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Critiques de Douglas Kennedy (3122)
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Les hommes ont peur de la lumière

Pour ce roman que j'ai écouté en audio, le thème de l'avortement aux États Unis va être abordé via une rencontre entre deux personnes lors d'une course Uber qui les liera jusqu'à la fin du roman.

Douglas Kennedy va réussir à dépeindre les differentes classes de la société, les "abus de pouvoir" et les opinions sur l'IVG sujet à débat sans en faire trop pour nous garder tout au long du récit.



Bonne lecture qui me donnera envie d'en découvrir plus sur les écrits de l'auteur.
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Et c'est ainsi que nous vivrons

Nous sommes en 2045 et les Etats-Unis ne sont plus : d'un côté la Confédération Unie, les Confédérés, le Sud, les religieux moralistes, de l'autre la République Unie avec une société où la technologie contrôle tout : Big Brother is watching you ! Au milieu de cela, une zone neutre où s'affrontent deux demi-soeurs ennemies, deux espionnes. Et là, le roman d'anticipation devient roman d'espionnage à l'intrigue, à mes yeux, peu addictive, peu originale. J'ai beaucoup aimé le contexte mais moins l'affrontement : on ne traverse pas les deux pays ennemis, car le duel a lieu dans la zone neutre, dommage !
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Les hommes ont peur de la lumière

Bon eh bien je le qualifierais de "bizarre". Au début on lit et on ne sait vraiment pas où l'auteur veut nous emmener. J'ai même été relire le 4eme de couverture car on y parle d'un thriller. La à part s'ennuyer et suivre un chauffeur Uber bah y a rien de trépignant. C'est a partir d'une de ses clientes que toute l'histoire va démarrer. Mais le mot thriller ne marche pas avec le livre. Je dirais juste que c'est une histoire qui fait réfléchir et voir dans quel monde on vit. Enfin la juste réalité des choses. Mon avis est donc mitigé, il n'est pas mauvais mais le résumé ne reflète pas vraiment le livre.
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L'homme qui voulait vivre sa vie

J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Douglas Kennedy et une intrigue très bien ficelée. J'ai en particulier apprécié les descriptions de la société américaine et cela m'a fait bizarre de faire un retour en arrière dans les années 90 - mais c'était plaisant.

En revanche j'ai trouvé dérangeante cette lecture. C'est probablement volontaire de la part de l'auteur mais j'avoue avoir été assez choquée de la manière dont le personnage principal se met à tout orchestrer et manipuler après un geste censé être non prémédité. Certes il y a des douleurs, des renoncements difficiles mais on a surtout l'impression que "tout se goupille bien". Cela m'a déçue et j'avoue avoir sauté des passages dans les deuxième et troisième parties. Mais je peux comprendre qu'on adore car comme dit au début c'est bien ficelé.
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Les hommes ont peur de la lumière

Douglas KENNEDY. Les hommes ont peur de la lumière.



Un livre coup de poing qui plonge dans la société américaine contemporaine. A Los Angeles, de nos jours, Brendan, le héros de ce récit, ingénieur-électricité, a été licencié. Pour vivre ou plus exactement, pour survivre, il est devenu chauffeur de la société Uber, oui, celle qui exploite à hue et à dia son personnel. Afin de percevoir un minimum vital, il effectue de nombreuses courses, dépassant le quota toléré. Lors d’un transport, sa passagère Elise, professeur retraitée, lui demande de la conduire dans une clinique. Lorsqu’il la dépose, il est témoin d’un attentat envers cette institution qui pratique en toute légalité des avortements. Il était là au mauvais endroit et au mauvais moment… Brendan va prendre conscience de la précarité de son existence. Son épouse appartient au mouvement anti avortement, « Pro-Vie », soutenue par son frère, un prêtre qui aspire à l’épiscopat, fortement imbu de sa personnalité et qui fraie avec les mafieux.



