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Critiques de Douglas Kennedy (3122)
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Les hommes ont peur de la lumière

Lorsqu'on lit la 4e de couverture de ce roman on remarque directement le sujet du livre ou du moins son sujet principal. Chacun a son opinion sur l'avortement, mais dans certains endroits du monde il y a encore du scepticisme face au choix des femmes.

Est-ce bien ou mal de se faire avorter ? A t on me droit de juger une personne qui prend cette décision ? C'est de ça il s'agit dans ce roman.

Les "pro-vies" son prêt à tout pour empêcher ces femmes de se faire avorter attentat, agression, tentative de meurtre,... C'est dans ses conditions que Brendan, chauffeur pour uber prend un jour en charge une femme qui va changer pour toujours son existence...

Une livre captivant mais qui en dérangera plus d un
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Les hommes ont peur de la lumière

Douglas Kennedy fait partie des auteurs contemporains que j’apprécie.

Les hommes ont peur de la lumière, son dernier roman, est une grosse déception.

Le sujet pourtant était passionnant, l'Amérique et ses névroses anti-avortement, un fond social important...

Hélas le traitement de tout cela est caricatural et sans surprise. Le sujet méritait beaucoup mieux. On s’ennuie sévèrement et on pourrait arrêter sa lecture après la première moitié d’un roman déjà très court. Un Douglas Kennedy très peu inspiré ou très pressé.

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L'homme qui voulait vivre sa vie

Sur le papier, Ben Bradford a tout pour être heureux. Ce fils et mari loyal coche même toutes les cases du rêve américain : un travail prestigieux et très rémunérateur, une épouse élégante et cultivée, et deux fils qu’il adore.

Et pourtant, rien ne va vraiment... jusqu'au jour où un tragique ”accident” fait valser son destin.

Ce roman agréable à lire et délicieusement critique vis-à-vis du rêve américain n'est pourtant pas mon préféré de cet auteur, loin de là. Trop de descriptions, trop de listes d’acquisitions, trop de détails sur la passion de Ben Bradford pour la photographie, que je ne partage pas vraiment. Un bon roman donc, sans plus.

Il est quand même assez dérangeant de constater que la même intrigue ne serait tout simplement plus possible aujourd'hui, tant le moindre détail de nos vies est enregistré, filmé, tracé, etc.





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Quitter le monde

Notre vie est-elle prédéterminée ou avons nous prise sur ce qui nous arrive, telle est la question que la première partie de ce roman pose. Jane,personnage principal du roman nous raconte toutes les épreuves qu'elle subit depuis son adolescence auprès d'une mère manipulatrice et culpabilisante alors que le père en vrai irresponsable a déserté le foyer. Malgré toute son intelligence et ses capacités professionnelles elle ne peut empêcher les mauvais coups du sort de s'abattre sur elle. Dans la deuxième moitié du roman l'auteur nous montre de quelle façon Jane entend quitter le monde et ce que veut dire cette expression dans ce cas précis.



Ce roman est agréable et facile à lire, les pages se tournent rapidement et on veut savoir ce qui va arriver à Jane, cette jeune femme qui nous fait la démonstration que tout ce qui peut mal aller va mal aller. L'accumulation de malheurs est telle et atteint un point si extrême que l'auteur n'en rajoute plus après l'ultime drame. Que veut dire pour Jane quitter le monde, c'est ce que nous découvrons dans la deuxième moitié du roman qui est crédible jusqu'à ce que l'auteur nous entraîne dans une péripétie too mutch qu'on a peine à croire. Bref, c'est un roman agréable, vite lu, mais qui ne méritera pas d'éloges enflammés de ma part surtout à cause de cette péripétie vers la fin qui ferait écrier tout bon Québécois ayant vécu dans les années 60 'Capitaine Bonhomme'.
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Les hommes ont peur de la lumière

Excellent roman pour un auteur que je retrouve, engagé. Les pages se tournent, d’abord au ralenti dans une ambiance quelque peu délétère, et puis tout s’accélère pour mettre en lumière son personnage principal Brendan, dont on va suivre la résurrection.



Un excellent titre qui porte fort bien les intentions de DK qu’on ne peut trouver que salutaires !

