les doigts et les pieds gèlent. Les chevaux, en dépit des supplications de Caulaincourt, n'ont pas été ferrés à glace. En conséquence, ils glissent, tombent et meurent, entraînant dans leur chute canons et fourgons, voitures de civils, femmes et blessés, bientôt laissés à l'agonie faute de pouvoir les transporter. On assiste à une catastrophe en chaîne. Affamé, meurtri par le gel, le combattant n'existe plus, l'homme régresse en bête sauvage n'hésitant pas à assassiner ces chevaux qui seuls pourtant peuvent le sauver.
Commenter  J’apprécie          30
Quand les honnêtes gens ne savent pas comprendre et accomplir les desseins de la Providence, les malhonnêtes gens s'en chargent. (Guizot)
Commenter  J’apprécie          30
A l'aristocratie fermée s'est substituée une oligarchie en réseau, encore plus conservatrice car fragile et marquée par les purges en cascade de la régénération robespierriste. La peur de perdre engendre une dérive suspicieuse qui banalise la pratique du complot, arme de cour par excellence au profit de la conservation des hommes et des mentalités voulue par la minorité consanguine accrochée au pouvoir. La vanité, la jalousie, le lucre sont ses mobiles,; la flatterie, l'intrigue et la corruption ses moyens; le courage, la sincérité et l'esprit de service ses ennemis. Bonaparte, qui prend les hommes tels qu'ils sont, escompte mettre leurs défauts à son profit en jouant des divisions, quitte à les aviver pour mieux préserver sa suprématie.
Commenter  J’apprécie          30
Les Cent-Jours permettent de découvrir un autre visage de Napoléon illustrant le courage et l 'abnégation de l'homme d'Etat désireux de préserver pour son peuple les voies de l'avenir. Au soir de la défaite, Napoléon tente de reprendre l'initiative politique dans l'espoir de reconstituer ses forces. Mais quand le combat, faute de combattants, devient impossible, il s'efface au mépris de l'intérêt personnel. Sans hésiter, il fait le seul choix qui vaille, celui de la France.
Commenter  J’apprécie          20
Vient bientôt l’agonie. Avec un talent littéraire rare chez un officier de l’époque, Montesquiou raconte le dernier acte, le plus souvent vécu comme une délivrance : « Tous périssaient de même, c’est-à-dire brusquement et sans s’y attendre. L’engourdissement les prenait debout ; ils continuaient cependant à faire quelques pas, puis ils trébuchaient et tombaient en avant. Une fois à terre, ils ne remuaient plus. Mais un moment encore quelquefois, on entendait leur plainte étouffée. La tête était un peu contractée et baissée, le visage était devenu bleu et les poings fermés se réunissaient violemment vers le creux de l’estomac ; tout le corps avait acquis une invincible raideur. C’était donc ainsi que l’on mourait. »
Commenter  J’apprécie          20
L'émotion atteint son paroxysme quand Napoléon découvre les restes du 14e de ligne, perdu au milieu des lignes russes et massacré au terme d'une résistance héroïque : « La mort n'avait rien dérangé de l'ordre où se tenait ce glorieux corps […] témoigne Billon. Officiers, sous-officiers et soldats morts, chacun gardait la place qu'il occupait vivant. La neige autour d'eux et sous eux était rouge de sang. » L'Empereur se recueille en silence. « J'entendis le maréchal Bessières s'écrier tout haut : Ils sont rangés comme des moutons. — Dites comme des lions, répondit l'Empereur ; cette demi-brigade, sur le plateau de Rivoli, je l'avais surnommée La Brave ; à Eylau elle a mis le comble à son illustration. »
Commenter  J’apprécie          20
Le cas le plus emblématique reste celui de Bernard Tapie, propulsé sur le devant de la scène pour sa réussite comme entrepreneur et dirigeant de club de football. Par ce tournant, le pouvoir se fait cour en devenant séducteur encers l'opinion.
Commenter  J’apprécie          20
Sous la restauration et plus encore sous la monarchie de Juillet, on assiste à une disjonction définitive entre la cour et le pouvoir, l'une n'incarnant plus l'autre.
Commenter  J’apprécie          20
La parole poétique s'impose par sa force brute, sa présence immédiate, sans livrer d'explication accessible à la raison.
Commenter  J’apprécie          20
Toute poésie est voyage au travers de la langue. Mais son royaume pétri d'inventions ne peut se satisfaire d'aucune frontière pour éclairer le mystère des origines. Elle doit aller cueillir plus loin la flamme et, dans l'urgence du poème, guetter l'injonction, le miracle d'une voix.
Commenter  J’apprécie          20
La cour est-elle mauvaise par essence ? Elle n'implique pas nécessairement l'avilissement des hommes. Elle est aussi ce lieu du politique où les conflits jadis abrités par la violence trouvent une solution pacifique par le compromis, un lieu de la synthèse où la culture d'une époque est magnifiée et portée à son incandescence, un lieu de promotion de nouvelles couches sociales accueillies dans le creuset des plus anciennes. Pour moi, l'incarnation de cette cour - malgré tout ce qu'elle a de mythique et de rêve - se trouve dans ces cours médiévales faites de relations d'homme à homme, nourries d'une civilisation courtoise rayonnante, au service d'une pacification des mœurs de la noblesse guerrière.
Commenter  J’apprécie          20
Pour réussir à sortir de l'anonymat, Bonaparte n'en a pas moins dû tremper ses mains dans le fleuve sanglant de la guerre civile, marée rouge dont il redoute les éclaboussures et les effluves mais qui lui permet pour l'instant de parfaire sa réputation de républicain ardent alors même qu'il a perdu toutes ses illusions sur le devenir du régime.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Dominique de Villepin (167)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l' album de Tintin " Tintin au pays de l' or noir"

Comment s' appelle la marque populaire qui dépanne les voitures dans cet albums ?

Semoun
SImoun
Saloun
Somoun

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}