Une course poursuite s’engage entre les différents belligérants. L’intrigue de ce roman actuel dépeint l’obscurantisme de certains hommes et femmes, dans la société américaine où règne le luxe, le tape à l’oeil, l’appât du gain, la mafia, et les armes parlent, pour un oui, pour un non ! Son épouse l’a délaissé.Le couple est au bord de la rupture : plus aucune communication entre eux deux. Brendan a un rapport privilégié avec sa fille Klara, qui elle aussi travaille dans le social. Malheureusement, suite à l’attentat il va entraîner sa fille dans une course poursuite époustouflante. Je vous laisse découvrir l’intrigue de ce roman. Une belle narration qui nous montre l’instabilité des hommes, du pouvoir des grands, de ceux qui ont l’argent et le pouvoir et qui achètent même l’honneur des hommes d’église, eux aussi, avides de pouvoir…. Une bonne étude psychologique de la société actuelle. Bonne journée et bonne lecture.

( 30/04/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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13 à table ! 2016

Ayant découvert ces recueils avec l'édition 2024, j'ai bien l'intention de me procurer et de lire les éditions précédentes.

Toutefois, si l'ouvrage de 2024 m'avait plutôt enchanté, je suis plus mitigé par cette édition.



Mes trois nouvelles préférées sont celles de Maxime Chattam, et de Bernard Werber (bah oui, évidemment, ils font partie de mes auteurs préférés), ainsi que celle de Romain Puertolas dont j'avais déjà beaucoup aimé la nouvelle dans l'édition 2024.



"Ceci est mon corps, ceci est mon péché" de Maxime Chattam sombre dans l'angoisse d'un tueur en série s'en prenant aux enfants illégitimes. Une histoire de cannibalisme bien glauque.



"Le premier Rom sur la lune" de Romain Puertolas aborde l'histoire d'un Rom, perdu dans l'espace, ne sachant pas rejoindre sa sœur. Il y fait une rencontre saugrenue.



Et enfin "Jumeaux, trop jumeaux" de Bernard Werber explore le lien cosmique entre deux jumeaux séparés a la naissance.



En ce qui concerne les 9 autres nouvelles, je suis plutôt déçu. Aucune d'elles ne restera dans ma mémoire.
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Nick est journaliste, sur un coup de tête, il va décider de tout plaquer à Boston, pour visiter l’Australie.

A peine arrivée, il voit bien qu’il a pris une terrible décision, des autochtones mal dégrossis, vulgaires, une température à pas moins de 40° à l’ombre, le désert total.

Mais maintenant qu’il y est, il fonce vers sa destination, non sans mal et sans se faire arnaquer, jusqu'à la rencontre avec Angie, cette auto-stoppeuse de 20 ans, qui va le “pomper” jusqu'à la moelle.

Un paysage qui n’est pas idyllique, très aride, tellement bien décrit qu’on a l’impression d’y être, et cela ne donne pas du tout envie d’aller y passer des vacances.

L’auteur ne prend pas de gants pour nous décrire les personnages et les situations assez violentes, avec un langage cru et direct qui vous fait clairement comprendre ce qu’il se passe sans passer par quatre chemins.

C’est mon premier Kennedy, et je suis bien contente de débuter avec son tout premier livre.

Une histoire palpitante, je ne sais pas à quoi je m’attendais en ouvrant ce livre, mais pas à cette claque monumentale, un récit lourd et prenant, limite étouffant, mais impossible de lâcher cette lecture, il faut absolument terminer ce livre pour savoir comment va s’en sortir Nick au milieu de ces dégénérés.

J’ai quand même eu un peu de mal avec certains détails très explicites et nauséabonds, mais ça n'a pas ralenti mon addiction à tourner les pages.

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Mirage



447 pages



Robyn et Paul débarquent à Casablanca pour un mois de vacances à Essaouira. C'est un moment de parenthèse pour l' experte comptable et l'artiste dans leur essai infructueux pour avoir un bébé . Le soleil, le climat, le décor les relaxent et les rapprochent, eux si différents. Mais un matin, Robyn reçoit la preuve d'un horrible trahison de la part de Paul.



Je me suis laissée embarquer dans cette folle histoire, totalement happée dans cette course. J'ai suivi Robyn, avec de l'empathie, de la compréhension, mais aussi terrifiée pour elle. J'ai avalé les chapitres pour ne pas la quitter des yeux.