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Les hommes ont peur de la lumière

Qu'il fait bon vivre aux Etats-Unis même si il est préférable de ne pas être pauvre ou malade, comme la moitié de la population. Ou enceinte pour de mauvaises raisons, inceste, viol, absence de contraception parce que la religion l'interdit.

Vous apprendrez aussi la "merveilleuse" vie des chauffeurs Uber, que l'intégrisme n'est pas uniquement musulman, et que l'on peut se permettre beaucoup de choses si l'on est très riche et influent.

Un récit qui commence bien avec des personnages intéressants mais qui se termine avec une fusillade cinématographique et un improbable happy end. Pas pour tout le monde, évidemment.

Tout cela se lit agréablement, mais sera probablement vite oublié.
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Murmurer à l'oreille des femmes

Inégal. Certaines nouvelles sont de petits bijoux et absolument en accord avec titre de l'ouvrage. D'autres s'en éloignent, laissant la question des rapports hommes/femmes - sensée être le fil conducteur du livre - en position secondaire. On retiendra donc principalement la finesse des sentiments des premiers chapitres... Et on oubliera le reste...
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Un de mes romans préféré, un voyage en Australie qui tourne au cauchemar, un journaliste malchanceux, va vivre sa bad Life, en rencontrant une Autochtone auto-stoppeuse qui lui veut du bien mais ça fait plutôt mal! Vive la mariée et sa belle famille de dégénérés !
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Une vie à écrire

Une ode à l'écriture sous toutes ses formes. Chacun raconte en quelques pages pourquoi il écrit, ses motivations, ses souvenirs, son ressenti face à la plume. J'ai dédouvert de nombreuses histoires en passant de Marc Levy à cette femme immigrée qui ne savait pas lire et qui avec une formation a accédé à al magie des lettres, de Stéphane Bern à ce taggeur. Tous ont en commun que l'écriture est nécessaire à leur vie, qu'elle leur a ouvert d'autres portes, de comprendre mieux le monde, de l'analyser. Au delà des différences, tous ont un point commun : l'écriture rassemble, transforme et aide à vivre. De très beaux témoignages, de très belles réflexions sur la lecture et l'écriture. Je garde ce livre, le premier de la bibliothèque de l'école ETRE d'Ambricourt. Je suis sure que la lecture est une porte vers la paix.
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Les hommes ont peur de la lumière

Un livre plein de suspens et de rebondissements.

Un roman bien ficelé qui se lit d'une traite.

Cette histoire traite d'un sujet bien réel qui est : l'avortement ; un long, dur et réel combat fait rage entre les personnes pours et les personnes contres.
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Mirage

Je viens de terminer ce livre de Douglas Kennedy dont le titre et la couverture évoquaient pour moi l'évasion. Et je n'ai pas été déçue. J'ai passé un bon moment de lecture dans ce roman qu'il n' est pourtant pas facile de classer. Ce n'est ni un polar, ni un roman psychologique, c'est presque un roman d'aventures dans lequel les personnages sont embarqués plus ou moins contre leur gré.

Robyn aime Paul son mari et le suit pour des vacances à Essaouira. Elle ne connait pas le pays, contrairement à lui qui y a même vécu par le passé. Ce voyage ouvre dans l'esprit de Robyn une possibilité de concevoir un enfant avec lui. Elle va au cours de leur voyage qui aurait tout pour être idyllique faire une découverte stupéfiante au sujet de son mari, et les aventures qu'elle va vivre en cherchant la vérité à son sujet vont virer au cauchemar...
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Et c'est ainsi que nous vivrons

Nous sommes en 2045. Imaginez les États-Unis fracturés en deux parties : dans l’une, vous avez une liberté de mœurs et de croyances totale, mais vous êtes surveillés tout le temps, notamment à l’aide d’une puce insérée dans votre cou.



Allons voir de l’autre côté ce qu’il s’y passe : pas de puce, moins de surveillance, mais l’horreur totale aussi puisque les valeurs chrétiennes font loi, vous ne pouvez pas changer de sexe, il vous faut faire des enfants, interdiction de divorcer ou d’avorter.



La guerre de sécession a eu de nouveau lieu et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a coupé le pays en deux parties dans lesquelles il ne fait pas si bon vivre que ça (ni du côté des conservateurs, ni du côté des progressistes). La ville de Minneapolis est coupée en deux, telle Berlin avant. C’est la Zone Neutre (ZN).



