Citations de Douglas Kennedy (2624)
Sans le recours des mots, nous nous trompons souvent sur le comportement des autres. Une mimique ou un froncement de sourcils contiennent une myriade d’interprétations possibles.
Il y a des occasions où la cruauté des autres vous laissent sans voix.
La banalité parvient toujours à se glisser dans tout ce que nous accomplissons, et ce, malgré notre propension à nous trouver extraordinaires.
Nous sommes rarement capables de dire aux autres ce que nous pensons d’eux, pour ne pas les blesser mais aussi pour nous protéger.
Si le mot le plus lourd de sens et d’implications, dans toutes les langues. Surtout quand on y accole l’adverbe seulement.
J’en suis arrivée à comprendre que l’incertitude gouverne chaque moment de l’existence humaine.
On est si souvent sur le point de renoncer, de tout plaquer ou de nous dire que ça ne vaut pas la peine.
L’incertitude…elle gouverne chaque instant de la condition humaine.
"A partir du moment où l'on remet son bonheur entre les mains de qui que soit, on met en péril les chances meme d'être heureux Parce que la responsabilité n'entre nullement par dans l'équation.
- Alors l'amour ne compte pas dans cette équation ?
-L'amour ce ne devrait pas etre une affaire de dépendance....
l'amour ce devrait être l'amour"
Puisque ma « femme » trouvait naturel de me piquer au sédatif, de me kidnapper et de me boucler dans une cabane à poulets en attendant que je me désintoxique, il était raisonnable de s’attendre à d’autres mesures coercitives au cas où mon comportement lui déplairait.
Face au deuil, les gens veulent être compatissants mais ils ne savent pas quoi dire. Et on ne sait pas quoi leur répondre non plus. C'est un dialogue de sourd sur l'indicible. La seule échappatoire, c'est le travail...
Pourquoi les êtres humains sont-ils incapables de partager un lieu de travail sans le transformer en terrain miné par les rivalités personnelles et les petites jalousies ? C'est comme si , au lieu de connaitre la totale futilité de leurs actes, ils se sentaient obligés d'en faire un drame ridicule, huit heures par jour, cinq jours sur sept....
Nous nous ingénions à laisser notre marque sur le monde, nous voulons nous convaincre que ce que nous accomplissons a un sens, voire même une certaine importance, mais la vérité est que nous ne faisons que passer. Presque rien ne subsiste de nosu. Sauf les souvenirs de ceux qui nous ont connus. Et quand ceux-là s' en vont à leur tour... C' est pour ça que je veux que mes cendres soient jetées à la mer, quand je mourrai. Parce que tout s' éloigne en flottant.
‘’ils avaient besoin des touristes, et ne même temps ils trouvaient leur naïveté tout simplement grotesque, tandis que les étrangers en venaient à voir la population égyptienne comme un ramassis de gamins roublards et sans scrupules. Dans le ramdam publicitaire induit par le tourisme, chaque partie percevait de l’autre qu’une caricature infantile’’.
j'étais tellement absorbée dans mes souvenirs que je me suis brusquement entendue proclamer à voix haute : " le ciel est bleu et les oiseaux y volent".
Allez, tous les hommes sont des couillons, au fond. même les braves types! Mais vous devez déjà avoir appris ça, pas vrai ?
Argent, Dieu et Culpabilité : voilà le trio gagnant de l'Amérique. Et aucun d'entre nous n'arrive jamais à s'en libérer totalement.
L'argent : la drogue la plus trompeuse qui soit, car elle nous donne l'illusion de pouvoir controler notre destin. Un vrai mensonge.
La trame narrative de toute existence se poursuit de manière inexorable. Un être pour qui vous étiez tout "refait sa vie" et vous devenez en un clin d'oeil des étrangers.
Toute ville est, pour commencer, une prise de position visuelle, un déploiement architectural destiné à communiquer de manière immédiate - et donc superficielle - un certain "esprit des lieux". Ainsi, Paris exprime une élégante gravité alors que New York proclame son ambition de vouloir monter toujours plus haut dans le ciel