Elle se bat, elle ne lâche pas mais elle est aussi complètement inconsciente ! Sa rage de vaincre, d'y arriver la sort de toutes les impasses. Même si son côté très américain ramène tout à l'argent, c'est évident aussi que l'argent fait malheureusement aussi avancer les choses.



Les descriptions m'ont fait voyager à Ouarzazate, à Tata, à Marrakech... J'ai ressenti la chaleur et humé les odeurs chatoyantes du couscous. Douglas Kennedy a ce pouvoir de me transporter à chaque fois dans ces images pleines de couleurs.



Lecture addictive, son écriture est descriptive , fluide et rythmée. C'est de nouveau une lecture agréable et prenante!

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La Poursuite du bonheur

Il y a des auteurs qui, pour une foule de raisons, rejoignent facilement nos préférences de lecteur; pour moi, Kennedy est un de ceux-là. Et, encore une fois, il ne m’a pas déçu. Sur une trame de fond tortueuse, parsemée de surprises et de revirements, il nous sert ici un roman profondément américain bourré de puritanisme, de religion, d’argent, de standing social, d’hypocrisie. Histoire d’amour certes, mais aussi de trahisons perfides et surtout d’un volet pamphlétaire percutant sur le maccarthysme, ces presque sept cents pages m’ont rivé à mon fauteuil, certaines décisions des acteurs m’ont étonné, d’autres révolté, mais aucune ne m’a laissé indifférent. Pourtant rien dans toute cette épopée ne s’approche de ma réalité; comme quoi l’auteur est habile. . .



La notion de culpabilité baigne le tout, semble interpeller chaque personnage, comme si le destin de décevoir était incontournable, que chaque décision entraînait son lot de conséquences fâcheuses et d’amertume. Mais la valeur du pardon y est aussi mise en évidence, dans son sens le plus profond, bien au-delà des diktats religieux ou d’une certaine morale sociale. L’argent tient un rôle crucial dans le récit dans la mesure où il permet aux acteurs de rebondir après un échec ou une perte, mais également en tant que préoccupation récurrente, autant pour son côté pratique que pour son aspect symbolique. Les liens familiaux, autant ceux qu’on désire que les autres, sont aussi au cœur de l’histoire. Bref, plein d» éléments qui m’ont fait apprécier ce livre.
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Et c'est ainsi que nous vivrons

Je n’etais pas sûre d’apprécier ce livre car j’avais lu plusieurs chroniques mitigées. Mais comme la dystopie reste un de mes (sous-)genres préférés, je n’ai pas hésité longtemps!



L’avenir imaginé par Douglas Kennedy plonge ses racines dans notre actualité immédiate. Imaginez que les États-Unis, polarisés à l’extrême depuis l’élection de Donald Trump, fassent à nouveau sécession. D’un côté, une théocratie ultra-conservatrice et de l’autre une république égalitaire dont les citoyens sont soumis à une surveillance de tous les instants. Entre Charybde et Scylla, les agents ex- et infiltrés rejouent la guerre froide comme au bon vieux temps.



Outre les éléments d’anticipation très crédibles au vu de la situation politique actuelle, l’auteur nous entraîne dans un thriller d’espionnage habilement mené et difficile à lâcher. On voit très vite qu’il en maîtrise bien les codes et fait d’ailleurs quelques références à la grande époque des blocs est-ouest!



Certain·es y ont vu des longueurs mais ce ne fut pas mon cas, pourtant l’audio est bien peu indulgent avec les romans qui traînassent. À croire que Marie Bouvier déjà entendue dans « Le Silence » de Lehane, y est pour quelque chose!
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Et c'est ainsi que nous vivrons

J'avais un peu abandonné Douglas Kennedy,l'auteur du magnifique et hilarant "Cul de sac" retraduit et renommé "Piège nuptial" pour le rendre bien propre. Lire donc Cul de sac.

Depuis il a écrit des dizaines de romans, toujours très efficaces, naviguant entre thrillers et bluettes psychologiques.

Depuis, Trump lui a foutu la trouille.