La Confédération Unie (CU) est théocratie, gouvernée par un souverain considéré comme le représentant de Dieu, et de l’autre côté, c’est la République Unie (RU), dirigée par un milliardaire de la high-tech, l’inventeur des puces et où la surveillance individuelle est poussée à son comble.



Le concept de départ était intéressant, c’était de la dystopie réaliste, vu que se faire avorter devient de plus en plus difficile, que les conservateurs religieux sont au pouvoir, qu’ils restreignent de plus en plus les libertés individuelles, qu’ils censurent des livres, les retirent des biblios et qu’ils ont eu un président totalement dingue, un gangster multimillionnaire, durant quatre ans.



Moi qui pensais trembler en lisant ce roman, c’est loupé ! Alors oui, certains faits décrits dans cette dystopie m’ont fait froid dans le dos, mais j’ai déjà eu plus de sueurs froides dans d’autres romans. Oui, je vais le dire, mais il m’a semblé un peu mou du genou.



Le personnage principal, qui est aussi la narratrice, est l’agent Samantha Stengel, qui travaille pour le Bureau, du côté des soi-disant progressistes, ceux qui vous limitent la viande, l’alcool et contrôlent votre taux de cholestérol en permanence. Sa mission, qu’elle ne peut refuser, c’est d’aller dans le camp adverse (chez les "cons servateurs") pour descendre une autre femme…



Le bémol ? L’auteur reste un peu trop en surface à mon goût. Il n’explore pas assez le côté psychologique de ses personnages et n’a pas réussi à me filer les chocottes avec, pourtant, des faits de sociétés qui se produisent déjà et qui risquent d’aller encore plus loin dans les restrictions faites aux femmes ou aux minorités, à la littérature, la culture, la diversité.



Comme dans son précédent roman "Les hommes ont peur de la lumière", il y a des passages géniaux, intéressants, intelligents, bien amenés, qui font effectivement froid dans le dos, mais à côté de ça, on a des grands moments de solitude, le récit étant parfois trop bavard ou pas assez…



Je me suis souvent perdue dans le récit, notamment dans l’endroit où l’agent Samantha Stengel se trouvait (en CU ou en RU) et l’intrigue m’a semblée un peu trop conventionnelle, gentillette, plate, avec des rebondissements téléphonés et un final qui m’a laissé un goût d’inachevé.



Je suis donc un peu déçue de l’intrigue proprement dite, de cette infiltration en CU (chez les rigoristes) pour une mission qui prendra du temps et qui rendra une partie de la lecture ennuyeuse. Vu le pitch de départ, il y avait moyen de faire mieux, de resserrer l’intrigue et de donner bien plus de sueurs froides aux lecteurs.



Alors non, cette lecture n’est pas mauvaise, loin de là, mais elle manquait de sel, d’épices, de terreur, parce que nom de Zeus, ce qui est décrit dans cette dystopie, c’est ce qui nous pend au bout du nez et ça a déjà commencé : pas de puces dans le cou, mais des smartphones, des PS, des GPS, des caméras partout, des badges dans le boulot, l’avortement qui redevient interdit, les censures, les droits qui régressent et toussa toussa.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

J’ai lu ce livre, il y a longtemps, mais les souvenirs, quelques peu diffus, me sont revenus à Wollanup !



Un journaliste américain vit de feuilles de chou médiocres parce qu’il refuse la course à l’argent, à l’ambition, tout engagement, bref la normalité. Une rencontre insolite dans une librairie, une très ancienne carte de l’Australie et de son bush lui donne soudain l’envie d’aller se tester du côté des grands espaces et donner un second souffle à vie, à l’approche de sa quarantaine.

Il débarque à Darwin, un vrai bouge, qu’il fuit très rapidement tant la déception est rude.

A bord d’un minibus acheté à un messager de Dieu, il s’aventure dans le grand désert australien, l’outback, à la poursuite de son rêve, Perth…

Qui s’arrêtera à une station essence, halte inutile qui fera basculer son destin.

Et pas du bon côté.

Bienvenue à Wollanup !

Dépaysement assuré et voyage dans l’absurde.

Douglas Kennedy y va de sa verve humoristique, voire caustique, parfois acerbe parfois noire, et plutôt leste.

