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Citations de Douglas Kennedy (2624)


Est ce le prix que nous devons payer tous?Savoir que nous ne pouvons avancer sans nous décevoir nous-meme constamment?que nous nous rabattons sur une existence "adéquate"rien de plus?
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A chacun sa façon de le ressentir évidemment .Sur le plan purement empirique,le temps reste le meme.Un jour dure vingt-quatre heures,une semaine sept jour,une année trois cents soixante-cinq jours.Ce qui change,c'est notre conscience de sa rapidité....et le fait qu'il est un bien toujours plus précieux
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Comment lui expliquer qu'il nous arrive de tellement projeter sur l'autre ce que notre coeur désire que nous finissons par ne plus voir cette personne telle qu'elle est mais telle que nous voudrions qu'elle soit
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Et maintenant, j’ai même un passeport français.
— Es-tu français pour autant ?
— Je me sens français, oui, mais les autres me considèrent toujours comme un immigré. Ici, tu restes un étranger, si tu n’es pas un « vrai » Français. C’est pas comme à Londres, où tout le monde vient d’ailleurs, même les Anglais… Ça se mélange. À Paris, non. Les Français restent avec les Français, les Nord-Africains avec les Nord-Africains, les Turcs avec les Turcs. Tant pis. C’est comme ça.
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— Ce qui vous est arrivé me paraît évident : dépression nerveuse. L’organisme ne peut supporter qu’un certain degré de… tristesse. Il y a un stade où il réagit contre ce véritable traumatisme, en se refermant sur lui-même ou en s’abandonnant aux virus. La grippe que vous avez contractée a plus de gravité que d’habitude à cause de votre état psychologique.
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La sensation de chute imparable, l'obscurité vertigineuse, quiavaient été les premiers symptômes de la dépression, m'assaillaient à nouveau. Cette fois, pourtant, elles étaient amplifiées par la réalité elle-même, par le terrible constat que mon mari m'avait enlevé mon enfant (...)
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Or, nous avons tous une peur bleue de nous ennuyer. Plus encore que de mourir, je pense. Tout semble si dérisoire, quand on on se sent prisonnier d'une vie sans surprise. C'est pour ça qu'on ne doit jamais sous-estimer le besoin de drame caché en chacun de nous. Voir sa vie sur grand écran, en Technicolor, et non tel un petit feuilleton quotidien sans intérêt...
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C'est étrange, de disparaître du monde des vivants sous l'effet d'une injection. Dans l'univers de l'anesthésie, il n'y a pas de rêve, pas de notion de temps, juste un vide absolu où le cerveau n'est plus assailli par aucune pensée, aucun souci. Au contraire du sommeil, toujours perméable, l'isolement chimique est total.
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Évidemment, je me montrais trop protectrice, mais j'étais surtout préoccupée de constater à quel point Ben aimait l'idée d'être amoureux. Comment lui expliquer qu'il nous arrive de tellement projeter sur l'autre ce que notre cœur désire que nous finissons par ne plus voir cette personne telle qu'elle est mais telle que nous voudrions qu'elle soit?
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Les actes valent mieux que les paroles, je suppose, et pourtant j'aurais aimé, à ce moment, qu'il exprime tout haut ce que j'avais essayé de formuler.
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(...) je n’arrivais plus à dissimuler ma peine devant des étrangers alors que j’avais été capable, pendant des années, d’épargner à tout le monde, excepté Lucy, le fait que je regagnais chaque soir un foyer déserté par le bonheur.
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À quoi ça sert de s’exténuer à la poursuite du bonheur quand les seules satisfactions que ce monde vous apporte sont aussi intenses que temporaires, aussi gratifiantes que modestes
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Toute ville est, pour commencer, une prise de position visuelle, un déploiement architectural destiné de manière immédiate - et donc superficielle - un certain "esprit des lieux". Ainsi, Paris exprime une élégante gravité alors que New York proclame son ambition de vouloir monter toujours plus haut dans le ciel. Ce ne sont que des observations immédiates, bien entendu, des informations de surface, de simples évocations urbaines, mais de même que tous les clichés se fondent sur une vérité basique, l'image que l'on a d'une cité peut en apprendre beaucoup sur l'espace que l'on découvre.
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La colère permet de donner un sens à ce qui n'en a fondamentalement pas.
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Nous autres, les humains, nous sommes obsédés par les lignes de démarcation. C' a toujours été comme ça : délimiter son territoire, interdire aux autres d' y pénétrer....(p 316)
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Une des composantes essentielles de l’amour est l’espoir, lequel est une très fragile émotion en équilibre sur la ligne qui sépare l’univers du possible de celui de la déception et du deuil. Nous vivons dans la hantise du moment où la preuve concrète que tout est désormais sans espoir surgira devant nous.
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Nous sommes tous terrifiés par les tragédies des autres, c’est un fait ; la raison, c’est qu’elles nous rappellent à quel point nous sommes vulnérables, nous aussi.
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Si j’avais appris quelque chose au cours de cette dernière phase de mon existence, c’est que nous sommes irrémédiablement seuls au milieu d’un univers hostile, et que la destinée n’obéit à aucun dessein, à aucune logique.
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La discipline, c’est avant tout la mise en place du contrôle de soi, l’idée qu’en s’astreignant à des règles d’airain et en évitant les distractions on parviendra à se tenir loin du grand désordre du monde.
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Au fond, n’était-ce pas cela le bonheur ? Une parenthèse pendant laquelle, sans penser au passé ou à l’avenir, on arrive à s’enfuir de soi-même.
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