Il est en phase de politisation. Et il a imaginé les U.S. en 2045. C'est donc une dystopie même si elle n'a pas la charge d'un 1984 qui l'a inspiré. Deux états se partagent les USA : - les états du centre sont conservateurs et religieux (les trumpistes),

- les états côtiers sont "democrates", libertariens dans une société hyper-surveillés dirigée par un Elon Musk.

Bien vu.

Mais Kennedy reste Kennedy et il revient vite à ce qu'il sait très bien faire, un bon vieux thriller avec suspens à chaque page et il termine en drame existancialo-psychologico familial.

Ça se lit sans faim.

Et c'est toujours bien.
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Nick part en Australie dans l’outback. Après quelques pérégrinations, il se retrouve captif de celle qui ne devait être qu’une simple aventure de passage. Dans un bled paumé, rayé de la carte même, et en autarcie complète.



Un très bon début de roman, vraiment prenant. Et puis, comme beaucoup trop souvent chez Douglas Kennedy, un lot de miracles tous plus improbables les uns que les autres qui permet au personnage principal de s’en sortir.



Cela reste certes plutôt sympathique mais c’est vraiment très répétitif par rapport à d’autres œuvres du même auteur. À tel point que cela en devient lassant…



On évitera donc Douglas Kennedy pour quelques temps, voire davantage…
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Les charmes discrets de la vie conjugale

Waw, attention chef-d’œuvre ! Il est des livres qui vous frappent en plein cœur – ou en pleine gueule, comme on veut, le résultat est le même, on se retrouve sans voix, ébahi, peinant à reprendre pied dans un monde qui ne livrera plus de bouquins d’une telle ampleur. « Les charmes discrets… » est de ces livres qui arrivent au bon moment, parce qu’ils croisent vos désirs et vos désillusions, vos envies et vos ardeurs, parce qu’ils multiplient les questions et proposent des réponses, satisfaisantes ou pas, ou juste à moitié. Des livres, plus simplement, qui vous tiennent en haleine, vous apprennent le monde et la vie et les gens. Des livres qu’on ne se résoud pas à lâcher et dont on voudrait qu’ils durent toujours. Ne pas connaître la fin – et qu’ils n’aient pas de fin, et d’ailleurs ce livre n’en a pas.

(attention spoilers)

Cette femme, Hannah, on a toutes et tous en nous quelque chose d’elle. Qui que l’on soit et d’où qu’on vienne, on partage la lourdeur de son existence, ses doutes et ses frustrations, et, un beau jour, son envie irrépressible de sauter le pas. Qui ne lui donnerait pas raison d’avoir brisé le contrat comme elle l’a fait ? Et qui ne lui donnerait pas raison de ses « bonnes résolutions » après la terreur des conséquences du pur délit commis sous la contrainte ? Et qui ne partagerait pas cette autre terreur de la disparition de son enfant, et sa répulsion à voir son autre enfant s’engager dans une voie qu’elle ne peut partager ?

Et on s’interroge. Après tout, comment en sont-ils arrivés là, ces deux jeunes ? L’une qui au terme de ses errances amoureuses et financières, de ses excès de ses mensonges, finit par s’enfuir pour de bon, l’autre qui chute dans le plus caricatural des conservatismes ? Que ressentaient-ils de ce barrage entre leurs parents, de ces attentes refoulées, de cette maltraitance qui ne dit pas son nom ?

Je ne sais pas pour vous, mais comme le livre se termine sur un point d’interrogation, j’espère bien qu’à son retour de Paris, si elle revient, Hannah ne se remettra pas avec ce monstre d’égoïsme et d’indifférence auquel elle a sacrifié 30 ans et plus de sa vie. Après tout, à l’âge qu’elle affiche, elle a la vie devant elle ! On a la vie devant nous !



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L'homme qui voulait vivre sa vie

J'avais déjà lu un livre de Kennedy plus récent et j'avais bien aimé.