N’empêche.

L’auteur nous fait vivre, avec force détails sur l’environnement unicolore (rouge) et malodorant, la psychologie des personnages qu’il sait parfaitement bien disséquer, la situation de ce pauvre Nick, kidnappé et marié de force à une espèce de zombie, qui penche plutôt côté charretier inculte et bière, au milieu d’une communauté de dingues qui applique ses propres lois et qui ne mange que de la viande de kangourou.

Un vrai cauchemar pour le pov’ journaliste.

Et la fin est un peu dure.

J’ai ri, j’ai tremblé, une vraie comédie burlesque mâtinée thriller.



« Morale de l'histoire : on peut foutre sa vie en l'air rien qu'en tombant amoureux d'une carte ». Dixit Nick.
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Une vie à écrire

De Douglas Kennedy à Stéphane Bern, en passant par Lisa Azuelos, dix-huit personnalités, renommées et anonymes, reviennent dans « Une vie à écrire » sur le lien intime qu’ils entretiennent avec leur plume. Un recueil de témoignages intimes à ne pas manquer.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Cet instant-là

Le récit traîne parfois un peu trop en longueur et ne m’a happé que dans le dernier ce qui reste peu quand même.

La partie sur l’Allemagne bien que longue elle aussi est intéressante, on a du mal à s’imaginer comme ce pays a changé si récemment.

Malgré le fait que je n’ai pas trop aimé les personnages, on ne peut que être ému de leur triste histoire.
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Nick, un obscur journaliste américain lassé de la médiocrité des feuilles de chou étasuniennes, décide de partir en Australie et de visiter l'outback à partir de Darwin. C'est une drôle d'idée de se lancer seul sur des pistes où il ne passe que des kangourous, où la température est infernale et le paysage identique sur des centaines de kilomètres.



Alors quand on rencontre un autostoppeur à la faveur d'une station service, il ne peut que l'embarquer. Encore plus s'il s'agit d'Angie, une jolie jeune femme qui retourne dans son village isolé.



Puis il y a un trou noir, et Nick se réveille enfermé dans une cabane avec une gueule de bois carabinée. Il apprend qu'il vient de se marier à Angie et va passer sa vie ici. Quand on est à Wollanup, on y reste.

Il n'y a qu'une personne qui ne se saoule pas dans ce village. Les autres passent leur temps à picoler, la consommation moyenne étant de 6 bières par jour pour les ados et 12 pour les adultes. Certes on est vite déshydraté avec cette chaleur extrême, mais ça n'excuse pas tout. Les habitants de ce village isolé qui ne figure sur aucune carte vivent en autarcie complète et ne respectent que leur propre loi. La seule concession au monde extérieur est la tradition qui veut que tout jeune de vingt-et-un ans parte au loin se chercher un conjoint. Ils ont au moins compris qu'à défaut de ça, ils deviendraient rapidement tous consanguins, et, quand on voit les personnages, c'est la seule chose qui leur manque pour être totalement dégénérés.



Comment notre héros va-t-il survivre dans cet endroit déprimant ? Vous le saurez en lisant Piège Nuptial.



Quelques invraisemblances dans le récit, mais peu importe, il n'est pas fait pour être crédible. Je ne sais pas trop pour quoi il est fait d'ailleurs, pas pour nous faire réfléchir, pas pour nous faire découvrir l'outback, et sans doute pas pour nous attirer en Australie. Pour nous faire rire sans doute, il y réussit parfois mais pas toujours.
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Les hommes ont peur de la lumière

69//2023



Retrouvailles avec cet auteur ultra connu, mais avec un sentiment mitigé cette fois :/



La trame de fond est intéressante, avec une fois de plus une critique acerbe de la société américaine sous Trump, ici la lutte contre le droit à l'avortement mené par des groupes extrémistes religieux.



Les personnages principaux sont attachants, notamment le personnage principal un antihéros viré à cinquante ans d'un grand groupe privé et qui se retrouve chauffeur chez Uber, alors que sa femme a viré fanatique religieuse sous la coupe de son ami d'enfance devenu prêtre, et dont la fille mène un combat pour le droit des femmes.



Le fond est donc bien trouvé, les personnages aussi, la critique sociétale est explicite, pourtant il y a eu un écueil majeur pour moi dans cette lecture : la forme.