Ici, c'est le héros Ben Bradford qui parle. Le roman se décline en 3 parties :

- la première, Ben nous raconte sa vie, réussite professionnelle, résidence dans une banlieue chic, une femme, 2 enfants... le rêve américain malgré le regret de ne pas vivre de la photo, sa passion

- la deuxième, Ben nous raconte qu'il découvre que sa femme le trompe, et avec qui (un voisin justement photographe !), et qu'il le tue involontairement. Il décrit minutieusement son choix de camoufler ce crime en accident de la mer, mais où c'est lui qui disparaît

- la troisième, Ben nous fait partager sa nouvelle vie puisque il prend l'identité du mort et devient photographe professionnel. Tout roule super bien pour lui, mais un accident routier le fait passé pour mort et il doit fuir une nouvelle fois et changer d'identité.

Je trouve ce déroulé d'histoire un peu "abracadabrantesque" car on a l'impression que le maquillage du premier meurtre s'est fait un peu par hasard.

Quand au second meurtre, j'ai trouvé que s'était trop.

Du coup, l'histoire perd un peu d'intérêt.
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Piège nuptial (Cul-de-sac)

Lu en 2017. Ce n'est pas mon genre de prédilection, mais je n'avais vraiment pas boudé mon plaisir avec ce road-movie addictif aussi déjanté que glaçant !

Je pensais me réchauffer peinarde au soleil de l' "outback" australien, mais progressivement une sueur froide est venue se coller à ma peau.

Nick a tout laissé tomber du jour au lendemain, sur un coup de tête, pour partir à l'aventure au pays des kangourous. Entre rêve et réalité, il va vite déchanter, jusqu'au cauchemar ultime... Un aller sans retour ?!
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L'homme qui voulait vivre sa vie

Addictif dès les premières pages.

Comment une vie bascule en 5 secondes.

Nous suivons Ben Bradford dans sa vie familiale, la routine conjugale, les rêves de jeunesses envolés, l'adultère, jusqu'au drame.

En arrêtant de respirer, nous allons le suivre dans sa cavale, son changement d'identité, sa nouvelle vie et puis...

Un suspense haletant avec, comme à son habitude, le talent de Douglas Kennedy pour nous conter les tracas de la vie quotidienne, les grands espaces et les paysages du Montana ; le grand écart.



J'ai adoré.
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La femme du Ve

Du Douglas KENNEDY des plus classiques, une histoire un peu rocambolesque, voire improbable, et plutôt tirée par les cheveux. On se laisse prendre, mais après la lecture il ne reste pas grand chose.

L'impression qui me reste est plutôt que l'auteur cherche des histoires de plus en plus compliquées, et que les scénarios sont moins réels qu'auparavant. Il est tellement prolixe, par ailleurs...
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Isabelle, l'après-midi

Isabelle l’après-midi / Douglas Kennedy

Quelle claque que ce roman ! Quelle histoire !

Jeune étudiant américain en vadrouille dans le Paris des années 1970, Samuel fait une rencontre à la porte d’une librairie. Elle s’appelle Isabelle. Sam est un néophyte en amour. Il a eu quelques aventures chez lui en Amérique mais sans lendemain. Il est un peu perdu dans cette ville car il ne sait rien de la vie.

Aujourd’hui, des décennies plus tard, Sam raconte cette vie parisienne éphémère mais qui fut essentielle dans son existence, un temps et un endroit uniques, un tournant dans sa vie, où il a croisé le chemin du bonheur.

En 1970, il ne parle pas bien français et il est anxieux face à cette liberté qui s’offre à lui. Il a eu une enfance douloureuse et vit avec ce passé comme un poids permanent.

Alors oui ! elle s’appelle Isabelle. Elle est belle, rousse …et mariée ! Elle a trente-huit ans, il en a vingt-quatre Il est ébloui par la chance qu’il a de l’avoir rencontrée et son anxiété est exacerbée à la pensée qu’il peut la perdre, tant il se sent inexpérimenté au cours de cette première rencontre avec la passion véritable, ce sentiment qui crée une tension terrible fluctuant entre l’euphorie et la perspective de voir tout ce bonheur s’évanouir. Elle est tout pour lui, il est follement amoureux mais il sent douloureusement qu’elle reste hors de sa portée.