Certes en choisissant cet auteur on sait que l'on n'est pas chez un maître du noir. Mais quand on lit la 4eme de couverture, on est en droit d'attendre un thriller suspense avec de l'action et des rebondissements. Ici ce que l'on a, tant pour la scène de l'attentat que pour la seconde moitié qui ressemble à un thriller, fait plutôt penser à un téléfilm de l'après-midi :/



Le message est fort, mais la forme est édulcorée, le grand méchant puissant plein d'argent n'apparaissant même pas dans le récit mais tout le monde le craint :)



Au final une lecture agréable, rapide car bien écrite, mais un sentiment de pas assez noir, pas assez fort, en comparaison avec le teaser qui met l'eau à la bouche :)
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Et c'est ainsi que nous vivrons

Nous sommes en 2045 en Amérique du Nord. Plus divisés que jamais après l’ère Trump, les États-Unis n’ont pas résisté. Alors que les démocraties européennes ont toutes ouvert la porte a l’extrême droite, une nouvelle guerre de sécession a séparé les États fédérés en deux blocs : d’un côté la République Unie, terre de liberté revendiquée au prix d’une surveillance permanente et absolue ; de l’autre la Confédération Unie où règne une nouvelle inquisition chrétienne avec sévices et bûchers de circonstance. Dans ce décor, nous suivons les aventures de Sam, espionne républicaine chargée d’éliminer une homologue confédérée. Et bien entendu tout ne se passera pas comme prévu…



En vacances pour quelques jours, je suis tombé sur le nouveau Douglas Kennedy dont le point de départ m’a intrigué. Pourquoi pas un thriller dystopique pour sortir un peu de ses habitudes ? Je gardais un souvenir amusé de « Piège nuptial », lu il y a une quinzaine d’années… Bon. Le propos de départ est intéressant : il ne s’agit pas seulement d’un « roman futuriste », une première partie du roman imaginant sous forme de politique-fiction comment nous serions passés en 20 ans dans une ère de post-démocratie susceptible tant de futurisme technologique (la République a ses puces individuelles implantées et prend les atours d’un metavers construit par une sorte d’héritier de Musk) que de fanatisme moyenâgeux. Deux manières de réduire l’humanité à une neutralité (ou une « normalité ») parfaitement invivable.



Le thriller construit est efficace. L’histoire est prenante, les rebondissements nombreux. Pour le reste, ce n’est pas mon goût littéraire premier : les personnages semblent un peu caricaturaux, les descriptions sentent le script de série télévisée, les dialogues interminables manquent parfois de substance… il m’a régulièrement semblé que ça tournait longuement autour du pot. Bref, c’est bien construit, c’est tout à fait divertissant mais sûrement un bon tiers trop long pour moi. Cela reste une lecture de vacances tout à fait agréable !
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Et c'est ainsi que nous vivrons

J aime bien le style d'écriture de Douglas Kennedy. Je n'ai pas aimé tous ses livres loin de la mais c'est toujours interessant.

Il est un peu déprimant comme livre mais intéressant.

Par contre il faut un peu s'y connaître en histoire de l'Amérique notamment les diverses presidents et leurs partis ainsi que leurs grands chantiers ou pourquoi ils étaient connus ! A partir d'Obama ca va ...d ailleurs il n'y va pas de main morte sur les critiques !

Il y a un peu de suspens..je l'ai trouvé un peu longuet à un moment..
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L'homme qui voulait vivre sa vie

Pendant toute la première partie du roman, on suit les ateroiements d'un gars friqué en parfaite santé qui a un travail à responsabilité, deux enfants plein de vie, une superbe maison mais qui s'ennuie et se plain de tout alors qu'il a pas de cartes en mains pour être heureux et de raisons de savourer la vie. Si on rajoute à cela le fait qu'il n'y a pas d'intrigue (à part une banale affaire d'adultère), ça donne une lecture qui pour moi a demarré de manière si exaspérante que malgré le magnifique style de Douglas Kennedy et sa sublime manière de croquer la psychologie des personnages, j'ai bien failli m'arrêter là. Et finalement, des mois après j'y suis revenue et là c'est un tout nouveau livre qui s'est offert à moi : prenant, exaltant, aventureux. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre surprise.
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