Une passion folle nait alors entre Sam et Isabelle, et trois fois par semaine de cinq à sept, ils se retrouvent dans un petit studio qu’habite Isabelle, où elle travaille à l’écriture de scénarios pour séries : c’est une succession d’instants volés et de rendez-vous clandestins pour vivre l’amour au plus que parfait. Isabelle est une maîtresse en la matière et enseigne à Sam trop fougueux, ce qui toutefois ne lui déplait pas, comment prendre son temps pour arriver au plaisir. De belles pages bien écrites évoquant la symphonie parfaite des corps, avec Isabelle en chef d’orchestre.

Mais Sam veut toujours plus et Isabelle, qui lui a ouvert les portes d’une vie nouvelle, n’est certainement pas prête à sacrifier son couple avec Charles, son mari.

La passion saura-t-elle résister au quotidien dont Isabelle apprend à Sam qu’il faut s’en méfier, aux épreuves de la vie et au temps qui passe inexorablement. L’éloignement sera-t-il déterminant lorsque Sam devra rentrer au pays pour poursuivre sa maîtrise en droit ?

Dans un style merveilleusement simple et efficace, comme toujours chez Douglas Kennedy, le récit de cette passion se poursuit, bouleversant et riche de sensualité mais aussi de violence. Une analyse psychologique parfaitement ciselée des personnages nous les fait connaître comme s’ils étaient de nos proches. La passion et la liaison amoureuse offre bien sûr tout un éventail de situations conflictuelles induites que l’auteur nous restitue avec un rare talent pour nous offrir un véritable thriller psychologique se déroulant sur rythme haletant et souvent dans une douleur liée à une passion dévorante abolissant toutes les bonnes résolutions.

On connaissait le talent de Douglas Kennedy pour nous offrir des histoires prenantes aux dialogues percutants et pleins de sujets à réflexion : dans ce roman il atteint le sommet de son art, à mon avis.

Extraits :

« Il ne faut jamais sous-estimer la puissance érotique d’un échange de banalités avec une personne qui nous a plu dès le premier regard et qui nous inspire des sentiments grandissants. »

« Le silence n’était pour nous rien d’autre que le signe que nous étions suffisamment à l’aise en présence de l’autre pour nous taire. »

« Souvent nous effaçons les détails qui risqueraient de gâcher les souvenirs parfaits projetés sur l’écran de notre mémoire. »

« La haine n’est qu’une version corrompue de l’amour. »

« Il suffit d’une fausse note dans la symphonie du hasard pour précipiter un couple dans la mésentente. »

« Le plus grand mystère de la vie n’est pas la personne auprès de laquelle on cherche l’amour. Le plus grand mystère réside en nous-même. »

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Mirage

J'aurais dû lire les critiques des lecteurs de Babelio. Donc, je ne fais que confirmer ce qui a beaucoup été dit.

Ce récit manque cruellement de crédibilité, les personnages sont caricaturaux et la fin trop facile...

Manque d'inspiration de l'auteur ?



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Les charmes discrets de la vie conjugale

Pour moi, c'est un coup de coeur ! Je ne m'y attendais pas ! Le titre ne me plaisait pas trop; je l'ai acheté pour l'auteur que j'aime beaucoup et qui ne me déçoit jamais !

Le livre est écrit à la première personne et c'est une femme qui parle. L'auteur a su se mettre à sa place , c'est très plausible.

Il s'agit d'Hannah, que l'on suit pendant ses études jusqu'à un âge avancé.

La première partie se situe entre 1966 et 1974. La femme commence à faire des études et à travailler mais l'homme est encore tout puissant. L'auteur s'interroge sur le mariage, la place de la femme dans la société, le système politique américain, c'est très intéressant.

Pendant ces années, un évènement va venir perturber la vie tranquille que mène Hannah en tant que jeune maman et épouse de médecin.

Dans la deuxième partie qui se passe après les année 2000, nous retrouvons Hannah et sa famille exemplaire. Les enfants ont grandi, son fils a aussi deux enfants. Tout va bien, Hannah est très satisfaite de sa vie de couple et enseigne dans un collège.

Mais l'évènement qui s'est produit trente ans auparavant va avoir des conséquences, juste au moment où sa fille a des problèmes.

J'ai trouvé ce roman addictif et aimé les sujets profonds comme le sens de la vie et de la mort évoqués par l'auteur.
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